Dans le Coran, parce que tout dépend de lui, Allah est aussi le créateur du mal (Coran 113.2 ; 67.2)… Mais si Allah est le créateur du mal, comment peut-il reprocher aux hommes de faire eux-mêmes le mal ? Et si Allah crée le mal, comment et pourquoi lutter contre le mal ? Le fait de la création montre pourtant la bonté et la puissance de Dieu, dès lors, comment croire que Dieu veuille du mal au monde qu’il crée ? Quel sens cela aurait-il ? Si Allah fait le mal, de deux choses l’une : ou bien il se renie lui-même en tant qu’il est un, ou bien il n’y a pas de différence entre le bien et le mal. Et s’il n’y a pas de différence entre le bien et le mal, qu’est-ce que le libre arbitre, et qu’est-ce que la responsabilité ? Et pourquoi se convertir ? Quel est le sens du Jugement dernier et de ses sanctions (Coran 38.16 ; 83.1-17) ?
En théologie chrétienne, ce n’est pas Dieu qui est cause du mal (Mc 3.24), mais Satan (Cf. E 5 ; Sg 2.24 ; Jn 8.44), qui, de bon que Dieu l’avait créé, s’est lui-même rendu mauvais, « père du mensonge et de l’homicide » (Jn 8.44). Comme Satan, « Allah aime ceux qui vont jusqu’à tuer pour sa cause. » (Coran 61.4 ; 8.17 ; 9,1…). Allah exige : « Lorsque vous rencontrez les non-musulmans, frappez-les à la nuque, jusqu’à ce que vous les ayez abattus. » (Coran 47.4) ; « Ô croyants ! combattez les mécréants qui vous avoisinent ! Qu’ils vous trouvent durs à leur égard ! » (Coran 9.124) ; « Combattez-les ! Allah les châtiera par vos mains ! » (Coran 9.14). En islam, la violence est constitutive de la révélation d’Allah, la violence est divine ! Elle s’incarne en quelque sorte dans les ‘croyants’ afin de manifester la colère d’Allah, sa puissance et sa volonté. Je souhaiterais que tous ceux qui pour plaire à Allah s’imaginent devoir faire le mal se posent cette question : que feraient-ils de différent s’ils voulaient plaire à Satan ?
Mais comment le musulman, qui est, selon lui, le vrai homme, pourrait-il faire autrement que faire du mal, puisque Allah, faisant le mal, l’a créé « misérable » (90.4) ? Parce que l’islam méconnaît la nature spirituelle de l’homme, créé très parfait (Gn 1.31), libre, pour pouvoir aimer, liberté dont le mauvais usage a produit le péché originel (Gn 3 ; Ps 50.7 ; Rm 5.12), dont nous souffrons tous, et parce que l’islam refuse, avec la révélation de la nature trinitaire de Dieu le principe même de la différence, l’islam imagine Dieu monopolisant jalousement la totalité de l’être, tel un tyran être cause unique de tout, y compris des effets produits par les causes secondes, dont les volontés créées, en sorte qu’Allah doit être aussi l’auteur du mal…
Si c’est Allah qui crée le mal, on se demande bien ce que fait encore le Diable ? Eh bien, dans la pensée musulmane, Allah est si bien le principe du mal, que c’est lui qui a induit le diable en erreur (Coran 15.39)… Et sur cette lancée Allah a aussi créé des hommes pour l’Enfer ! « Nous avons créé pour l’Enfer un grand nombre d’hommes » (Coran 7.179, 186 ; 11.119 ; 4.88 ; 5.41 ; 6.125 ; 74.31). Mais comment aimer un Dieu qui vous a peut-être créé pour aller rôtir éternellement en Enfer, en sorte que quoi que vous fassiez, bien ou mal, sa volonté s’accomplira infailliblement ? Ce Dieu-là n’est pas le Dieu chrétien, qui, Lui, non seulement ne fait jamais le mal, mais a créé tous les hommes pour qu’ils partagent – s’ils le veulent – Son bonheur éternel, et est assez puissant pour faire servir même le mal – qu’Il ne veut pas, au service d’un plus grand bien que celui qui aurait eu lieu s’il n’y avait pas eu le mal, et cela, par la communion à son Fils Jésus mort et ressuscité ! Peut-il y avoir un Dieu meilleur et plus grand que celui-là ?

 

Dans l’Islam, tout dépend d’Allah, en sorte que les impies sont impies parce qu’Allah veut qu’ils soient impies : « Allah a créé toute chose en fixant son destin de façon immuable. » (Coran 25.2) ; « Il en est ainsi, Allah égare qui il veut, il dirige qui il veut. » (Coran 74.41 ; 6.39 ; 7.155 ; 4.88,143) ; « Allah vous aurait certainement tous dirigés, s’il l’avait voulu. » (Coran 6.149) ; « Si Allah l’avait voulu, ils n’auraient pas été polythéistes. » (Coran 6.107 ; 5.18 ; 29.21 ; 2.18). Si donc Allah a voulu des polythéistes, pourquoi se plaint-il qu’il y en ait ? Et quel sens cela a-t-il que non seulement Allah se plaigne qu’il y ait des polythéistes qu’il a lui-même voulu tels, mais encore qu’il commande aux musulmans de les persécuter et tuer : « Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades... » (Coran 9.4,5) ; « Faites la guerre à ceux qui ne croient pas en Allah ni au dernier jour, qui ne regardent point comme défendu ce que Allah et son apôtre ont défendu, et à ceux d’entre les hommes des Écritures qui ne professent pas la vraie religion. Faites leur la guerre jusqu’à ce qu’ils payent le tribut de leurs propres mains et qu’ils soient soumis. » (Coran 9.29) ; « Lorsque vous rencontrez les incrédules, frappez-les à la nuque, jusqu’à ce que vous les ayez abattus. » (Coran 47.4). Et de les persécuter avec raffinement même : « Rien d’autre : le paiement de ceux qui refusent Allah et son messager c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soient coupées la main et la jambe opposée, qu’ils soient expulsés de la terre ! » (Coran 5.33) ? Heureusement que les musulmans ont une révélation pour leur expliquer comment torturer, parce que sans doute n’auraient-ils pas su par eux-mêmes comment s’y prendre !

Qui est assez pervers pour croire que Dieu soit Lui-même un pervers sadique ? Quel sens cela a-t-il qu’un Dieu crée des hommes pour commander à d’autres de les tuer ? Peut-il y avoir un Dieu plus haïssable que celui-là ?

Si le propre du Diable est la méchanceté, Allah n’est-il pas démasqué ? Il ne faut pas craindre Allah, mais il faut que chacun, et en premier lieu les musulmans eux-mêmes, détruisent cette idole derrière laquelle se cache Satan.

Le vrai Dieu, Lui, n’a pas fait d’impie, mais que des hommes libres, pour qu’ils puissent, comme Lui, aimer. « Voici Mon commandement, dit Jésus, aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés. » (Jn 15.12). Voilà le vrai Dieu, Celui qui apprend aux hommes à s’aimer les uns les autres comme Lui-même nous aime, parce qu’Il est l’Amour (1 Jn 4.16). Seul l’amour donne la vie et jusqu’à sa vie.

Le propre de Satan, c’est le mensonge, la haine et le meurtre (Jn 8.44).

Chacun se juge lui-même en fonction du Dieu qu’il sert, soit le vrai Dieu qui est l’Amour pour en recevoir la joie et la vie éternelles, soit Satan qui est la haine pour en recevoir l’horreur et les tourments éternels.

« Vient un temps où ceux qui vous tueront penseront rendre un culte à Dieu. » (Jn 16.2)

 

Dans l’Antiquité, à Babylone et tout le Moyen-Orient, le dieu principal était le dieu de la lune, représenté par un taureau, symbole de force et de fécondité, et plus simplement parfois par ses seules puissantes cornes en forme de croissant de lune1. C’est ainsi que l’on peut voir encore au Musée d’Alep (Syrie), le dieu de la Lune, Sîn, protecteur d’Ur, symbolisé par des hampes surmontées d’un croissant lunaire. Sous ses différents noms, le dieu de la lune fut très tôt adoré en Mésopotamie comme le « Père des dieux », l’équivalent de Zeus pour les Grecs ou de Jupiter pour les Romains. Les arabes païens adoraient eux-aussi ce dieu de la lune appelé Hubaal (41.37).2 Hubaal avait eu trois filles : Al-lât, la déesse du soleil, Al-Manat la déesse du destin et de la mort, et Al-Uzza, l’étoile Vénus, les divinités priées par Mahomet dans les fameux versets sataniques (53.19-20). La Bible, quant à elle, stigmatisait ce super-dieu représenté par un taureau comme étant le faux-dieu par excellence (Ex 32), appelé Baal (1 Ro 12.28-32 ; Ps 106/105.19-20…).

Par souci de cohésion et de légitimité pour leur entreprise, les judéo-nazaréens ou juifs-messianiques, ces « faux-frères » comme les appelait S. Paul (Ga 2.4 ; 2 Co 11.13, 26 ; Ph 3.2), venus chercher auprès des tribus arabes du renfort pour reprendre Jérusalem, firent passer Hubaal du rang de plus puissant de leurs dieux (statut que conserve encore la célèbre formule «Allah akbar !», «Allah est le plus grand !») au rang de seul Dieu, et donc identique au Dieu juif. Et de même que les Romains disaient : « Ô Deus ! » (« Ô Dieu ! ») (Mi 4.5) pour s’adresser à Jupiter, de même chaque tribu arabe s’adressait à son dieu propre en le nommant « Le dieu », « Al-Ilâh », ce qui par contraction a donné « Allah »3, « LE Dieu », unique, pour désigner Hubaa, le Dieu de la lune et le plus grand des dieux devenu le seul Dieu. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore Hubaal continue à couler des jours heureux, toujours représenté sur les drapeaux musulmans ou le toit des mosquées… souvent d’ailleurs accompagné de sa fille, la planète Vénus, la déesse Al-Uzzah…

Contrairement donc à ce que veut le faire croire l’islam, Allah n’est pas le Dieu biblique, même s’il est vrai qu’il n’y a bien qu’un seul Dieu (Jn 4.22), mais le produit de la rencontre entre l’idolâtrie de Hubaal, le dieu de la lune, le plus grand des dieux du panthéon arabe, et l’affirmation de l’unicité divine typique du judaïsme, en sorte que l’islam, à proprement parler, n’est rien d’autre qu’une idolâtrie du dieu juif.

Il est facile en effet de reconnaître encore d’autres sources païennes de l’islam, comme par exemple la vénération de la pierre noire à la Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah. Ainsi que cela se pratique encore dans d’autres religions, et comme autrefois le faisaient leurs ancêtres arabes païens aimant toucher la vulve de la déesse en gage de bénédictions, aujourd’hui encore les musulmans se font une joie de terminer leur pèlerinage à la Mecque en touchant et embrassant cet objet sacré…

Bref, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, sous couvert de respect du caractère sacré de la religion, l’islam condamne comme blasphémateurs et souvent passibles de la mort, ceux qui osent réfléchir sérieusement au bien-fondé de son discours officiel…

Je rappelle que le pape Calixte III, après la prise de Constantinople par les Turcs, à demandé que l’on prie l’Angélus, matin, midi et soir, pour obtenir de Dieu la conversion des musulmans et la paix.
1 Au Musée du Louvre est conservé un poids du temple du dieu lune d’Ur. Il pèse 248 gr. et porte le croissant lunaire, emblème du dieu. (Antiquités orientales, Mésopotamie, ± 2350 à 2000 AJC, Salle 2, poids AO 22187). Dans la Bible, le signe du croissant de lune est associé aux Philistins et aux Madianites (Jg 8.26 ; Es 3.18), c’est-à-dire à des peuples païens et idolâtres. Si d’après le lexique arabe de Lane de 1893, Al-Ilah fait référence « au grand serpent », c’est peut-être parce qu’il est graphiquement facile de passer d’un croissant de lune à un serpent.

2 Certains auteurs arabes modernes estiment que son nom vient de Baal, appellation des dieux cananéens et phéniciens, précédé de «hou », article défini dans un dialecte cananéen.

3 La plupart des lexiques étymologiques arabes reconnaissent que le mot Allah tire son origine de Al-Ilâh par contraction. Dans ilâh, âh est un suffixe. Le terme originel est « Il », qui correspond dans la Bible au nom de la divinité « El » (Gn 17.1 ; 28.3 ; 33.20 ; 46.3 …).