La pandémie aux dimensions mondiales du covid-19 a ceci de bon qu’elle permet à beaucoup de se poser enfin de bonnes questions. Confiné dans sa retraite, en ce temps de carême, chacun fait face, comme un bon moine, à sa mort, peut-être très prochaine. S’en suit la recherche du sens de la vie, de sa vie… Quel sens aura ma vie lorsque je mourrai ? Aucun ? Mais si c’est le cas, pourquoi vouloir vivre ? Si je ne connais pas le but de ma vie, pourquoi ferais-je un pas dans telle direction plutôt que dans telle autre ? Me voilà cloué sur place ! En bouger signifierait se conduire littéralement en in-sensé ! Voilà que le confinement physique qui nous est imposé exprime si bien l’existence de tous ceux qui n’ont pas encore découvert leur raison d’être nés, de souffrir et de mourir ; raison sans laquelle il est impossible de mener une vie humaine. Et devant l’imprévu et l’ampleur des conséquences induites par la pandémie, surgit l’idée de l’existence d’une réalité … aussi méconnue que puissante, capable de faire mordre la poussière à la société mondialisée, ridiculisant ses prétentions et sa puissance ! L’incommensurable disproportion entre le caractère microscopique du virus et les dégâts qu’il provoque amplifie l’effroi de cette découverte. L’hypothèse de l’existence de Dieu refait surface. Par le coronavirus et l’humiliation qu’Il leur inflige, Dieu Se rappelle au souvenir des dirigeants du monde, en particulier de l’Europe et de la France, qui L’ont si bien évacué de leur univers mental et de la société qu’ils s’efforcent de bâtir sans Lui. Comment, après le coronavirus, continuer à vivre comme si Dieu n’existait pas, et ne pas Lui offrir le culte auquel Il a droit ? En Corée du Nord, il est interdit de croire en Dieu, mais il est obligatoire de rendre un culte public au dictateur. Est-ce cela que nous voulons ? Car si Dieu n’est pas Dieu, c’est que l’homme prend Sa place. Et ceux qui estiment encore avoir autant de raisons de ne pas croire que de croire en l’existence de Dieu, parce que le verre est à moitié plein, et donc aussi à moitié vide, ne peuvent-ils pas reconnaître en cet infini respect de notre liberté, une preuve supplémentaire, et suréminente, de l’infinie sainteté et perfection de Dieu ?
Reste la question du mal : Si Dieu existe, pourquoi le mal ? Pour les athées, la preuve que Dieu n’existe pas, c’est l’existence du mal. Dieu n’aurait pas dû créer le monde sachant qu’il allait y avoir du mal. Qui n’entend les sarcasmes du Diable crachés au visage de Dieu : « C’est ta faute ! Si tu n’avais pas créé le monde, ces enfants ne naîtraient pas infirmes, ne mourraient pas de faim ! Ces innocents ne seraient pas violés, condamnés ! Si Tu n’avais pas créé le monde, toutes ces horreurs n’existeraient pas ! Honte à Toi ! ». Mais qui ne voit aussi se dessiner déjà les traits de la Passion du Seigneur venant racheter l’humanité … Les athées ne se rendent pas compte qu’en postulant le mal incompatible avec la notion de Dieu, ils témoignent contre eux-mêmes qu’ils connaissent quelque chose de Dieu, que Dieu est nécessairement bon, en sorte que si le mal existe, c’est que Dieu n’existe pas. Et ce faisant, au lieu de prouver l’inexistence de Dieu, ils prouvent le contraire … De plus, si Dieu, sachant que le mal allait advenir, aurait dû renoncer à créer, alors, le Mal aurait été plus puissant que Dieu, puisqu’il L’aurait empêché de créer… Et voilà comment les athées se font les adorateurs du Mal, comme le sont les musulmans qui ne peuvent supporter l’humilité de Dieu. Or, en faisant du Mal un dieu plus puissant que le Créateur, les athées n’expliquent ni la raison du Mal, ni l’existence du monde, qui ne peut pas être sa propre origine, sans quoi il serait parfait, ce que dément précisément l’existence du Mal …
Pour sortir de cette impasse, il ne reste plus aux athées, pour qui Dieu n’est rien, comme aux panthéistes et autres adorateurs de la « Terre-Mère », pour qui Dieu au contraire est tout, qu’à oser dire que le mal n’est rien, ou une illusion, ou le bien en devenir. Mais alors, si le mal est rien, leur objection à l’existence de Dieu qui était l’existence du mal, est aussi rien … Vous le voyez : on n’échappe pas à Dieu … pour la joie de ceux qui L’aiment, et la terreur de ceux qui ne L’aiment pas ! Mais le pire est qu’athées et païens, en niant l’existence du Créateur, en arrivent à tenir le mal pour nécessaire, ou insignifiant, et ainsi à justifier le mal … Grâce au coronavirus, le projet mondialiste et le culte de la nature uniquement bonne sont maintenant beaucoup moins séduisants … Et c’est pourquoi, je le redis, l’après coronavirus doit comprendre la reconnaissance publique de l’existence du Dieu Créateur, et son adoration, comme première protection des malheurs qu’une gouvernance athée ou païenne du monde ne peut qu’engendrer. Car, pour les athées ou les païens, les êtres humains n’ont pas de valeur en eux-mêmes, mais seulement en fonction des intérêts du cosmos ou de la société auxquels ils appartiennent.
Mais revenons à la question : Si Dieu existe, pourquoi le mal ? A la différence d’Allah, le vrai Dieu n’est pas l’auteur du mal (Coran 113.2 ; 15.40 ; 38.82 ; 4.88 ; 13.33 ; 35.8 ; 6.108 ; 29.3). Etant un et bon, Il n’est que bon, et le mal Lui est donc étranger. C’est ainsi que l’on comprend, contre en particulier les musulmans, que le mal n’est pas quelque chose qui est, mais quelque chose qui n’est pas. Le mal est le manque, le refus du bien, et par essence le rejet de Dieu qui est l’Être et la Source de ce qui est. Tous les maux physiques découlent de ce mal moral appelé péché. Le premier péché a entraîné la souffrance, l’ignorance, la concupiscence, la mort … La souffrance est l’absence de bien-être, l’ignorance, l’absence de connaissance, la concupiscence, l’absence de chasteté, et la mort, l’absence de vie. Comme le premier homme engageait l’humanité entière en ses actes personnels, son péché a privé l’humanité entière de la communion avec Dieu et des biens qui en découlent. De même que des parents peuvent transmettre héréditairement leur maladie à leur enfant, nos premiers parents n’ont pas pu transmettre à leur descendance la nature humaine telle qu’ils l’avaient reçue, mais telle que leur péché l’avait rendue, blessée, coupée de Dieu… et c’est ainsi que solidairement l’humanité souffre des conséquences de ce premier péché et de tous ceux commis depuis par chacun. Voilà pour le mal moral et ses conséquences. Quant aux maux physiques, tels que les catastrophes et les pandémies, ils s’expliquent non par la volonté directe de Dieu, comme le croient les musulmans, mais par celle des purs esprits que sont les anges, lesquels, comme nous qui sommes aussi des esprits, mais des esprits incarnés, peuvent pécher. Or, du fait de leur puissance et de leur responsabilité dans l’ordre de la Création, ils sont peuvent détourner celle-ci de sa fin à la mesure qui est la leur …
Mais s’il en est ainsi, comment Dieu peut-Il permettre au coronavirus, et au mal en général, de frapper indistinctement les bons et les méchants ? De façon paradoxale cette question trouve sa réponse dans la grande loi de l’amour, que Jésus nous a commandé, et qui découle de l’être de Dieu, qui est Amour, Communion de personnes, Famille, Trinité. Dieu n’a pu nous créer qu’à Son image, vu qu’Il est seul à être, et n’a donc pu prendre modèle que sur Lui-même. C’est donc en vertu de l’Amour que nous sommes tous interdépendants, à l’image de la Trinité, en qui les personnes sont distinctes mais si unies qu’elles sont un seul et même être. Ainsi, parce que l’amour est le principe de la création, nous sommes solidaires les uns des autres, pour le meilleur et pour le pire. Que l’un découvre le vaccin contre le coronavirus et une multitude en profitera, qu’un autre fasse exploser une bombe et beaucoup pourront en mourir. Apparaît donc ici, pour l’après coronavirus, le devoir de ne plus construire une société sur la valorisation de l’individualisme, et donc l’égoïsme, car cela est contraire au principe de notre existence, mais sur la communion, à commencer par la famille, qui est la plus belle image de Dieu, et la nation, qui une famille de familles. Cette crise du coronavirus fait apparaître le caractère vital de la solidarité familiale, communale, professionnelle, régionale, nationale, et du principe de subsidiarité qui doit relier ces différentes réalités. Les dysfonctionnements criminels dans la gestion de cette crise, et les grandes misères sociales et économiques qui s’annoncent, remettent en cause les principes directeurs de l’action publique, l’oubli du principe de réalité, le mépris du bien commun. Doivent être définitivement condamnées la franc-maçonnerie et les politiques qu’elle a initiées pour détruire la famille, par la légalisation, entre autres, du divorce, de l’avortement, de l’homosexualité, et pour détruire la nation, par la perte des pouvoirs régaliens et la disparition des frontières, dans le but de créer, « ordo ad chao », l’individu-roi, mais seul, et donc sans défense, face au pouvoir abstrait et inhumain d’une secte de ploutocrates apatrides et putrides à la mode Soros. Les libertaires, qui ont rejeté le service du bien commun comme devoir moral, au nom de quoi veulent-ils aujourd’hui être soignés ? Sur quoi fonder l’amour désintéressé du prochain, et la défense du bien commun ? Alors que nombre de nos concitoyens se battent pour sauver des vies humaines, l’ex-ministre « des » familles, Laurence Rossignol, et le ministre de « la » santé (pourquoi pas aussi « des » santés ?), Olivier Véran, se plaint que le nombre d’avortements ait diminué … Peut-être va-t-il offrir une session de rattrapage à ces mères pour qu’elles puissent tuer leur enfant plus tard ? Comment des personnes capables de tuer leurs concitoyens, même et surtout les plus faibles, ou de nier la différence entre un homme et une femme, tel Emmanuel Macron disant que pour être un père il n’est pas nécessaire d’être un mâle, comment peut-on confier à de telles personnes une responsabilité ? En d’autres temps ils seraient mis en prison. Mais revenons à nos moutons : Dieu n’est pas responsable du mal ni de la façon dont il frappe. Reste que si Dieu, sachant qu’il allait y avoir du mal, a quand même créé, c’est donc qu’Il savait aussi qu’Il aurait le dernier mot ! Et ce dernier mot, c’est Jésus-Christ, qui, par Sa mort et Sa résurrection, a détruit le mal et introduit en la vie divine ceux qui Le suivent sur le chemin de l’Amour. Tel le feu qui transforme tout en lui-même, l’amour ne rencontre pas d’obstacle, mais se sert de tout pour aimer toujours plus !
Inutile donc de dire que Dieu aurait dû arrêter le temps dès le premier péché pour empêcher le développement du mal, ou bien qu’Il aurait dû supprimer la souffrance de l’existence. Si Dieu avait arrêté le temps, nous ne saurions pas là pour en parler, ni n’aurions la grâce de pouvoir connaître et aimer le Christ ! Si Dieu avait supprimé maladies, douleurs, violences, catastrophes et la mort, alors nous pécherions sans fin, et ne connaîtrions jamais la vie du Ciel… Quel cauchemar ! La vie la plus belle est donc celle en laquelle chacun est libre d’aimer ! A ses risques et périls, mais en toute justice, Dieu ayant le dernier mot au Jour du Jugement et de l’éternité.
En attendant ce jour, voici quelques conseils : Je vous invite à
- Considérer que la vie nous a été donnée gratuitement, et que nous devons la donner à notre tour gratuitement, pour nous montrer dignes de l’avoir reçue. Nous n’avons rien payer pour exister. Alors, au lieu de nous plaindre de la vie que nous n’avons pas, commençons par remercier Dieu, et nos parents, pour celle que nous avons, et qui grosse de vie éternelle. Si nous ne sommes pas reconnaissant pour ce que nous avons reçu, pourquoi Dieu donnerait-Il davantage ?
- Avoir confiance que rien n’arrive par hasard et que Dieu fait toujours en sorte que la mort arrive au meilleur moment, ou au moins mauvais. Je me souviens de cette anecdote de la vie du saint Curé d’Ars à qui une maman vint se plaindre de ce que sa petite fille de cinq ans venait de mourir. « Pourquoi Monsieur le Curé ? Pourquoi ? Elle avait cinq ans ! » Et le saint Curé de lui répondre : « Elle était trop précoce pour le mal. ». Autrement dit, pour le saint Curé d’Ars, qui voyait déjà les choses comme Dieu les voit, il valait mieux que cette fillette meure à cinq ans, et soit sauvée pour l’éternité, plutôt qu’elle continue à vivre, et se damne. Dieu ne nous a pas créés pour cette vie passagère seulement, mais pour partager la Sienne en son Paradis.
- Offrir en sacrifices, preuves d’un amour pur, nos multiples peines, à la suite du Christ portant Sa croix pour expier nos péchés et demander le salut des pécheurs. Au lieu de souffrir et mourir bêtement, à contre-cœur, soyons heureux de pouvoir nous associer à l’œuvre de salut du Christ. D’où vient la vocation du personnel médical donnant sa vie pour que d’autres vivent, sinon des chrétiens fondateurs d’hospices et d’hôtel-Dieu ? Nous ne devons plus accepter de bâtir une société qui méprise Dieu et Son amour créateur et sauveur, mais il faut au contraire que son culte public inspire à chacun le devoir et la joie de nous aimer les uns les autres comme Il nous en a montré l’exemple.
Si les gens savaient …
Raison garder
Publié le 3 octobre 2020 par François Roby
Cet article aurait fort bien pu s’intituler “la froideur des chiffres”. L’époque étant aux manipulations émotionnelles, j’ai pensé qu’il était de salubrité publique de présenter sous une forme graphique et aussi lisible que possible quelques données incontestables, à produire à tous les covidistes plus ou moins modérés qui sont prêts à appeler la police (ou à la faire eux-mêmes) dès qu’ils voient l’amorce d’une narine émerger d’un masque. À tous ceux qui arrêtent de vivre à force d’avoir peur de mourir. Et bien sûr, à nos gouvernants qui prennent pour notre bien des mesures qui font passer la Corée du Nord pour le pays de la douceur de vivre.
Les données, c’est bien mais ça se manipule, ça s’interprète en fonction du message que l’on veut faire passer. On l’a vu avec les chiffres des morts “de” la COVID-19, bien plus souvent des morts “avec” la COVID-19, puisque même l’administration américaine des Centers for Disease Control reconnaît très officiellement que pour seulement 6% des morts “classifiés COVID-19” aucune autre cause n’était indiquée. Cela fait quand même 94% des morts estampillés COVID-19 aux USA qui avaient d’autres raisons de mourir.
Grâce aux efforts pédagogiques de médecins et chercheurs intègres, tout le monde a également compris aujourd’hui que l’envolée “exponentielle” de l’épidémie depuis la fin de l’été n’était qu’une envolée de “cas positifs”, pas de malades, et que parmi ces cas beaucoup n’ont absolument aucune signification clinique, les tests étant à la fois imparfaitement spécifiques (il leur arrive de réagir à autre chose que ce à quoi ils devraient) et trop sensibles (poussée au maximum, la technique est capable de détecter des traces ne présentant plus aucun danger).
Oui, mais quand même, meugleront les covidés, on a connu une hécatombe en mars et avril, et il ne faudrait pas que ça recommence par la faute de dangereux laxistes prêts à sacrifier leur prochain pour le plaisir éphémère d’aller mater des matchs de foot entre potes au bar en éclusant des bières. Ah bon, une hécatombe d’ampleur inconnue en temps de paix, en êtes-vous sûrs ? La France n’a donc jamais connu de pareille crise sanitaire dans son histoire récente (depuis la deuxième guerre mondiale, pour faire simple) ? Vérifions-le, pour voir.
Afin de s’affranchir au maximum des manipulations possibles, voire des aléas des classifications, toujours imparfaites et éventuellement changeantes au cours du temps et des modes, intéressons-nous seulement au nombre total des décès en France, que par chance nous pouvons consulter sur le site de l’INSEE. Car après tout, si une crise sanitaire est aussi inédite qu’on le prétend, au point qu’un croque-mort officiel se soit senti obligé de venir nous informer quotidiennement des monceaux de cadavres qui encombrent les morgues, cela doit se voir dans la mortalité générale d’une population.
L’INSEE propose des séries chronologiques annuelles ou mensuelles, concernant la France métropolitaine ou étendue à l’outre-mer. Seule la France métropolitaine est concernée par les séries les plus longues, remontant jusqu’en janvier 1946 et se terminant – au moment où je rédige l’article – en août 2020. On peut même tracer soi-même des courbes à l’aide de l’outil interactif disponible ; attention toutefois à bien les interpréter : l’échelle des ordonnées est automatique et ne fait pas apparaître le zéro, ce qui tend à rendre visuellement les fluctuations de mortalité plus importantes qu’elles ne sont. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de télécharger les données afin de tracer moi-même des courbes.
Commençons par un graphe de la mortalité mensuelle pour ces quatre dernières années :
Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020 (cliquer sur l’image pour une grande version).
Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).
La crise sanitaire de la COVID-19 est nettement visible, en mars et avril 2020… mais sa mortalité n’apparaît pas vraiment incommensurable avec celle de l’hiver 2016-2017, qui avait connu une sévère épidémie de grippe. Et pour être précis, la mortalité en avril 2020 (pic de l’épidémie) est même inférieure à celle de janvier 2017 ! Voilà une devinette à placer dans les conversations entre collègues : “À ton avis, est-ce qu’on a eu plus de morts par mois en France (toutes causes confondues) au maximum de l’épidémie de grippe pendant l’hiver 2016-2017 ou au maximum de l’épidémie de COVID-19 ?” Vous pouvez parier quelque chose, et me reverser 10% de commission.
Continuons à dézoomer pour reculer jusqu’au début de notre siècle :
Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020 (cliquer sur l’image pour une grande version).
Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).
La succession plus ou moins régulière des pics se poursuit, la mortalité étant toujours plus élevée en hiver… à l’exception de l’année 2003 où une canicule a raboté la pyramide des âges comme lors de notre crise sanitaire récente, avec cette fois un pic en août. Les hivers 1999-2000 et 2008-2009 (ainsi que 2014-2015, avec un pic moins haut mais plus large) ont bien vu une surmortalité assez forte mais ni l’hiver 2016-2017 ni la pandémie covidienne ne sont battus.
Pour voir des choses plus intéressantes, il faut dézoomer encore. Reculons carrément jusqu’au début de la série, soit le mois de janvier 1946 :
Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020 (cliquer sur l’image pour une grande version).
Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).
Là, cela commence à devenir intéressant ! On constate en effet que jusqu’aux années 1970, la mortalité hivernale pouvait avoir des sautes d’humeur parfois violentes. En prenant pour bases de comparaison les mois de mars et avril 2020 (61 500 et 65 700 morts, respectivement, soit un peu plus de 2 000 par jour en moyenne), j’ai noté sur le graphe tous les mois qui dépassaient 61 500, d’abord sur fond jaune clair comme mars 2020, puis jaune foncé si le chiffre dépassait celui d’avril 2020, puis rose si les 70 000 morts étaient dépassés (avec la célèbre “grippe de Hong Kong” apparue en 1968 et ragaillardie en 1969), et enfin rouge pour le mois de janvier 1949, avec 87 961 morts soit un tiers de plus qu’en avril 2020…
Il apparaît donc clairement que rien ne permet, dans une approche rationnelle, de faire paniquer une population, de l’assigner à résidence ou de la museler (mesures de toute façon sans base scientifique dans une optique sanitaire) en raison des dangers que ferait courir le nouveau virus. La France en a vu d’autres, et ne s’est pas arrêté de travailler, de bouger ou de vivre pour autant.
Mais, soyons un peu plus rigoureux… est-il bien raisonnable de comparer des chiffres bruts de mortalité sur 75 ans dans un pays qui, dans l’intervalle, a vu sa population sensiblement augmenter ? Eh bien… non. Pour que la comparaison ait tout son sens, il faut au minimum raisonner à population constante, un peu comme lorsqu’on raisonne “en dollars constants” pour parler de l’évolution du prix du baril de pétrole. Qu’à cela ne tienne : consultons les chiffres de la population française (métropolitaine, puisque notre série ne concerne pas l’outre-mer) et corrigeons les chiffres bruts de mortalité en les ramenant à la population de 20201. On obtient alors une nouvelle courbe nettement plus spectaculaire, sachant qu’en 1946 il n’y avait que 42 millions d’habitants en France métropolitaine contre 65 millions aujourd’hui, soit 55% de plus :
Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Cliquer sur l’image pour obtenir une grande version.
Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et
ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Les valeurs supérieures à 100 000 pour la courbe violette ont été indiquées (la grippe de Hong Kong en 1969, à 98 500, y est presque).
Cliquer sur l’image pour obtenir une grande version.
Finalement, on se sent tout petits… en janvier 1949, relativement à la population de l’époque la mortalité était plus du double de ce qu’elle a été en avril 2020 ! Alors, coronavirus ou couillonavirus (ou connarovirus) ? À vous de voir, mais des chiffres sont des chiffres, et ceux-là sont plutôt robustes !
PS : Une dernière précision avant de vous laisser. Pour être tout à fait rigoureux, il faudrait sans doute aussi tenir compte de la variation de la structure de la population de 1946 à 2020 (la pyramide des âges évolue), et aussi de l’âge auquel les morts surviennent, car la réduction d’espérance de vie n’est pas la même quand la personne qui décède a 20 ans ou 90 ans. Mais là, c’est vraiment du tripotage d’hyménoptères, et vu que la population française vieillit, et que l’âge moyen des morts avec le c*******virus est de 81 ans – et l’âge médian de 84 ans – ça ne risque pas de mettre en l’air ce qui précède.
Si les églises sont un lieu de salut et pas de contagion, comment expliquez-vous que le rassemblement évangélique qui s’est tenu à Mulhouse (Haut-Rhin) du 17 au 24 février a été à l’origine d’un foyer épidémique qui a essaimé à travers la France et a enraciné le Covid-19 dans la région?
Notre salut est spirituel, il donne la vie éternelle, non les biens de ce monde.
Malheureusement je crains fort que ce confinement qui devrait être salutaire pour faire un retour à DIEU ,ne soit encore qu’un grand pas en avant pour aller plus loin vers le diable .
En effet ,matériellement ce confinement va ruiner la quasi totalité de la population qui n’aura d’autre solution que de se tourner encore d’avantage vers l’état providence pour demander des aides .
Ces aides pécuniaires viendront des états ,de l’Europe et des instances mondiales toutes plus satanisées les unes que les autres .
Les peuples en détresse tendront encore plus la mains devant ces pervers diaboliques pour pouvoir tout simplement vivre ou subsister .
Une fois de plus les peuples se tourneront vers le diable pour solutionner leurs problèmes car c’est le diable qui fournit de l’argent crée à partir de rien ,qu’il distribue sous forme de subventions ,mais surtout sous forme de prêts qu’il faut rembourser ,mettant toujours plus les gens en esclavage.
Ces esprits diaboliques qui gouvernent le monde s’arrangent depuis des lustres pour que ce soient les peuples qui demandent la corde qui va les pendre ,et ça marche à tous les coups.
Les peuples vivant à 70% dans les villes n’ont plus de résilience ils n’ont plus de jardins ni de producteurs de nourriture à proximité ,ils sont devenus dépendants du caddy et de la carte bleue pour acheter de la nourriture qui a parfois fait le tour du monde pour arriver dans le super marché adhérent de ce système diabolique.
Pour un nombre toujours plus grand de personnes la carte bleue est approvisionnée par l’état providence et la crise terrible qui va suivre ce confinement va doubler, tripler ou quadrupler les demandeurs d’aide.
Il y aura des manifestations pour demander ces aides distribuées par toutes les instances diaboliques de la terre qui selon toute probabilité en profitera pour marquer toute la populace du fameux signe de la bête dont parle St Jean
Je crois que nous y arrivons : “NUL NE POURRA ACHETER OU VENDRE S’IL N’EST MARQUE DU SIGNE DE LA BÊTE”
Le progrès matériel couplé à l’abandon du spirituel a contribué à créer une nasse dont presque plus personne n’a les moyens d’en sortir
Nous en sommes rendus là. Mais pour la Marque de la Bête, il faut attendre que la Bête soit là. C’est-à-dire, l’homme de péché. ” Que PERSONNE ne vous SÉDUISE d’aucune manière; car il faut que l’Apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu PARAÎTRE l’homme du péché, le fils de la perdition. L’Adversaire qui S’ÉLÈVE au-dessus de TOUT ce qu’on appelle Dieu…” 2 Thess. 2; 3-4.
En attendant son arrivée, faut rester accrocher à Dieu et prêt même à y laisser sa vie….
”Prends Ta Croix et SUIS-MOI ” mais pas pour le Club Med…….
J’ai les larmes aux yeux. Cet article va beaucoup m’aider. Merci mon Père