« La laïcité française a toujours constitué à expulser l’Église de l’espace public, un projet qui a été couronné de succès en offrant aux citoyens un nouveau code moral. Et dans ce projet, l’Église est considérée comme l’ennemie de la République (Pierre Manent) ».
La Révolution de 1789, faisant suite au travail de sape entrepris depuis la Renaissance par des écrivains, des penseurs et des « philosophes » (Lumières ?), afin de détruire le catholicisme, qui demeurait le rempart contre l’éclosion du capitalisme. Les « sociétés de pensée » comprirent que pour permettre à l’argent de dominer, il fallait à la différence de l’Angleterre, supprimer le Roi, garant des libertés populaires et protecteur social de son peuple (En Angleterre le roi se lia aux Lords contre le peuple !).
C’est cela que le peuple ignore. La Révolution fut faite pour asseoir le pouvoir des puissances d’argent, bref d’un « ordre » antisocial, au nom d’une idéologie prônant de fausses valeurs (liberté, égalité…). Ceci, afin d’entraîner le peuple vers une nouvelle forme d’esclavage dans l’accouchement infernal du XIXe siècle…
La révolution, ainsi que sa fille la république, commencèrent très rapidement les persécutions contre l’Église. L’Église s’occupant avant la révolution des œuvres sociales et de l’éducation, entièrement gratuite alors. Jean de Viguerie dans Christianisme et révolution (1986), mit en évidence huit formes de persécutions :
1_la nationalisation et la vente des biens du clergé,
2_la Constitution civile du Clergé instituant une église parallèle avec des évêques et des prêtres élus par les fidèles, rémunérés par l’État, tenus de prêter un serment de fidélité « à la nation, à la loi, au roi ». Ce régime avait été condamné par le Saint-Siège de sorte que s’opposaient depuis lors en France le clergé assermenté ou constitutionnel au clergé insermenté ou réfractaire, fidèle à Rome. Le 29 novembre 1791, l’Assemblée législative décréta que les réfractaires seraient tenus pour suspects : les persécutions commençaient contre les catholiques fidèles à Rome.
3_la suppression des ordres religieux
4_la circonscription des paroisses, réalisée en 1791 et 1792, et qui supprime environ 4 000 paroisses.
5_les mesures prises contre les prêtres, la proscription des réfractaires et la campagne de déprêtrisation. Les prêtres se déplacent continuellement pour éviter d’être repérés, disaient la messe la nuit en des lieux écartés, ne passaient que de loin en loin et à des intervalles irréguliers dans la même paroisse. La crainte d’une dénonciation et des peines terribles réservées aux fidèles donnant asiles aux réfractaires, refroidit le zèle de plusieurs fidèles qui voulaient les accueillir ou les appeler.
6_la fermeture des églises.
7_le remplacement du dimanche par le décadi. Au plus fort de la Révolution française, les députés de la Convention ont l’idée de supprimer le calendrier grégorien, au nom de la déchristianisation, bien que ce calendrier remonte pour l’essentiel à Jules César ! Le but étant de supprimer tous les noms des Saints représentants chaque jour du calendrier. Ce calendrier révolutionnaire débute le 22 septembre 1792, date de naissance de la première République française. C’est l’« An I de la République ». Il s’est imposé dans l’administration jusqu’en 1806, avant d’être jeté aux oubliettes par Napoléon 1er. Il faut bien imaginer surtout l’incidence de ce changement sur l’ensemble des ouvriers de l’époque, n’ayant plus ces jours de repos et travaillant des semaines de 10 jours. Là est la vraie figure du nouveau système mis en place par les révolutionnaires, car aucune compensation pour les ouvriers ne fut faite. Le renversement du Roi fut donc dans le but économique de remplacer les structures sociales existantes et chrétiennes, par le capitalisme dans le but d’asseoir le pouvoir de l’argent sur une nouvelle forme d’exploitation de l’homme, que la chrétienté avait mis des siècles a faire supprimer dans l’esclavage ! Souvenez-vous que Louis XVI, par humanisme et contre l’avis de mercantilistes conseilleurs avait rétablis des corporations supprimés…
8_Et la sécularisation du mariage. Le mariage civil et le divorce en sont les instruments.
Le symbole allégorique de la république adopté par les révolutionnaires, et toujours en vigueur aujourd’hui, est une femme appelée Marianne. Toute symbolique car il faudrait rappeler la dimension mysogine extrême de cette révolution, supprimant les femmes trop représentatives d’alors ! Or cette Marianne est étrangement la copie conforme d’une figure religieuse Indo-Iranienne : le Dieu Mithra. Ce Dieu avait exactement la même apparence que la Marianne républicaine d’aujourd’hui, coiffé également d’un bonnet Phrygien. Le culte de Mithra a pourtant été combattu par les chrétiens puis interdit en 391 par l’empereur Théodose, comme les autres cultes païens d’ailleurs. Que penser dès lors de ces catholiques d’aujourd’hui se déguisant en Marianne pour faire bonne figure lors de certaines manifestations ?
Le 16 juillet 1801, Napoléon Bonaparte et Pie VII signent le Concordat à Paris. Le texte déclare la religion catholique « religion de la grande majorité des citoyens français
» et abolit la loi de 1795 séparant l’Église de l’État. En contrepartie, le Saint-Siège reconnaît le Consulat et accepte que les évêques soient nommés par le Premier consul, Napoléon Bonaparte. La signature du Concordat met fin à 10 ans de querelles entre le Vatican et la France, et assure le retour de la paix religieuse dans le pays. Le Concordat sera promulgué le 8 avril 1802 et Pie VII sacrera Napoléon empereur en 1804.
Le Chancelier allemand Bismarck, artisan prussien de la victoire contre la France de Napoléon III en 1870, avait déclaré : « NOUS LEUR FOUTRONS LA RÉPUBLIQUE ! », afin d’abaisser durablement la France vaincue en visant ses fondements spirituels, son identité catholique et ses racines monarchiques.
Voici un extrait de ce qu’il écrivit au comte Von ARNIM, ambassadeur à Paris, le 16 novembre 1871 :
« …la France monarchique était et sera toujours catholique ; sa politique lui donnait une grande influence en Europe, en Orient et jusqu’en Extrême-Orient. Un moyen de contrecarrer son influence au profit de la nôtre, c’est d’abaisser le catholicisme et la papauté qui en est la tête. Si nous pouvons atteindre ce but, la France est à jamais annihilée. La monarchie nous entraverait dans ces tentatives. La République nous aidera… J’entreprends contre l’Eglise catholique une guerre qui sera longue et, peut-être, terrible ! On m’accusera de persécution et j’y serai peut-être conduit, mais il le faut pour achever d’abaisser la France et établir notre suprématie religieuse et diplomatique, comme notre suprématie militaire. Et bien ! Je le répète : ici encore les républicains m’aideront ; ils joueront notre jeu ; ce que j’attaque par politique, ils l’attaquent par formalisme antireligieux. Leur concours est assuré. »
Cette logique anticatholique de Bismark s’exerçait dans le cadre de son kulturkampf, sa politique libérale antireligieuse visant à séparer État et Église. Il ne s’y trompa pas lorsqu’il prévoyait la coopération des républicains en France pour lutter contre le Catholicisme ! Car la République anticléricale par excellence fut justement la III° République qui naîtra de la défaite de 1871. Elle prit en effet un ensemble de mesures législatives et réglementaires qui s’appliquèrent à différents domaines de la vie publique et conférèrent à l’État et à ses administrations une orientation déterminée et durable.
En 1904 éclate le scandale de « l’affaire des fiches ». Désireux de favoriser l’avancement des officiers républicains anticléricaux, le ministre de la Guerre, le général Louis André lança une vaste enquête interne sur les opinions religieuses des gradés : vont-ils à la messe ? Ont-ils envoyé leurs enfants dans des écoles catholiques ?…
Près de vingt mille fiches furent établies par les francs-maçons de la loge du Grand Orient de France, fer de lance de la lutte contre l’Église et confiées au bureau des fiches pour vérification.
Cette campagne des fiches eut pour effet de bloquer l’avancement de certains officiers, compétents mais jugés trop proches de l’Église. Elle favorisa par ailleurs la promotion d’officiers républicains athées et laïcs mais incompétents, comme Joseph Joffre, entraînant des conséquences désastreuses sur les premiers engagements de la Grande Guerre, dix ans plus tard.
Le 9 décembre 1905, le député socialiste Aristide Briand fit voter la loi concernant la séparation des Églises et de l’État. Cette loi mit fin au Concordat napoléonien de 1801.
Elle clôture 25 ans de tensions entre la République et l’Église catholique, l’un et l’autre se disputant le magistère moral sur la société.
Selon Yvan Blot, la séparation de l’Eglise et de l’Etat a été conçue dans une perspective de dépérissement de la religion tenue pour inéluctable par l’idéologie officielle d’alors. La même année (1905), Lénine publiait un article sur le sujet et estimait que cette séparation tuerait à petit feu la religion en l’asphyxiant. La séparation est une persécution asphyxiante qui a pour but le dépérissement de la religion dans le corps social. Le mur de la séparation est mortifère.
Il en est de même pour les langues, que la république voulaient faire disparaître. Souvenez-vous : interdit de parler breton et de cracher par terre ! La République tolérait l’Alsacien, que l’on pouvait parler en privé mais elle l’interdisait dans la vie publique. Le résultat est que l’Alsacien est en train de disparaître.
La séparation, c’est l’emprisonnement : un prisonnier est séparé de la société en raison de son crime. Quel crime a commis l’Eglise ? Elle est considérée comme propageant une superstition qui empêche les hommes de faire usage de leur raison. Elle est considérée comme une menace pour la société, comme asociale. Son action charitable (écoles, hôpitaux, asiles, etc…) est considérée comme archaïque et doit être reprise par l’Etat.
Ainsi, l’un des barrages contre les excès de l’Etat s’effondre. On l’a bien vu avec les Etats totalitaires.
L’Eglise est un héritage historique et à ce titre, l’un des éléments caractéristiques de notre civilisation et cela reconnu même par les non-croyant dans l’héritage judéo-chrétien. De Gaulle citait le christianisme comme un élément essentiel de l’identité française au même titre que la langue française. On voit bien aujourd’hui que la laïcité a échoué à promouvoir la morale dans les jeunes générations. Les chiffres de la montée des crimes et des délits (de 1,5 millions en 1968 à 4,5 aujourd’hui) correspondent aux chiffres du déclin de la pratique religieuse. Le phénomène ne touche d’ailleurs pas que la France mais l’ensemble du monde occidental.
« La séparation de l’Eglise et de l’Etat », septembre 1903. Caricature de Rost ro. De gauche a droite : le général Andre, ?, Camille Pelletan, Jules Guesde , Pierre Waldeck-Rousseau, Pierre Delcasse, Emile Combes, Emile Loubet. Fran ce – 09/1903
La loi de séparation de l’église et de l’état a prévu de remettre les bâtiments des églises à des « associations cultuelles », que les fidèles devaient constituer. Avant ce transfert de responsabilité, la loi prévoyait un inventaire des biens de chaque église.
Mais l’église de France ainsi que le Saint-Siège refusèrent la loi, et donc s’opposèrent aux inventaires. Ceux-ci furent dénoncés comme une profanation, et durent se dérouler sous la protection de la force publique, gendarmes ou armée. C’est, dans l’histoire de France, la dernière confrontation violente entre la république et l’église. Elle prit fin en 1906 lorsque le gouvernement renonça aux inventaires qui devraient se faire par la force. (Il y eut tout de même deux morts lors des incidents, l’un dans le Nord, l’autre en Haute Loire).
Après la loi de 1905, c’est la Guerre de 14-18. La moitié des 8 410 000 mobilisés durant les quatre années de guerre étaient paysans, ouvriers agricoles et domestiques. Ajoutons-y les artisans comme les forgerons, les charrons et tous ceux qui vivaient de l’agriculture (plus de 500 000 personnes). Qui plus est, ils sont plus jeunes que la moyenne entre 17 et 27 ans.
Ils abandonnèrent les travaux des champs, les récoltes, leurs animaux, leurs familles (femmes, enfants, parents) pour aller défendre la république qui les appela. Et c’est avec beaucoup de cynisme qu’ils furent envoyés au front dans des wagons à bestiaux, destinés à l’abattoir ! Ce n’est pas rien car en fin de compte, c’est environ 700 000 d’entre eux qui seront tués ou portés disparus ; 500 000 seront blessés plus ou moins gravement.
Et ce qu’il faut savoir, c’est qu’à cette époque la grande majorité de ces hommes qui ont été envoyés volontairement au carnage, étaient pour la grande majorité catholiques !
Cette guerre de 14-18 fut une véritable épuration républicaine ! C’est la troisième république qui porte l’entière responsabilité de la disparition de toute cette génération sacrifiée sur l’autel des Droits de l’Homme et de la Liberté !
En 1975 c’est le vote de la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil. Les femmes peuvent désormais supprimer leur enfant à naître, au grès de leur humeur. Depuis c’est environ 200 000 mille avortements qui sont pratiqués chaque année.
Loin de porter un quelconque jugement de valeur, posons nous la question en amont. Qu’existe-il aujourd’hui comme aide, compréhension du statut de la femme dans nos sociétés modernes, acceptant pour celle-ci de multiplier, pour le confort de l’homme : activité à l’extérieur et les multiples professions d’un foyer ? Laisse-t-on réellement le choix à la femme ? Ne peut-on pas aujourd’hui proposer à chacune, un panel de choix de 20 jusqu’à 100% du temps de travail adapté selon ses désirs ? Reconnaître le statut de mère avec salaire et retraite adaptée ? Pourquoi ne pas considérer l’enfant comme un être vivant et développer le système d’adoption, si difficile en France ? Ce serait l’honneur d’une civilisation humaniste mais il est vrai anti-matérialiste…
Pour un républicain, l’avortement est un droit issu des valeurs de la république, pour un royaliste, la vie est un devoir issu des valeurs de la Chrétienté…
Maintenant posons-nous la question : Pourquoi la république a-t-elle toujours fait preuve d’autant d’acharnement contre le catholicisme ?
En fait, il y a deux raisons majeures qui poussent la république à être aussi hostile envers le catholicisme. La première, c’est tout simplement parce que la république est une forme de religion. Dès l’origine elle s’est imposée comme tel, nous l’avons vu, en imposant son propre calendrier, le mariage civil au détriment du religieux, ses Tables de la Loi nommées « Droits de l’Homme », mettant l’Homme abstrait à la place de Dieu. Une Marianne, qui est l’étrange sosie du Dieu Mithra antique, arborant le bonnet Phrygien, symbole de l’affranchissement de la religion catholique entre autre. La république possède également sa propre Eglise : La Franc maçonnerie. L’ancien Franc-maçon Paul Copin Albancelli le précisa clairement dans « Le pouvoir occulte contre la France » ou il cite « …république et maçonnerie se confondent et que, selon le mot de l’un de ses membres, la franc-maçonnerie, c’est la république à couvert, tandis que la république, c’est la franc-maçonnerie à découvert. » C’est en effet une formule qui définit assez bien les liens existants entre république et franc-maçonnerie. D’ailleurs, on constate d’autant plus l’hypocrisie de la loi de 1905 si prompte à chasser le catholicisme de la sphère publique, mais sans que la présence constante de franc-maçons au pouvoir ne puisse déranger plus que ça !!
Le franc-maçon Mélenchon confirmera pourtant lui-même lors d’une interview, le caractère religieux de la franc-maçonnerie.
Un autre franc-maçon, Vincent Peillon, propose également qu’en plus de la franc-maçonnerie, la république soit dotée d’une autre religion qui serait selon lui la laïcité.
Bref ! On comprend dès lors que le caractère religieux de la république, ne lui autorise nullement d’accepter d’autre forme de concurrence à commencer par le catholicisme, qui est sa principale religion adverse.
La principale raison qui pousse la république à être hostile envers le catholicisme, c’est sa soumission au règne de l’argent. Les votes du décret d’Allarde et de la Loi le Chapelier, eurent pour effet l’interdiction et la disparition des Corporations de métiers, et avec elles, les moyens de protection des travailleurs. Ceci marque le point d’origine des réformes républicaines allant dans le sens de la bourgeoisie d’affaire. L’historien Henri Guillemin le précise bien dans son « Autre Avant Guerre 14-18, au chapitre « La république des républicains », la logique républicaine à défendre les riches au détriment du peuple. Et inversement, la défense du peuple contre les riches par la Monarchie incarnée par le Comte de Chambord et confirmé par les écrits politiques de ce dernier.
Jusqu’en ce début du XXIème siècle, ou la société de consommation s’est imposée en maître, la république s’efforce continuellement de fabriquer des citoyens matérialistes dépourvus de toute spiritualité. La république, et surtout ceux qui la représentent, ainsi que le monde de la finance, savent pertinemment que pour faire vivre une société de consommation basée exclusivement sur le règne de l’argent, il faut que cette société soit pleinement matérialiste. Car un peuple qui identifie son bonheur sur terre comme émanant exclusivement du monde matériel, ne se souciera, de ce fait, que de ses besoins de consommation. Et quel est l’outil principal qui gère la consommation ? L’argent ! Alors que l’objectif principal de la pensée chrétienne, vise au contraire à détacher les hommes du monde matériel, incluant la place du bonheur dans la spiritualité, afin de préparer les âmes ici-bas, pour leur place dans le Royaume des Cieux.
Un peuple croyant et spirituel, retrouve le sens de la vie communautaire et par conséquence, entraîne la mort de la société de consommation. Cela nos dirigeants de la république, au service de la finance internationale, le savent pertinemment. C’est aussi une des raisons de l’acharnement de la finance, au niveau international, sur les peuples vivant en communautés, dont la Grèce actuellement !
Voilà qui explique bien des choses sur cette hostilité constante envers le catholicisme. Hostilité partagée aussi dans la frange de gauche dite « anticapitaliste », partageant également ce point commun avec la haute finance. Réfléchissons comment peut on être anticapitaliste et prôner un socialisme dont les racines reprennent les maîtres à penser du matérialisme financier ? Un paradoxe qui devrait en faire réfléchir plus d’un pourtant…
L’enseignement du Christ est assez clair à ce sujet :
« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l’un et aimera l’autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon» (Matthieu 6:24).
Et oui ! On ne peut pas servir deux maîtres à la fois : Dieu ou Mammon. Pour la république se fut toujours Mammon, mais pour la France qui fut bâtie sur les Lois de Dieu, ce sera toujours le Christ, et ce quelque-soit les égarements de son Peuple.
Les lois récentes antisociales, antifamiliales et la répression policière que la République a toujours su employer à l’encontre des catholiques depuis la Révolution devraient faire réfléchir la majorité des chrétiens vivant en France. Il est temps pour les catholiques de comprendre et d’ouvrir les yeux sur le caractère intrinsèquement anticatholique de la république. Regardez le chiffre annuel des profanations contre les cimetières chrétiens en France et l’indifférence que cela suscite de la part de nos dirigeants et des médias et les pseudo pièces de théâtre insultant le Christ….. Les attaques répétitives anticatholiques par ce groupe de prostitués ukrainiennes, agissant toujours en toute impunité, payés par quel argent ? La volonté de faire disparaître les fêtes chrétiennes ou de changer leur nom… Les caricatures odieuses de la Religion, considérées comme des valeurs saines de la démocratie… Les destructions souvent injustifiées des Églises en France, même si le fait qu’elles soient vides le dimanche soulève un réel problème de ce qui reste de notre spiritualité, supplantée par le mercantilisme…etc. Et tout ça au nom de la laïcité et de la liberté d’expression bien sûr !
Bref ! Depuis la destruction de la Monarchie, il ne s’est pas passé un instant sans que la République ne détruise le catholicisme en France. Il est temps de comprendre que pour un chrétien, la survie de la foi, comme de la famille et des valeurs de la civilisation, passe par le renversement de ce système antisocial, dont la religion nommée « laïcisme » est l’arme de guerre.
Au-delà du catholicisme et nombreux sont ceux qui l’on comprit dans les autres religions, comme chez les non-croyants, c’est la destruction des valeurs, un antihumanisme qui se met en place. Un vaste programme de dénaturalisation de la société est en marche avec sur le terrain économique les délocalisations et les lois antisociales et sur le domaine de la vie par les lois antifamiliales et la banalisation des naissances en vendant les ventres des femmes…
Cette anti-civilisation détruit tout ce qui vous est le plus cher, réfléchissez ! Travail et spécificités françaises, langues et terroirs, économie et valeurs traditionnels, etc…
Il n’y a pas d’entente possible entre chrétien et république en France. Seule la bêtise maintient certains dans une utopique concertation, celle des « idiots utiles » cher à Lénine.
Pour le règne du capitalisme en France, les conditions essentielles étaient de détruire le catholicisme et cela continu aujourd’hui, comme de renverser la Monarchie n’acceptant pas la soumission de son peuple à une idéologie antihumaine mercantile.
Bref pour un catholique, comme pour les autres, le seul régime humaniste reste ce qu’en disait Thierry Maulnier, la Monarchie est peut-être la dernière chance de la liberté. Il était visionnaire car aujourd’hui, quelques dizaines d’années après, nous savons que le roi est sûrement la dernière chance de la civilisation !
Notre jour viendra !
Depuis tout petit , je me suis toujours demandé pourquoi le Président de la République terminait ses allocutions par :
” Vive la République et vive la France ! ”
Pourquoi pas ? ” Vive la France ” tout simplement ?
La France étant le nom propre d’un pays millénaire !……
La République étant le nom commun d’un système politique ! ……..
Système politique récent qui est susceptible de disparaitre puisque l’on parle déjà d’enterrer la cinquième République !
Il est curieux de mettre en avant le ” moyen ” au détriment du ” nom propre ” !
A moins que le moyen ait pris le dessus sur le nom propre ?
Allez ,
” Vive la France en république ! …”