Bonjour à vous,
J’ai entendu parler de votre association suite à un premier pas que j’ai fais dans une église non loin de la ville de XXXX ou je réside (77).
Je suis né et j’ai grandi dans une famille non pratiquante musulmane (père ancien catholique convertie pour le mariage) et plutôt adepte de faire le bien autour de soi dans l’espoir que Dieu le jugera en conséquence, et d’une mère ayant grandi dans une famille nombreuse musulmane pratiquante.
J’ai passé mon enfance et adolescence entouré de musulmans jusqu’à l’âge de 16 ans et j’ai donc moi aussi pratiqué et adopté les mœurs de mon entourage à l’époque, me sentant proche de Dieu.
Après des années d’errance dans la foi, mais pensant à Dieu tous les jours, et surtout après avoir réellement étudier par moi même le Coran, la Sounna, sans faire attention à ce que me racontait mon entourage, je fus surpris du contenu des écrits qui était à mille lieux de l’idée que je me faisais de Dieu. Je ne pouvez pas croire que ce que je lisais était sorti du Dieu tout puissant !
Je suis tombé sur un verset incitant à lire l’Évangile et je me suis donc procuré la Bible. Après lecture de certains passages du Nouveau Testament, j’ai été subjugué de la sagesse de ce que je lisais, et frappé par les paroles de Jésus.
J’ai alors prié Dieu de manière neutre de me mettre sur le chemin de la vérité, et aussi fou que cela puisse paraitre, j’ai entendu, alors que j’étais couché près de ma femme, une voix qui ne venait pas de moi, pénétrante, dire d’un ton ferme “Jésus !”. Cela m’a alors troublé et j’ai mis les pieds dans une église au hasard le lendemain matin.
Je me suis alors retrouvé devant les portes d’une église fermée (comme beaucoup en France malheureusement) avec ses horaires d’ouverture affichés, ce qui est rarement le cas pour les mosquées …
Au bout de quelques minutes je suis tombé sur un prêtre qui passait et qui prit de son temps pour moi alors qu’il était fort occupé.
Il m’a conseillé comme il le pouvait. Malheureusement, de sa propre bouche, et de celle du responsable de l’église où il officiait, le fait que je sois un ancien musulman les embarrassait, et je pense qu’ils ont prit peur.
Comme le père m’y avait invité, je leur ai adressé deux courriels pour demander à faire du catéchisme pour adulte, dans l’espoir d’être baptisé, mais je suis resté sans réponse … et le prêtre, malgré un rendez-vous programmé pour me parler de la Bible auquel il fut absent sans excuse, ne m’a jamais recontacté …
Depuis plusieurs mois j’étudie seul la bible et la doctrine de l’Église.
Je suis âgé de bientôt 28 ans et je suis avec ma femme qui est baptisée catholique, mais est non pratiquante. Nous avons deux enfants.
Ma famille est à plus de 800 kilomètres de la où je réside. Je vis ici depuis plusieurs années pour des raisons professionnelles.
Je ne suis plus musulman depuis plusieurs années et j’ai trouvé l’amour de Dieu dans le christianisme, aussi je ne comprends pas pourquoi il y a cette crainte chez les hommes d’Église lorsque je parlais avec eux, ni leurs renvois constants à mon ancienne religion. Je trouve cela dommage, car cela m’empêche de vivre ma foi …
Je fais un métier dangereux où je peux perdre la vie à chaque instant, et je crains de ne pouvoir accéder au baptême …
C’est pour ces raisons que je vous écrit afin de prendre conseil.
Ai je la possibilité d’accéder à peut être un autre endroit où je serais accepté sans crainte, ou dois-je me rendre dans peut-être une autre église ou diocèse ou je ne parlerai pas de mon passé ?
Bien que ma dernière réflexion soit peu viable compte tenu du fait que je ne mets pas ma famille au courant de mon rapprochement avec la foi chrétienne, non par peur de leur rejet à mon égard, vu que je ne suis plus dépendant de mes parents depuis plus de 10 ans, mais pour leur sécurité à eux … Je ne veux pas qu’ils soient exclus par ma faute du cercle familial et blâmés pour mon apostasie.
J’espère que me lire n’aura pas trop été désagréable. Si c’est le cas, je m’en excuse en espérant avoir une réponse de votre part.
Cordialement,
Yann.
Après les Saintes-Ecritures ,(Ancien et Nouveau Testament),l’Imitation de Jésus-Christ est le grand classique de la littérature spirituelle catholique,bien entendu dans une publication contemporaine,cette lecture est plus difficile dans des versions anciennes avec un vocabulaire qui peut aujourd’hui rebuter,quoi qu’il en soit des générations de fidèles se sont nourri de cette lecture.
Pour bien comprendre la Révélation et le lent aboutissement à la venue du Messie,il est bon également de lire une Histoire-Sainte pour adulte.
Bien à vous dans les Coeurs de Jésus et Marie.
gilles
Loué soit Jésus-Christ ,
Quelle joie de lire tous ces témoignages de convertis ( et/ou recommençants) qu’ils viennent de l’islam , je la religion juive ou toutes autres croyances : Bienvenus !!! Et pour être parrain d’un musulman converti ( Berbère) , je sais que Dieu vient toujour à leur rencontre avec “le Coeur remplit de cadeaux” .
Je ne saurai que trop recommander à ces nouveaux chrétiens de lire les écrits de la mystique MARIA VALTORTA . Et si le livre original peut paraître trop riche en détail, la version pour adolescent , allégée de certaines longueurs est très bien ; tous ces livres se trouvent aisément ici ( https://www.asonimage.fr/) . Les descriptions des visions reçues par MARIA VALTORTA aident à faire grandir la Foi , à mieux comprendre les évangiles.
Quelle est la suite de cette histoire ? Ce jeune homme a-t-il enfin trouvé un prêtre digne de ce nom qui le guide et le prépare au baptême ?
Loué soit Jésus-Christ !
Oui, et si Dieu veut, j’espère réaliser bientôt une vidéo de son témoignage.
Ces témoignages de convertis sont toujours très touchants, et ils me posent une question à laquelle je souhaiterais que notre Père Guy Pagès réponde :
Notre seigneur Jésus Christ évoquait la “circoncision du cœur”, peut-on envisager qu’il existe un “baptême du cœur” ? Car on a l’impression que ce jeune homme de 28 ans (ex-musulman de ses propres mots) a été appelé à faire parti de notre Eglise.
Loué soit Jésus-Christ !
Cher Mario,
Si “le désir du Baptême, porte les fruits du Baptême, sans être sacrement (CEC 1258)”, ce désir, pour être véritable doit tendre à son accomplissement, c’est à dire à la réception valide et réelle du sacrement.