Madame, Monsieur
Tout d’abord je vous présente tous mes vœux pour vous et ceux qui vous sont chers au seuil de cette nouvelle année. Et bien sûr tous mes vœux les plus ardents pour l’avancée de notre combat contre le halal.
Je voudrais revenir sur un point particulièrement important de ce combat. En effet nous ne luttons pas seulement pour l’amélioration de la condition animale et le retour à des règles sanitaires strictes dans les abattoirs, ainsi que pour la surveillance des circuits financiers opaques qui alimentent l’islam. Notre combat est un combat global de civilisation, par la prise de conscience du problème mondial du halal. Et c’est pour cela que nous ciblons essentiellement le halal, ce qui amène certains à nous reprocher de ne pas parler du casher , les faux parallèlesi sont en général un pretexte à l’inaction … Même s’il est critiquablele casher reste confidentiel , il n’a pas cet aspect « rouleau compresseur » du halal, et il sera de toutes manières englobé dans les mesures d’interdiction de tout abattage rituel. Le halal n’est pas une manière exotique de cuisiner et de vivre comme certains le pensent, ou d’abattre les animaux, c’est la mise en œuvre de la sharia ( loi islamique non modifiable car de nature « divine ») qui est totalement incompatible avec notre corpus juridique. C’est le cheval de Troie de l’islamisme comme l’ont démontré Malika Sorel, Gilles Kepel ou Djemila Ben Habib. Tout doit être halal selon cette loi qui s’applique à tous les actes de la vie, produisant des règles absurdes et une tartufferie implacable : par exemple la codification du mariage temporaire qui permet une prostitution « halal », « cachez ce sein que je ne saurait voir ». Il faut reconnaître une grande efficacité à ce système qui joue sur deux tableaux, une énorme machinerie financière qui alimente les réseaux, alliée à l’obscurantisme religieux, le tout maintenant les populations musulmanes du « Dar el Harb » dans un ghetto alimentaire contraire au vivre ensemble..
A telle enseigne que le halal s‘insinue partout : le bio s’est mis au halal, le foie gras, les régimes végétariens et vegan, les sites de rencontre, les Kellog’s, les Quick, les rations militaires, les cantines, et j’en passe. Face à ce rouleau compresseur, je dis à nos amis des associations de défense des animaux, ainsi qu’à ceux qui pensent que la solution est dans le végétarisme et la fermeture de tous les abattoirs qu’ils sont dans une bataille perdue d’avance en ne voulant pas voir la réalité dans sa globalité. Je leur demande donc de ne pas nous ostraciser au motif que nous stigmatiserions et ne défendrions pas assez les animaux ! Les avancées que nous ne manquerons pas d’obtenir leur permettront des avancées substantielles dans leur domaine, à condition de ne pas brouiller le message.
Notre combat continue donc avec en premier lieu l’information tous azimut (conférences, lettre email et courrier). A ce titre nous allons participer pendant un mois ( 2 Avril-2 Mai) à un boycott partiel des bouchers refusant de communiquer sur le mode d’abattage, avec une mobilisation de tous, nous vous tiendrons au courant très rapidement des modalités. Nous avons également prévu des manifestations devant les Quicks halal, avec distribution de tracts informatifs. Et puis notre vaisseau amiral c’est notre site internet avec la page Face Book et Twitter qui permettent une diffusion « virale de l’info. En parallèle, notre réseau de correspondants sur tout le territoire s’étoffe chaque jour, avec même des liens internationaux par exemple « Boycott Halal » organisation australienne très active et qui a compris la globalité des enjeux. Dans le cadre de ce travail d’information, nous continuons notre travail scientifique avec notre conseil , le Dr Jean Louis Thillier, avec notamment un ouvrage en préparation sur l’antibio-résistance induite par l’abattage halal et l’élevage industriel.
Ensuite nos actions judiciaires restent notre principale arme, car nous avons la faiblesse de croire que nous sommes (encore ?) un Etat de droit. Cinq recours administratifs sont en cours, deux plaintes pénales ( St Etienne et Alès) sont initiées. Nous avons été déboutés pour notre plainte à Belfort sur un motif formel d’irrecevabilité liée au manque d’ancienneté de Vigilance Halal (moins de 5 ans) . Nos efforts même infructueux nous servent à constituer un dossier de « Recours en Carence » devant la cour européenne car le refus persistant des autorités à examiner nos arguments de fond est patent.
Nous avons également pour cette année un projet ambitieux qui est de faire connaître en France Mary Temple Grandin, professeur d’université aux USA spécialisée en communication animale, autiste et qui du fait de ce handicap est devenue « l’interprète des animaux » (Edition française Odile Jacob). Elle a conçu un système dont sont équipés plus de la moitié des abattoirs aux USA et Canada qui permet de supprimer le stress des animaux sur la chaine d’abattage. C’est cela le pragmatisme anglo saxon alors qu’elle est superbement ignorée en France où nous préférons les discussions sur le sexe des anges qui ne débouchent sur rien. Notre rêve un peu fou est de faire équiper les abattoirs français de ce système, dans un cadre global d’amélioration incluant bien sûr l’arrêt de tout abattage rituel. Nous avons inclus également dans notre combat la lutte contre les usines d’élevage industriel qui sont une catastrophe économique, environnementale, le triomphe de l’animal machine de Descartes, et les fossoyeurs d’un certain art de vivre gastronomique.
Et enfin nous aimerions avancer sur notre projet de label spécifique incluant mode d’abattage, de transport et d’élevage, des actions sont en cours, nous vous tiendrons au courant.
Donc une année 2016 très intense où vous pouvez nous aider de toutes sortes de manières, financière bien sûr, c’est important, mais aussi par une « vigilance citoyenne » en n’hésitant pas à nous communiquer toute info vous paraissant importante, en organisant des conférences, en distribuant des tracts, en collant nos autocollants, en discutant avec votre boucher…
Vous trouverez en annexe de cette lettre mensuelle qui complète nos lettres hebdomadaires plus factuelles un document à télécharger et à imprimer sur le volet sanitaire de la problématique du halal.
Avec mes remerciements pour votre soutien fidèle.
Alain De Peretti
Président de Vigilance Halal
http://www.mesopinions.com/petition/politique/retablir-obligation-etourdissement-prealable-abattage/17703
Le Recteur de la Grande Mosquée de Paris, le Dr Dalil Boubakeur, Président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) avait déclaré, en février 2006 dans un entretien à Filières Avicoles : « J’ai personnellement assuré à Brigitte Bardot, lorsque je l’ai rencontrée, que l’Islam n’est pas hostile à l’étourdissement des animaux, mais à condition qu’il ne soit pas irréversible ». La réversibilité de l’étourdissement des animaux d’abattoir a été établie, en décembre 2006, par “l’Académie Vétérinaire de France” qui a remis un rapport, aux ministères de l’Agriculture et de l’Intérieur, dans lequel on peut lire : « L’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible s’il est correctement appliqué ; l’animal soumis à cette forme d’étourdissement reste vivant, mais dans un état d’inconscience et d’insensibilité à la douleur ». L’animal n’est pas une chose, c’est un “ETRE VIVANT SENSIBLE”, on se doit de le respecter en tant que tel ! Il faut arrêter les souffrances gratuites et obscurantistes dont sont victimes les animaux.
ALORS IL FAUT RELANCER LE CFCM
HALLAL UN RACISME DISSIMULÉ
L’astuce de présenter les interdits alimentaires comme une émanation d’une volonté supérieure est observée aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Coran. Affirmer plus franchement que ces prescriptions ont pour seule finalité l’enfermement du croyant dans une norme culpabilisante où, à chaque instant, celui-ci craint l’égarement, aurait vu la diffusion des sectes monothéistes beaucoup moins couronnée de succès. Le judaïsme a réalisé un travail pesant dans la distinction entre le licite et l’illicite dans le Pentateuque et l’islam se contentera d’en reprendre une bonne partie. Mille quatre cents ans après l’invention de l’islam par un chamelier analphabète reconverti en chef de bande, les phobies alimentaires demeurent toujours extrêmement prégnantes dans le monde musulman. L’obsession du halal devient même une mode aux allures revendicatrices chez de nombreux jeunes musulmans : exécrer le porc devient un symbole de vertu alors que n’importe quel bon vivant non frustré par une religion castratrice s’égaillera à l’idée que “dans le cochon tout est bon“. Quel consommateur non halal ne s’est jamais senti insulté ou méprisé quand un obsédé du halal affiche son dégoût du porc ? Lorsqu’un fanatique des interdits coraniques demande, inquisiteur, la composition précise du met qui lui est aimablement proposée, comment ne pas être vexé par cette suspicion qui se porte aussi sur celui qui offre ? Spécificité culturelle ou progression rampante d’une idéologie de rejet ? Ce que les pleutres acceptent comme une prétendue spécificité culturelle (la véritable culture n’enferme pas l’individu) est en fait la progression rampante d’une idéologie de rejet de la différence. Récemment, une campagne d’affichage d’Isla Délice pour la promotion des produits halal montre divers animaux clamant qu’ils sont “fièrement halal“. Quand on sait que ces bestioles finiront égorgées par un mystique persuadé qu’Allah tient son couteau, on mesure mieux le caractère provocateur de cette campagne dont le slogan décrypté serait plutôt : “le halal est l’étendard de l’islam“. Ce qui, incidemment, montre aussi que les amateurs de halal sont encore loin d’avoir pris conscience de la nature barbare et archaïque du rituel imposé. Le concept de nourriture halal ne se limite pas à la distinction, qu’on pourrait juger anecdotique ou simplement gastronomique, entre les aliments autorisés et ceux interdits. Opposer le halal au haram relève de la même phobie de l’altérité qui a poussé l’islam à scinder le monde en deux parts, le monde de l’islam et le monde de la guerre. C’est l’un ou l’autre, sans zone alternative où les non musulmans pourraient vivre en paix. L’obsession de la nourriture halal est celle du pur face à l’impur, du fidèle face à l’infidèle, de l’élu face au mécréant. La dichotomie du “comme moi ou différent de moi” est en fait celle du “avec moi ou contre moi” qui constitue un très efficace facteur de haine et de guerre. L’obsession de la nourriture halal est celle du pur face à l’impur, du fidèle face à l’infidèle, de l’élu face au mécréant. Dans le verbiage islamique qui se repaît de nourriture “autorisée“, le non musulman est à l’image des mets qu’il consomme : un impur. On sait, depuis la Bible, que l’impureté se transmet par contact : le texte assène que, lors des règles, l’impureté de la femme dure une semaine et se transmet à quiconque la touche ainsi qu’au lit ou au siège qu’elle utilise et à tous ceux qui touchent ce lit ou ce siège (Lévitique, 15.19-30). Comme l’islam se réclame du mythe abrahamique, la sentence vaut donc aussi pour lui : on comprend bien que quiconque aura ingéré un aliment déclaré impur sera, physiquement, lui aussi affecté par la souillure. Une saucisse de Toulouse accompagnée par un Cahors, quelques huîtres non égorgées en direction de La Mecque aux côtés d’un Jurançon ou le foie gras d’un canard tué sans l’invocation d’Allah et c’est l’assurance d’être relégué dans l’infamant statut des koufar face aux pieux croyants, immaculés et purs par la seule vertu de leur nourriture. Personne d’autre que ces derniers ne montre autant d’empressement à examiner la liste complète des ingrédients d’un yaourt aux fraises pour s’assurer que n’y figure aucun émulsifiant d’origine animale, aucun colorant à base de cochenille, aucune gelée de porc, aucun alcool. L’infidèle qui n’a que faire des phobies alimentaires musulmanes n’est qu’un sous-individu que le Coran sait accabler dans d’innombrables versets de haine et de mépris. Et scinder l’humanité entre des individus purs et supérieurs et d’autres impurs et inférieurs a un nom : le racisme.