L’écrivaine égyptienne, Fatima Naout, a été condamnée au Caire, à 3 ans de prison, et une amende de 20.000 livres (2.500 dollars).
La condamnée, qui est, par ailleurs, journaliste, collaboratrice dans plusieurs journaux égyptiens privés, a été inculpée pour mépris de l’islam et sarcasme vis-à-vis du rite islamique de l’adhiya (sacrifice du mouton de la fête de l’Aïd el Kebir) à travers un tweet sur Facebook.
« Heureuse boucherie », avait-elle ironisé sur Facebook le jour de la fête, en considérant que le sacrifice du mouton est « un énorme cauchemar ».
Dans son interrogatoire devant le parquet, Fatima Naout avait prétendu que ses écrits n’étaient pas contraires à l’Islam et qu’ils s’inscrivent dans le cadre de l’humour. Mais comme on sait, avec les caricatures sur Mahomet et autres choses de ce genre, l’islam semble étranger à toute forme d’humour.
Fatima Naout qui mène un combat contre l’obscurantisme, devrait faire appel de ce jugement, en escomptant, entre temps, glaner des soutiens en Egypte et à l’étranger.
C’est pour cela que nous lançons une pétition de soutien que nous diffusons sur tout notre réseau, merci de la signer et de la diffuser.
Alain de Peretti
Président de l’association Vigilance Halal
La pétition
Une vidéo exclusive, prise par les équipes de Vigilance-halal, qui montre les conditions d’#abattage ignobles dans un pays #musulman, où le #halal est pratiqué à grande échelle. De manière approximative, semble-t-il… si l’animal est bien tourné vers La #Mecque, on n’entend pas le fameux cri #religieux. Quoi qu’il en soit, on peut voir l’incurie #sanitaire et la #souffrance animale qu’implique un tel #égorgement. Veut-on vraiment que cela s’exporte en#France ?
Une vidéo exclusive, prise par nos équipes, qui montre les conditions d'#abattage ignobles dans un pays #musulman, où le #halal est pratiqué à grande échelle. De manière approximative, semble-t-il : si l'animal est bien tourné vers La #Mecque, on n'entend pas le fameux cri #religieux. Quoi qu'il en soit, on peut voir l'incurie #sanitaire et la #souffrance animale qu'implique un tel #égorgement. Veut-on vraiment que cela s'exporte en #France ?
Publiée par Vigilance Halal sur Mercredi 27 janvier 2016
Monsieur Abbé Pages,
Est ce que vous pourriez prévenir ou censurer la photo de l’homme égorgé tout en bas ? C’est vraiment choquant comme photo, ça serait bien de l’enlever ou de prévenir avant de mettre ce genre de photo.
Merci.
Chok,
Merci de votre remarque, dont nous avons tenu compte.
Saint dimanche !
Merci Monsieur pour ce texte.
HALLAL UN RACISME DISSIMULÉ
L’astuce de présenter les interdits alimentaires comme une émanation d’une volonté supérieure est observée aussi bien dans l’Ancien Testament que dans le Coran. Affirmer plus franchement que ces prescriptions ont pour seule finalité l’enfermement du croyant dans une norme culpabilisante où, à chaque instant, celui-ci craint l’égarement, aurait vu la diffusion des sectes monothéistes beaucoup moins couronnée de succès. Le judaïsme a réalisé un travail pesant dans la distinction entre le licite et l’illicite dans le Pentateuque et l’islam se contentera d’en reprendre une bonne partie. Mille quatre cents ans après l’invention de l’islam par un chamelier analphabète reconverti en chef de bande, les phobies alimentaires demeurent toujours extrêmement prégnantes dans le monde musulman. L’obsession du halal devient même une mode aux allures revendicatrices chez de nombreux jeunes musulmans : exécrer le porc devient un symbole de vertu alors que n’importe quel bon vivant non frustré par une religion castratrice s’égaillera à l’idée que “dans le cochon tout est bon“. Quel consommateur non halal ne s’est jamais senti insulté ou méprisé quand un obsédé du halal affiche son dégoût du porc ? Lorsqu’un fanatique des interdits coraniques demande, inquisiteur, la composition précise du met qui lui est aimablement proposée, comment ne pas être vexé par cette suspicion qui se porte aussi sur celui qui offre ? Spécificité culturelle ou progression rampante d’une idéologie de rejet ? Ce que les pleutres acceptent comme une prétendue spécificité culturelle (la véritable culture n’enferme pas l’individu) est en fait la progression rampante d’une idéologie de rejet de la différence. Récemment, une campagne d’affichage d’Isla Délice pour la promotion des produits halal montre divers animaux clamant qu’ils sont “fièrement halal“. Quand on sait que ces bestioles finiront égorgées par un mystique persuadé qu’Allah tient son couteau, on mesure mieux le caractère provocateur de cette campagne dont le slogan décrypté serait plutôt : “le halal est l’étendard de l’islam“. Ce qui, incidemment, montre aussi que les amateurs de halal sont encore loin d’avoir pris conscience de la nature barbare et archaïque du rituel imposé. Le concept de nourriture halal ne se limite pas à la distinction, qu’on pourrait juger anecdotique ou simplement gastronomique, entre les aliments autorisés et ceux interdits. Opposer le halal au haram relève de la même phobie de l’altérité qui a poussé l’islam à scinder le monde en deux parts, le monde de l’islam et le monde de la guerre. C’est l’un ou l’autre, sans zone alternative où les non musulmans pourraient vivre en paix. L’obsession de la nourriture halal est celle du pur face à l’impur, du fidèle face à l’infidèle, de l’élu face au mécréant. La dichotomie du “comme moi ou différent de moi” est en fait celle du “avec moi ou contre moi” qui constitue un très efficace facteur de haine et de guerre. L’obsession de la nourriture halal est celle du pur face à l’impur, du fidèle face à l’infidèle, de l’élu face au mécréant. Dans le verbiage islamique qui se repaît de nourriture “autorisée“, le non musulman est à l’image des mets qu’il consomme : un impur. On sait, depuis la Bible, que l’impureté se transmet par contact : le texte assène que, lors des règles, l’impureté de la femme dure une semaine et se transmet à quiconque la touche ainsi qu’au lit ou au siège qu’elle utilise et à tous ceux qui touchent ce lit ou ce siège (Lévitique, 15.19-30). Comme l’islam se réclame du mythe abrahamique, la sentence vaut donc aussi pour lui : on comprend bien que quiconque aura ingéré un aliment déclaré impur sera, physiquement, lui aussi affecté par la souillure. Une saucisse de Toulouse accompagnée par un Cahors, quelques huîtres non égorgées en direction de La Mecque aux côtés d’un Jurançon ou le foie gras d’un canard tué sans l’invocation d’Allah et c’est l’assurance d’être relégué dans l’infamant statut des koufar face aux pieux croyants, immaculés et purs par la seule vertu de leur nourriture. Personne d’autre que ces derniers ne montre autant d’empressement à examiner la liste complète des ingrédients d’un yaourt aux fraises pour s’assurer que n’y figure aucun émulsifiant d’origine animale, aucun colorant à base de cochenille, aucune gelée de porc, aucun alcool. L’infidèle qui n’a que faire des phobies alimentaires musulmanes n’est qu’un sous-individu que le Coran sait accabler dans d’innombrables versets de haine et de mépris. Et scinder l’humanité entre des individus purs et supérieurs et d’autres impurs et inférieurs a un nom : le racisme.
“Il n’est nulle nourriture qui entrant en l’homme puisse le souiller, mais ce qui sort du coeur de l’homme, c’est ce qui le souille….
car la nourriture n’entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux d’aisance qui purifient tous les aliments”
Evangile de Marc, 7/15-19
On reconnaît un arbre à ses fruits…