La science face aux islamistes 
Régression.

 La physicienne tunisienne Faouzia Farida Charfi s’élève contre le travail de sape des extrémistes religieux. 

Elle refuse de baisser les bras face à la montée en puissance de la théorie concordiste, qui entend faire “concorder” les avancées de la science et les révélations du Coran à coups de bricolages conceptuels approximatifs. Dans son livre “La science voilée” (1), la physicienne tunisienne Faouzia Farida Charfi dénonce le travail de sape des extrémistes religieux sur le savoir scientifique.”Aujourd’hui, explique-t-elle,la référence au Coran a pris en Tunisie une importance croissante. Les écrits qui évoquent la prétendue conformité des écrits saints avec des découvertes scientifiques pour montrer les “miracles” du Coran ou qui remettent en question les grandes théories scientifiques au nom du Coran se multiplient.” Avec, en caisse de résonance, les sites Internet qui prolifèrent sur ce thème.

Silhouette élégante, voix grave et posée, Faouzia Farida Charfi est l’un des visages de la Tunisie moderniste.”Etudier la science, c’était montrer qu’on pouvait faire avancer le pays”, raconte la physicienne, qui enseigne à l’université des sciences de Tunis. Dès la présidence de Habib Bourguiba, elle participait au mouvement clandestin Perspectives, aux côtés de son mari, Mohamed Charfi, ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme, aujourd’hui disparu. Nommée secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur dans le gouvernement provisoire issu de la révolution du 14 janvier 2011, elle en a démissionné peu après pour reprendre sa “liberté de parole”. Et d’avertir : “Le projet islamiste est un projet global qui ne vise pas seulement à changer la Constitution, mais toute la société : les femmes, l’éducation et la pensée scientifique.”

Plusieurs acquis scientifiques majeurs sont aujourd’hui dans le collimateur de ce radicalisme religieux.

La représentation de l’Univers

Alors que les chercheurs construisent une théorie cohérente sur l’évolution de l’Univers en interprétant de manière de plus en plus fine les données recueillies par les instruments qui sondent l’espace, des “faussaires de la science”, comme Faouzia Farida Charfi les appelle, tentent d’embrigader les esprits avec une explication “islamique” de l’Univers.”Ils multiplient les élucubrations pour faire des ” sept cieux ” auxquels fait référence le Coran, comme dans le verset 65 : 12 – ” C’est Dieu qui a créé sept cieux et autant de couches terrestres ” -, une lecture littérale censée être compatible avec les découvertes de l’astrophysique moderne. Par exemple, le prédicateur turc Adnan Oktar y voit une description des couches atmosphériques. Sauf que, pour arriver au nombre de sept, il prend en compte deux classifications différentes, celle des météorologistes, fondée sur la variation de la température selon l’altitude, et celle des radiophysiciens, qui mesure la concentration en électrons libres.” Peu importe, l’essentiel est de montrer le caractère scientifique du Coran.

La relativité d’Einstein

La physicienne s’est trouvée confrontée à des étudiants qui contestaient le fait de mesurer la vitesse de la lumière.”Ils associent la lumière à la puissance divine, parler de sa dimension finie n’était donc pas acceptable. Or l’une des conséquences de la théorie de la lumière, c’est que, quand nous voyons le ciel, nous ne le voyons jamais tel qu’il est, mais toujours par tranche d’âge puisque les signaux mettent du temps à arriver. Cela les troublait.”

De même que la relativité du mouvement. L’idée forte de la relativité est que l’on ne peut pas parler de vitesse ou d’accélération sans avoir choisi au préalable un référentiel, qu’il s’agisse d’un observateur ou d’un objet. Tout mouvement, tout événement ne peut donc être décrit que “relativement” à ce référentiel.”Mes étudiants étaient gênés à l’idée qu’il n’existe pas un endroit privilégié, que nous ne soyons pas le centre du monde…”

Le big bang

Les sites consacrés aux “miracles du Coran” se sont emparés du big bang pour montrer que cette théorie était déjà présente dans le Coran. Nombre d’entre eux utilisent le verset 21 : 30 : “Les mécréants ne voient-ils pas que les cieux et la terre formaient à l’origine une masse compacte ? Nous les avons ensuite scindés.” Or le big bang n’est pas la séparation des cieux et de la Terre, il n’est pas le produit de l’explosion d’un élément simple.”C’est d’une naïveté attristante et c’est dangereux pour les jeunes générations, alors que la Tunisie indépendante avait beaucoup misé sur l’éducation, explique la physicienne.Beaucoup d’étudiantsmusulmans se laissent endoctriner par ces discours qui prolifèrent désormais sur Internet et à la télévision.”

1. “La science voilée”, de Faouzia Farida Charfi (Odile Jacob, 224 p., 22,90 E).

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Je demande aux musulmanes et aux musulmans qui ont l’aversion des humains et qui se prennent pour les maîtres du monde alors qu’ils ne sont pas encore sortis du monde des ténèbres, que seriez-vous sans nous ?

Quand vous faites vos courses dans nos magasins, vous mettez quoi dans vos paniers, Mahomet, Allah et le Coran ou des produits que vous n’êtes pas capables de fabriquer vous-mêmes et dont vous êtes redevables à 100% à ceux que votre satané livre ordonne de massacrer et d’humilier.

Quand vous avez faim et soif, c’est l’islam ou la patrie qui vous nourrit ?

Quand vous n’avez pas de travail chez vous et pour échapper à vos conditions de vie misérables est-ce que vous trouvez refuge dans l’islam ou dans ces pays que vous êtes en train de détruire au nom de votre religion ?

Quand vous êtes malades, vous vous soignez à coups de versets maléfiques ou vous prenez des médicaments fabriqués par les mécréants ?

Quand vous avez froid et plongez dans l’obscurité, vous vous éclairez avec les hadiths de ce prophète diabolique ou vous utilisez l’électricité inventée par l’Occident que vous vous haïssez tant ?

Quand vous avez besoin de surfer sur l’internet vous utilisez vos tapis de prière ou des PC produits par les infidèles ?

Quand vous avez besoin de vous déplacer vous prenez les mosquées comme moyen de transport ou des véhicules mobiles fabriqués chez les non-musulmans, les musulmans ne sont ni des industriels ni des industrieux, que votre ignominieux et abominable livre prétendument sacré appelle associateurs dont il vous recommande l’extermination jusqu’au dernier ?

Quand vous êtes atteints de myopie vous portez la Ka’aba, cette météorite sinistre dont vous êtes l’exact reflet et qui témoigne du caractère fétichiste de votre croyance pour augmenter votre vision ou une paire de lunettes fabriquée par les mécréants ?

Quand vous devez vous faire opérer on vous anesthésie avec l’eau de zem zem ou avec un anesthésiant importé de l’Occident dont vous terrorisez les habitants ?

Quand vous êtes déficients auditifs vous avez recours aux hauts-parleurs des mosquées qui crachent leur poison de haine sur l’humanité ou vous utilisez des appareils acoustiques sortis des laboratoires des pays du dar-al harb, la maison de la guerre ?

Quand vous devez monter dans une tour de 30 étages par exemple vous empilez le Coran pour les grimper ou vous empruntez un ascenseur qui porte la marque des pays qualifiés d’ignominieux et d’infâmes par votre Mein Kampf ?

Quand vous avez besoin de faire des radios de vos poumons vous les faites dans les salles de prières ou dans des salles de radiologie nées dans le cerveau des ces femmes et ces hommes que le Coran, ce livre liberticide et génocidaire, voue aux feux ardents de votre enfer qui n’est rien d’autre que le vôtre ?

Quand vous vous rendez dans ce haut lieu de la barbarie humaine qu’est la Mecque pour faire votre circumambulation autour d’une météorite noire symbole de votre culte fétichiste, vous vous envolez sur vos tapis volants de prière ou à bord de ces oiseaux volants fabriqués chez les enfants de Satan comme vous les appelez ?

Quand vous passez vos appels téléphoniques vous utilisez les puces que vous ramassez dans les mosquées ou les puces inventées par les mécrus et les égarés ?

Quand vous dites que vous êtes la plus belle communauté de croyants jamais créée par Dieu, je ne sais pas de quel Dieu, parlez-vous de celui dont la connaissance de la géographie humaine ne dépasse pas les confins des terres arides et lunaires d’Arabie, pourquoi vous avez autant peur de la satire et de la critique au point que vous massacrez tous ceux qui auraient offensé ce faux prophète sanguinaire et cruel qui excellait dans le meurtre de ses opposants ?

Quand vous dites comme le Coran vous le certifie par la voix de vos muftis charlatanesques et vos imams débiles que la terre est plate et fixe et que le soleil tourne autour d’elle vous ne croyez pas que vous avez atteint le degré zéro de la bêtise humaine ?

De Salem Ben Ammar, Docteur en sciences politiques, https://salembenammar.wordpress.com/…/nettoyage-religieux-2/

Parce que les musulmans n’ont pas de véritables raisons de croire à l’origine divine du Coran, ils cherchent à tout prix des signes qui authentifieraient celle-ci. C’est ainsi, en sus des prétendus miracles du Coran évoqués dans cette vidéo, que le fait de trouver quelque chose dans la nature qui ressemble au nom d’Allah est pour eux une preuve qu’Allah est le vrai Dieu, que le Coran est donc véridique et que tout ce qu’enseigne l’islam est bon…

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Les musulmans sont si pauvres spirituellement qu’ils prennent toutes ces choses pour des signes spirituels, des miracles d’Allah… Apparemment, ils ne se sont encore jamais demandé ce qu’ils déduiraient si, au lieu de reconnaître le nom d’Allah n’importe où, ils y trouvaient celui de Guy… Croiraient-ils alors aussi que Guy est Dieu ?

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Le Coran » le Coran contient-il des merveilles mathématiques ?

Beaucoup de musulmans soutiennent que le Coran contient des merveilles mathématiques qui ne pourraient avoir pour auteur que Dieu lui-même. Un exemple de ces merveilles mathématiques, dit-on, est le parallélisme numérique : le mot mois apparaît douze fois dans le Coran, le mot jour apparaît 365 fois, les mots homme et femme apparaissent un nombre égal de fois, de même, les mots ange et Satan apparaissent un nombre égal de fois, quant aux expressions ce monde et l’autre monde, ils apparaissent aussi un nombre égal de fois. Un tel parallélisme numérique ne pourrait être que le résultat d’un esprit divin comme auteur du texte.

Outre ces motifs numériques récurrents, il y a dans le Coran un code caché. Le Dr Rashad Khalifa, érudit musulman vivant aux États-Unis, a écrit un livre intitulé The Perpetual Miracle of Muhammad. Il raconte qu’il a été fasciné par le verset du Coran (Sourate 74:30) qui déclare : « Au-dessus, il y a dix-neuf ». Lorsqu’on analyse le texte du Coran à la recherche de motifs numériques, on commence par trouver le nombre dix-neuf partout. Nous n’en donnerons que quelques exemples : le nombre total de chapitres dans le Coran est divisible par dix-neuf ; la première révélation du Coran contenait dix-neuf mots ; et le premier chapitre révélé, dans l’ordre chronologique, contient dix-neuf versets et un nombre total de mots qui est divisible par dix-neuf. Des dizaines d’exemples de ce genre peuvent être trouvés, or le nombre dix-neuf n’est pas le moindre des nombres premiers, ce qui rend très peu probable l’apparition de ce motif numérique dans un texte. Étant donnés : la présence de ce verset coranique concernant le nombre dix-neuf, la rareté du nombre, et la prévalence du motif numérique, nous pouvons avoir confiance qu’Allah est bien l’auteur du texte.

RÉPONSE : DE QUELLE FAÇON CE NOMBRE EST-IL PARTICULIER ?

Bien que de nombreux Musulmans trouvent l’argument des motifs numériques convaincants, honnêtement, cela n’a jamais été mon cas. Toutes sortes de motifs numériques étonnants peuvent être trouvés dans le monde autour de nous, il suffit de les chercher. Si vous cherchez bien, et si vous choisissez vos paramètres, vous trouverez de tels motifs numériques.

Et nous savons que c’est exactement ce qu’a fait la personne qui « a découvert » le motif numérique dix-neuf dans le309956 Coran. Il a fallu à Rashad Khalifa, qui a publié un texte sur ce motif numérique, environ 250 pages pour soutenir que le nombre dix-neuf a été trouvé sous cinquante-deux formes différentes dans le texte du Coran ! Selon un érudit musulman connu, Bilal Philips : « La plupart des musulmans ont accepté aisément et sans arrière-pensée les revendications de Khalifa présentant son argumentation avec l’aura d’un fait scientifique »[1]. Mais certains musulmans ont critiqué l’argument du dix-neuf, en mettant en avant les défauts majeurs qui se trouvent dans le raisonnement de Khalifa. Philips en personne a écrit tout un traité contre lui intitulé The Quran’s Numerical Miracle: Hoax and heresy (Le miracle numérique du Coran : duperie et hérésie). Il y réfute toutes ces absurdités, et démontre, preuves à l’appui, que les chiffres donnés par le Dr Khalifah sont bien loin de la réalité.

Philips y déclare : « La théorie « des dix-neuf » est un canular mal conçu et incapable de résister à un examen scientifique sérieux. »[2] Une partie de la réponse de Philips à Khalifa se rapporte au verset que Khalifa cite, 74.30-31. La lecture du texte en entier, dans le cas qui nous préoccupe, indique que le nombre dix-neuf se réfère au nombre d’anges qui veillent sur le feu de l’enfer, et non à des motifs numériques miraculeux qui se trouveraient dans le texte du Coran. Tout comme nous avons vu d’autres le faire avec les « prophéties » coraniques, Khalifa a simplement tiré les mots hors de leur contexte et essayé de les adapter à sa théorie.

Une autre partie de la réponse de Philips concerne la méthode inconséquente et les sélections arbitraires dans les textes utilisés pour argumenter en faveur du nombre dix-neuf. « En utilisant la méthode inconséquente du Dr Khalifa, qui consiste à concocter des multiples, » affirme Philips, « il est également possible d’établir le chiffre 8 comme l’axe du code numérique miraculeux du Coran »[3], et il poursuit en donnant huit raisons.

La majeure partie de la réponse de Philips à l’argument de Khalifa fait une analyse systématique des publications et des calculs de Khalifa, et conclut que Khalifa a « fabriqué de toute pièce certaines données pour créer artificiellement des totaux de nombre de lettres qui sont des multiples de dix-neuf »[4]. Non seulement Khalifa fait un compte inconséquent des lettres et des versets, suivant « un système aléatoire d’identification de mots qui contredit totalement les règles classiques et modernes de la grammaire arabe », mais de plus il va jusqu’à rejeter deux versets du Coran afin de permettre à ses calculs de fonctionner. Les arguments de Philips contre les « motifs numériques miraculeux » sont convaincants, tout comme sa conclusion que Khalifa était disposé à modifier le texte coranique simplement pour en rendre les données utilisables.

De même, l’argumentation en faveur des « merveilleux parallèles numériques » semble traiter le texte de manière inconséquente et en altérer la formulation verbale. Par exemple, le Coran n’utilise pas le mot jour 365 fois. Il l’utilise 360 fois, et pour que cinq autres occurrences soit comptabilisables, les partisans de l’argument sont obligés de trafiquer les données afin de permettre à des mots qui ne sont pas exactement le mot jour d’être comptabilisés. Il en est de même pour le nombre d’occurrences du mot mois, de même que les occurrences censées être parallèles des mots homme / femme et ce monde / l’autre monde. Puisque l’arabe est une langue sémitique et utilise un système racinaire trilittéral, différents mots sont très semblables dans leur orthographe, ce qui est souvent utilisé par ceux qui sont prêts à manipuler les données pour rendre crédible leur argumentation.

Pour résumer notre réponse à l’argument des « merveilleux motifs numériques », je citerai les derniers mots de Philips : « On peut conclure que la théorie du nombre dix-neuf comme code numérique miraculeux du Coran n’a aucune base dans les textes coraniques. Quant aux quelques exemples où le nombre dix-neuf et ses multiples apparaissent, ce sont de simples coïncidences qui ont été gonflées de manière disproportionnée. »[5]
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[1] Abu Ammeenah Bilal Philips, The Quran’s Numerical Miracle: Hoax and heresy, page 15

[2] Ibid

[3] Ibid

[4] Ibid

[5] Ibid, page 102

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Allah n’est-il pas loin de pouvoir faire le Carré Magique de Albrecht Durer (1471-1528) ?