Loué soit Jésus-Christ, qui S’est fait petit enfant dans le sein de la Vierge Marie, pour apporter aux membres le plus petit, le plus faible de l’espèce humaine, la grâce d’être enfant de Dieu, Sa paix soit avec vous !
Le droit à la vie est le premier de tous les droits puisque sans la vie rien évidemment ne peut être possible. Si ce droit à la vie n’est pas respecté depuis l’origine, depuis la conception, alors il ne faut pas s’étonner que tous les autres droits et libertés puissent aussi ne pas être respectés, puisque tous ces droits et libertés reposent sur ce droit fondamental de vivre.
Ce droit de vivre avant 1975, avant la loi Veil, était reconnu à tout être humain dès sa conception parce qu’il était vivant. Parce qu’il était vivant, il avait le droit de vivre. Aujourd’hui, ce n’est plus comme cela. Ce droit de vivre n’est plus reconnu. Ce droit de vivre est conditionné par des critères qui évoluent en fonction des décisions que prennent des députés assassins ou lâches. Ce droit de vivre est soumis aujourd’hui à des modèles conformes ou non
à l’idée que nous nous faisons de ce que doit être un être humain : s’il est malade ou handicapé ou en surnombre ou non désiré, alors il ne peut pas naître, alors il n’est pas un être humain !
Mais c’est bien l’espèce humaine qui est elle-même menacée dans son droit de vivre lorsqu’un être humain est tué dans le sein de sa mère au motif qu’il ne serait pas humain ! Et en effet, si une certaine catégorie d’êtres humains, se voit niée ce droit de vivre ; qu’est-ce qui empêche que d’autres catégories ne se voient pas, à leur tour, refuser ce droit de vivre ? On voit cela par exemple en France où Martine Aubry, en 2001, a fait passer le délai légal d’avorter de 10 à 12 semaines. Une catégorie d’êtres humains, jusqu’en 2001, n’avait pas le droit de vivre : ceux qui avaient moins de dix semaines. Ceux qui avaient entre dix et douze semaines étaient considérés comme des êtres humains. En 2001, ils ne sont plus considérés comme des êtres humains ! Au nom de quoi ?
Qu’est-ce qui s’est passé en 2001 pour que ceux qui étaient jusque là des êtres humains ne le soient plus ? En Italie, c’est jusqu’à 13 semaines qu’on n’est pas un être humain, en Suède 18 semaines, en Grande-Bretagne 24 semaines, en Chine, au Japon, aux États-Unis, neuf mois. Et même aux États-Unis, dans certains Etats, c’est jusque pendant l’accouchement que le droit de tuer un enfant est légal ; tant que le cordon ombilical n’est pas coupé, il est encore possible de tuer le petit enfant. Au nom de quoi ? Qui a ce pouvoir de déterminer que en Suède on n’est pas un être humain jusqu’à dix huit semaines alors qu’ en France on l’est ? Est-ce que c’est pas toujours des êtres humains, qu’ils soient Suédois ou Français ou Chinois ou Japonais ? Qui ne voit la monstruosité de cette abomination ?
Et que l’on ne dise pas que l’enfant qui n’est pas né n’est pas un être humain ! Il ne le sera jamais celui qui ne l’est pas déjà ! Une femme qui porte un enfant et qui veut avorter, en disant que ce n’est pas un enfant qu’elle porte, se contredit elle-même, car si elle veut avorter, c’est bien précisément parce qu’elle ne veut pas l’enfant qu’elle porte ! Il y a toujours eu pour cacher cela aux yeux des bourreaux cette idée de dénier à leurs victimes le fait qu’elles soient des êtres humains. Comme le régime nazi avait décrété qu’une certaine catégorie de la population n’avait pas le droit de vivre parce qu’ils n’étaient pas des êtres humains, aujourd’hui, l’Etat dispose du droit de vie et de mort sur certains membres de la population. Il n’est pas surprenant que ceux qui sont pour l’avortement, sans aucune preuve affirment que les enfants non encore nés ne sont pas des êtres humains, car dans l’histoire, les hautes castes, les esclavagistes, les explorateurs, les nazis, ont toujours considérés les intouchables, les esclaves, les sauvages … comme des sous ou non-humains, n’ayant donc pas de droit, y compris celui de vivre. Pas étonnant que dans notre société, beaucoup de personnes soient incapables de reconnaître que l’avortement est un meurtre.
Que Jésus, qui est venu en ce monde assumer notre condition humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle, nous donne la grâce de nous aimer les uns les autres, de donner notre vie les uns pour les autres, au lieu de nous entre-tuer ! Comment ne pas avoir honte de tuer un être innocent et inoffensif, incapable de se défendre ?
Que Jésus ait encore pitié de nous ! Il faut Lui demander pardon pour ce crime. Car “aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui (1 Jn 3.15)”… Et si nous nous entre-tuons, la société va devenir un enfer … On peut tuer un enfant jusqu’à 12 semaines, ailleurs jusqu’à 18 semaines, 24 semaines, 9 mois … Et pourquoi ne pas faire comme les Romains qui pouvaient tuer leurs enfants jusqu’à l’âge de la majorité ? Pourquoi ne pas déterminer que les handicapés ne doivent pas vivre, et d’autres personnes ?
Qui a droit de vie et de mort sur l’espèce humaine… ? Satan, “le père du mensonge, qui est homicide dès le commencement (Jn 8.44)” !
Prions Dieu et Notre Dame , pour ces horreurs impardonnables…
C’est un vrai massacre, c’est innommable.
Comment l’homme a-t-il pu tomber si bas , sinon sous l’impulsion de Satan ?