Loué soit Jésus-Christ, vray Roy de France !
Mon Général,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Merci d’être là. Merci au Général Martinez de nous avoir réunis pour organiser avec lui, l’avenir, la survie de notre pays, à travers et après le chaos qui s’annonce, provoqué par la cohabitation sur notre sol de l’Oumma et de Sodome et Gomorrhe. La condamnation à mort de l’adolescente et déjà lesbienne Mila, pour blasphème, par des milliers de jeunes musulmans nés en France, confirme ce diagnostic.
Je nous voie comme la garde rapprochée des soldats de Clovis, si attachés à leur chef qu’ils le suivirent dans les eaux du baptême catholique, et donnèrent ainsi naissance à ce qui allait devenir la France, ce pays qui tira de la fidélité aux promesses de son baptême, un épanouissement humain et un rayonnement tel, qu’au XVIIe siècle, comme vous le savez, la Cour de Russie parlait français, le soleil ne se couchait jamais sur les terres du Roi-Soleil, et les Juifs forgèrent ce proverbe : « Heureux comme Dieu en France ! » ! Le Pape Grégoire IX, dans une lettre à saint Louis, reconnaît que la France a été choisie « de préférence à toutes les autres nations de la terre, pour la protection de la foi catholique et pour la défense de la liberté religieuse. Pour ce motif, ajoutait-il, la France est le Royaume de Dieu même, les ennemis de la France sont les ennemis du Christ (Dei Filius) ». Or, puisque le Christ « a reçu tout pouvoir au Ciel et sur la terre (Mt 28.20) », que pourrions-nous craindre si nous avons foi en Lui ?
Mais que s’est-il donc passé pour que nous nous retrouvions à devoir organiser en cachette la survie de notre pays, de Son pays ? Nous le savons, la Révolution a renié l’alliance avec la Sagesse éternelle, privant notre pays de la grâce et des bénédictions divines. Car il en est ainsi que « les peuples, comme les individus, sont prospères ou misérables, selon qu’ils sont dociles ou rebelles à leur vocation (Pie XII, 13.07.1937, Notre-Dame de Paris) ». La Révolution a rejeté l’Eglise, l’Eglise en a été affaiblie, et le résultat est que notre héritage n’est plus gardé, enrichi, transmis, mais qu’il est méprisé, vendu à l’encan, pillé par des barbares installés sur notre sol. Se vérifie la Parole du Christ : « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi. Qui n’amasse pas avec Moi, dissipe. (Mt 12.30) »
Nous comprenons donc que le salut implique de retrouver la foi de nos Pères, celle de sainte Jeanne d’Arc, lorsque le pays étant exsangue, occupé depuis si longtemps par l’Ennemi, elle partit le délivrer pour l’offrir à Jésus. La foi n’est pas quelque chose d’abstrait ou de superflu, puisque personne ne peut vivre sans croire, aussi vrai que chacun de nous est venu ici ce matin parce qu’il a cru qu’allait s’y tenir cette réunion, mais personne ne pouvait jurer qu’elle s’y tiendrait effectivement. Tant de choses en effet peuvent se passer d’un moment à l’autre que personne, à moins d’une révélation divine, ne peut prédire l’avenir. Chacun de nous a fait confiance à qui lui a annoncé cette réunion. De même, nous ne savons pas si le cuisinier n’aura pas mis du cyanure dans le repas que nous allons partager, mais nous mangerons quand même, parce que nous croirons qu’il a bien fait son travail. Si donc il est impossible de vivre sans croire, le tout est de croire qui est digne de confiance. Or, qui plus que Dieu, et ses témoins, sont dignes de confiance ? C’est ainsi que la vraie foi étant « la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités que l’on ne voit pas (He 11.1) », elle rend possible le courage. Ce qui est impossible aux hommes est toujours possible avec le secours de Dieu, en Qui nous sommes « déjà les grands vainqueurs (Rm 8.37) » ! La foi que nos Pères nous ont transmise est notre plus grand bien. Par elle, nous donnons un sens merveilleux à notre vie, la sauvant de l’esclavage du péché et de l’enfer, pour l’épanouir dans la liberté et la vérité, la sainteté et l’amour, éternels !
Pourquoi les musulmans avancent-ils victorieusement ? Parce qu’ils croient, et que les Français, dans leur grande majorité, ne croient plus. Que les musulmans croient une abominable imposture, qui les rend aussi bêtes que méchants, est certainement moins grave que le fait que les Français ne croient plus l’adorable Vérité, qui a fait d’eux de si grands saints. Voilà pourquoi le vent souffle en leur faveur. Vraiment, si nous étions ce que nous devrions être, nous ne serions pas dans cette triste situation. L’ennemi n’est fort que de notre faiblesse. C’est parce que les péchés des Français crient vengeance devant Dieu que notre pays est châtié. Comme le disait le Pape Pie XII : « la force principale des mauvais c’est la lâcheté et la faiblesse des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens ».
Nous fêtons cette année le seizième centenaire de la naissance de sainte Geneviève et le centenaire de la canonisation de sainte Jeanne d’Arc. Voilà deux jeunes femmes, qui, grâce à leur foi, sauvèrent notre nation des invasions. Est-ce que Dieu ne nous parle pas à travers elles ? Est-ce qu’Il ne peut pas refaire aujourd’hui ce qu’Il fit alors avec elles, si seulement Il trouve de nouvelles âmes aussi généreuses et confiantes que les leur ? Sainte Jeanne d’Arc, avant chaque bataille, demandait à ses soldats d’aller se confesser, car, disait-elle, « c’est le péché qui faire perdre les guerres ». Nous aussi, nous devons décider d’être saint, comme Dieu est saint, si nous ne voulons pas travailler en vain. Comment pourrions-nous prétendre sauver notre patrie, sans vouloir nous sauver nous-même ?
Bref, en ce jour, qui est aussi la fête de la conversion de saint Paul, lui qui fut un ennemi acharné des chrétiens, Dieu nous invite à croire en Lui, et à espérer contre toute espérance.
L’ensemble des interventions de cette auguste et, j’espère, décisive journée est ici.
Un article récent relatif à votre serviteur et son livre “Interroger l’islam, Mille et une question à poser aux musulmans”.
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