Nous sommes en train d'être islamisés !

Martial Bild et Pierre Bergerault recevaient le 8 septembre 2015 sur le plateau de TV Libertés l’Abbé Guy Pagès.

Notre invité pour ce zoom de ce soir, est l’abbé Guy Pagès.
– Bonsoir monsieur l’abbé.
– Bonsoir Martial.
– Vous avez 57 ans, vous êtes un jeune prêtre à 57 ans.
– Bien oui.
– Alors vous êtes du diocèse de Paris mais avec une particularité, vous êtes un prêtre sans ministère tout au moins, vous êtes officiellement en mission d’étude et de recherches. Alors votre apostolat vous le faites sur l’internet, avec la diffusion de vidéos sur la foi catholique mais aussi sur le coran et l’islam via donc des nouveaux réseaux sociaux. Et vous faites donc de l’évangélisation sur le web et puis vous êtes aussi l’auteur du 2e édition de “INTERROGER L’ISLAM, 1235 QUESTIONS À POSER AUX MUSULMANS”. On y reviendra.. C’est au Éditions Dominique Martin Morin. Je crois que la 3e édition est déjà en préparation.
– C’est ça.
– Vos relations avec la hiérarchie catholique, elles sont assez mauvaises finalement. Et vous aviez décidé d’organiser un camp d’été et bien ça a déplu. Pourtant en quoi consistait ce projet ?
– J’ai reçu plusieurs demandes de la part de jeunes gens, baptisés ou pas baptisés, catholiques ou pas catholiques; qui me demandaient si il y avait encore aujourd’hui des ordres de chevalerie dans l’Eglise ? Question qui peut paraître un peu saugrenu, au premier abord. Mais qui pour moi témoignait d’une attente d’une réponse virile de la part de l’église face aux problèmes auxquels il se trouvait, lié à la présence de l’islam dans leur vie. Et je sentais bien que ces jeunes gens, couraient une double tentation:
“Soit de se convertir à l’islam pour échapper à la pression; que ce soit dans leur quartier, dans la rue, à l’école, ou bien de tomber dans la haine des musulmans. Et donc je me suis dit; ” Je ne peux pas les laisser comme ça face à cette difficulté : Ils ont quand même déjà la bonne grâce de demander à l’église de l’aide. Et donc, je vais me servir de cette idée de chevalerie pour développer ce que saint Paul appelle: “Devenir un bon soldat du Christ Jésus.” et leur donner en une semaine: une formation intellectuelle, morale, spirituelle, mais aussi avec la pratique d’un art martial, le systema, un art martial créé et développé par des chrétiens, donc tout à fait spécifique en ce qu’il est non tant un art de combat que de maîtrise de soi en situation de danger. Car la difficulté en une telle situation est de se raidir, de se bloquer, de ne pas savoir comment réagir. Là, on apprend à rester maître de soi, à ne pas paniquer etc. Donc quelque chose qui n’a rien en soi d’affreux, de violent etc. Et puis la prière évidemment ! Donc j’aurais aimé en 1 une semaine donner à ces jeunes, venant un peu de partout, les moyens de rencontrer en fait le Christ, et de se former pour résister à leur islamisation programmée, en était capable d’évangéliser les musulmans, tant il est vrai qu’il n’y a pas de meilleure défense que l’attaque. Notamment, en leur donnant les moyens de comprendre comment un musulman fonctionne, ce sur quoi il s’appuie, afin de, comme dans le judas, utiliser la force de force de l’adversaire pour renverser la vapeur. Car aujourd’hui, malheureusement, tous nos jeunes sont partout islamisés … Il faut donc que les chrétiens soient capables de comprendre pourquoi l’islam est faux et comment le montrer. Voilà quel était mon but.

– (Pierre Bergerault) Alors mon Père ce camp d’été a donc été interdit
– Oui.
– Par le Cardinal 23 et quels ont été les motifs qu’il a invoqué pour justement interdire ce camp ?
– Le 1er motif qui m’a été signifié est que je n’avais pas de mission pastorale pour cela. Mais dans la mesure où c’est justement mon diocèse qui peut me donner cette mission pastorale, ce n’était pas difficile pour lui de résoudre cette difficulté. La deuxième raison est qu’en fait le le diocèse craignait d’être impliqué dans ce que je pouvais proposer … parce que c’était moi qui le proposais.

(Martial Bild) – Mais il y a un avocat catholique, qui a écrit une lettre ouvert donc à votre évêque, le Cardinal.
– Oui, j’ai vu ça. Oui.
-(Martial Bild): Le rappelant à ses responsabilités; Et est-ce que vous partagez son point de vu quand il invoque par exemple: l’existence de manœuvres diplomatiques
– Oui..
– d’instauration d’un carcan juridique international, ouvrant la voie à l’islamisation à grande échelle… ?
– Bien sûr.. parce que vous savez que les états musulmans réunis au sein de l’OSCE ont demandé à ce que le délit d’islamophobie soit sanctionné au niveau international. Donc, se met en place aujourd’hui une législation au niveau international qui nous empêchera de dire ce que l’on pense de l’islam. Il faudrait donc accueillir l’islam comme étant une chose bonne, naturelle, évidente. Donc, je comprends que cet avocat, du fait de son métier, du fait qu’il est chrétien, se dise: ” On ne peut pas accepter ça comme ça.”

– (Pierre Bergerault): Mon Père, est-ce que vous comprenez que votre projet de camp d’été va à l’encontre quelque part, de la communication de l’Eglise catholique de France qui consiste dans le contexte où on est aujourd’hui, à humaniser la rencontre avec l’étranger?
– Alors une chose, et l’étranger est autre chose l’idéologie qu’il véhicule. Moi je dis : “Je n’ai rien contre les musulmans, j’aime tous les musulmans comme moi-même, pour l’amour de Dieu, mais je haïs l’islam de toute mon âme. Il faut bien être capable lorsque l’on voit un musulman, de voir l’homme en tant qu’homme, lequel n’est pas nécessairement figé pour toujours dans l’islam. Mon travail en tant que chrétien, et prêtre a fortiori, c’est de l’amener au Christ. Et ça aujourd’hui, malheureusement.. dans l’Eglise; il n’est plus question de convertir les musulmans. On accepte donc de facto notre islamisation … Je pourrais vous donner bien des exemples où on voit comment dans l’Eglise elle-même, on fait le travail de l’islamisation. Par exemple ce petit feuillet “FAUT-IL AVOIR PEUR DE L’ISLAM ?” que vous trouvez à l’entrée de toutes les églises de France et de Navarre, est rempli d’amalgames en faveur de l’islam. Par exemple, les croisades sont assimilées aux conquêtes ottomanes, alors que celles-ci sont des conquêtes offensives et que les croisades ont été des entreprises défensives. Ou bien, il y est dit qu’en Europe l’immense majorité des musulmans vivent un islam tolérant et cherchent à s’intégrer, or, une chose est d’être musulman en situation minoritaire et autre chose en situation majoritaire il s’agit d’un aveuglement volontaire et gravement coupable. Il y est dit encore : “On peut justifier la violence en se référant au Coran, mais c’est vrai aussi pour la Bible.” Mais enfin, quelle relation peut-on faire entre le Coran et le Nouveau Testament ? Où, dans le Nouveau Testament, trouvons-nous des appels aux meurtres comme le Coran en est farci ? Et ça, c’est publié sous l’autorité de la conférence épiscopale … Et je pourrais citer encore d’autres propos islamophiles de ce petit livret, qui n’a rien malheureusement
d’original.

– (Martial Bild): – Mais néanmoins, mon père, vous avez décidé de rester sous la responsabilité de cette hiérarchie, vous pourriez vous en détacher, à aucun moment vous le faites.
– Non c’est vrai. Parce que je suis catholique et vis dans la communion de l’Eglise. Je ne suis pas responsable des décisions que prennent mes supérieurs mais je les accepte dans la foi que c’est le Christ qui conduit son Eglise.
– Alors que pensez vous de la déclaration du Saint Père, le Pape François, qui, dimanche demandait un geste concret, et assez inédit : l’accueil d’une famille de migrants dans chaque paroisse, dans chaque monastère en Europe, en préparation du jubilé de la miséricorde. On ne peut pas ignorer finalement ce que dit l’Evangile qui demande d’être les prochains des plus petits et des plus abandonnés.
– C’est vrai, mais je dirais deux choses par rapport à cela : La première, c’est qu’il faut bien voir qu’en accueillant les immigrés nous accueillons aussi l’islam. Or, saint Jean dans sa deuxième épître écrit : “Si quelqu’un vient à nous sans apporter cette doctrine [qui est l’Evangile], ne le recevez pas chez vous. Celui qui le salue participe à ces œuvres mauvaises.” Autrement dit : “Quelqu’un qui vient chez nous pour nous islamiser — et comment douter qu’un musulman n’est pas la volonté que la Charia règne partout dans le monde — et nous devrions l’accepter ?

– (Martial Bild): Monsieur l’abbé, l’enfant de trois ans qui est mort sur cette plage, quand il est arrivé sur cette plage, il ne cherchait pas à islamiser qui que ce soit, il cherchait à vivre, à survivre.
– Alors, vous savez que cette histoire a été en fait montée de toute pièce dans la mesure où le papa était déjà en Turquie depuis 3 ans, qu’il avait prévu d’aller vivre au Canada, et finalement, d’après ce que j’ai appris, pour se faire soigner les dents, il a décidé de venir en Europe … Cet homme vivait en Turquie, il aurait pu y continuer à y vivre … Ceci dit, effectivement qu’il y a de la misère, il n’est pas question de ne pas prêter assistance aux gens. Ce que je déplore, c’est que l’on ne voit pas ce qui se joue à travers cela : l’islamisation de nos pays … On parlait tout à l’heure, de l’OSCE où on cherche à criminaliser l’islamophobie. Mais quand les musulmans seront majoritaires chez nous, nous vivrons sur la Charia. Il faudrait savoir ce qu’on veut.
Et puis la 2e chose que je voulais dire: “C’est que la solution, c’est pas d’accueillir chez-nous tous ces pauvres gens, c’est d’aller détruire chez eux ce qui les empêche d’y rester. Parce que les coûts financiers, sociaux, culturels, qu’implique cet accueil sont incommensurables … Est-ce que l’on a calculé à combien cela va revenir ? Est-ce que ça ne serait pas moins cher et plus juste de permettre à ces gens de rester chez eux, et donc de faire ce qu’il faut pour cela ?

– (Pierre Bergerault) Alors mon père, pour revenir aux propos de cet avocat qui prend votre défense , il affirme: ” Que les musulmans, les jeunes plus particulièrement, sont systématiquement invités à islamiser les chrétiens : “Comment expliquez-vous cette volonté de prosélytisme des jeunes musulmans français ?”
– Quand vous dites, qu’il prend ma défense, je ne pense pas que c’est de ma défense personnelle qu’il se charge, mais plutôt du projet que j’avais de donner à ces jeunes gens les moyens de résister eux-mêmes à leur islamisation, et d’être capable d’évangéliser. Je prend un exemple; j’ai un ami qui est professeur dans un collège de la banlieue parisienne : Dans sa classe, sur 25 élèves, il y en a 23 qui sont musulmans. Il me disait qu’à la fin des cours, ces enfants de 5e viennent autour de son bureau lui dire : “Allez, répète après nous (en arabe) : “Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète.” Dis la chahada, deviens musulman ! Nous, on t’aime, et on ne veut pas tu ailles en enfer … Eh bien, ce que font ces enfants de 5e est ce qui se fait un peu partout, dans les squares, à l’école, dans la rue, ils croient que l’islam est la vraie religion, et ils sont là pour apporter le salut au monde … en parfaits antichrists !

– (Pierre Bergerault): Dans quelle mesure l’appel des prêtres à la conversion est-il différent de leur prosélytisme à eux?
– (abbé Guy Pagès); Dans la mesure où justement il n’y a pas de commune mesure entre l’Evangile et l’Islam. “QUI PEUT VENIR APRÈS LE CHRIST SINON L’ANTI-CHRIST.” C’est le propre de l’imposteur, de se faire passer pour sa victime. Ce n’est donc pas parce que quelqu’un annonce qu’il vient de Dieu, que c’est le cas. Il faut être capable de faire un discernement. “Est-ce que l’Évangile et le Coran sont du même ordre ? Est-ce que l’on peut attribuer le même traitement à l’un et à l’autre ? Est-ce que la vérité et le mensonge ont le droit au même traitement ? Alors, certes, il y a aura toujours des fous pour dire que tout se vaut, qu’il n’y a pas de vérité. C’est à ce moment là que la soumission à la charia devient possible.

– (Pierre Bergerault): Mais mon père, alors justement il est dit dans le Coran qu’à la fin des temps, Isaa, Jésus, doit revenir…
– Oui.
– Donc en quoi c’est différent?
– Eh bien ceci, comme d’autres choses d’ailleurs le montrent bien : l’islam n’est pas du tout ce que les musulmans imaginent. Par exemple, à la sourate 3 verset 55, Allah dit à Isaa : “Je t’élèverai toi et ceux qui t’ont suivis jusqu’au jour de la Résurrection, au-dessus des incrédules, alors ce sera votre retour vers moi, et je châtierai d’un châtiment douloureux les incrédules.” Autrement dit, dans ce verset, Allah dit que ce sont ceux qui suivent Jésus qui seront sauvés, pas ceux qui suivent Mahomet !! Dans le Coran, Jésus est appelé la Vérité (Sourate 6, verset 73), pas Mahomet ; Il est dit être la parole de Dieu, pas Mahomet ; être né d’une Vierge, pas Mahomet ; faire des Miracles, pas Mahomet ; être le Messie, pas Mahomet ; être au Ciel, pas Mahomet ; revenir à la fin des temps pour le Jugement, pas Mahomet… Donc on voit que le Coran lui-même, à l’origine, était tout autre chose que ce que le croient les musulmans… C’était en fait une secte une secte judéo-chrétienne pour qui le vrai Sauveur était Jésus. Et puis, il a fallu inventer la mythologie justifiant le pouvoir arabe et donc on va créer un Mahomet qui n’apparaissait pas dans le Coran. Il n’y apparaît que quatre fois, tandis que Jésus y apparaît vingt sept fois, et Moïse cent quarante huit fois … Autrement dit, pour les auteurs du Coran, Moïse est plus important que Jésus et Mahomet. Et cela pointe l’origine juive de l’islam … c’est-à-dire le refus du Christianisme. La chahada exprime cela très bien : “Il n’y a pas d’autres Dieu qu’Allah et Mahomet son prophète.” On veut croire, on fait croire qu’il s’agit là de l’affirmation de l’unicité de Dieu, mais nous n’avons pas attendu l’islam pour savoir que Dieu est unique ! En fait la chahada dit : Il n’y a pas de Dieu Trinité, et il n’y a pas de Jésus sauveur. À la place du Dieu Trinité, on met Allah, avec qui il n’y a pas de communion. De même, on remplace Jésus par Mahomet, dont il faudra attendre deux siècles après apprendre son existence et son rôle, et ceci seulement dans des écrits musulmans … Aucune source non-musulmane ne parle de Mahomet. Il est clair que nous avons affaire à la fabrication d’un mythe.

– (Martial Bild) Vous avez vécu et évangélisé en République de Djibouti.
– Oui.
– Et dans cet ouvrage, vous mettez en exergue cette phrase prononcée par le Pape Benoît XVI, à Cologne, en août 2005 : “Le dialogue interreligieux et interculturel
entre chrétiens et musulmans ne peut pas se réduire à un choix passager, c’est en effet une nécessité vitale dont dépend en grande partie en grande partie notre avenir.
– Vous partagez ce point de vu ?
– (abbé Guy Pagès) Certes. Comment dire le contraire ? Encore une fois je le répète : L’islam vient pour détruire le christianisme, et l’Occident qu’il a façonné. C’est l’antichrist”. Pour l’islam : Jésus n’est pas mort ni donc ressuscité, autrement dit : nos péchés ne sont pas expiés et nous ne sommes pas sauvés.

– Partant de là, est-ce que il est nécessaire de poser 1235 questions aux musulmans ? Parce qu’on a l’impression qu’on a une réponse parfaitement claire là.
– Vous avez raison.
– Donc pourquoi 1235 questions ?
– Eh bien si vous voulez, c’est pour montrer à quel point il est facile de démonter l’islam.
– Est-ce que il y aura des questions supplémentaires dans le 3e édition
– Oui bien sûr.
– On reste à 1235, non on continu à monter…
– Oui, oui.
– D’accord.. on s’arrêtera à combien? (rire)

– Je ne vous trouve pas dépité par exemple.
– Ah bien non.
– Est-ce que un prêtre a le droit d’être débité?
– Non, jamais. Je crois que les prêtres sont les hommes les plus heureux qui soient. Franchement, je ne pourrais pas être heureux si je n’étais pas prêtre. Je suis fait pour ça.
– Vous avez été prêtre dans votre esprit dès votre jeune âge ?
– Non.
– Une grâce est tombée sur vous ?
– Oui c’est ça. Je me suis convertis à l’âge de vingt ans, et je suis devenu prêtre à l’âge de trente quatre ans. Donc vous voyez, il m’a fallu du temps …
– Incardiné à Paris ?
– Oui, voilà. Merci beaucoup
– Je vous en prie.
– L’abbé Guy Pagès à retrouver dans “INTERROGER L’ISLAM” au édition Dominique Martin Morin.