L’idolâtrie du “Prophète”

L’islam qui se prétend la religion du pur monothéisme est en fait lui-même un « associationnisme » puisque Mahomet et Allah partagent les mêmes prérogatives divines. Ils sont si bien mis sur le même pied d’égalité (Coran 8.20 ; 48.8-10) que le salut se joue sur l’obéissance à Mahomet, lequel a le pouvoir de décider de ce qui est associationnisme ou non (Coran 9.7) : « Obéissez à Allah et à son messager afin qu’il vous soit fait miséricorde ! (Coran 3.132 ; 4.64,65,105 ; 24.52 ; 33.36 ; 49.1-3 ; 72.23), et qu’ils sont logiquement associés jusque dans la profession de foi musulmane, la Chahada. « Quiconque désobéit à Allah et à son envoyé aura le feu de l’Enfer (Coran 72.23 ; 8.13,24) » ; « Ceux qui font du mal à Allah et à son envoyé, Allah les maudit ici-bas et dans la vie future et il leur prépare un châtiment humiliant. (33.57) » ; « Obéissez à Allah et à son envoyé, si vous êtes croyants ! (Coran 8.1) »[1]. Allah jure même par la vie de Mahomet, ce qui signifie que Mahomet a une valeur au moins égale à celle d’Allah (Coran 15.72) ! Allah et ses anges prient même pour Mahomet : « Allah et ses anges prient sur le Prophète. Ô vous qui avez cru ! Priez sur lui et adressez-lui les saluts (Coran 33.56) » (On se demande bien qui Allah peut prier s’il est Dieu…) ![2]

Remarquons encore comment la profession de foi chiite* n’est pas en reste en matière d’associationnisme : « J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah, que Mahomet est son envoyé et qu’Ali est l’ami d’Allah ». Mais le Coran finit par révéler le sens de l’associationnisme musulman : « Vos alliés sont Allah, son apôtre et ceux qui croient (Coran 5.55) », autrement dit : l’associationnisme sert à asseoir, par la médiation de celle de Mahomet, l’autorité des chefs musulmans. Un hadith en rend témoignage sans ambages : « L’apôtre d’Allah a dit : “Celui qui m’obéit obéit à Allah, et celui qui me désobéit, désobéit à Allah, et celui qui obéit au chef que j’ai nommé m’obéit, et celui qui lui désobéit, me désobéit.“ (Récit d’Abu Huraira, Bukhari, 89.251) » Si l’associationnisme est cette abomination dont la haine fait toute la gloire de l’islam, l’islam ne doit-il pas alors se haïr lui-même d’associer si bien Mahomet à Allah ?

Si insulter Mahomet vaut la mort, que vaut de plus l’insulte à Allah ?
En fait le châtiment infligé pour insulte à Mahomet est destiné à imposer l’islam, qui, sans cette violence ne rencontrerait aucune adhésion dans le cœur des musulmans ayant un minimum de sens moral.  Cette violence ne montre-t-elle pas au grand jour que le dieu Allah veut une religion d’hypocrites ?

[1] Idem pour Coran 4.59,64,69,80 ; 47.32-34 ; 59.7 ; 24.48-57. 

[2] C’est sur ce verset que s’appuient le devoir et l’habitude des musulmans de dire à chaque fois qu’ils nomment Mahomet : « Salallah alayhi wa salam », c’est-à-dire : « La prière d’Allah et la paix soient sur lui ! », ce qui montre qu’ils ne croient pas que Mahomet est au Paradis, sans quoi il serait inutile de prier pour qu’il y aille… Comment confier son salut à quelqu’un qui n’est pas au paradis ?