Article paru dans le n°7585 du 21-22 janvier 2023 du journal polonais Nasz Dziennik consultable ici.
Wanda Kapica : Où (et comment) avez-vous connu le vrai visage de l’islam ?
Abbé Guy Pagès : Par la Foi catholique, qui nous dit qu’après le Christ ne vient que faux-prophètes et autres antichrists (Mt 7.15; 24.11,24; 1 Jn 2.22). Aussi loin que je remonte en ma mémoire, j’ai toujours éprouvé un profond sentiment de révolte à l’égard de l’islam, le percevant comme une imposture, d’autant plus démoniaque qu’il se prétend d’origine divine, et du fait qu’il soit pris pour tel. Qui, en effet, peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ? J’ai toujours ressenti comme une insupportable injustice les associations unissant chrétiens, juifs et musulmans, en particulier au titre d’une commune filiation d’Abraham (cf. Jn 8.44).
Comment les immigrés musulmans ont-t-il changé la réalité de vie quotidienne en France ? La France n’a-t-elle pas perdu déjà son identité ?
Les ouvriers de la Révolution ont trouvé parmi les immigrés chez nous un nouveau prolétariat à manipuler. Il y a 40 ans, en 1982, aux usines Citroën et Talbot, une banderole était déployée : « 30 minutes pour le ramadan. Nous voulons être respectés ! » Apparaissaient les appels à la « grève sainte », les prières collectives dans les usines, les drapeaux verts dans les manifestations. Alors que l’immigration s’accélérait, en 1976, le Conseil d’Etat invoqua « le droit à mener une vie familiale normale » et l’immigration de travail devint une immigration de peuplement avec le regroupement familial. Les foyers polygames ? qui comptent jusqu’à 40 enfants ? doivent être entretenus par l’Etat. Regroupement familial, dévoiement du droit d’asile et régularisations automatiques boostent la venue de musulmans. Les revendications religieuses enflent : permissions liées aux fêtes religieuses, interdits alimentaires (Par exemple, tout ce qui a touché du porc est pour eux, souillé, y compris une assiette ou une fourchette.) … La crainte de l’islam est forte. Il est vécu comme contraire à l’intégration. A part la mise en œuvre de quelques discriminations positives, les rapports sur la présence musulmane, faisant apparaître l’hostilité des nouveaux venus à l’égard de la France, restent sans effets, sinon, celui de contribuer sérieusement à la décision de supprimer la conscription universelle … Dans certains quartiers ? et pas seulement des banlieues des grandes villes, se sont édifiées des contre-sociétés, closes, dont les normes sont en rupture avec celles de la société française. Le port du voile, notamment, y compris par les fillettes, sert de cheval de Troie pour marquer le territoire occupé par l’islam et manifester et de symbole du refus de notre civilisation.
En 1989, l’affaire du voile des fillettes à l’école de Creil voit le Premier Ministre déclarer : « Qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? » En 2003, dans le cadre de la création du Conseil français du culte musulman (CFCM), l’ex-Ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, accepte que l’Union des Organisations Islamiques de France refuse le droit de toute personne à changer de religion. Le 4 juin 2004, le CFCM publie une « Convention citoyenne des musulmans de France pour le vivre ensemble » dont l’article 5 impose aux femmes le port du voile. En 2006, après le discours de Benoît XVI à Ratisbonne, qui souleva le monde islamique contre lui et servit de prétexte à l’assassinat de chrétiens et à l’incendie d’églises en pays musulmans, le philosophe Robert Redecker, qui soutînt le Pape, fut menacé de mort et dut vivre caché sous protection policière avec sa famille. L’excision est largement pratiquée en France, et nombre d’intellectuels prennent sa défense, lui trouvant même des vertus, ainsi de Raymond Verdier, directeur au CNRS, pour qui : « l’excision est coupure, non mutilation. C’est une véritable école de maîtrise de soi et de spiritualité, l’initiation sexuelle traditionnelle » et de l’archaïsme dans lesquels s’enfonce la société française. Depuis, les attentats n’ont pas cessé d’endeuiller la France, dont le plus meurtrier fut celui du 13.11.2015 à Paris qui fit 130 morts et 413 blessés (celui du 14.04.2016 à Nice qui fit 86 morts et 458 blessés). Les décapitations (du père Hamel ; du professeur Samuel Paty, Hervé Cornara …), les immolations par le feu (Chahrazad Belayni ; Chahinez …), les meurtres quotidiens à l’arme blanche … donnent la mesure de la violence dans laquelle la France s’enfonce toujours plus. Le syndrome de Stockholm dont sont atteint les autorités les pousse à islamiser la France, notamment en révisant l’enseignement de l’histoire, qui désormais privilégie les cultures étrangères, et dénigre la culture française jugée néfaste ou inexistante. Le Musée national des arts et traditions populaires (MNATP) témoin du patrimoine, de l’histoire et du mode de vie avant la bienfaisante immigration a été jugé hautement xénophobe et islamophobe, et transformé en Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, dont l’une des premières expositions temporaires a été consacrée aux « Héritages arabo-islamiques dans l’Europe méditerranéenne ». Le Haut conseil à l’intégration, dans son rapport 2000, a souhaité qu’à tous les niveaux de l’éducation nationale on « travaille à familiariser, au sens propre du mot, nos compatriotes avec l’islam pour qu’il apparaisse comme une richesse plutôt que comme une menace » … L’islam est réinventé, rêvé, exonéré de ses tares et crimes, y compris celui de l’esclavage, comme le fit la Loi Taubira en 2001. « L’inversion consistant à transformer les croisades en crime chrétien ou en crime raciste légitime la haine professée par les islamistes contre les ‘croisés’ parce que ces derniers symbolisent la première opposition à leur fulgurante avancée au nom d’Allah ».1 L’immigration extra-européenne, et spécialement musulmane, coûte une fortune à la France : en 2011, elle était estimée à 10 % de la population et représentait un solde négatif de 70 milliards d’euros (Yves-Marie Laulan, Monde et Vie, n°846, 16.07.2011) … Bien que la République française s’interdise de connaître l’appartenance religieuse dans les recensements légaux, il suffit de se promener jusque dans les régions les plus reculées de France pour constater la présence islamique. Sa rapide expansion semble ne pouvoir être arrêtée, tant les Français sont déchristianisés, dépossédés de leur identité, asservis à l’idéologie mondialiste. L’islam sait que le temps joue pour lui : la démographie le conduira à prendre démocratiquement le pouvoir en France.
Quels sont les succès de l’Institut créé à Toulon par l’évêque Dominique Rey pour l’évangélisation des musulmans à Toulon ?
Il est malheureusement resté à l’état de projet.
Existe-t-il un bon islam ?
Non, il n’existe pas de bon islam, pas plus qu’un arbre mauvais donne de bons fruits (Mt 7.18), mais il est courant d’amalgamer musulman et islam, d’attribuer à l’islam la bonté de certains musulmans. Or, cette bonté ne vient pas de l’islam, mais de ce que Dieu ayant fait aux hommes le don de la liberté, certains musulmans, plutôt qu’à Allah, préfèrent obéir à leur conscience, par laquelle Dieu les invite à fuir le mal, faire le bien, et aimer la vérité. Ainsi, un musulman peut refuser de rester musulman, et un non-musulman choisir de le devenir. Musulman et islam ne sont pas synonymes. Cela étant, les musulmans dits « modérés », témoins d’un islam qui serait bon, jouent un rôle très important dans l’islamisation, car ils donnent de l’islam un visage inoffensif et familier, et engrangent ainsi au bénéfice de l’islam,2 source de l’« islamisme », les concessions que les lâches leur octroient pour prix de leur modération. Et tandis que sur les autorités démocratiquement élues ils font pression par leur nombre pour obtenir toujours plus d’islam, ils soutiennent le djihad en s’abstenant d’en dénoncer l’origine coranique (Coran 4.74), et le financent par le biais de différents impôts plus ou moins occultes, comme celui lié à la consommation halal.3 En tout cas, pour le Président de la Turquie, M. Recep Tayyip Erdogan, la chose est claire : « L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré. L’ISLAM EST L’ISLAM ! (Kanal D TV, Août 2007) »4 La distinction entre un islam « bon » et « l’islamisme » a été forgée tout exprès pour faire accepter l’islam en Occident. Contrairement à ce que les bien-pensants enseignent, il n’y a pas de différence fondamentale entre musulmans modérés et islamistes, puisque les uns et les autres se réfèrent au même Allah, au même Coran, au même Mahomet, et qu’il suffit qu’une partie de l’Oumma accomplisse le devoir imprescriptible du djihad pour que le reste de la communauté en soit dispensé. Qu’est-ce qu’un musulman modéré ? C’est quelqu’un de modérément musulman. Mais l’est-il parce que les abominations islamiques sont modérément acceptables, ou parce qu’il est modérément humain ? Dit-on d’une femme qu’elle est modérément enceinte ? Ou elle l’est, ou elle ne l’est pas. Celui qui est appelé « bon musulman » est ordinairement un homme préférant obéir à sa conscience plutôt qu’à Allah, il est donc un mauvais musulman. D’ailleurs, les fervents dévots d’Allah le tuent comme les mécréants, puisque, comme eux, il n’obéit pas au Coran (Coran 3.166-167 ; 4.137-139,142,145 ; 9.66-68,73). Face aux attentats, suffit-il de dire « Ce n’est pas ça l’islam ! », ou bien faut-il reconnaître que les djihadistes ne font que prêcher le Coran et imiter Mahomet ? L’appellation islam modéré suffit à dénoncer l’islam comme mauvais, car si l’islam doit être modéré pour être acceptable, c’est donc qu’en soi il ne l’est pas. Nul besoin de modérer le christianisme ! Mais si même les mécréants valorisent l’islam, comment un musulman le condamnera-t-il (Coran 3.103 ; 49.10-11) ?
Une religieuse vivant à Paris a entendu de la part d’un ami musulman : « Aujourd’hui je suis ton ami, mais dans le cas de la guerre sainte, je serai prêt à te tuer ». Est-ce qu’il y a le danger qu’un tel scénario puisse se réaliser ? Les Français ont-ils peur de l’islam ?
Le danger que ce scénario se réalise devient chaque jour plus évident. Il s’est réalisé tout au long de l’histoire. Car telle est la tactique d’Allah (Coran 5.33 ; 8.12,60). Mais la peur, qui est une émotion alertant d’un danger, n’est pas honteuse. Ce qui est honteux, c’est la lâcheté. Le courage est de la peur surmontée. C’est un fait : les Français ont peur de l’islam. Ils n’osent pas s’exprimer librement à son sujet. Non seulement ils craignent les représailles d’un fou d’Allah, mais la législation condamne l’islamophobie ! Cette peur les rend muets, pire ! flatteurs de l’islam, paralysés qu’il sont par le relativisme, aveuglés par les mirages du mondialisme, empoisonnés par l’apostasie généralisée de la Foi catholique. C’est ainsi que la plupart de nos dirigeants ne voient pas de raison de s’opposer à l’islamisation programmée de la France (et de l’Europe).
Car il y a effectivement de quoi avoir peur de l’islam, qui, tant que la population musulmane ne dépasse pas 2 % dans un pays donné, est considéré comme pacifique et pas encore comme une menace pour les non-musulmans. Mais lorsque la population musulmane atteint 2 à 5 %, elle commence à être prosélyte, notamment envers les mécontents, recrutant essentiellement parmi les détenus et les bandes urbaines. Au-delà de 5%, les musulmans exercent une influence démesurée, exigeant par exemple l’introduction de la nourriture halal, le respect de leurs coutumes, le droit à s’autogérer dans leurs ghettos, à l’abri des impurs que nous sommes (Coran 9.28-31), pour y appliquer la loi inhumaine de la charia. Lorsque leur proportion approche 10% de la population, ils tendent à protester contre leurs conditions de vie par une recrudescence des actes de délinquance, car tout ce qui n’est pas musulman offense l’Islam (Coran 2.193), et provoque soulèvements et menaces. Passé le seuil de 20%, apparaissent des émeutes sous le moindre prétexte, la formation de milices djihadistes, des assassinats sporadiques, et des incendies d’églises chrétiennes et de synagogues. Dans nombre de villes de France, on voit maintenant des affrontements avec la police, des incendies de voitures, des guet-apens contre les pompiers, les transports en commun, les services publics. A 40%, les nations subissent des massacres à grande échelle, des attaques terroristes chroniques et une guérilla permanente. A partir de 60%, ils pratiquent une persécution effrénée des infidèles (y compris des musulmans non-pratiquants), une purification ethnique sporadique (génocide), et imposent la charia et la Jizya (impôt que doivent payer les infidèles pour avoir le droit de survivre dans l’humiliation constante).
Au-delà de 80%, on observe les menaces et les actes quotidiens d’un jihad violent, des opérations de nettoyage ethnique organisées par l’Etat, et même des génocides, puisque ces nations expulsent les infidèles pour être à 100% musulmanes. Avec 100% de musulmans commence l’ère promise de la « paix » d’Allah, que troublent encore les radicaux pour qui violenter et tuer les moins radicaux qu’eux est toujours un devoir de musulman … De nos jours, 1,5 milliard de musulmans forment 22% de la population mondiale. Si les chrétiens ne se décident pas à les évangéliser, ils constitueront 50% de la population mondiale en 2100 …
Comme chrétiens, nous sommes appelés à évangéliser, comme l’a commandé le Seigneur Jésus : « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ». Comment évangéliser les musulmans ? Quelle est la clé de leur cœur ? Votre tactique consiste à poser des questions. Quelles sont les questions que nous pouvons leur poser pour les aider à trouver la Vérité, le Chemin et la Vie ?
De même qu’aucun paysan ne sème dans les ronces et les épines (Mt 13.1-23), mais commence par les arracher, de même, il est inutile d’annoncer le Christ à une âme musulmane avant de l’avoir convaincue des calomnies, mensonges, diffamations et préjugés contre la foi chrétienne que l’islam lui a inculqués depuis le berceau. Un musulman est content d’être musulman parce qu’au moins il n’est pas chrétien, car il sait que la foi chrétienne est le seul péché qu’Allah ne peut pas pardonner (Coran 4.48) … C’est dire si l’islam est un antichrist, et si l’islam empêche l’évangélisation. Il n’y a donc rien de tel que d’inviter un musulman à réfléchir sur les raisons qu’il a d’être musulman, car, s’il est de bonne volonté, bientôt il ne le sera plus. Telle est la méthode qui vous permet d’évangéliser en toute sagesse et sécurité. Poser des questions sur l’islam peut être interprété comme les prémisses d’une possible conversion … d’où la nécessité pour votre interlocuteur de vous donner une réponse la plus cohérente possible, ce qui le conduit à chercher, puis trouver par lui-même la vérité … Pour aider cette démarche, j’ai écrit un livre qui a été traduit en polonais : « Prawdziwe oblicze islamu », et qui a reçu le prix FENIKS 2021 des Editeurs catholiques polonais.
Si nous voulons évangéliser les musulmans, devons-nous connaître le Coran ?
Que vous servirait de lire le Coran, puisque « personne ne connaît l’interprétation du Coran, à part Allah (Coran 3.7) » ? Le Coran est un texte si incohérent, si incompréhensible, que même aux islamologues musulmans avouent ne pas le comprendre. Il vaut mieux connaître mon livre, qui vous donnera de larges extraits significatifs de celui-ci.
Pour les catholiques, la fin ne devrait jamais justifier les moyens, pour les musulmans, c’est le contraire … Aujourd’hui, peut-être faudrait-il chercher les moyens de construire la paix dans le monde et de convertir les musulmans plutôt à genoux, dans la prière, qu’à la table du dialogue ?
Il ne faut jamais séparer, et encore moins opposer, ce que Dieu a uni. Il faut prier ET évangéliser. C’est un devoir de l’accomplissement duquel dépend notre salut, tant individuel : « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, alors tu seras sauvé. Car c’est en croyant de cœur qu’on parvient à la justice et c’est en confessant de bouche qu’on parvient au Salut ( Rm 10.9-10 ; Mt 5.15 ; Jn 17.20 ; 1 Co 9.23 ; 2 Co 4.13 ; Ph 1.14 ; Jc 5.19-20 ; 1 P 2.9-10 ; 1 Jn 1.3-4) », que collectif : « Jamais ne pourra luire une espérance de paix durable entre les peuples tant que les individus et les nations refuseront de reconnaître et de proclamer la souveraineté de notre Sauveur (Pie XI, Quas Primas,1) ». Je vous invite à lire à ce sujet ce que j’ai répondu au père Marcin Wrzos.
La solution consiste-t-elle à prendre à cœur l’appel de Marie de Fatima, un lieu qui, il y a des siècles, était occupé par des musulmans ?
Sans aucun doute, et notamment la vision de l’Enfer qu’elle y a donnée, tant il est vrai que la peur d’aller en Enfer est la raison fondamentale pour laquelle un musulman se justifie d’être musulman. J’estime que la perte de la foi en l’existence de l’Enfer est à une des raisons fondamentales de la crise spirituelle que connaît l’Eglise, et qui, par elle, défait l’Occident. Pour conjurer cette perte de la foi en l’existence de l’Enfer, j’ai écrit un autre livre « Judas est-il en Enfer ? », qui attend encore son traducteur polonais …
Ces derniers jours, en Espagne, les services ont arrêté 11 djihadistes présumés ; ils ont essayé de recruter, radicaliser et enrôler des adolescents et même des enfants âgés de 8-10 ans comme “soldats d’Allah” en leur envoyant des films sur leurs téléphones portables. C’étaient des films qui glorifiaient le djihad. Comme il résulte de l’enquête, le groupe était dirigé par un imam de 59 ans, lié à une des mosquées situées à Melilla. Comment pouvons-nous prévenir ce genre d’évènements ?
Même si la France voulait fermer ses frontières et durcir les conditions d’accès à sa nationalité (ce que lui interdisent les traités internationaux), elle ne peut plus faire grand-chose contre l’immigration et son islamisation programmée. Pour vous, il vous faut absolument refuser l’installation de l’islam sur votre sol. Car, comme le dit saint Paul : « un peu de levain fait lever toute la pâte (Ga 5.9) ». Et cela au titre de ce que l’islam est un projet politique, avec des principes contraires à ceux de la morale simplement naturelle (supériorité ontologique de l’homme par rapport à la femme, du musulman par rapport au non-musulman ; assassinat des apostats ; légitimation de l’esclavage ; etc.)5 en sorte que vous demandiez à toute personne se réclamant de l’islam de, soit rester fidèle à ces principes, et dans ce cas de quitter le territoire national, soit, pour pouvoir y rester, de les renier publiquement. C’est ainsi que vous accomplirez le commandement de l’Apôtre : « Enlevez le mauvais du milieu de vous ! (1 Co 5.13) »
Sans cette résolue volonté politique, viendra le jour où démocratiquement les lois
islamiques seront votées. La raison d’être d’un musulman sur terre est de faire la volonté d’Allah, qui est de soumettre la terre à la charia (Coran 2.193 ; 3.85 ; 9.5,33 ; 48.16). « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine A JAMAIS jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) » Un musulman n’a que faire de l’intérêt général d’un pays appartenant au dar al harb (pays de la guerre), qui naïvement lui offre lui-même les armes de ses lois trop généreuses pour faire triompher la cause de l’islam. Le cheikh Youssef al-Qaradawi a pu ainsi prophétiser : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons ! (Claude Sicard, Le Face-à-face islam-chrétienté. Quel destin pour l’Europe ? Éditions François-Xavier de Guibert, 2009) »
Est-ce que nous disposons des données concernant les dimensions de la communauté musulmane en Europe ? (Il y a déjà deux mosquées à Varsovie…).
La grande majorité des musulmans en Europe occidentale sont des immigrants, ou descendants d’immigrants, arrivés dans les années 1960 et 1970 … Les musulmans habitant les Balkans sont des populations européennes qui furent converties l’invasion ottomane, et il existe une importante communauté musulmane en Russie. En 2007,il y avait environ 53 millions de musulmans en Europe (en incluant les parties européennes de la Turquie et de la Russie), dont environ 25 millions en Russie, 5,7 millions dans la partie européenne de la Turquie, 16 millions dans l’Union européenne, 5,5 millions en France, 3,5 millions en Allemagne, 1,5 million en Grande-Bretagne, 1 million aux Pays-Bas et en Italie soit un peu plus de 7 % de la population européenne totale de 730 millions. Selon le Pew Research Center, en 2016, ces chiffres étaient montés pour la seule Union européenne (et Royaume-Uni) à 25,8 millions, soit 4,9 % de la population totale. En fonction de l’immigration, il y aura en Europe en 2050, 75,6 millions de musulmans, soit 14 % de la population totale. Mais tous ces chiffres ne sont pas fiables : pour une même année et un même pays, selon les sources, je les ai vus varier du simple au double …
En France, selon une étude de l’INED et de l’Insee publiée en octobre 2010, il y avait entre 70 000 et 110 000 convertis à l’islam, et 4 000 personnes par an. Djelloul Seddiki, de la Grande mosquée de Paris, avance le chiffre d’un million de convertis en France en 2013.6 Il faut se méfier de ces chiffres qui peuvent être gonflés artificiellement.
La Pologne doit faire face à l’afflux croissant d’étrangers qui traversent illégalement la frontière avec la Biélorussie. Ce sont pour la plupart des musulmans qui essaient de se rendre en Europe occidentale. Qui inspire ce type de migration ?
Dans son dernier ouvrage, “Eglise et immigration : le grand malaise“, Laurent Dandrieu rappelle qu’il y a cinq siècles, l’Eglise catholique, et notamment la papauté, constituait le “fer de lance de la résistance à l’avancée musulmane” à travers la mise en place de la Sainte-Ligue qui défit les Ottomans à Lépante, alors qu’aujourd’hui, les papes paraissent avoir abandonné la “résistance acharnée qu’ils ont menée durant des siècles contre toute velléité d’islamisation de l’Europe”. L’Église est devenue très favorable aux migrations en commettant deux erreurs qui ont permis à l’islam de s’implanter sur le continent européen au XXe siècle après y avoir été jusqu’ici repoussé. 1) A partir de Pie XII, les migrations sont considérées quasi exclusivement du point de vue des migrants en vertu d’un “droit à migrer”, que Benoît XVI définira comme un droit humain fondamental, « la faculté pour chacun de s’établir là où il l’estime le plus opportun (Journée moniale des migrants et réfugiés, 12.10.2012) ». Cela a conduit à la signature en 2018 du Pacte de Marrakech, un pacte mondial de l’Organisation des Nations unies, ardemment promu par le Pape François, qui vise à « couvrir toutes les dimensions de la migration internationale », en sorte que les 152 pays signataires se sont engagés à donner aux migrants : éducation, droit au logement, regroupement familial … 2) L’Eglise a mêlé les plans politique et eschatologique en faisant du phénomène migratoire l’image même du plan de rédemption de Dieu pour l’homme, comme le dit Jean-Paul II, ou selon le mot de Benoît XVI “la préfiguration anticipée de la cité sans frontières de Dieu (Journée mondiale du migrant et du réfugié, 27.09.2010) ». C’est ainsi que, désormais, si des États tentent de réguler l’immigration, droit qui leur est en principe reconnu, en pratique, leurs efforts sont condamnés comme l’expression d’un manque d’ouverture, une infidélité à l’esprit d’accueil du christianisme. Et finalement, si l’immigration est « un facteur de croissance spirituelle et d’unité pour l’humanité et pour l’Église (Jean-Paul II, Église et mobilité humaine, mai 1978 ; 17.11.1980) », alors, ceux qui s’y opposent, s’opposent à l’avènement du Royaume des Cieux ! Et c’est ainsi que l’islam a tout loisir de renforcer massivement sa présence en Europe, avec la bénédiction de l’Église … Le « Katechon (2 Th 2.6) » s’est effondré, le Prince de ce monde, déguisé en ange de lumière (2 Co 11.14), prépare son triomphe.
- Histoire de l’islamisation française 1979-2019, L’artilleur, 2019 [↩]
- Un exemple fameux de cette modération a été donnée après les tueries de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher à Paris, en 2015, lorsque le Président du Conseil français du culte musulman, M. Dalil Boubakeur, ne trouva rien de mieux à proposer pour conjurer le malheur frappant le pays au nom d’Allah, que de transformer les églises vides du pays en mosquées. [↩]
- Et que financent tous ceux qui consomment des produits halal … [↩]
- « Terroristes, djihadistes, radicalisés … Tous ces termes créent de la confusion, il ne s’agit que de l’islam authentique. Ces terroristes, ces radicaux, ce sont des musulmans. (…) Ces terroristes, ce sont mes frères. » lance lors de son procès Salah Abdeslam, seul survivant des assassins de l’attentat à Paris du 13 novembre 2015 qui a tué cent trente personnes et en a blessé quatre cent treize autres. [↩]
- Y a-t-il un acte immoral que la révélation de Mahomet ne justifie pas : la manipulation mentale (Coran 5.101), le parjure (Coran 66.2), la misogynie (2.282, 4.34), la polygamie (4.3), le viol (4.24), la pédocriminalité (4.127 ; 65.4), l’inceste (33.50), le parjure (2.225), la haine (60.4), la torture (5.33 ; 8.12), les amputations (5.38), l’esclavage (16.71), la vengeance (2.194), le meurtre (4.89 ; 9.5), le terrorisme (9.111), le génocide (9.5,30) ? [↩]
- Kalmel Meziti, Dictionnaire de l’islamophobie, Bayard Jeunesse, 2013, p. 351. [↩]
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