CE QUE LE MESSAGE DE FATIMA DEMANDE AUX SIMPLES FIDÈLES

« Un jour de 1916, l’Ange surprit les enfants à ne rien faire, pendant les heures torrides d’une journée de Juillet : « Que faites-vous là ?… Priez, priez beaucoup ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous des desseins de miséricorde… Offrez continuellement au Seigneur des prières et des sacrifices. » – « Comment ferons-nous des sacrifices ? » demanda Lucie. « De toutes choses vous pouvez faire des sacrifices. Offrez-les au Seigneur en acte de réparation pour tant de péchés qui l’offensent et de supplication pour la conversion des pécheurs. De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie… Surtout acceptez et endurez les souffrances que le Seigneur vous enverra. » En leur apportant la Communion, il leur dira : « Prenez le Corps et le Sang de Jésus-Christ horriblement outragé par les hommes ingrats ! Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »

Jacinthe, François et Lucie de FatimaLa Vierge Marie ne leur parlera pas un autre langage. Dès le 13 mai, elle leur demande : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en réparation des péchés si nombreux qui offensent sa divine Majesté ? Voulez-vous souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs, pour réparer les blasphèmes ainsi que toutes les offenses faites au Cœur Immaculé de Marie ? » Et, sur leur acceptation enthousiaste, elle ajoute : « Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu vous assistera et vous soutiendra toujours. »

Le 13 juillet, juste avant de leur confier le terrible Secret, pour « ranimer ma ferveur refroidie », dira humblement Lucie, elle leur redit encore : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites souvent, mais spécialement en faisant quelques sacrifices : Ô Jésus, c’est pour votre amour, en réparation des offenses au Cœur Immaculé de Marie et pour la conversion des pauvres pécheurs. »

Ainsi le Ciel ravivait pour notre temps la plus mystérieuse et la plus émouvante part de la Révélation chrétienne, celle de la Communion des saints dans le sacrifice. Tandis que chacun est appelé à faire pénitence pour ses propres péchés et à changer de conduite, tandis que le monde ne doit pas espérer de paix tant qu’il n’en a pas mérité le bienfait par une sincère conversion, voici que la Vierge Marie appelle ses enfants dévoués à prier et à se sacrifier par amour, à la place des pécheurs, assurant qu’une si charitable réparation méritera à beaucoup d’âmes en péril le salut éternel et au monde le bien de la paix, avant qu’ils n’aient eux-mêmes donné satisfaction. (…) Notre avenir ne dépend plus des mécaniques humaines ni même du verdict d’un Juge rigoureux. Il dépend des larmes, des souffrances, des prières pleines de charité des saints vivant au milieu de nous. (…) Prière ! Pénitence ! Il suffit peut-être que nous ajoutions notre humble part au trésor des mérites des saints pour que le monde soit sauvé ! Telles sont les admirables perspectives de grâce, ouvertes dans le beau ciel de Fatima ! (…)

Hâtons-nous donc de connaître et de faire ce qui nous est demandé.

D’abord, réciter le chapelet. (…) Dans chaque apparition, elle insiste sur la récitation quotidienne du chapelet. Le 13 juillet : « Dites-le tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire avec l’intention d’obtenir la fin de la guerre. Elle seule pourra vous secourir. » Le 19 août : « Continuez à réciter le chapelet tous les jours », et le 13 octobre elle se nomme sous le vocable de “ Notre-Dame du Rosaire ”.

Voilà donc l’arme des chrétiens au milieu des terribles combats que la Puissance des Ténèbres livre à l’Église dans ces derniers temps. (…)

Ensuite faire des sacrifices. Dès le début, l’Ange prépare les enfants à leur vocation essentielle, celle de victimes réparatrices. Tous ceux qui entreront profondément dans l’esprit de Fatima éprouveront le même appel. Ils ne distingueront plus entre la pénitence qu’il leur faut accomplir pour leurs propres péchés et celle qu’ils y ajouteront pour les autres pécheurs. Le grand élan qui les emporte sur les traces des petits voyants est celui de l’amour consolateur et réparateur. Dieu souffre de tant d’outrages, de sacrilèges et d’indifférences ! Consolons son Cœur… Tant de pécheurs sont en danger de tomber en enfer ! Réparons pour eux…

« Tant de monde tombe dans l’enfer ! … Tant de monde ! s’exclamait Jacinthe … Ah ! si nous pouvions, avec nos sacrifices, fermer pour toujours les portes de cette terrible fournaise ! … Si nous pouvions faire que tous les pécheurs prennent le chemin du Ciel ! »

De telles pensées donnaient aux enfants un ardent désir de souffrir : « Donnons notre goûter aux brebis. Ne pas goûter, voilà une jolie pénitence ». (…) Et ils se firent un cilice avec une corde. Jacinthe en pleure de douleur, mais quand Lucie parle de la lui enlever : « Non, dit-elle, il faut bien souffrir en réparation des péchés et pour la conversion des pécheurs. » Il est touchant d’entendre la Vierge dire à Lucie le 13 septembre : « Notre-Seigneur est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous gardiez la corde dans le lit. Portez-la seulement pendant le jour. » Souffrir pour les pécheurs, mais plus encore, « pour consoler Jésus et pour consoler Notre-Dame » disaient ces enfants. « Qu’est-ce qui te plaît le plus, demandait Lucie : consoler Jésus ou convertir les pécheurs pour que les âmes n’aillent pas en enfer ? » – « À choisir, répondait Jacinthe, je préférerais consoler Notre-Seigneur. N’as-tu pas remarqué comment la Sainte Vierge, encore le mois dernier, devint si triste lorsqu’Elle demanda que l’on n’offense plus Notre-Seigneur qui est tant offensé ? »

La douleur des êtres bienheureux du Ciel, leur désir d’être consolés, la joie que leur procurent les souffrances qui leur sont offertes par des créatures innocentes ou pénitentes nous sont bien incompréhensibles, sans doute ! Mais ces enfants ont vu, de leurs yeux vu ce qu’ils traduisent en un tel langage et en de tels sentiments humains, et ce qui est le mystère le plus intime, le plus profond, de l’amour de Dieu pour nous. « Consoler Notre-Seigneur qui est si affligé à cause de tant de péchés », s’attendrir sur le Cœur Douloureux de la Bienheureuse Vierge apparu à Lucie entouré et blessé d’une couronne d’épines, voilà l’œuvre sublime qui est demandée aux âmes ferventes et aimantes. (…)

Enfin, se consacrer au Cœur Immaculé de Marie. « Vous verrez Saint Joseph et l’Enfant Jésus prêts à donner la paix au monde », avait annoncé la Dame le 19 août. Mais à une condition très précise, la dévotion à son Cœur Immaculé et la consécration de la Russie à ce même Cœur très Saint et Immaculé. Le Ciel paraît y tenir beaucoup. Nous touchons là à l’aspect le plus décrié de notre religion, celui du bon plaisir de Dieu, qui décide souverainement du culte que l’Église devra lui rendre pour lui être agréable et mériter ses grâces. Ainsi, Dieu veut l’exaltation de la Vierge Marie sa Mère. Il veut qu’un culte lui soit rendu, magnifique et multiple, populaire, traditionnel, public et universel. La “ Dame ” a aimé les rubans qui ornaient le chêne-vert, l’arc rustique dressé par la brave Maria Carreira, et ses lanternes qui y brûlaient nuit et jour. Elle a désiré qu’on élève une chapelle et qu’on fasse deux brancards de procession pour solenniser la fête de Notre-Dame du Rosaire. Elle a fait jaillir une source abondante sur le plateau désert où il lui plaît de voir se rassembler de grandes foules en son honneur.

La Mère et son Fils ont les mêmes pensées, les mêmes goûts ! Elle désire une dévotion toute semblable à celle que le Cœur de Jésus demandait à Paray-le-Monial il y a trois cents ans. Que les chrétiens marquent cinq premiers samedis du mois par une confession et une communion réparatrice, et d’abondantes grâces leur seront données au moment de la mort. Qu’on lui consacre la Russie, et on aura la paix !

Et voilà bien le secret du Secret : « Tu diras au monde entier que le bon Dieu veut accorder ses grâces par le Cœur Immaculé de Marie, qu’on ne doit pas hésiter à les lui demander. Que le Cœur de Jésus veut être vénéré avec celui de sa mère. Que les hommes doivent demander la paix à ce Cœur Immaculé parce que Dieu la lui a confiée. »

L’Église détient dans sa main la paix et le salut du monde. Il suffit qu’elle développe immensément le culte et la dévotion aux Saints Cœurs de Jésus et de Marie au lieu de se profaner dans le service, le culte et l’amour de l’Homme et du Monde. Si elle se convertissait de cette maladie qui la dévore, si elle allait à Fatima pour y méditer et pour y suivre le Message que la Reine du Ciel lui adressait il y a cinquante ans, mon Dieu, que l’avenir serait beau ! 

Mais en attendant, le Message de la Sainte Vierge à Fatima suppose de la part des simples fidèles un attachement inaltérable à l’Église catholique romaine. Sœur Lucie, en plus de son exemple, s’exprimera clairement à ce sujet : « Il n’existe rien en ce monde qui puisse justifier que l’on rompe avec le principal à cause du secondaire…Pierre a glissé et est tombé, le Christ n’a pas cessé pour autant de lui confier le gouvernement suprême de son Église. » Cet attachement à l’Église doit n’avoir d’égal que l’attachement à la foi catholique garantie par le magistère infaillible, ordinaire ou extraordinaire. Autrement dit ni schisme, ni hérésie. Leçon que Sœur Lucie répète à plusieurs reprises dans son ouvrage Les Appels du message de Fatima.

Fils de l’Église, prions, faisons pénitence, consacrons-nous et dévouons-nous à la Vierge Immaculée. Et si nous sommes dans la peine, pensons aux petits voyants de Fatima ! (…)

 

transcription de la vidéo :

Il est très important de parler et de connaître le message de Fatima parce qu’il est la clé
d’interprétation de tous les événements, aussi bien dans l’Église que dans la société civile dans les divers pays au XXe siècle et au XXIe siècle, et ce que nous voyons actuellement dans le monde et dans l’Église, il faut bien comprendre que c’est la conséquence du fait que nous n’avons pas accompli les demandes de Notre Dame de Fatima.

 

La Sainte Vierge a dit que si l’on n’accomplissait pas ses demandes, les erreurs de la Russie se répandraient dans le monde, et que l’Église serait persécutée, et que des pays entiers seraient persécutés. Eh bien, aujourd’hui, ce que nous voyons, eh bien, ces erreurs de la Russie, c’est-à-dire cet athéisme anti-chrétien qui est venu de la Russie, eh bien, s’est maintenant répandu dans le monde entier.

 

Nous pouvons faire quelque chose, même si nous ne sommes pas très nombreux : Notre Seigneur a dit à Sœur Lucie clairement qu’il ne sera jamais trop tard pour recourir aux Cœurs de Jésus et de Marie ; donc ce qui est très important aujourd’hui, si nous voulons persévérer dans la foi catholique et arriver à notre salut, malgré les événements actuels, et si nous voulons travailler au règne de Notre Seigneur et de Notre Dame, et avancer le triomphe du Cœur immaculé de Marie, nous pouvons faire quelque chose, et c’est à la portée de tout le monde.

 

En fait, dans les demandes de Notre Dame, il y a 5 points, 5 points qui peuvent se résumer à 2 points, nous allons voir :

 

Le premier point, c’est l’accomplissement de notre devoir d’état, bien sûr en étant en état de grâce. La Sainte Vierge a beaucoup insisté, et Notre Seigneur Jésus-Christ aussi, auprès de sœur Lucie, pour dire que la pénitence la plus importante à faire aujourd’hui était l’offrande des sacrifices de nos devoirs quotidiens au Cœur immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs : tous, nous pouvons faire cela tous les jours. Bien sûr, nous ne pouvons pas y penser à chaque instant de nos journées ; alors, ce que nous pouvons faire, le matin, c’est un acte d’offrande : redire, par exemple, la prière qui a été enseignée par Notre Dame aux trois enfants de Fatima, dire cette petite prière au début de notre journée, dans notre prière du matin,
dire ces paroles : “Ô Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur immaculé de Marie.” Offrir notre journée à cette intention, cela fera que toutes nos actions de la journée, même lorsque nous n’y pensons pas, eh bien, auront cette valeur, auront cette efficacité. Ceci donc est le premier point des demandes de Notre Dame. 

Le deuxième point maintenant : la Sainte Vierge Marie et sœur Lucie ont parlé de la consécration à Notre Dame : en fait, si toutes nos journées et les sacrifices de nos devoirs quotidiens sont offerts au Cœur immaculé de Marie, cela revient à une consécration de toutes nos journées, de toute notre vie au Cœur immaculé de Marie, c’est le deuxième point.

 

Le troisième point, c’est le scapulaire. Le 13 octobre 1917, lorsqu’il y a eu le miracle du soleil, pendant le miracle du soleil, les enfants ont vu différentes scènes de la vie de Notre Seigneur et de Notre Dame, et en particulier la Vierge Marie : à un moment ils l’ont vue, habillée en carmélite et donnant le scapulaire. Pourquoi habillée en carmélite et pourquoi le scapulaire ? Parce que Notre Dame du Mont Carmel signifie la Vierge Marie qui vient à notre secours lorsque humainement tout est perdu : c’est ce qui se passe aujourd’hui à notre époque. Et la Sainte Vierge Marie a donné le scapulaire, à la fois comme protection lorsque nous le portons, et aussi comme gage, eh bien, comme signe de notre consécration à Notre Dame.

 

Donc nous avons dit :

Premier point, accomplissement de nos devoirs quotidiens en réparation au Cœur immaculé de Marie qui revient, deuxièmement, à une consécration de notre vie à Notre Dame, troisièmement, le scapulaire est le signe extérieur de notre consécration à Notre Dame.
 

Le quatrième point, maintenant c’est le rosaire. La Sainte Vierge Marie, dans toutes ses apparitions à Fatima, du 13 mai au 13 octobre, n’a cessé d’insister sur la récitation quotidienne du chapelet, au moins le chapelet, 5 dizaines, le rosaire entier chaque jour pour ceux qui en ont la grâce ; mais la Sainte Vierge, ce qu’elle a essentiellement demandé, c’est le chapelet, cinq dizaines. Voilà. 

Que vient faire le chapelet ici ? Eh bien le chapelet est un moyen, justement, de vivre notre consécration à Notre Dame, et d’offrir nos devoirs quotidiens à la Sainte Vierge. Parce que dans les 15 mystères du rosaire, nous avons l’exemple parfait de la vie chrétienne : c’est le chapelet, par l’exemple de la vie de Jésus, Marie et Joseph, qui nous indiquera comment nous devons vivre nos journées, et par la récitation des Je vous salue Marie, le chapelet nous obtiendra les grâces justement pour ressembler à Jésus, Marie et Joseph dans nos journées.

Donc nous avons vu ces quatre points.

 

Maintenant, il reste un cinquième point à arriver qui est à part : c’est la dévotion des premiers samedis, des 5 premiers samedis, dévotion réparatrice. De quoi s’agit-il ? La Sainte Vierge, c’est elle qui a demandé à Notre Seigneur la permission de répandre cette dévotion des premiers samedis. Pourquoi ? Parce que dans le monde, il y a des personnes qui blasphèment contre Notre Dame, qui sont les ennemis vraiment de la très Sainte Vierge, qui essaient de la ridiculiser, spécialement auprès des enfants ; eh bien Notre Seigneur ne peut pas supporter que l’on porte atteinte à Sa mère, parce que c’est un vrai Fils, et ce genre de péché Notre Seigneur ne veut pas le pardonner, et ces âmes, en péchant de cette manière, se dirigent inévitablement vers l’enfer. Mais la très Sainte Vierge Marie, qui est une mère, ne peut pas supporter qu’il y ait des âmes qui tombent en enfer parce qu’elles ont péché contre Elle, la très Sainte Vierge. Alors, Elle a demandé cette petite dévotion pour que ceux de ses fidèles qui la pratiquent obtiennent des grâces pour sauver ces âmes malheureuses de l’enfer. Et là, cette dévotion réparatrice des premiers samedis, c’est un cadeau que nous pouvons faire à la très Sainte Vierge ; et la Sainte Vierge y est tellement sensible qu’Elle promet le salut aux personnes qui pratiqueront cette dévotion au moins 5 premiers samedis de suite.

 

Alors, que s’agit-il de faire ? C’est très simple : le premier samedi de chaque mois, il s’agit, en réparation au cœur immaculé de Marie, premièrement de réciter son chapelet, deuxièmement de se confesser ; Notre Seigneur a dit que cette confession pouvait avoir lieu huit jours avant ou bien huit jours après et même plus tard, à condition qu’elle soit offerte dans ce but. Troisièmement, il s’agit ce jour-là de communier en réparation au Cœur immaculé de Marie, toujours pour ces blasphèmes, ces péchés contre Notre Dame. La communion, si l’on ne peut pas la faire le samedi, peut être reportée au dimanche avec la permission d’un prêtre, il faut quand même qu’un prêtre puisse constater cela – on voit : Notre Seigneur, Notre Dame ne veulent pas aller contre la hiérarchie de l’Église, Ils veulent qu’on passe par les prêtres. Si jamais nous nous trouvons dans une situation ou dans un lieu où nous ne pouvons pas aller à la Messe très facilement, eh bien nous pouvons très bien ce premier samedi faire une communion spirituelle, la Sainte Vierge voit bien nos difficultés. Et quatrièmement, il s’agit, ce jour-là, pendant un quart d’heure, de méditer sur un ou plusieurs mystères du rosaire.
Quatre choses à faire, donc : le chapelet, la confession, la communion et la méditation de 15 minutes pendant au moins 5 samedis de suite ; mais lorsqu’on a commencé une série de cinq, on peut continuer, bien entendu, parce qu’il y a encore d’autres âmes à sauver, mais à partir de cinq qui sont faites, la Sainte Vierge promet le salut. Alors, tout cela est très important à retenir.

 

Donc je disais au début qu’il y avait 5 points ; les 4 premiers points sont : l’offrande des sacrifices quotidiens au Cœur immaculé de Marie, sacrifices de nos devoirs quotidiens au Cœur immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, ensuite qui revenait à la consécration de toute notre vie, manifestée, signifiée par le scapulaire et puis le rosaire, le chapelet, médité, qui nous aide à vivre cela. C’étaient les quatre points. Le cinquième, c’est la dévotion réparatrice des premiers samedis. Les quatre premiers points peuvent se résumer dans la consécration de notre vie au cœur immaculé de Marie, donc ça ne fait plus qu’un point. Donc, il y a deux points finalement : consécration de toute notre vie avec 4 points particuliers qui permettent de vivre cette consécration, et puis le deuxième point, donc les premiers samedis.
 

Donc finalement deux choses : consécration de notre vie et premiers samedis à Notre Dame. Tout cela, eh bien, est un grand contrepoids, le seul contrepoids que nous pouvons opposer, qui puisse être opposé à tous les péchés du monde et aux forces de l’enfer, et comme l’a dit sœur Lucie de Fatima : “À partir du moment où le bon Dieu jugera qu’il y a suffisamment d’âmes qui pratiquent cette dévotion au Cœur immaculé de Marie, eh bien le pape obtiendra des grâces pour consacrer la Russie à son Cœur immaculé, et un temps de paix sera accordé au monde », et certainement que par cette pratique de la dévotion au Cœur immaculé de Marie, eh bien nous obtiendrons toutes les grâces pour persévérer dans les temps actuels avec nos familles dans la vraie foi catholique. Voilà, donc demandons bien cette grâce, n’oublions pas, c’est le dernier moyen de salut aujourd’hui qui nous est donné par le Ciel.

 

Les temps actuels aussi, il faut bien le comprendre, sont des temps où l’Église traverse une crise terrible, une crise qui touche à la foi, et beaucoup d’âmes, dans de très nombreux pays, tombent aujourd’hui dans l’apostasie, et même, hélas, des hommes d’Église. Alors, comprenons bien aussi que cette crise dans l’Église est la conséquence du fait que nous n’avons pas écouté les demandes de Fatima, et c’est Notre Seigneur qui l’a dit Lui-même. Notre Seigneur a dit un jour à sœur Lucie – Il faisait allusion au refus du roi de France, du roi Louis XIV, d’obéir aux demandes du Sacré-Cœur : en 1689, Notre Seigneur a demandé au roi de France, par l’intermédiaire de Sainte Marguerite-Marie, de se consacrer lui-même au Sacré-Cœur, de consacrer sa famille, de consacrer la France, de mettre le Sacré-Cœur sur les armes et sur les drapeaux de la France, et parce que, à l’époque le royaume de France avait un très grand rayonnement dans le monde entier, Notre Seigneur comptait sur ce rayonnement du royaume de France pour répandre dans le monde la dévotion à son Cœur sacré, à une époque, justement, où la charité se refroidissait dangereusement dans le monde. Mais le roi de France, Louis XIV, et ensuite Louis XV, et ensuite Louis XVI, donc ses successeurs, n’ont pas porté attention aux demandes du Sacré-Cœur. Résultat, un siècle exactement jour pour jour, après la demande du Sacré-Cœur au roi Louis XIV, a éclaté la Révolution française, révolution qui a découronné Notre Seigneur Jésus-Christ, qui a combattu le règne de Notre Seigneur sur les sociétés. Voilà, les hommes à partir de ce moment-là, en France, n’ont plus voulu que Notre Seigneur règne sur leur pays et cette révolution française, eh bien, s’est répandue dans le monde entier. Puisque l’on n’a pas écouté Ses demandes, eh bien, Notre Seigneur a essayé de passer par la très Sainte Vierge Marie, et cette fois, c’est Fatima : après Paray-le-Monial et le sacré Cœur, c’est Fatima et le Cœur immaculé de Marie. Et de la même manière que Notre Seigneur s’était adressé au pouvoir civil, à Paray-le-Monial, à Fatima cette fois Notre Seigneur s’adresse au successeur de Pierre, au pape, mais les successeurs de Pierre, par un mystère, ce n’est pas à nous de juger, nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé, mais les successeurs de Pierre, en fait, n’ont pas obéi aux demandes de Notre Dame et n’ont pas consacré la Russie, ce qui leur était demandé spécialement. Il faut bien comprendre que le communisme en Russie est l’aboutissement de la Révolution française : du rejet de Notre Seigneur, à la Révolution française, on est passé en Russie, en 1917, au rejet de Dieu, à l’athéisme, l’athéisme social, anti-chrétien, qui se répand aujourd’hui. C’est pour cela que le Ciel a demandé la consécration de la Russie, parce que de là partirait le mal pour le monde entier, eh bien, dans le plan de Dieu, par la puissance divine, de là partira le salut pour le monde entier, mais à la condition, et à partir du moment où ce pays, d’où est parti le mal en 1917, ce communisme qui maintenant s’est répandu dans le monde entier, cet athéisme social, anti-chrétien, eh bien à partir du moment où l’on confierait ce pays à la très Sainte Vierge Marie – Elle est toute puissante pour le convertir et justement la conversion de la Russie, qui aura lieu, puisque cette prophétie de Notre Dame disant que son Cœur immaculé triomphera et que la Russie sera consacrée, ce n’est pas une prophétie conditionnelle, elle arrivera certainement, dit sœur Lucie. Eh bien, ce sera cette conversion de la Russie, qui manifestera d’une manière extraordinaire la puissance de Notre Dame, de la Marie médiatrice. Donc, cela arrivera à la gloire de la Vierge Marie et en même temps, le triomphe du Cœur immaculé de Marie obtiendra, fera venir le triomphe du Sacré Cœur de Jésus, et tout sera accompli à partir de ce moment-là. Malheureusement, les papes n’ont pas obéi aux demandes de Notre Dame. Et résultat, qu’est-ce que notre Seigneur a dit à sœur Lucie ? Il a dit : “De la même manière que le Roi de France, en n’obéissant pas à Mes demandes, celles du Sacré-Cœur, a conduit sa famille et son royaume dans le malheur, eh bien de la même manière, les hommes d’Église, n’obéissant pas aux demandes de Notre Dame, tomberont eux-aussi dans le malheur.” Et le résultat, c’est la crise terrible dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Donc, ceci montre que la solution à cette crise, qui se terminera, parce que les portes de l’enfer ne prévaudront jamais contre l’Église, eh bien, la solution à cette crise se trouve aussi dans la dévotion au Cœur immaculé de Marie. Et c’est cette dévotion – quand il y aura suffisamment de personnes qui embrasseront cette dévotion – des grâces seront données au successeur de Pierre, au pape, pour qu’il finisse par obéir aux demandes de Notre Dame, qu’il consacre la Russie, et tout se déclenchera.