Jamais sans ma fille (Not Without My Daughter) est un film américain réalisé en 1990 par Brian Gilbert (sorti en 1991), avec Sally Field. Il est tiré d’un roman autobiographique, publié en 1987, coécrit par Betty Mahmoody et William Hoffer (co-auteur en 1978, avec William Hayes, du scénario adapté du roman autobiographique Jamais sans ma fille). 

Synopsis
Américaine, mariée à un médecin iranien qui a un temps cherché à se faire naturaliser, Betty se rend avec lui et leur fille Mahtob pour deux semaines de vacances dans le pays natal de son époux afin de faire plus ample connaissance avec sa famille. Dès leur arrivée à Téhéran, le mode de vie la choque et lui fait peur. Elle et sa fille n’ont qu’une envie : rentrer au plus vite. Mais son mari, conquis par la révolution islamique, avait décidé de ne pas les laisser partir pour installer sa famille à Téhéran. Refusant d’être totalement soumise à son mari, Betty, dont le passeport a été confisqué, subit humiliations, violences physiques, menaces de mort et périodes de séquestration. Le conflit avec l’Irak rend ses conditions de détention encore plus dures. Pendant deux ans, elle alternera des accès d’abattement et de rébellion puis cèdera à une soumission feinte. On lui propose de se sortir de sa situation en se faisant expulser seule du pays. Betty n’envisage pas cette solution une seule seconde, sachant qu’elle ne reverrait jamais Mahtob. Finalement, aidées par quelques rares personnes, elle et sa fille parviendront à fuir un pays qu’elles voient comme une « prison » au péril de leurs vies, en atteignant la Turquie après avoir traversé à cheval et à pied les montagnes du Kurdistan. 

 

“Il s’assoit près de moi sur le lit, tente de me prendre dans ses bras, mais je le repousse. Alors il parle calmement et fermement : “Je ne savais pas comment te dire ça… Mais nous ne rentrons pas, nous restons ici”. Je bondis, en hurlant : “Menteur ! Espèce de lâche ! Tu sais parfaitement pourquoi j’ai accepté de venir ici : il s’agissait de vacances. Tu dois me laisser partir ?’ Il me repousse brutalement “Tu es ici pour le reste de ta vie, tu comprends ça ? Tu ne quitteras jamais l’Iran !” Je suis effondrée sur le lit, en larmes.
Ma fille s’est mise à pleurer, accrochée à son lapin en peluche.”