Loué soit notre Dieu trois fois saint, qui nous a créés pour que nous soyons heureux !
Sa grâce soit avec vous !
La preuve que Dieu nous a créés pour que nous soyons heureux est qu’aucun homme sur terre ne veut être malheureux ! Ça n’existe pas ! Et malgré cela, combien de gens malheureux ! Pourquoi ? Parce qu’ils ne croient pas que Dieu les aime !
La joie véritable vient en effet de la foi en Dieu qui est Amour (1 Jn 4.16), Communion des trois Personnes divines, joie infinie qui Se donne en Lui-même et à Lui-même, qui est même venu S’offrir – souffrir – en Jésus-Christ, pour qu’en Le recevant nous puissions aussi nous donner en Lui et par Lui au Père, et participer ainsi à la vie de Dieu, en qui tout est joie, parce que tout y est don ! Dieu nous a créés pour partager Sa joie d’être Dieu ! Si nous croyons qu’en Jésus nous sommes aimés d’un amour éternel, personnel et inconditionnel, alors notre vie trouve un sens et une valeur infinis ! Alors il est bon que j’existe ! Alors et alors seulement je puis être heureux ! « Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi. » disait saint Augustin. La vraie joie découle de la rencontre avec Jésus (Lc 19.5-10) qui, la veille de Sa passion, nous a dit : « Comme le Père M’a aimé, Moi aussi Je vous ai aimés. Demeurez dans Mon amour. [C’est à dire : Ne cessez pas de croire que Je vous aime] Je vous dis ces choses pour que Ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite, et votre joie, nul ne vous l’enlèvera. » (Jn 15.9,11 ; 16.22).
La joie chrétienne découle de notre communion avec Jésus qui nous a aimés et S’est livré pour nous (Ga 2.20). S’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime (Jn 15.13), et si le bonheur est d’être aimé et d’aimer en retour, alors nous pouvons être infiniment heureux puisque Jésus, vainqueur de Satan, du péché et de la mort, est désormais à la fois au Ciel infiniment heureux et avec nous pour toujours comme Il l’a promis (Mt 28.20) ! Et puisque Jésus est heureux alors moi-aussi je suis heureux ! Je suis heureux parce qu’Il est heureux. Tel est le bonheur de celui qui aime Jésus et que personne ne peut lui enlever, aussi vrai que personne ne peut faire que Jésus ne soit pas mort et ressuscité ! Jésus est heureux ? Cela me suffit ! Abraham eut la vision de l’Œuvre du Christ, et il en fut rempli de joie (Gn 17.17 ; Jn 8.56). Il comprit que le sacrifice d’Isaac préfigurait la Mort et la Résurrection du Christ, et par là le salut de tous ceux qui s’uniraient à Son sacrifice.
Si dans l’Évangile nous voyons Jésus rayonner de paix, d’assurance, de joie, de charité, c’est parce qu’Il Se sait aimé de son Père (Jn 3.35 ; 5.20 ; 10.17 ; 15.9 ; 17.24), Se recevant sans cesse Lui-même (Jn 16.32) comme preuve de lAmour du Père, dans un échange incessant et total où le Père donne tout au Fils (Jn 17.10), jusqu’au pouvoir de pardonner les péchés (Mc 2.1-12), de juger, et donner Lui-même la vie (Jn 5.21-22), et par lequel Jésus Se donne en retour au Père dans l’obéissance à ses commandements (Jn 14.31 ; 15.10). Ainsi, joie l’un de l’autre, Ils vivent l’un dans l’autre. Ils sont consubstantiels (Jn 10.30-33 ; 14.10).
La joie de Jésus (Jn 16.28) est le retentissement dans sa conscience d’homme de l’amour qu’Il connaît depuis toujours au sein de la vie trinitaire où le Père Se donne au Fils, le Fils au Père, dans un élan de joie commune qui est l’Esprit Saint. Et voilà que les chrétiens sont appelés à participer à cette joie, qui commence dès ici-bas et n’aura jamais de fin. Le message de Jésus promet avant tout la joie, la joie des béatitudes (Mt 5.1-12 ; Ph 4, 4-5), qui n’est pas incompatible avec les épreuves et les souffrances d’ici-bas, parce que celles-ci prennent un sens nouveau dans la certitude de participer à la rédemption du monde, et ainsi un jour à la gloire de Jésus (Rm 8.18,28). Avec lui et en lui, la souffrance est transformée en amour. Là se trouve le secret de la vraie joie, que le monde ne peut pas recevoir (Cf. Jn 14.17 ; 1 Co 2.14 ; 13. 6-7 ; Col 1. 24 ).
“La joie n’est pas un sentiment, c’est une irradiation lumineuse, une exultation de l’Esprit lorsqu’il se trouve en accord complet avec la réalité, l’accueillant tout entière sans rien y retrancher, dans une ouverture totale à la vie. Cette adhésion à la plénitude, telle que nous pouvons la vivre dans notre condition itinérante s’appelle la foi. Au terme de l’histoire, la joie sera comme l’efflorescence de la vision.”
La joie est donc intimement liée à l’amour. On ne peut être heureux tout seul (Jn 13.35 ; 1 Jn 1.3-4). C’est pourquoi la joie requiert la vie fraternelle et toutes les vertus qu’elle nécessite, comme la loyauté, la persévérance, surtout dans les difficultés, la générosité, en donnant plus que le minimum, et de s’engager à fond au service du Seigneur, du bien commun et des plus pauvres. C’est ainsi que la fidélité et la persévérance dans le bien conduisent à la joie. « Mets ta joie dans le Seigneur, dit le psaume, et Il comblera les désirs de ton cœur » (Ps 36.4). Au-delà même de ce que tu désires.
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils changeraient de vie, pour écouter la Parole de Dieu, qui est joie pour le cœur (Jr 15.16 ; Ps 94.1 ; 1 Jn 1.4 ; 1 P 1.6 ; He 10.34 ; 1 Th 1.6 ; Col 1.11,24 ; Ga 5.22) !
Hum monsieur l’abbé Guy pages merci pour vos publication .ça nous aide beaucoup vous dite haut et fort ce que nos pasteur prêtre n’ose pas dire ,exemple sur Juda est en enfer .courage padre .je ferai trois ave maria par semaine pour vous si l’esprit saint me rappelle .bye suis au Burkina Faso …
Merci beaucoup !
Que Jésus soit toujours plus votre vie et votre joie !