Je parie que si les Autorités musulmanes, d’une part acceptaient l’étude historico-critique du Coran, et si, d’autre part, elles renonçaient à terroriser et tuer les personnes qui veulent quitter l’Islam, comme le Coran en fait obligation à tout musulman (Coran 4.89 ; 8.13), et que quelques rescapés réfugiés en Occident, souvent obligés de vivre sous protection policière, peuvent en témoigner, tels Magdi Allam, baptisé par Benoît XVI à Rome en 2008, Nadia Mahmoud Metwalli, Mohammed al-Sayyid al-Moussaoui devenu Joseph Fadelle, et d’autres, eh bien, je parie qu’il ne resterait bientôt plus personne à vouloir être encore musulman !
Les Autorités musulmanes ne peuvent certainement pas relever ce défi. Pour plusieurs raisons.
1) La première est que les musulmans n’ont pas d’autorité capable d’engager l’Islam en tant que tel. En effet, à la différence du Christ qui a confié Son autorité à Pierre, le premier pape, en sorte que ce qu’il lie ou délie sur la terre est lié ou délié dans le Ciel (Mt 16.18-19 ; Lc 10.16, 22.32 ; Jn 21.15-18), Mahomet n’a confié à personne son autorité… d’où les guerres intestines et incessantes pour le contrôle de l’Oumma, et les assassinats à répétition de califes… Comment ne pas voir dans cette absence d’autorité personnelle et divine une contradiction avec l’ordre voulu par Dieu en toutes ses œuvres ?
2) Ensuite, les portes de l’ijtihad, c’est-à-dire de la réflexion philosophique, ont été officiellement fermées par le calife Al-Hakam au XIème siècle. Aussi, à moins de renier la perfection de l’Oumma guidée par Allah, l’islam est condamné à la répétition de ce qu’il était, à la négation de tout progrès réputé impossible depuis lors … et donc à la mort, aussi vrai que la vie est croissance, épanouissement, nouveauté…
Au refus d’appliquer à l’islam les méthodes de la recherche scientifique, et à la condamnation à mort de ceux qui veulent le quitter, on peut encore ajouter comme moyen de garder les âmes prisonnières, le fait de flatter leurs passions et bas instincts : par la paresse, en faisant croire que tout dépend d’Allah (Coran 9.51 ; 14.10 ; 15.5 ; 57.22…), par la convoitise des biens d’autrui, donnés comme butin par Allah (Coran 8.1,41,69 ; 33.50 ; 48.19,20), par la luxure, ici-bas (Coran 4.3,24,25 ; 5.43 ; 16.71 ; 23.6 ; 24.33 ; 33.50 ; 33.52 ; 70.30) et dans l’éternité (Coran 2.25 ; 56.22, 36-38 ; 78.33…), par la justification de la violence et de la haine (Coran 4.95 ; 5.33 ; 9.14 ; 60.4), par l’exploitation et le racket des non-musulmans (Coran 9.29), leur réduction même à l’esclavage (Coran 4.3,24,25,36,92 ; 16.71,75 ; 16.71,75,76 ; 30.28 ; 16.71 ; 30.28 ; 33.50-53)…
Autant de raisons pour beaucoup, on le comprend, de s’opposer à voir relevé notre défi…
Bref, pourquoi les Autorités musulmanes refusent-elles de répudier ignorances et terreurs – choses indignes de l’homme ?
Que les Autorités musulmanes ne relèvent pas ce défi, et elles donnent alors la preuve que notre grand Bossuet avait raison lorsqu’il disait au sujet de l’Islam : « Cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance, pour toute persuasion sa violence et sa tyrannie, pour tout miracle ses armes, qui font trembler le monde et rétablissent par force l’empire de Satan dans tout l’univers. ».
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils changeraient de vie !
Celui que Dieu guide, nul ne peut l’égarer. Celui que Dieu égare, nul ne peut le guider.
La question se pose alors : pourquoi Allah ne guide-t-il pas tout le monde au Paradis ? Et quel sens doit avoir le Jugement dernier ?