Dans cette série de vidéos consacrée à l’origine talmudique de l’islam, nous allons aujourd’hui montrer, pour celui qui ne se contente pas de répéter « Dieu sait mieux ! » mais fait attention à ce qui est véritablement écrit dans le Coran, comment le récit de la conception de Issa se fait l’écho des blasphèmes du Judaïsme talmudique pour qui Marie est une prostituée et Jésus est un bâtard (Yebamoth 49b ; Shabbath 104b ; Sanhédrin 106a & b).
En Islam, et dans le Coran en particulier, une femme n’est jamais nommée par son nom, parce qu’elle n’a pas le statut de personne, d’être libre et responsable de soi, mais elle est toujours désignée en référence à un mâle dont elle dépend, cependant, celle qui passe pour être la Vierge Marie, Miryam, y est désignée, et elle seule, par son nom, et même préférée à toutes les femmes (Coran 3.42). Mais ce respect du Coran pour Miryam est aussi illusoire qu’est irréelle l’existence de cette Miryam, puisqu’elle est la sœur d’Aaron, et qu’Aaron vécut 1200 ans avant Jésus… Cette plongée de Miryam et de son Fils en plein Ancien Testament trahit le Judaïsme rabbinique pour qui n’existe que l’Ancien Testament. Notons au passage comment la misogynie rabbinique exprimée chaque matin par tout Juif pieux remerciant Dieu de ne pas l’avoir créé femme, se révèle dès la naissance de Miryam lorsque le Coran fait remarquer qu’elle n’est qu’une fille (Coran 3.36. Cf. 4.117 ; 21.22 ; 37.150 ; 52.39)[1]…
La conception de Issa est ensuite décrite alors que Miryam a fui la compagnie des siens pour se retrouver en un endroit isolé, à l’abri des regards indiscrets, comportement incompréhensible, qui aujourd’hui encore dans les milieux arabes, expose une femme aux agressions, au viol, à l’homicide, et en tous cas à la mauvaise réputation. Voilà donc comment le Coran présente la Mère du Messie… Et c’est alors que l’esprit d’Allah lui apparaît « sous la forme d’un homme parfait » (Coran 19.17), qui reconnaît n’être pas Dieu, mais seulement « son envoyé », « pour lui donner un enfant » (Coran 19.19). A ses propos, la Marie du Coran ne se défend pas d’être déjà accordée en mariage à Joseph ― Joseph que le Coran ignore superbement, et non sans raison, puisque c’est par lui que le Fils de la Vierge a été légalement introduit dans la lignée davidique, de laquelle devait naître le Messie, et que le Judaïsme ne veut pas de Jésus Messie. Mais revenons à Miryam, qui se contente de répondre qu’aucun homme ne l’a touchée et qu’elle n’est pas « une prostituée » (Coran 19.20), propos, on en conviendra, aussi superflu que peu décent. Miryam apprend donc que la volonté d’Allah est qu’elle devienne mère, et elle voit devant elle un homme parfait, c’est-à-dire qui n’est pas un eunuque, envoyé pour lui donner un enfant… Que le Coran plus loin dise que Miryam « était restée vierge » (Coran 66.12), avant la conception du Messie, ne dit pas qu’elle l’est restée toujours.
Même si, en bon Antichrist, l’islam refuse l’Incarnation de Dieu (1 Jn 4.2-3), il ne peut cependant s’empêcher d’en confesser ici la nécessité en imaginant Dieu, qui est Esprit (Jn 4.24) apparaître sous la forme d’un homme, et parce qu’il la refuse, il en est réduit à imaginer une situation qui déshonore la Mère du Messie. L’idée d’une conception charnelle du Messie est corroborée par le fait que l’islam, comme le Judaïsme, ne connaît d’amour que charnel, ignorant si bien l’amour spirituel que pour lui la virginité consacrée n’est pas un choix de vie possible (24.32), y compris donc pour la Mère du Messie… mais encore, par le Coran, qui ne cesse de répéter : « Il ne convient pas à Allah de se donner un fils » (19.92,35 ; 10.68 ; 23.91 ; 2.116 ; 39.4 ; 43.81 ; 4.171). Si donc « Il ne convient pas à Allah de se donner un fils », c’est qu’Issa n’a pas été engendré par Allah, et si Issa n’a pas été engendré par Allah, c’est donc qu’il a été engendré par un homme. Il n’y a pas d’autre solution. Le Coran confirme l’idée de la conception charnelle du Messie lorsque pour nier la nature divine du Messie, il renie le caractère unique de Sa conception en identifiant celle-ci à celle d’Adam (Coran 3.59), pour la création duquel Allah a eu besoin de sperme (Coran 16.4)… L’histoire ne dit certes pas d’où venait ce sperme dont Allah eût besoin pour créer… le premier homme, mais cela prouve bien que pour l’islam, aucune conception ne peut se faire sans sperme…
Mais voilà que pour échapper à ce dilemme et s’enferrer dans une démoniaque incrédulité, l’exégèse islamique imagine une solution intermédiaire : l’esprit d’Allah chargé de donner un fils à Miryam ne serait ni homme ni Dieu, mais un Ange, l’Ange Jibril. Ce qui pose de nouvelles questions, car si l’esprit d’Allah n’est pas Allah mais un ange, qu’est-ce qu’un ange ? Et puisqu’il y a plusieurs anges, y a-t-il aussi plusieurs esprits d’Allah ? Et si Allah est un, l’esprit d’Allah n’est-il pas Allah ? Si l’esprit d’Allah n’est pas Allah, Allah est-il alors sans esprit ? Si Allah est sans esprit, comment peut-il penser ? S’il ne peut penser, comment peut-il parler ? S’il ne peut parler, d’où vient le Coran ? Autant de questions qui montrent l’absurdité du refus du Mystère de la Sainte Trinité et de l’Incarnation de sa Parole.
Mais voilà qu’Issa, pas plutôt né, parle déjà. Et pour quoi faire ? Pour enseigner à sa mère à mentir en donnant aux siens une justification acceptable de son absence : elle se serait retirée au désert pour y jeûner plus à son aise en l’honneur d’Allah, et ce alors même qu’Issa vient de l’inviter à manger (19.26) ! Outre que l’on voit ici comment la religion d’Allah sert déjà de couverture au mensonge, le miracle du nourrisson Issa se mettant à parler est aussi absurde qu’il est blasphématoire d’imaginer Dieu ou Son Messie inviter à mentir. En effet, si Jésus avait fait des miracles dès Son enfance, Il aurait compromis Sa mission (Mc 1.34, 43-44, 5.43, 7.36 ; 1 Co 2.8) Mais le simple fait que soit proposé à Miryam de mentir pour rendre compte de son comportement montre bien que celui-ci n’était pas honnête, et que donc la calomnie à son sujet n’était pas aussi infondée que ce que les chrétiens veulent le croire…
Et qui croira enfin qu’une jeune fille tombée enceinte hors mariage revienne avec l’enfant chez les siens… où l’attend la lapidation (Jn 8.1-11) ?!
Même si Miryam s’était mise à compter sur l’éloquence miraculeuse et persuasive de son nouveau-né pour attester de l’origine divine de celui-ci, elle n’aurait pas agi en cela avec prudence et sagesse, et n’aurait donc pas mérité son titre de « Vierge sage ». Ce qui devait arriver arriva : sa famille, à la vue de l’enfant, la traite de prostituée (Coran 19.27) : « Ô sœur d’Aaron ! Ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une prostituée. », autrement dit : « Toi, par comparaison, tu es mauvaise et tu es une prostituée ! »…
Sans le dire, cette louange des parents de Miryam non seulement justifie leur union incestueuse, car Amiram avait épousé sa tante Yokébed (Ex 6.20), union condamnée par le Coran mais que le Judaïsme talmudique autorisait et autorise toujours[2], mais encore, elle donne voix à la calomnie talmudique traitant Miryam de prostituée et Jésus de bâtard (Yebamoth 49b ; Shabbath 104b ; Sanhédrin 106a & b)…
Bref, voulant se substituer au christianisme, l’islam ne pouvait éviter de faire référence à la vérité chrétienne au sujet de la conception miraculeuse du Messie et de la sainteté de Sa mère tant elles étaient universellement connues, mais cela n’a pas empêché le Coran de transpirer les blasphèmes dont regorgent les Écrits talmudiques à leur sujet.
A la différence de l’Évangile où tout y est clair et spirituel parce que Marie y conçoit par la seule opération purement et entièrement spirituelle du Saint-Esprit, sans le concours d’une quelconque apparition d’homme, et où son mariage avec Joseph la protège de la diffamation, et donne à son Enfant légitimité et prestige, le Coran ne parvient pas à cacher la haine talmudique à l’endroit du Christ Jésus et de Sa Mère, la Très Sainte Vierge Marie.
Si les gens comprenaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ par le baptême et lui resteraient fidèles jusqu’à la mort !
Abbé Guy Pagès
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[1] Soit cette confusion entre la sœur d’Aaron et la mère de Jésus est intentionnelle, soit elle ne l’est pas, mais dans les deux cas, comment expliquer cette confusion supprimant le Christ et Sa Mère de l’histoire réelle pour les immerger en plein Ancien Testament ? Il est intéressant de noter ici que pour le Talmud babylonien (Baba Bathra 17a) la sœur d’Aaron n’a pas connu la corruption du tombeau, tout comme le croient les chrétiens au sujet de la Vierge Marie…
[2] Shmuel Goitein, dans son ouvrage en hébreu « L’islam de Mahomet : une nouvelle religion sous l’ombre du Judaïsme », confirme cette pratique en rapportant comment l’expression Bât ahôty (fille de ma sœur) en est venue à signifier : « Mon épouse ».
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