Parmi les arguments utilisés par ceux qui cherchent à prouver que l’Église catholique serait infidèle à l’Évangile, il y a le fait qu’Elle appelle les prêtres « père », ce qui serait en contradiction avec la volonté de Jésus qui demande : « N’appelez personne votre Père sur la terre : car vous n’en en avez qu’un, le Père céleste. » (Mt 23.9).
A cela il faut répondre que nous trouvons dans l’Évangile lui-même le mot « Père » n’est pas toujours appliqué à Dieu… Ainsi, par exemple, S. Mathieu écrit-il que Zébédée était le père de Jacques et de Jean (Mt 4.21). S. Mathieu aurait-il donc trahi l’Évangile ? Et comment aurait-il alors dû dire s’il ne devait pas employer le mot de « père » ? « Procréateur » pas plus que « géniteur » ne disent exactement ce que dit le mot « père »… S. Paul ne revendique t-il pas sa paternité lorsqu’il écrit aux Corinthiens : « Auriez-vous des milliers de pédagogues dans le Christ que vous n’avez pas plusieurs pères, car c’est moi qui, par l’Évangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus ! » (1 Co 4.15) ? La Mère de Jésus retrouvé au Temple Lui dit : « Vois ! ton père et moi, nous Te cherchons, angoissés… » (Lc 2.48), aurait-Elle donc péché en Lui disant cela, si peu que ce soit, Elle, la sans-péché, l’Immaculée Conception ? Et Jésus Lui-même utilise le mot de « Père » pour d’autres personnes que le Sien, lorsqu’Il dit, par exemple : « Qui aime son père plus que Moi n’est pas digne de Moi. » (Mt 10.37) ; ou : « Honore ton père et ta mère. » (Mt 15.4), ou encore à ceux qui ne voulaient pas croire en Lui : « Vous avez pour père le diable. » (Jn 8.44) ? Etc. Etc. Etc. : Gn 17.4 ; Nb 12.14 ; Jr 7.7 ; Mt 3.9 ; 15.6 ; 19.5,19,29 ; 21.31 ; 23.30,32 ; Mc 13.12 ; Lc 1.73 ; 11.11 ; Jn 6.49… Jésus Se renierait-Il donc Lui-même ? Allons !
L’accusation que nous dénonçons montre combien s’égarent ceux qui veulent comprendre l’Écriture Sainte à l’aide de leur seule intelligence, au mépris de l’avertissement de S. Pierre disant : « Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d’Écriture n’est objet d’explication personnelle. (2 P 1.20) » C’est en effet seulement dans la Communion de l’Église que l’Esprit-Saint révèle le sens de la Parole de Dieu. Et quel est-il ici ? Eh bien, en ce verset Jésus a voulu non seulement nous inviter à vivre avec Dieu Source de notre existence comme un enfant vis-à-vis de son père, c’est-à-dire dans la gratitude, l’humilité, l’obéissance et la confiance, mais encore nous révéler la Première Personne de la Sainte Trinité comme étant LE Père, en un sens absolu, c’est-à-dire Père de Lui-même et en Lui-même, Principe sans principe, en sorte que le mot « Père » est Son nom propre.
De même donc que l’homme devient père en communiquant la vie humaine et temporelle, de même l’Église appelle « père » les prêtres parce que eux aussi, au moyen de la prédication de l’Évangile et des sacrements, communiquent la vie, non pas la vie naturelle et mortelle, mais la vie divine et éternelle, celle du Christ, à nous donnée au prix de Sa mort, sur la Croix…
Bref, la critique que notoirement les héritiers de la Réforme font de cet usage de l’Église d’appeler « Père » les prêtres procède, évidemment, de leur refus viscéral de l’autorité de l’Église incarnée par les membres de sa hiérarchie. Refus de l’autorité érigé en principe, celui du libre examen, à la source de la Révolution française, de celle de mai 68 où il était interdit d’interdire, et de la société d’aujourd’hui où le père n’étant plus honoré, celle-ci éclate faute de repères. Remarquons pour finir comment s’il est bienvenu d’invoquer de la devise républicaine la liberté et l’égalité, il n’en va pas de même de la fraternité… Et pourquoi, sinon parce que se dire frères implique l’existence du même Père, de Dieu, Lui que tels des fils ingrats nous ne voulons ni reconnaître ni aimer et à qui nous ne voulons plus obéir…
Que l’Esprit de Dieu daigne nous donner, comme à saint Paul, de « fléchir les genoux en présence du Père de qui toute paternité, au Ciel et sur la terre, tire son nom (Ep 3.14-15) », de sorte que nous puissions tous nous aimer comme des frères en Jésus et comme Jésus ! Ainsi soit-il !
Intéressant! Je comprends tout cela, mais alors pourquoi Jésus a-t-il demandé de n’appeler personne sur terre Père?
Jésus a voulu nous révéler la personne divine du Père, selon le langage hébraïque, qui a un vocabulaire très pauvre. C’est ainsi par exemple que Jésus demande de haïr son père et sa mère pour dire que l’on ne doit pas préférer leur amour au Sien (Lc 14.26), ou encore lorsque les évangélistes parlent des “frères” de Jésus, pour désigner ses “cousins” (Lc 8.20).
On constate que les musulmans ne sont pas heureux à Gaza,en Egypte,Lybie,Maroc,Iran,Irak,Yemen,Afghanistan,Pakistan,Syrie,Liban…mais heureux en Australie,Canada,Angleterre,France,Italie,Allemagne,Etats-Unis,Suède,Norvège,Hollande,Danemark…
EN FAIT, ILS SONT HEUREUX DANS TOUS LES PAYS QUI NE SONT PAS MUSULMANS..
ET MALHEUREUX DANS TOUS LES PAYS QUI LE SONT!ET QUI BLÂMENT – T-ILS POUR LEURS MALHEURS ?
Pas l’Islam.
Pas leurs chefs spirituels.
Pas eux-même.
ILS BLÂMENT TOUJOURS LES PAYS OÙ ILS SONT HEUREUX!
ET ENSUITE, ILS VEULENT CHANGER CES PAYS POUR QUILS DEVIENNENT COMME LES PAYS D’OÙ ILS VIENNNENT ET OÙ ILS ÉTAIENT MALHEUREUX !
Excusez-moi, mais je ne peux que me poser la question….
COMMENT PEUT-ON DEVENIR AUSSI CON ?
J’ajouterai que le prêtre, agissant in persona Christi, est le réceptacle de la présence de Dieu parmi les croyants, notamment lors de la Consécration à la messe. Il semble donc naturel de l’appeler père.