L’apologie qui vient du mot grec « apologia », est le discours de défense d’un fait, d’une personne ou d’une vérité professée. (Cf. Ac 22.1 ; 1 Co 9.3). En théologie, elle est cette discipline qui défend la religion contre les attaques dont elle est l’objet (« apologétique négative ») et démontre la vérité et la divinité du christianisme, pour aboutir au jugement de crédibilité, point de départ de l’adhésion par la foi (« apologétique constructive »). Le mot « défense », et signifie « Sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Christ, toujours prêts à la défense contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. (1 P 3.15) » ; « Proclame la parole, insiste à temps et à contretemps, réfute, menace, exhorte, avec une patience inlassable et le souci d’instruire. (2 Tm 4.2) ».
La raison humaine a non seulement le pouvoir « de démontrer avec certitude l’existence d’un Dieu personnel » mais encore « de prouver victorieusement par les signes divins les fondements de la foi chrétienne elle-même, d’exprimer exactement la loi que le Créateur a inscrite dans l’âme humaine et enfin de parvenir à une certaine intelligence des mystères, qui nous est très fructueuse. (Pie XII, Humani Generis, n°22) ». L’union de la crédibilité rationnelle et de la foi s’enracine dans des signes : signes intérieurs à la conscience (satisfactions des plus nobles aspirations de l’humanité et paix profonde que le monde ne peut pas donner) ; signes extérieurs (miracles, prophéties, sublimité de la doctrine du Christ et fécondité de l’Église). Si la raison reconnaît le témoignage de l’éminente dignité humaine du Christ, pourquoi refuserait-elle de reconnaître la présence et l’action de son unique Personne divine ?
Apologétique chrétienne
« Vous êtes la lumière du monde. Personne n’allume … (Mt 5.14) »
« Je vous ai écrit, petits-enfants, parce que vous connaissez le Père. […] Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, que la parole de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Mauvais. (1 Jn 2.14) »
« Nous, nous sommes de Dieu. Qui connaît Dieu nous écoute, qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est à quoi nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur. (1 Jn 4.4-6) »
« Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour… (Mt 10.27) »
« Si tes lèvres confessent que Jésus est Seigneur et si ton cœur croit que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. (Rm 10.9) ».
« Nous affirmons qu’une grande partie de ceux qui sont condamnés aux supplices éternels subissent ce châtiment sans fin à cause de leur ignorance des mystères qu’il est nécessaire de savoir et de croire pour être placés parmi les élus. (St Pie X, Acerbo nimis, 15.04. 1905) »
L’apologétique chrétienne est basée sur des faits historiques (Lc 1.1-4 ; 2.1-5 ; 3.1-2 ; 2 P 1.16-18 ; 1 Jn 1.1-4). Elle n’est ni une philosophie, ni un mythe, ni une légende, mais la reconnaissance de faits réels, objectifs, référés à l’existence de Jésus de Nazareth, reconnu comme le Christ, le Fils de Dieu mort et ressuscité vers l’an 30 de notre ère. Rendre compte de la foi chrétienne suppose qu’elle soit mise à l’épreuve des exigences de la raison.
Jésus Lui-même a cherché à convaincre ses concitoyens juifs de la Bonne Nouvelle de sa Présence parmi eux, accomplissement des promesses faites aux Pères et rappelées par les Prophètes. Il S’appuyait sur :
- les Saintes Écritures : « Vous scrutez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui Me rendent témoignage (Jn 5.39) »
- faisait appel à la logique, à la raison « Écoutez-moi tous et comprenez! (Mc 7.14,18) ».
- Il invoquait Ses miracles « Ces œuvres mêmes que Je fais Me rendent témoignage que le Père M’envoie (Jn 5.36) » ;
- Sa sainteté « Qui d’entre vous Me convaincra de péché ? Si Je dis la vérité, pourquoi ne Me croyez-vous pas ? (Jn 8.46) » ; le témoignage de saint Jean-Baptiste,
- la sublimité de Son enseignement (les Béatitudes, Mt 5) ;
- « le plus grand des hommes (Mt 11.11) » : « Vous avez envoyé trouver Jean et il a rendu témoignage à la vérité. (Jn 5.33) »,
- et enfin, étant Dieu et la Vérité, Il ne peut négliger le témoignage qu’Il Se rend à lui-même « Bien que Je Me rende témoignage à Moi-même, Mon témoignage est valable, parce que Je sais d’où Je suis venu et où Je vais ; mais vous, vous ne savez pas d’où Je viens ni où Je vais. (Jn 8.14) ».
Les Apôtres ont fait la même chose : « Saul gagnait toujours en force et confondait les Juifs de Damas en démontrant que Jésus est bien le Christ. (Ac 9.22 ; 17.4 ; 18.5,28) ».
Les premiers chrétiens, au fur et à mesure de la diffusion du message chrétien parmi les nations païennes, purent de moins en moins pertinemment présenter Jésus comme l’accomplissement des Écritures juives, que les païens ignoraient, aussi eurent-ils recours à la philosophie : « ‘Au dieu inconnu’. Eh bien ! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l’annoncer. (Ac 17.23) ». Cette alliance de la philosophie et de la Révélation chrétienne allait engendrer le développement des sciences et des arts, caractéristiques de la civilisation chrétienne et constituer un argument apologétique très éloquent… Les chrétiens ont alors montré comment le Christ (le Logos, la raison) est la réponse à la quête universelle de l’humanité, et comment celle-ci en retour trouve son accomplissement parfait en la personne du Verbe fait chair.
La sublimité de la vie évangélique a été et est pratiquée par une foule de Saints de tous âges, sexes et conditions grâce à la puissance de l’Esprit-Saint donné dans le baptême (Rm 6). Contrairement à la révélation rabino-islamique flattant les passions et faisant vivre dans la peur, la religion chrétienne établit les fidèles dans l’assurance de leur salut, dans la connaissance et l’amour vrais de Dieu (Jn 17.3), les rendant ainsi capables de sacrifices et de sublimation, à l’exemple de Jésus. Face au témoignage donné par Jésus-Christ, comment ne pas désirer L’aimer en retour ? Qu’est-ce que Dieu attend de chacun de nous sinon notre libre volonté de L’aimer ? Peut-il y avoir plus efficace instrument d’humanisation de la société ?
Aujourd’hui, nous utilisons les mêmes moyens, à savoir :
- L’annonce de la victoire du Christ, la sainteté de Sa vie, Son amour universel et inconditionnel. La sublimité de Son enseignement.
- Soit l’histoire de Jésus est vraie, soit les Apôtres et les premiers chrétiens, ont donné leur vie pour ce qu’ils savaient être un mensonge, à l’encontre même de ce qu’ils savaient être l’enseignement de Jésus et les châtiments éternels auxquels ils s’exposaient… donc des menteurs et des fous (Ac 10.39-41 ; 1 Co 15.14-15 ; 2 P 1.16-18) !
- Importance du Nouveau Testament. « Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant vous ayez la vie en Son nom. (Jn 20.31) ».
- La charité. « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres… (Jn 13.35) ».
- La parfaite convenance de la foi chrétienne apportée aux attentes humaines.
- Les miracles hier et aujourd’hui accomplis au Nom de Jésus (Mc 16.17,20). Merci les charismatiques !
- Jésus est ressuscité et Se manifeste à celui qui L’aime ! « Celui qui a Mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui M’aime ; or celui qui M’aime sera aimé de mon Père ; et Je l’aimerai et Je Me manifesterai à lui. (Jn 14.21)». Les apparitions de Jésus et de Marie ; songes de nombreux musulmans.
- L’Esprit-Saint nous assiste et rend témoignage à la Vérité. (Jn 15.26).
- L’universalité et la sainteté de l’Église, qui a changé le monde depuis 2000 ans.
- Le souci des pauvres, des faibles, des victimes…
- La démonstration de la fausseté de l’islam.
Un obstacle de taille : la nécessité de changer de style de vie (beaucoup de gens s’efforcent de justifier leur immoralité). Rejeter Christ n’est pas une question de “raison” mais de “volonté“, car il est plus logique de croire en Jésus que de ne pas y croire !
Apologétique musulmanne
- Vient après le Christianisme.
- De même que le christianisme a supplanté le judaïsme…
- La Bible aurait été falsifiée ! Or, les manuscrits du Nouveau Testament que nous avons sont très nombreux, très anciens (plusieurs datés entre l’an 50 et l’an 100), certains sont presque complets, en provenance de lieux très éloignés les uns des autres (Égypte, Palestine, Syrie, Turquie, Grèce, Italie), ce qui élimine la possibilité qu’ils puissent tous avoir été falsifiés... Nous possédons environ 5500 manuscrits grecs anciens complets du Nouveau Testament, qui sont identiques à 99,5% les uns aux autres ; 10 000 latins, 9000 en d’autres langues, et 36 000 citations du Nouveau Testament chez les Pères de l’Église, dont seuls 11 versets n’ont pas été cités ! De tels chiffres suffisent à nous assurer que les documents qui nous sont parvenus sont fidèles aux premiers manuscrits autographes. Les variantes, mineures (orthographe, différences de phraséologie), contenues dans 0,5% s’expliquent très bien non par une quelconque volonté de falsifier les textes, mais par la distraction toujours possible de la part de copistes même les plus attentifs. Comme ces variantes ne remettent en cause aucun principe fondamental de la foi, elles sont sans importance. Il est donc manifeste que les Écritures n’ont pas été remaniées. Si cela avait été le cas, on trouverait de nombreuses variantes. À titre de comparaison, pour l’œuvre bien connue Commentaires sur la guerre des Gaules (De bello gallico) écrite vers 50 avant J.-C. par le général romain Jules César, nous disposons aujourd’hui d’une dizaine de manuscrits ne datant que des IXe et Xe siècles après-C., dont seulement deux ou trois sont de bonne qualité. Pour autant, personne ne met en doute l’authenticité de ce livre. Alors, pourquoi le faire pour la Bible ? Un signe de la rapide rédaction des Évangiles est le fait que le Nouveau Testament ne contient aucune référence à la destruction de Jérusalem en 70 après J.C. Du point de vue de sa fiabilité textuelle, y-a-t-il un texte de l’Antiquité comparable à celui des Évangiles ?
- «Il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah ! » = Pas de Trinité ! (Coran 5.116).
- Dieu n’engendre pas, Il n’a pas de Fils.
- Seul le Dieu chrétien peut rendre compte de l’existence du monde (la différence).
- La preuve du Coran.
- Le Coran contient des versets abrogés (Coran 2.106 ; 16.101). Si le Coran était la Parole de Dieu, c’est-à-dire une parole immuable, non créée, éternelle, comment penser qu’elle puisse être passagère, périmée et doive être remplacée ?[1] Allah peut-il donc se tromper qu’il doive aussi se corriger ?.
- Jésus n’est pas Dieu, mais «tout a été fait par la Parole de Dieu » (Coran 6.73 ; 16.40) que le Coran reconnaît être Jésus (Coran 4.171 ; 6.73). Mais si tout a été créé par la Parole de Dieu qui est Jésus, c’est que Jésus Lui-même n’a été créé par rien… ou que la Parole de Dieu S’est « créée » Elle-même.
- Jésus est né d’une vierge (Coran 66.12), mais pas Mahomet. // Adam.
- Jésus seul est le Messie (Coran 4.171,172 ; 5.17,72,75 ; 9.31), mais pas Mahomet.
- Jésus faisait des miracles (Coran 3.49 ; 5.110), mais pas Mahomet.
- Jésus était sans péché (Coran 19.19), mais pas Mahomet (Coran 48.2), ni les prophètes (Coran 22.52).
- Allah demande aux Musulmans d’appeler la paix chaque fois qu’ils nomment Mahomet (Coran 33.56), montrant par là que leur prophète n’est pas en paradis, sans quoi il serait inutile de demander pour lui la paix… Si, à la différence de Jésus, le fondateur de l’Islam n’a pas réussi à se sauver lui-même (Coran 33.56), comment les Musulmans peuvent-ils mettre leur confiance en lui ? De qui vaut-il mieux être le disciple : d’un pécheur, qui attend d’être jugé (Coran 5.266), ou de Jésus, que l’Islam reconnaît être déjà au Ciel (Coran 4.158) et d’où IL revient pour juger (Coran 49 ; 5.110) ?
- Jésus est le « Miracle de Dieu » (Coran 3.47), « Vérité » (Coran 6.73 ; 16.40), « Parole de Dieu » (Coran 3.45 ; 4.171 ; 19.34). Comment de telles affirmations s’accordent-elles avec celles qui ne veulent voir en Lui qu’un mortel semblable à nous (Coran 5.75 ; 9.30 ; 19.34-35) ?
- Allah dit que le Coran est la Parole de Dieu telle qu’elle est au Ciel (Coran 3.7 ; 13.39 ; 43.4 ; 85.21-22). Si la langue parlée au Ciel est l’arabe, cela signifie donc qu’Allah pense et parle en arabe, c’est-à-dire en un langage humain… Mais si Allah pense et parle en arabe, Allah est-il autre chose qu’un Arabe ? Or, de même que les hommes ne parlent pas le langage des poissons, ni les poissons le langage des oiseaux, Dieu parle le langage de Dieu, qui n’est pas le langage des hommes. Chaque être vivant a son propre langage. Si donc Allah pense et parle en arabe, Allah est-il autre chose qu’un Arabe ? Le Saint-Esprit, l’Esprit de Dieu, n’étant pas envoyé aux musulmans, et les musulmans n’ayant point dès lors d’autre ressource pour comprendre le Coran que leur propre intelligence humaine, comment peuvent-ils comprendre le langage de Dieu ? Soit les musulmans (mais en fait tous les arabophones !) sont Dieu (car il faut être Dieu pour comprendre Dieu), soit Allah n’est qu’un Arabe. Y a-t-il une autre solution ?
- Que se passerait-il si l’islam acceptait l’étude critique de ses sources et interdisait le meurtre des apostats (Coran 4.89 ; 8.12-17). Cf. vidéo de Youssef al-Qaradawi (Président de l’Union Internationale des Savants Musulmans (oulémas), membre de la confrérie desfrères musulmans).
- Pas de nature, non plus qu’humaine (Coran 30.30). L’homme nait musulman.
- Allah fait le mal (Coran 113.2)… Mais si Allah crée le mal, comment peut-il reprocher aux hommes de le faire ? Et si Allah crée le mal, comment et pourquoi lutter contre le mal ? Si Allah fait le mal, de deux choses l’une : ou bien il se renie lui-même en tant qu’il est un, ou bien il n’y a pas de différence entre le bien et le mal. Et s’il n’y a pas de différence entre le bien et le mal, qu’est-ce que le libre arbitre et qu’est-ce que la responsabilité ? Pourquoi se convertir ? Et quel est le sens du Jugement dernier et de ses sanctions (Coran 38.16 ; 83.1-17) ?
- L’islam ne rétablit pas l’unique et originelle religion (Coran 4.1 ; 39.6), puisqu’il institue la polygamie (Coran 4.3 ; 33.49-52,59).
- L’islam est capable de transformer en bien ce qui est mal et vice versa (cf. le comportement de Mahomet).
Le 13 mai est la date qui, dans le calendrier liturgique propre au diocèse de Lisbonne (dont dépendait la paroisse de Fatima en 1917), rappelle la reconquête de la ville de Lisbonne sur les musulmans le 15 mars 1147 par Don Afonso Henriques, premier roi du Portugal et fondateur de la nation portugaise. En action de grâces, et pour accomplir sa promesse, le roi fit ériger la basilique Notre Dame des Martyrs sur le cimetière où avaient été enterrés les chrétiens morts au combat. La dédicace en fut fixée au 13 mai… Le choix du 13 mai par Notre Dame pour sa première apparition à Fatima est donc très significatif. Notre Dame est venue à Fatima nous y donner de nouvelles armes (pénitence, chapelet quotidien, dévotion réparatrice envers le Cœur Immaculé de Marie, pratique des premiers samedis du mois). Les utilisons-nous ?
[1] Contre l’objection visant à justifier le fait qu’Allah se corrige par la comparaison du Nouveau Testament remplaçant l’Ancien Testament, voir Interroger l’islam, A 26.
Jésus-Christ étant l’Agneau pascal, ayant versé son sang pour la rédemption de nos péchés, tout est accompli
( ce sont les propres mots de Jésus-Christ sur la croix, juste avant de mourir ).
Et si tout est accompli, il n’y a plus rien a ajouter.
Beaucoup de fausses doctrines religieuses et politiques essayent de renverser l’évangile de Jésus-Christ
( galates 1:6-9 ).
La stratégie du démon est de mettre en doute la Vérité.
Or, il n’y a qu’une seule Vérité: Jésus-Christ Sauveur de l’humanité ( jean 14:6 ).