« Nous t’avons donné sept versets que l’on récite, et aussi le très grand Coran. (15.87) » Allah distingue ici le Coran et la première sourate, la Fatiha, formée de sept versets. Si le Coran et la Fatiha sont distincts, alors, de deux choses l’une : soit Allah n’a pas révélé que le Coran (55.2 ; 85.31), soit le Coran, qui contient la Fatiha, est falsifié. Quelle option choisir ?
En raison d’un hadîth d’Al-Boukhari qui affirme que « la prière de quiconque ne récite pas la sourate Al Fatiha est invalide », de nombreux savants musulmans insistent pour que la première sourate précède toutes les prières musulmanes, qui sont au minimum de dix sept par jour 17 fois, pour ne compter que les cinq prières obligatoires. Sans la récitation de la fatiha au début de sa prière, le fidèle doit la refaire.
Texte de la première sourate, appelée al-fatiha :
“Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Louange à Allah, Seigneur de l’univers.
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Maître du Jour de la rétribution.
C’est Toi que nous adorons, et c’est Toi dont nous implorons secours.
Guide-nous dans le droit chemin,
le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés.”
De nombreux chercheurs se sont penchés sur cette sourate du Coran. Certains ont vu dans ce texte des ressemblances avec des textes chrétiens comme le psaume 1 et le psaume 231 ou le Notre Père. Pour Dye, ce texte contient de nombreuses “réminiscences chrétiennes” (Psaume 1, livre d’Isaïe)7. Cuypers compare ce texte avec le Psaume 1, construit de manière similaire, présentant les “deux voies” (adoration et demande) et finit par des termes similaires.
Pour Rippin, « Une grande partie du vocabulaire de ce passage a des parallèles hébraïques / Syriaque, tout particulièrement raḥmān et ‘lam, mais aussi la plupart des autres phrases d’une manière ou d’une autre. » Pour Kropp, « La basmala : c’est une citation biblique (Exode 34:6; Ps 86[85].15 et suiv.) en usage dans les temps pré-islamiques jusqu’à nos jours par les chrétiens coptes et éthiopiens. » Younes appuie cette association par l’orthographe particulière du mot nom.
Selon Mohammed Arkoun, Al-Fatiha commencerait par “Louange à Dieu, le Seigneur des siècles”. Cette épiclèse divine correspond au terme syriaque d’oulmin. Ce terme devient alamin en arabe et prend le sens des “mondes créés par Dieu”. L’auteur s’interroge sur le sens, syriaque ou arabe, qu’avait ce mot lors de l’énonciation de cette sourate. Soulignant la difficulté de compréhension de ce terme, d’autres chercheurs voient dans le terme alamin le terme araméen “cosmos”.
Jan Van Reeth a mené une étude globale sur la sourate. Il remarque des similitudes avec Isaïe 35. L’auteur présente une filiation de certaines expressions de certains versets de la sourate depuis le texte biblique à travers le Targoum des Prophètes. À l’inverse, selon lui, les premiers versets proviennent de liturgie chrétienne et rappellent une doxologie puis des répons psalmodique. Ainsi, le verset 5 serait une adaptation du Deus in adjutorium meum intende, Domine ad adjuvandum me festina commençant la Prière des Heures. Pour lui, la sourate Al-Fatiha est un “restant de Livre d’Heure. Cette sourate est composée d’un extrait de la grande doxologie (rappel mnémotechnique pour chanter l’intégralité de celle-ci), du verset commençant la Prière des Heures.
Hadith Muslim – livre 26 numéro 5389 : “Ne saluez pas les juifs et les chrétiens avant qu’ils ne vous saluent, et quand vous rencontrez l’un d’eux sur les routes, forcez-le à passer sur la partie la plus étroite de la route.”
Hadith Muslim – livre 19 numéro 4366 : “Le Messager d’Allah à dit : ” J’expulserai les Juifs et les Chrétiens de la Péninsule Arabique et je ne laisserai personne en dehors des musulmans. ”
Coran Sourate 5 verset 51 : “Ô les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes.”
Coran Sourate 9 verset 30 : “Les Juifs disent : “Uzayr est fils d’Allah” et les Chrétiens disent : “Le Christ est fils d’Allah”. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. QU’ALLAH LES ANÉANTISSE ! ”
Abbé Guy Pagès
La fatiha ou l’endoctrinement dans la haine
17 fois par jour le musulman répète cette prière « Dirige-nous vers le chemin droit, le chemin de ceux que tu as gratifiés, non pas le chemin de ceux encourant la colère (les juifs), ni le chemin des égarés (les chrétiens). Comment peut-il vivre en paix après cela ?« … Si Juifs et Chrétiens louent le Seigneur dans leur prière, les musulmans répètent inlassablement des prières racistes et antisémites.
Au cours d’une réunion avec un prélat chrétien français, on lui pose la question suivante : Quels sont vos rapports avec la communauté musulmane de votre diocèse ?
Il répond immédiatement :
Oh ! J’ai de bonnes relations avec ses imams et ses notables que je rencontre souvent. Ils m’invitent parfois à partager leur repas. J’apprécie beaucoup leur piété. Ils prient toujours avant de commencer le repas. C’est un bon signe de respect et de convivialité !
On lui demande alors :
– Monseigneur ! Prient-ils en français ?
– Non, en arabe, c’est leur langue liturgique.
– Avez-vous compris le contenu de leur prière?
– Non, mais je suppose qu’elle est, comme toute prière, un louange au Seigneur, notre Dieu commun.
– Ayez le courage, la prochaine fois, de leur demander la traduction de cette prière ! Lui a-t-on recommandé.
Les non-musulmans, et tous ceux qui ne comprennent pas l’arabe, doivent s’interroger sur le contenu des prières que les musulmans récitent en cette langue, afin de savoir s’il s’agit en réalité de prières purement religieuses ou d’imprécations à connotation antisémite, antichrétienne et haineuse.
Il est temps que le contenu de cette prière que tout musulman récite dix-sept fois au moins par jour en arabe, soit dévoilé. Il s’agit d’« al-fatiha » ou l’ouverture, première sourate du Coran.
Dans cette pseudo-prière, le musulman supplie son dieu Allah, qualifié de clément, de miséricordieux : « Guide-nous dans la voie droite, celle de ceux que tu as comblés de bienfaits, non celle de ceux qui ont encouru ta colère ni celle de ceux qui se sont égarés. »
La périphrase, « ceux qui ont encouru ta colère », est tirée de la sourate 2, verset 61, qui dit :
« Ils (les Juifs) furent frappés d’humiliation et d’indigence. Ils ont encouru la colère d’Allah pour n’avoir pas voulu croire à ses signes et pour avoir tué injustement ses prophètes. Telles furent les suites de leur transgression et de leur désobéissance. »
Et la deuxième périphrase, « Ceux qui se sont égarés », est tirée de la sourate 4, verset 44, qui dit :
« Ne vois-tu pas comment ceux (les chrétiens) qui ont reçu une partie des Écritures, se sont égarés et souhaitent que vous vous égariez à votre tour de la bonne voie. »
C’est l’unique supplication que les musulmans demandent à Allah dans leur prière. Ils lui demandent donc de les garder loin du chemin des Juifs et de celui des Chrétiens.
Toute prière devait, en effet, être une pétition respectueuse adressée à Dieu sous forme de louange, de remerciement ou de supplication. Rien ne réchauffe le cœur que lorsque quelqu’un vous dit : « Nous prions pour vous. » Les prières judéo-chrétiennes ne sont que des expressions spontanées qui émanent du cœur de celui qui les prononce.
En revanche, les prières musulmanes suivent dix-sept rites bien élaborés. Le cycle complet d’une prière s’appelle « raq’a » (génuflexion) et comprend une inclination, une mise à genoux et une récitation de certaines phrases et déclarations dans une séquence spécifiée. Ces prières sont répétées cinq fois par jour et chaque prière comprend de multiples génuflexions. Dans la prière de l’aube on trouve une place pour une supplication spontanée, alors que dans les autres prières on doit se tenir à des formules strictes.
Les guides de prière pour les musulmans, publiés dans différentes langues, sont très nombreux. Si un musulman doit se conformer à toutes les prescriptions et procéder aux ablutions nécessaires, il devra y consacrer au moins deux heures et demie par jour. Le Coran exhorte les musulmans à « maintenir la prière » quarante-quatre fois (conformément aux sourates 2,43, 6,72, 11,14 et 31,17) avec la répétition régulière d’al Fatiha.
Quant à la prière de Vendredi à la mosquée, elle est encore plus offensive et plus choquante à l’encontre des Juifs et des Chrétiens, car elle exige non seulement deux récitations de la sourate d’Al-Fatiha, mais aussi de la sourate 62, « Le Vendredi » et de la sourate 63, « Les Hypocrites ».
La sourate 62 condamne spécifiquement, d’une part, les païens vivant « en erreur grossière », et d’autre part, les Juifs assimilés à « des ânes pliant sous le poids de livres et qui traitent de mensonges les versets d’Allah » (62,5). Quant à la sourate 63, elle condamne « les hypocrites », c’est-à-dire ceux qui ont renoncé à leur foi musulmane. « Ce sont ceux-là les pires ennemis. Méfie-toi d’eux ! Qu’Allah anéantisse ces hypocrites… » (63,4)
La prière du Vendredi est toujours accompagnée d’un prêche quasi classique dans toutes les mosquées. Les prédicateurs y crachent leur colère contre les juifs et les non-musulmans et sollicitent l’aide de leur dieu Allah.
Les prédicateurs concluent son prêche par la litanie suivante et la masse des fidèles répond après chaque supplication par un « Amen » :
« O Allah ! Accorde-nous la victoire sur les juifs, qui sont tes ennemis mais aussi les ennemis de notre religion ! (Amen)
O Allah ! Fais périr les mécréants, les polythéistes et les ennemis de l’islam ! (Amen)
O Allah ! Eparpille leur nation ! (Amen)
O Allah ! Disperse leurs troupes ! (Amen)
O Allah ! Détruis leurs édifices ! (Amen)
O Allah ! Fais périr leur récolte ! (Amen)
O Allah ! Rend orphelins leurs enfants ! (Amen)
O Allah ! Rend veuves leurs épouses ! (Amen)
O Allah ! Fais tomber leurs biens et leurs fortunes comme butin entre les mains des musulmans ! (Amen) ! »
Est-ce que les musulmans courageux, honnêtes, se demandent parfois si leurs prières constituent effectivement une communication avec le Créateur ou représentent tout simplement un exercice rituel routinier destiné à leur faire avaler sans cesse la pilule empoisonnée d’une haine antijuive et antichrétienne.
Comment un musulman qui affiche ouvertement, dans sa prière, la haine et l’intolérance religieuse à l’égard des Juifs et des Chrétiens, ose-t-il prétendre et clamer haut et fort, sans honte ni pudeur, que son islam est une religion de paix, d’amour et de tolérance !
Cette haine antijuive et antichrétienne n’est pas seulement manifeste dans les prières, mais elle est également bien articulée dans les hadiths de Mahomet qui aurait clamé ou ordonné :
La malédiction d’Allah sur les juifs et les chrétiens.
Les juifs sont condamnés et les chrétiens égarés.
La raison des juifs et des chrétiens vaut la moitié de celle des musulmans.
N’adressez jamais le salut en premiers aux juifs ni aux chrétiens.
Opposez-vous aux juifs et aux chrétiens
Ne saluez jamais à la manière des juifs et des chrétiens.
Je jure au nom d’Allah que j’expulserai les juifs et les chrétiens de la Péninsule arabique.
Le jour de la résurrection, Allah pardonnera aux musulmans leurs péchés et les imputera aux juifs et aux chrétiens.
Dès qu’un musulman décède, Allah fait entrer à sa place en enfer un juif ou un chrétien.
Voilà comment les musulmans crachent leur haine contre les Gens du Livre dans leur prière, et comment leur prétendu prophète les considère. En dépit de ces prières et de ces enseignements authentiques, les musulmans continuent à clamer que leur prophète était généreux et tolérant à l’encontre des juifs et des chrétiens, qu’il était le plus sincère et le plus fidèle et qu’il est venu parfaire les bonnes mœurs sur terre. Chiche !
Ces tergiversations et ces manipulations hystériques et diaboliques trouvent leur source fondamentale dans le mensonge recommandé et légalisé (hallalisé) en islam. Il se concrétise en permanence par le recours à l’hypocrisie comme à la dissimulation, une application pure et simple de la taqiya. Il est temps que les masques tombent et que la vérité éclate.
Malek Sibali
Lire le livre de Sami Aldeeb, La Fatiha et la culture de haine.
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