Face à l’islamisation, Abbé Pagès et M. Martinet

Loué soit Jésus-Christ !

Chers amis,

Voici un court extrait d’un entretien que donna Monsieur Pierre Martinet à la chaîne YouTube “Les Bâtisseurs” au sujet de l’islamisation de l’Europe. Il a été militaire, instructeur parachutiste, puis agent secret de la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure). Il connaît bien ce dont il parle. Je commenterai ensuite son propos.

« Selon moi, la partie d’action violente, tout ce qui est attentats, groupes islamistes armés, Al-Qaïda…
– C’est le point émergé de l’iceberg ?
– Exactement. C’est ce qui est le moins productif. Le financement, c’est intermédiaire, il en faut à tous les niveaux. Les pays qui financent le salafisme, les pays qui financent les        mosquées, les pays du Maghreb, etc. etc. mais la partie la plus importante et la plus efficace, plus efficace qu’une kalachnikov ou qu’un pain de plastique, c’est la partie idéologique. Et cette partie idéologique, c’est les revendications religieuses du quotidien qui sont petit à petit, qui grignotent petit à petit, comment dirais-je, en France, je dis qu’elle grignote la digue de la laïcité, mais en Europe, cette digue là n’existe pas parce que seule la France a ce qu’on appelle la fameuse laïcité, mais qui n’est plus adaptée à cette nouvelle menace … aussi le projet ira à son terme. Ils n’ont pas la même notion du temps que nous. L’Occident a la montre mais eux ont le temps. Donc leur projet ira au bout. Alors je ne vais pas rentrer dans une polémique à deux balles, dans une voie plus politique, mais vous savez, il y a toujours cette notion de grand … ce fameux grand remplacement, dont certains parlent. Je pense que c’est une erreur de parler ainsi. Je préfère parler d’un projet islamiste et ce projet islamiste, effectivement, c’est d’islamiser un maximum l’Europe, je ne parle pas de France, je parle de l’Europe.
– Ouais.
– Et c’est vraiment bien avancé.
– Vous n’êtes pas très optimiste ?
– Non. Mais je suis absolument réaliste.
– Oui.
– Je ne le verrai pas, je serai mort avant, ma génération ne le verra pas, la génération d’après, peut-être pas, mais la génération suivante, oui.
– Ouais …
–  Dans cinquante, soixante-dix ans, leur projet aboutira, parce que leur force idéologique est plus importante que tout ce que nous pouvons … et c’est pour ça qu’au début de notre entretien, je parlais de faiblesse.
– Ouais.
– Nous sommes devenus faibles face à ça. »

Vous venez d’entendre un ancien instructeur militaire et agent secret, un soldat aguerri, ayant analysé la situation dans laquelle nous nous trouvons, qui conclut à la victoire inéluctable de l’ennemi … Voyons pourquoi.

Pour Monsieur Martinet, les attentats et tous les actes de barbarie perpétrés au nom d’Allah ne sont pas les faits les plus redoutables du projet islamique, parce qu’ils révèlent trop bien le mal qui les commande (Mt 7.16). Ce qui dans l’islam est le plus redoutable, dit-il, c’est « la partie idéologique », c’est-à-dire la prétendue religion dont le Coran et la vie de Mahomet sont les inspirateurs. Et en effet, sans islam, il n’y a pas d’islamisme.

Il continue en disant que ce qui est le plus dangereux à ses yeux, ce sont les incessantes revendications islamiques du quotidien, sous-entendu portées par les musulmans modérés, agissant dans le cadre de la légalité, parce qu’elles ont, elles, le pouvoir de rendre l’islam légal, acceptable, familier.

Les musulmans dits modérés jouent un rôle très important dans l’islamisation, car ils donnent de l’islam un visage inoffensif et familier, et engrangent ainsi au bénéfice de l’islam, source de l’« islamisme », les concessions que les lâches leur octroient pour prix de leur modération. Et tandis que sur les autorités démocratiquement élues ils font pression par leur nombre pour obtenir toujours plus d’islam, ils soutiennent le djihad en s’abstenant d’en dénoncer l’origine coranique (Coran 2.193 ; 3.85 ; 4.74 ; 5.33 ; 9.5,33,111 ; 33.57,61 ; 47.4 ; 48.16 ; 60.4 ; 61.4 ; 66.9 …), et le financent par le biais de différents impôts plus ou moins occultes, comme celui lié à la consommation halal — ainsi que tous ceux qui consomment des produits halal ! Pour le Président de la Turquie, M. Recep Tayyip Erdogan, la chose est claire : « L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré. L’ISLAM EST L’ISLAM ! (Kanal D TV, Août 2007) »

La distinction entre islamistes et musulmans modérés a été forgée tout exprès pour faire accepter l’islam en Occident. Contrairement à ce que les idiots-utiles enseignent, il n’y a pas de différence fondamentale entre musulmans modérés et islamistes, puisque les uns et les autres se réfèrent au même Allah, au même Coran, au même Mahomet, et qu’il suffit en droit islamique qu’une partie de l’Oumma accomplisse le devoir imprescriptible du djihad pour que le reste de la communauté puisse s’en croire dispensée. (Coran 9.44,123)
Qui peut dire ce qu’est un musulman modéré ? Est-il quelqu’un de modérément musulman parce que les abominations islamiques sont modérément acceptables, ou parce que lui-même est modérément humain ? Dit-on d’une femme qu’elle est modérément enceinte ? Ou elle l’est, ou elle ne l’est pas. Mais les aveugles ont des yeux pour ne pas voir, comme les lâches ont une raison pour la trahir.

Monsieur Martinet, à la différence de la plupart des responsables et citoyens de notre pays, a le mérite de reconnaître ‒ et publiquement ‒, que l’islam est un danger, une malédiction. Et bien qu’il soit un homme rompu au combat, un guerrier aguerri, nous le voyons totalement désemparé, démoralisé, résigné à subir passivement, lui ou sa proche descendance, l’islamisation réussie de notre société … Et pourquoi ? Pourquoi est-il ainsi vaincu ?

Parce qu’il est affronté à quelque chose qu’il ne saisit pas, quelque chose qui n’est pas d’ordre matériel, mais spirituel, et que la société laïque, maçonnique, a exclu du champ de la conscience : Dieu ! Ou plutôt ici ce qui en islam se cache derrière ce mot : le Diable ! Qui peut venir en effet après le Christ, sinon l’Antichrist ? Et il conclut très logiquement : « la fameuse laïcité n’est plus adaptée » ; « nous sommes devenus faibles », sans voir que la faiblesse qu’il déplore est précisément due à la laïcité, car c’est elle, qui, sous prétexte de liberté, a exclu Dieu, le vrai Dieu, Jésus-Christ, et Son Évangile, de l’éducation, de la culture, des lois, de la morale, de la vie sociale, politique … En sorte que privés de Jésus-Christ, de Son Evangile, de Son Église, nos concitoyens ont perdu le sens de la vie. Ils ne savent plus ni d’où ils viennent ni où ils vont. Leur vie n’a plus de sens, et ce n’est pas l’usage des drogues, la recherche d’un plaisir éphémère, d’un bien, ou d’un pouvoir passager qui peut combler leur âme faite pour l’éternité.

Cependant, l’islam, a cette supériorité sur la laïcité qu’il reconnaît l’existence de Dieu, Créateur de toute ce qui existe, infiniment sage et tout-puissant, juge et dispensateur d’un salut éternel, qu’il prétend adorer et dont il veut faire la volonté. Il oublie seulement qu’il ne suffit pas de savoir que Dieu existe pour Le connaître (Jc 2.19), et qui plus est en Le rejetant en la personne de Son Verbe incarné, et de l’Église qu’Il a fondée pour nous communiquer le Salut, mérité au prix de Sa croix !
L’existence de Dieu est en effet une vérité si élémentaire qu’un enfant est capable de la saisir en faisant intuitivement ce raisonnement, aussi simple qu’irréfutable :

1) Nous existons.
2) Nous ne sommes pas Dieu.
3) Rien ne peut sortir de rien.
4) Donc Dieu existe !

De là découle le premier des Dix commandements ordonnant d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre intelligence, de toutes nos forces (Dt 6.5). Parce que l’existence de Dieu est la vérité première et universelle, elle satisfait au minimum d’exigence morale et religieuse de l’âme humaine. (Rm 1.18-22) C’est pourquoi l’islam, ne possédant aucune autre vérité, se l’accapare en proclamant qu’elle lui appartient en propre, et prétend que toutes ses doctrines lui sont consubstantielles, jusqu’à faire croire à ses soumis que tous les non-musulmans sont des mécréants, à, selon les circonstances, subjuguer ou éliminer.

L’islam est d’abord fort de cette reconnaissance élémentaire que sans Dieu notre existence ne s’explique pas, et que l’homme, si intelligent qu’il se croit, sans elle, est humilié, réduit au rang des lapins ou des navets, qui ne savent pas non plus pourquoi ils naissent et meurent, et encore moins pourquoi ils doivent souffrir, et surtout ce qu’aimer veut dire.

Pourquoi l’Occident a-t-il cru devoir effacer Dieu de sa conscience ? Pour ne pas avoir à Lui obéir ― ce que précisément l’islam prétend enseigner ! (Coran 2.193 ; 8.39 ; 9.33 ; 48.28) Or, Dieu ne peut pas nous avoir créés pour autre chose que pour que nous soyons heureux, aussi vrai que personne ne veut être malheureux ! Et notre façon de montrer à Dieu que nous voulons recevoir le bonheur qu’Il veut nous donner, consiste précisément à faire Sa volonté ! Qui est nécessairement bonne, même si elle peut nous conduire à la Croix, comme Jésus nous l’a enseigné. Or, le Diable a réussi à faire croire que Dieu était l’ennemi de l’humanité, et sa haine de Dieu, de Son Christ, et de Son Eglise, a pour conséquence logique que la société est devenue littéralement déboussolée et malheureuse.

La prétendue liberté qui s’oppose à la Volonté de Dieu se transforme chaque jour davantage en esclavage, en cauchemar, en source d’angoisses, au point que la consommation d’antidépresseurs et des suicides ne cesse d’augmenter, et que l’euthanasie est maintenant présentée, après tous les autres péchés, comme le bien ultime … Comment l’islam pourrait-il ne pas tirer prétexte de ce constat d’échecs et de folies pour se présenter en sauveur ?

La secte de la franc-maçonnerie, qui s’est substituée à l’Église pour devenir la religion de la République, est, depuis sa fondation, le maître d’œuvre du rejet de Dieu et du catholicisme, rejet qui a pour nom “laïcité” (Peillon).

La Franc-maçonnerie fait profession de relativisme, c’est-à-dire de négation de la Vérité, pour lui préférer celle qu’elle invente. La franc-maçonnerie fait profession de rationalisme, c’est-à-dire d’adoration de la raison humaine, et de naturalisme, qui est la négation de l’ordre surnaturel. C’est pourquoi Jésus-Christ, la Vérité en personne (Jn 14.6), ne peut avoir de place dans la société laïque, sinon à être découronné, humilié, réduit au rang d’une vérité parmi d’autres, sous couvert d’égalité et de tolérance … La laïcité a ceci de commun, de fondamental, de consubstantiel avec l’islam, qu’ils refusent pareillement d’adorer le Christ et qu’Il règne sur les intelligences et dans les cœurs.

Lorsque l’islam a réussi à chasser l’Église de l’espace public, il a tout loisir alors pour subjuguer les âmes droites désireuses de rendre à Dieu le culte public qu’elles comprennent Lui être dû, raison pour laquelle elles préféreront toujours l’islam à la laïcité. Quant à celles à qui le culte d’Allah ne convient pas, l’islam a toute légitimité pour user de violence à leur égard. Bref, les musulmans ne sont pas assez fous pour mériter l’enfer dont les menace Allah s’ils l’abandonnent en faisant alliance avec les mécréants (Coran 3.100,114,149 ; 5.51 ; 9.71 ; 18.28). Aucun des gadgets de la société de consommation, ni ses mirages technologiques ne peuvent séduire une âme craignant de se retrouver pour l’éternité en Enfer. La voici la force des combattants d’Allah contre laquelle M. Martinet et tous les matérialistes buttent : la reconnaissance de l’existence de Dieu, et, corrélativement la peur d’aller en Enfer, car on ne se moque pas impunément de Dieu !

Ce n’est pas sans raison que la Vierge Marie est venue en 1917 à Fatima montrer l’Enfer : elle savait que les Occidentaux allaient avoir besoin de retrouver la foi en ce dogme de l’Enfer, cette grande vérité révélée par le Christ, venu non pas nous en menacer, comme le fait l’islam, mais nous en délivrer (Lc 19.10) ! Or les Occidentaux ne savent même plus qu’ils ont une âme immortelle ! Comment dès lors craindraient-ils de se retrouver en Enfer ?

L’immortalité de l’âme humaine est pourtant, elle-aussi, facile à démontrer :

Il suffit de prendre un cadavre. Un cadavre est fait avec les mêmes éléments matériels que le corps avant le décès. Donc, pour qu’il y ait un être corporel vivant, outre le principe de la matière, qui est présent avec le cadavre, il faut un autre principe, un principe qui organise les éléments matériels en décomposition depuis la mort, et qui anime le corps. Ce principe, on l’on appelle l’« âme » ‒ de même racine étymologique ‒ que « animer ». C’est ainsi que toute créature corporelle vivante a une âme. Mais l’âme humaine connaît des réalités qui sont immortelles, parce que spirituelles, comme la justice, la beauté, la vérité, toutes choses que personne n’a jamais vues, et sans lesquelles pourtant nous ne pouvons pas vivre, aussi vrai que nous faisons sans cesse référence à ces réalités pour porter notamment nos jugement de valeur. Nous sommes donc autre chose que de simples animaux, mais des êtres spirituels appelés à la vie éternelle. 2+2=4, était vrai il y a dix mille ans, est vrai aujourd’hui, et le sera toujours. Puisque nous connaissons des réalités immortelles, notre âme a donc en elle un principe d’immortalité.

C’est pourquoi nous ne devons rien préférer au salut de notre âme. Or la franc-maçonnerie, occupée à tailler l’homme-nouveau et à construire le temple du Nouvel Ordre Mondial, la société enfin numérisée ! nie l’existence de l’âme et de son destin. C’est pourquoi l’islam apparaît à certains comme une force d’opposition crédible face à cette abomination qu’est notre déshumanisation sous les auspices du savoir, de la science, de la gnose.

Bref, la solution pour repousser l’islamisation qu’ont déjà repoussée à maintes reprises nos Pères, et que n’ose pas voir Monsieur Martinet, est toute simple : il faut retrouver la Foi de nos Pères, la connaissance de la Vérité révélée en et par Jésus-Christ. Sans Lui, nous ne pouvons que marcher dans les ténèbres (Jn 8.12). Grâce à Lui nos Pères ont rejeté l’islam et bâti la civilisation chrétienne, laquelle a rayonné dans le monde entier, apportant avec la connaissance de la Vérité, celle de la dignité humaine, manifestée et défendue à la perfection en et par l’Incarnation de Dieu, dont l’amour, la Croix, le pardon et le salut éternel ont donné sens à la vie, et donc force et courage pour supporter les épreuves d’ici-bas.

Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Martinet
https://www.youtube.com/watch?v=hxtw4JhK2wI