Oui mon Père, cela est exact, ils voyaient Dieu ; c’est à cause de leur manque de confiance et de leur désobéissance que Dieu S’est rendu invisible. Nous subissons tous les conséquences du péché de nos premiers parents car le péché a toujours des conséquences négatives et pas seulement sur celui qui le commet car nous sommes interdépendants les uns des autres. Nos démérites, sur terre, ont un impact au-delà de nous, que nous ne voyons pas forcément (il y a peut-être une forme de réversibilité des démérites car le péché ne fait pas du mal uniquement à celui qui le commet). Mais cela est pareil pour les mérites grâce à la communion des saints en vertu de laquelle les mérites obtenus par les saints, les bonnes œuvres ou les souffrances des justes profitent à l’ensemble de la communauté de l’Église.
Le raisonnement sur l’existence de Dieu pourrait peut-être être approfondi.
Toute chose qui existe a une explication ; soit cette chose a sa cause en elle-même, soit cette chose à sa cause en une autre chose qui existe. Mais alors, il y a une alternative, soit on se trouve face à une liste infinie de choses se causant les unes après les autres, soit cette liste de choses a un commencement et alors la chose qui initie cette liste trouve nécessairement sa cause en elle-même. Cela pose 4 questions :
1. Dire que la liste a nécessairement un commencement, n’est-ce pas un postulat invérifiable ?
2. Dire que la liste des choses a forcément un commencement, est-ce plus vrai que de dire qu’elle a forcément une fin ?
3. Ne substitue-t-on pas un infini à une autre infini et n’est-il pas arbitraire de choisir un de ces infinis (à l’infinité d’une liste présentée comme absurde, on substitue un autre infini : celui d’une chose qui n’ayant pas de cause qu’en elle-même est nécessairement infinie mais est-ce forcément plus probable) ?
Je propose une piste de réflexions qui rend ce raisonnement in abstracto opératoire en le basant sur les résultats de la Science : on sait que l’Univers a un commencement dans le Big Bang. Cet événement est la cause de toutes les causes car tout ce qui existe y remonte ; or, cet événement est unique. Et cet événement est celui de la création de l’espace-temps (et de la matière-énergie). Si on prend en compte que l’espace-temps trouve sa cause en-dehors de lui-même, on doit considérer que cette cause est une chose hors du temps et de l’espace et donc infinie. Qu’est-ce donc qu’un être infini, sinon Dieu ? Il est possible que l’on se rapproche des réflexions du théorème d’incomplétude de Gödel.
Dieu veut peut-être qu’il y ait un mérite à croire en Lui ; or, il ne peut y avoir de mérite à croire en Dieu si l’existence de Dieu est une évidence ; car Dieu a fait le choix de ne pas être visible des hommes et ce ce choix a précisément pour objectif de mettre à l’épreuve les hommes ; car si Dieu Se rendait visible, il n’y aurait pas de mérite à avoir la foi et pourrait-on même parler de foi ? La foi suppose d’aller au-delà du raisonnement et de la connaissance par définition ; on peut s’appuyer sur le raisonnement et la connaissance pour conforter la foi mais il n’est pas sûr que ces deux facultés de l’homme suffisent à établir la foi sinon tous les gens savant seraient croyants, ce qui hélas n’est pas le cas. D’où la difficulté logique de répandre la foi par des preuves de l’existence de Dieu, ce qui ne dispense pas du devoir de les rechercher.
Dans votre raisonnement, quand vous dites “car Dieu a fait le choix de ne pas être visible des hommes et ce ce choix a précisément pour objectif de mettre à l’épreuve les hommes”, vous oubliez que nous nous situons après le péché originel ; au Paradis, Adam et Eve, voyaient Dieu (Gn 3.8-10).
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Oui mon Père, cela est exact, ils voyaient Dieu ; c’est à cause de leur manque de confiance et de leur désobéissance que Dieu S’est rendu invisible. Nous subissons tous les conséquences du péché de nos premiers parents car le péché a toujours des conséquences négatives et pas seulement sur celui qui le commet car nous sommes interdépendants les uns des autres. Nos démérites, sur terre, ont un impact au-delà de nous, que nous ne voyons pas forcément (il y a peut-être une forme de réversibilité des démérites car le péché ne fait pas du mal uniquement à celui qui le commet). Mais cela est pareil pour les mérites grâce à la communion des saints en vertu de laquelle les mérites obtenus par les saints, les bonnes œuvres ou les souffrances des justes profitent à l’ensemble de la communauté de l’Église.
Le raisonnement sur l’existence de Dieu pourrait peut-être être approfondi.
Toute chose qui existe a une explication ; soit cette chose a sa cause en elle-même, soit cette chose à sa cause en une autre chose qui existe. Mais alors, il y a une alternative, soit on se trouve face à une liste infinie de choses se causant les unes après les autres, soit cette liste de choses a un commencement et alors la chose qui initie cette liste trouve nécessairement sa cause en elle-même. Cela pose 4 questions :
1. Dire que la liste a nécessairement un commencement, n’est-ce pas un postulat invérifiable ?
2. Dire que la liste des choses a forcément un commencement, est-ce plus vrai que de dire qu’elle a forcément une fin ?
3. Ne substitue-t-on pas un infini à une autre infini et n’est-il pas arbitraire de choisir un de ces infinis (à l’infinité d’une liste présentée comme absurde, on substitue un autre infini : celui d’une chose qui n’ayant pas de cause qu’en elle-même est nécessairement infinie mais est-ce forcément plus probable) ?
Je propose une piste de réflexions qui rend ce raisonnement in abstracto opératoire en le basant sur les résultats de la Science : on sait que l’Univers a un commencement dans le Big Bang. Cet événement est la cause de toutes les causes car tout ce qui existe y remonte ; or, cet événement est unique. Et cet événement est celui de la création de l’espace-temps (et de la matière-énergie). Si on prend en compte que l’espace-temps trouve sa cause en-dehors de lui-même, on doit considérer que cette cause est une chose hors du temps et de l’espace et donc infinie. Qu’est-ce donc qu’un être infini, sinon Dieu ? Il est possible que l’on se rapproche des réflexions du théorème d’incomplétude de Gödel.
Dieu veut peut-être qu’il y ait un mérite à croire en Lui ; or, il ne peut y avoir de mérite à croire en Dieu si l’existence de Dieu est une évidence ; car Dieu a fait le choix de ne pas être visible des hommes et ce ce choix a précisément pour objectif de mettre à l’épreuve les hommes ; car si Dieu Se rendait visible, il n’y aurait pas de mérite à avoir la foi et pourrait-on même parler de foi ? La foi suppose d’aller au-delà du raisonnement et de la connaissance par définition ; on peut s’appuyer sur le raisonnement et la connaissance pour conforter la foi mais il n’est pas sûr que ces deux facultés de l’homme suffisent à établir la foi sinon tous les gens savant seraient croyants, ce qui hélas n’est pas le cas. D’où la difficulté logique de répandre la foi par des preuves de l’existence de Dieu, ce qui ne dispense pas du devoir de les rechercher.
Enguerran,
Dans votre raisonnement, quand vous dites “car Dieu a fait le choix de ne pas être visible des hommes et ce ce choix a précisément pour objectif de mettre à l’épreuve les hommes”, vous oubliez que nous nous situons après le péché originel ; au Paradis, Adam et Eve, voyaient Dieu (Gn 3.8-10).