Le lancement, le 19 août, par Standard and Poor’s de son produit “SP 500 Catholic Values Index”, a révélé que des acteurs financiers internationaux de premier plan intervenaient dans un secteur de niche jusqu’alors inconnu du grand public: la finance chrétienne ou finance catholique.
On savait déjà qu’il existait une finance islamique conforme aux principes de la Charia qui draine plus de 2000 milliards d’euros mais, assurément, en ce qui concerne la finance chrétienne, seule la banque du Vatican et ses multiples scandales avaient jusqu’alors capté l’attention médiatique.
Mais, au fait, qu’est-ce que la finance chrétienne? A-t-elle un rôle à jouer? Est-ce encore un miroir aux alouettes inventé par des banquiers peu scrupuleux pour tondre les fidèles de l’Eglise?
Nous allons tenter d’y répondre simplement.
Une finance en théorie plus humaine et plus juste
Le but de la finance chrétienne est de vouloir être plus morale que la finance représentée dans le loup de Wall street. C’est une finance qui applique des critères moraux afin de conjurer la spéculation à tout va, les rémunérations indécentes, ou les investissements où l’homme se trouve réduit à une variable comptable.
Le banquier, au lieu d’être un prédateur, est alors un contributeur élémentaire du bien commun et de l’intérêt général. Il place l’argent, non pas sur les grosses entreprises du CAC40, mais de préférence sur des PME ou des sociétés de petite taille afin de promouvoir un développement à échelle humaine. Il n’investit pas non plus sur des sociétés du type Ashley Madison qui font la promotion de l’infidélité, ou des sociétés qui polluent et détruisent l’environnement de manière irrémédiable.
Pas de hauts rendements exigés
Le banquier, qui appartient à une banque chrétienne, n’exige pas des rendements de 10% et ne se gargarise pas de la flambée des métaux ou de l’augmentation du prix de l’immobilier. Au contraire, le banquier de la finance chrétienne veut promouvoir le développement de tout homme et de tout l’homme, conformément au souhait de l’Eglise. Il veut que les biens de consommation élémentaires soient rendus accessibles au plus grand nombre. Il veut que le développement soit durable mais également vertueux et que les plus-values ne servent pas seulement à l’enrichir personnellement mais aussi à aider les autres, notamment, en favorisant le micro-crédit au profit des populations défavorisées, ou en faisant une donation à une association humanitaire pour lutter contre l’illettrisme ou pour aider les personnes souffrant d’un handicap.
Existe-t-il réellement une finance chrétienne?
Oui et non. Il existe bien des banques, des fonds, et des assurances qui permettent à l’investisseur de contribuer aux causes qui sont justes. En France, c’est la finance sociale et solidaire qui a le monopole. Cependant, les produits financiers qui utilisent un mécanisme de partage sont rarement proposés par les grandes banques ou les grandes fonds d’investissements. L’argent reste injecté, ailleurs, pour alimenter les mêmes excès.
En outre, les produits et acteurs de la finance solidaire se présentent rarement comme chrétiens, laïcité oblige. De sorte qu’en France, il n’existe, pour le moment, pas de banque ouvertement chrétienne, contrairement à l’Allemagne, l’Angleterre, ou les Etats-Unis. Quant à l’Eglise, elle-même, elle craint d’être associée à des activités financières qui sont, de fait, incontrôlables et qui pourraient s’avérer, in fine, comme totalement contraires à ses valeurs.
Il existe néanmoins, toujours en France, quelques pionniers: la plateforme Credofunding, le fonds Proclero, la société “Le Cèdre Finance Ethique”, Eligest, les assurances Saint-Yves ou Saint-Christophe. Une charte éthique et financière a même été publiée, le 15 août dernier, par l’association représentant le secteur: “l’Observatoire de la Finance Chrétienne”. Située à Paris, cette association s’est même offert le luxe, dernièrement, de noter Standard & Poor’s, la plus grande agence de notation au monde, et elle lui a attribué la note “B-” pour son produit “SP 500 Catholic Values Index”. Ce qui signifie “pas mal mais peut mieux faire”.
Et on peut espérer qu’il y aura d’autres notes, d’autres critères, d’autres banquiers vertueux capables de se réunir. Car la finance chrétienne est rentable! Alors, oui, la finance chrétienne existera indiscutablement dans notre pays et le monde s’en trouvera certainement mieux.
La citation de Luc 19-23 est une pure falsification ,voici ce nous pouvons trouver sur le prêt à intérêt sur WIKIPEDIA ( qui n’a pourtant pas une réputation pro catholique )
A noter que dans le paragraphe “religion juive” nous voyons déjà la falsification de la parole de Dieu par le peuple “élu” qui consiste à ne pas prêter à intérêt entre juifs mais de pouvoir le faire pour les “étrangers”
Religion juive
Dans l’Antiquité, des taux d’intérêt très importants étaient pratiqués3. Il pouvait arriver que, à la mort d’un débiteur, le créancier réduise en esclavage ses enfants[réf. nécessaire].
C’est pour réagir à cette situation que la législation juive a introduit des interdictions au prêt à intérêt dans le Pentateuque. La Bible condamne fermement la pratique du prêt à intérêt et de l’usure. Cet interdit est exprimé dans l’Ancien Testament, au vingt-troisième chapitre du Deutéronome (23-19)v 1 : « Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère, intérêt d’argent ou intérêt de nourriture, de toute chose qui se prête à intérêt ». Le verset suivant (23-20) ajoute cependant une restriction importante : « Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. » L’interdiction du prêt à intérêt figure également dans l’Exode (22-25), le Lévitique (25,35-37) et Ezéchiel (18,8 ; 13,7 ; 22,12).
Les rabbins juifs ont réagi à l’interdiction biblique en codifiant les choses dans le Talmud de Jérusalem au IVe siècle, et dans le Talmud de Babylone au VIe siècle, qui apportent de grandes innovations sur l’organisation sociale, en particulier les taux d’intérêt, l’usage des lettres de change, et les limites du profit en introduisant la notion de prix juste. La hallakha (jurisprudence rabbinique) autorise de charger l’intérêt aux non-juifs mais interdit de se prêter avec intérêt entre coreligionnaires allant jusqu’à recommander fortement la remise de dette chaque schmitta.
Les Juifs pratiquent le prêt à intérêt en vertu du verset 23-20 du Deutéronome : « Tu peux charger intérêt à un étranger, mais pas un frère israélite » (23-20)v 1. En France Philippe Auguste expulse les Juifs, puis les réintègre en 1198 et autorise le prêt à intérêt. L’interdiction est rétablie sous Louis VIII en 1223.
Religion catholique
Dans le Nouveau Testament, la formulation de cet interdit est moins explicite. Dans l’Évangile selon Luc, les versets suivants mentionnent le prêt sans parler explicitement d’intérêt : « et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. » Puis, « Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. » Dans les Évangiles, les passages mentionnant l’argent sont très nombreux. Ils encouragent le don aux pauvres selon le principe de charité, ou condamnent sévèrement ceux qui ne font pas fructifier leurs talents, dans la parabole des talents. L’utilisation de l’argent n’est pas condamnée, à condition que cela ne soit pas une fin, mais seulement un moyen, ce qui rejoint la conception judaïque.
Si le droit romain autorisait le prêt à intérêt, l’Église catholique romaine l’interdit à ses fidèles, le droit canon prenant appui sur la Bible. En Occident, l’interdiction du prêt à intérêt est intégrée au droit laïc sous Charlemagne et perdure pendant tout le Moyen Âge. Elle est critiquée par quelques théologiens et juristes au XIIIe siècle. Le droit canon s’appuie sur la critique de la chrématistique par Aristote : pour le philosophe grec, l’argent ne doit pas pouvoir « faire des petits ». L’interdit est partiellement contourné au cours de la période médiévale.
En 1745, le pape Benoît XIV rappelle, dans l’encyclique Vix pervenit que tout prêt à intérêt est interdit quel que soit son taux4. En 1830 toutefois, après une question de l’évêque de Rennes, le Saint Office déclare par son décret Non esse inquietandos qu’on ne doit pas pénaliser en confession les prêteurs à intérêt, à condition qu’ils promettent de se soumettre aux futures décisions du Saint Siège. C’est donc l’annonce d’une tolérance de fait du prêt à intérêt. En 1832 commencent les prêts des Rothschild au Saint-Siège, porteurs d’intérêts. En 1889, cette tolérance est généralisée à tous les prêteurs d’argent (sans condition)4.
La législation canonique condamnera le prêt à intérêt jusqu’en 1830 et que le Vatican n’a rendu licite le prêt à intérêt qu’en 1917v 2.
« Si une chose fongible est donnée à quelqu’un en propriété et ne doit être restituée ensuite qu’en même genre, aucun gain à raison du même contrat ne peut être perçu ; mais dans la prestation d’une chose fongible, il n’est pas illicite en soi de convenir d’un profit légal, à moins qu’il n’apparaisse comme immodéré, ou même d’un profit plus élevé, si un titre juste et proportionné peut être invoquév 3. »
Si l’Église catholique romaine continue de faire valoir cet interdit auprès de ses fidèles, force est de constater qu’il est contourné avec innovation par les commerçants et banquiers chrétiens5,6 de leurs propres aveux7,8.
Dans les pays d’Europe sous influence de l’Église catholique, les lois contre le prêt à intérêt ont néanmoins été graduellement abrogées au XVIIe et XVIIIe siècles à l’exception notable de la France dont les rois veulent se conformer officiellement à la doctrine de l’Église, sans toutefois réellement réprimer la pratique du prêt à intérêt4. C’est la Révolution française qui va finalement pleinement légaliser le prêt à intérêt par un vote de l’Assemblée constituante du 3 octobre 17899,10.
Religion protestante
La Réforme protestante, par la voix de Jean Calvin en particulier, contribue à la levée progressive de l’interdit du prêt à intérêt dans les pays européens. Sous la plume de Calvin, dans sa lettre sur l’usure11, en 1545, le protestantisme justifie la légitimité de l’intérêt : le capital a un « caractère de bien immédiatement productif » et l’intérêt acquiert ainsi un caractère licite. Calvin se distingue en cela des autres réformateurs, notamment Luther et Zwingli, qui restent sur ce point dans la ligne de la tradition héritée d’Aristote et des scolastiques12. Il distingue cependant entre celui qui emprunte pour investir, ce qui lui paraît légitime, et celui qui emprunte pour se nourrir, ce qui lui paraît anormal et devant plutôt être l’objet de la charité que du prêt à intérêt12.
Ce point de vue de Calvin semble avoir été au moins en partie responsable de la rapide évolution des lois sur l’usure13,4 dans les pays protestants. C’est d’abord aux Pays-Bas, en 1540, qu’une ordonnance impériale des Habsbourg autorise le paiement d’intérêts jusqu’à 12 %, uniquement pour les prêts commerciaux, puis en Angleterre, où le Parlement de 1545 promulgue une loi autorisant le paiement d’intérêts jusqu’à 10 % quel que soit le type de prêt. En 1552, un Parlement comprenant des protestants radicaux révoquera cette loi, mais elle sera rétablie en 1571. Comme le taux maximum était pratiqué comme taux minimum, le Parlement réduira ce taux afin d’encourager le commerce, le faisant passer à 8 % en 1624, puis à 6 % en 1651 et enfin à 5 % en 1713, un taux qui sera maintenu jusqu’à l’abolition des lois de l’usure en 1854. Cette légalisation du prêt à intérêt et la baisse progressive des taux d’intérêt auront un impact considérable sur l’économie anglaise du XVIe siècle jusqu’à la Révolution industrielle. La première conséquence a été de permettre enfin l’escompte des effets de commerce. Même si les lettres de change médiévales avaient permis aux commerçants de déguiser les paiements d’intérêts en taux de change, la doctrine de l’usure exigeait néanmoins qu’ils soient non négociables, détenus jusqu’à leur échéance, puisque l’actualisation en aurait révélé les intérêts implicites. L’expérience des Pays-Bas et de l’Angleterre montre que l’escompte, avec transferts légaux soit par effets au porteur, soit par endossement, avec pleine négociabilité, n’a commencé et ne s’est répandue qu’après la légalisation des paiements d’intérêts dans les deux pays. Le rôle majeur des banques pendant la Révolution industrielle est la conséquence de ces changements ; elles ont permis, par l’escompte des effets de commerce étrangers et nationaux, de financer la plupart des besoins en fonds de roulement pour l’industrie et le commerce. La seconde conséquence, connue sous le nom de Révolution financière, introduite tardivement en Angleterre, a été l’établissement d’une dette nationale permanente, fondée non pas sur la vente d’obligations portant intérêt, mais sur des annuités ou des rentes perpétuelles. Totalement à l’abri des lois sur l’usure, cette révolution financière a permis au gouvernement britannique de réduire les coûts d’emprunt de 14 % en 1693 à seulement 3 % en 1757, de sorte que l’économie britannique a pu financer à la fois « les armes et le beurre » sans porter atteinte aux investissements privés. De plus, comme ces annuités (consols) étaient négociées à l’échelle internationale sur les bourses de Londres et d’Amsterdam, elles constituaient une forme populaire d’investissements sûrs, qui sont devenus, avec l’immobilier, la garantie la plus largement utilisée pour emprunter pour répondre aux besoins en capital fixe de la révolution industrielle14.
Religion musulmane
En Islam, le prêt comme l’emprunt à intérêt sont clairement interdits, comme en atteste le verset 275 de la deuxième sourate du Coran : « Dieu a rendu licite le commerce et illicite l’intérêt ». L’interdit de la pratique de l’intérêt se retrouve encore au verset 39 de la Sourate Ar-Rum (Les Romains) : « Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens aux dépens des biens d’autrui ne les accroît pas auprès de Dieu, mais ce que vous donnez comme Zakat, tout en cherchant la face de Dieu (Sa satisfaction)… Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées. »
La riba s’oppose au commerce au sens où l’intérêt enrichit le prêteur sans prise de risque (risk-free investment). Le prêteur s’enrichit du fait du temps qui passe. Ceci est cause de la concentration des richesses aux mains des détenteurs de capitaux et de l’aliénation des travailleurs. La riba donne une société injuste.
Un hadith de Mahomet expose les règles du commerce légal. Ce hadith a une portée générale parce qu’il vise six produits dits ribawi : l’or, l’argent, le blé, le froment, les dattes et le sel. Tout échange de produit identique (or contre or, blé contre blé) avec un avantage pour une personne constitue une opération usuraire, à la différence de ce qui concerne les avantages résultant de l’échange de produits de nature différente (or contre blé). L’autre portée de ce hadith est que le système de monnaie fiduciaire (fiat currency) n’est pas conforme à la tradition. La monnaie devrait avoir une valeur intrinsèque et être immédiatement convertible en commodities, par exemple l’or.
Si l’islam continue de faire valoir cet interdit auprès de ses fidèles, force est de constater qu’il est contourné avec innovation par les commerçants et banquiers musulmans. Le soukouk est une obligation où l’intérêt sous-jacent (backdoor riba) ne dit pas son nom étant considéré comme une quote-part de profits futurs garantis. Dans la mousharaka, la banque participe au financement de l’acquisition d’un bien immeuble et le remboursement obéit à un tableau d’amortissement qui comprend, outre le capital principal, les « bénéfices » tirés par la banque pour cette opération. Il existe un nombre croissant de banques islamiques, y compris dans des pays occidentaux, offrant ces produits financiers dits islamiques.
La citation de Luc 19.23 n’est pas une pure falsification, mais est parfaitement conforme au texte. Relisez donc votre Evangile.
La FINANCE chrétienne ou catholique est un leurre puisque Dieu 2000 ans avant Jésus Christ avait déjà enseigné à Moïse l’interdiction du prêt à intérêt,ce que le Christ a résumé par : “si vous n’avez pas la charité ,vous êtes des airains sonnants et des cymbales retentissantes”.
Il est donc interdit de prêter pour aider quelqu’un et en profiter pour s’enrichir soi même .
Si le prêt à intérêt avait toujours été interdit avec force et autorité à l’intérieur de l’Eglise catholique ,JAMAIS aucune grande fortune n’aurait pu se constituer au point de dominer le monde comme actuellement.
Les catholiques ont “copulé” avec les ennemis du genre humain ,ceux là même qui ont mis le Christ à mort ,ceux qui lui demandaient malicieusement s’il faillait payer l’impôt à César
Encore une fois, vous accusez l’Eglise à tord. Relisez l’enseignement de Jésus exhortant à placer son argent en banque (Cf. Lc 19.23), et celui de M. Pierre de Lauzun expliquant la raison du changement d’attitude de l’Eglise à ce sujet : https://questions.aleteia.org/articles/178/pourquoi-leglise-sest-elle-longtemps-opposee-aux-prets-avec-interets/
Faire fructifier son argent veut-il dire le mettre dans une BANQUE et en percevoir un intérêt ou plutôt le prêter gracieusement dans un esprit de CHARITE ???
Vous refusez d’en débattre ???
L’un ne devrait pas empêcher l’autre.
Vous employez le conditionnel ,c’est donc que vous en êtes pas sur,et je pense que vous avez raison de ne pas en être sur ,et ce pour deux raisons :
* Dieu avait enseigné à Moïse l’interdiction du prêt à intérêt ,il est impossible que Jésus ait pu laisser entendre le contraire
*Les grandes fortunes que nous connaissons aujourd’hui ,qui dirigent le monde et luttent pour la destruction de l’Eglise du Christ ,n’ont pu se constituer AU DEPART, QUE par le prêt à intérêt, ce qui leur a permis une force de frappe colossale pour en arriver à fabriquer de l’argent ex nihilo et s’enrichir encore plus pour en arriver à contrôler toutes les banques du monde ,les bourses et la monnaie
1) Moïse a enseigné, par exemple, la lapidation des adultères, pensez-vous que Jésus l’a aussi enseignée ? Quand donc finirez-vous de raisonner de travers ?
2) Ce n’est pas parce qu’une chose est mal utilisée qu’elle est mauvaise en soi. Les conditions de son utilisation déterminent aussi la moralité de celle-ci.
Bonjour !
Si je puis me permettre de donner mon avis.
Il y a une différence à faire dés le départ entre la charité, le devoir, et le service.
Prêter de l’argent à un ami, à un parent est une chose, et pourrait relever du devoir. Difficile moralement parlant de réclamer un intérêt à ses enfants, ou à un frère.
Prêter de l’argent à un individu en difficulté est plus délicat, et reposerait d’avantage sur la charité car c’est souvent un don que l’on fait. La dette des Pays du Tiers Monde est fréquemment effacée pour cette raison puisque ça ne sert plus à rien d’appauvrir des débiteurs insolvables.
Néanmoins prêter de l’argent à une personne qui voudrait développer ses affaires en procédant à un investissement par exemple, est de l’ordre du service.
Et dans ce dernier cas il n’est nullement immoral de recevoir un intérêt à la hauteur de la prise de risque, ou du service rendu, surtout quand le succès est au rendez-vous. L’intérêt perçu pourrait être compris comme une marque de reconnaissance.
Au risque de passer pour un affreux protestant je dirais que la richesse est aussi le fruit d’une réussite morale. La Bible ne cesse d’évoquer la prospérité des Hébreux, Israël attirait les convoitise. Un peuple qui vit sous les lumières et dans les enseignements de Dieu, connait la réussite, parce qu’il en possède les clés. Le succès de la civilisation européenne en est un très bon exemple.
L’argent n’est pas mauvais en soit, et si la Bible en parle très souvent, comme la sexualité d’ailleurs, c’est que l’argent est une force qu’il faut contrôler impérativement.
Le prêt à intérêt s’oppose à l’injonction de Dieu qui en chassant Adam et Eve du paradis terrestre leur a dit : TU TRAVAILLERA A LA SUEUR DE TON FRONT
Prêter à intérêt c’est exploiter le travail des autres pour vivre les doigts de pied en éventail
Les juifs ne se prêtent pas entre eux avec intérêt ,seulement aux goyim que nous sommes ,la finance islamique tente de copier les us et coutumes de son grand frère juif
Sous les coups de boutoirs du protestantisme l’Eglise catholique a capitulé
Peut-on embaucher une personne en ce cas ? Puisque l’embauche permet à l’employeur de capter les fruits d’un travail qu’il ne fait pas ?
Est-ce que gérer un domaine agricole est un travail ? Est-ce qu’on sue assez du front ?
Est-ce que gérer une fortune est un travail ?
@ MARIO
Gagner sa vie en gérant un domaine n’est pas la même chose que gagner sa vie en prêtant de l’argent
L’argent est accumulable à l’infini ,mais pas la somme de travail nécessaire à la gestion d’un domaine
L’argent accumulé donne le pouvoir ,la domination et l’esclavage ,il donne l’envie d’en posséder toujours plus et empêche la charité
Toutes les religions avaient proscrit le prêt à intérêt ,mais la fascination pour l’enrichissement les a toutes fait capituler
Actuellement les masses d’argent accumulées par certaines personnes dépassent le PIB de certains pays ;une personne seule peut mettre un état en faillite.
L’argent accumulé en grande quantité conduit à tous les vices à tous les reniements,à tous les crimes
C’est le prêt à intérêt qui est à l’origine de toutes les grandes fortunes
En vérité en vérité je vous le dis, Pierre, l’argent (ou la monnaie) n’est pas infini.
Ca c’est une idée que les banquiers ont réussie à nous mettre dans la tête, et c’est bien naturel puisque l’argent est un dieu pour eux, et la banque est leur église.
La seule “chose” d’infini est Dieu, il est donc le seul tout puissant. Parce que infinité et toute puissance sont étroitement liées.
L’argent n’est pas tout puissant. Objectivement, sa valeur est même une convention, surtout à l’heure actuelle où la monnaie ne repose plus sur l’or, ou l’argent physique. Par conséquent, dans un Monde sain d’esprit, on devrait avoir plus peur du loup que de la faillite !
Le loup est tangible, et il a faim ! Alors que la monnaie est une illusion, ou une fiction, et sa puissance n’a d’égale que la place que nous lui avons accordée.
Si les gens prêtent foi en la toute puissance de l’argent, à ses bienfaits comme à ses méfaits, et qu’ils se laissent séduire, c’est peut-être parce qu’ils ont oublié ce qui était vraiment important, et que les vrais trésors sont au ciel…
L’argent est une création toute humaine, comme une arme, ou un outil, un instrument, son utilisation est soumise à notre volonté, et rien qu’à la nôtre (contrairement au loup). Quand le Christ dit que l’impureté n’est pas ce qui entre dans la bouche, mais ce qui en sort, dites-vous que l’argent fonctionne de la même façon. L’intention est plus importante que l’objet. Le fond prime sur la forme. L’esprit domine la lettre. Et un révolver ne tire pas tous seul.
@ Mario
Je suis d’accord avec tout ce que vous venez de dire ,si l’argent prêté par les banquiers était du véritable argent ,le fruit d’une épargne ,mais ce n’est pas le cas ,les banquiers vous prêtent de l’argent qu’ils créent ex nihilo
En 1971 les USA ayant imprimé 200 fois plus de $ qu’ils n’avaient de réserves d’or ,ils décidèrent que le papier monnaie était de l’argent et que l’or était un métal comme le fer ou le cuivre ,ne pouvant plus assurer la convertibilité des $ papier contre de l’or
L’année suivante en 1972 ,tous les banquiers centraux se réunirent en Suisse à Bâle pour effectuer une opération de semblable falsification .
Certaines banques ayant prêté par des jeux d’écriture ,20 ou 30 fois plus ,d’argent qu’elles en avaient réellement ,décidèrent de mettre en place le ratio de solvabilité de 8% ,ce qui voulait dire qu’elle ne pouvaient pas prêter plus de 12,5 fois le montant de ce qu’elles avaient dans les caisses
( en effet ,8×12,5 = 100)
Mais … cette “bonne” résolution fut vite contournée car les banques s’auto contrôlent elles même ,il n’y a pas d’organisme étatique qui puisse mettre le nez dans leurs affaires et par des artifices comptables s’arrangèrent pour augmenter leur fonds propres (sales) de 3 façons :
* en comptant leur actif à la valeur qui leur convient
* en comptant comme étant remboursé au 1er janvier tout ce qui doit être remboursé dans l’année
* en comptant une partie de l’argent des déposants comme si celui ci leur appartenait
Si bien qu’actuellement toutes les banque ont prêté entre 30 et 40 fois le montant de ce qu’elles possèdent réellement ce qui veut dire que leur vrai ratio de solvabilité se situe entre 2,5 et 3% ( 2,5 x 40 = 100)
Vous entendrez dire ici ou là que les banques ont actuellement un ratio de solvabilité de plus de 10% ,là aussi ce n’est qu’une supercherie car à l’occasion des lois Européennes sur la résolution des faillites bancaires accordant aux banques la possibilité de se servir sur l’épargne des gens ,elles en ont profité pour compter encore plus d’argent des déposants dans leurs fonds propres.
Et supercherie dans la supercherie ,les fonds européens sensés garantir 1200 milliard d’épargne des Français à hauteur de 100 000 € par personne ,n’est que d’environ 5 milliards placés en bourse qui peuvent fondre comme neige au soleil en cas de crise
C’est l’enrichissement démesuré des banquiers par LE PRET A INTERET qui leur a permis de se situer au dessus des lois et des contrôles ,ils sont intouchables ,peuvent faire ce qu’ils veulent ,leur pouvoir aujourd’hui est devenu plus grand que tous les états du monde réunis
Aujourd’hui les intérêts sont à presque zéro ,mais ce n’était pas le cas auparavant ,dans les années 70 à 90 ,il vous en coûtait 14% pour emprunter pour la construction d’une maison
C’est par l’argent généré par les intérêts que tout a commencé