DIVORCE, SOCIÉTÉ ET CHASTETÉ

Si la contraception favorise l’infidélité, et l’infidélité conduit au divorce, celui-ci produisant toujours des catastrophes, premièrement dans la psychologie des enfants dont le fondement à leur existence – l’union de leurs parents – disparaît, la seule solution raisonnable et réellement efficace à ce problème dramatique pour la société entière, est la virginité jusqu’au mariage. Quoi de plus beau à offrir à son conjoint qui ne sera offert qu’à lui ?

Loué soit Jésus-Christ, l’époux des âmes fidèles, qu’Il invite à Ses noces éternelles, Sa paix soit avec vous!

À Paris, deux mariages sur trois finissent par un divorce, et les conséquences d’un divorce sont toujours catastrophiques. Au premier chef de celles-ci, il y a le choc que ressentent les enfants, eux, qui ont grandi dans un climat d’inimitié entre le père et la mère, lequel s’est terminé par leur séparation ; et alors, c’est le fondement même de leur existence qui disparaît. Un enfant, on sait bien qu’il est le fruit de l’amour de ses parents, de l’union de ses parents, et que si celle-ci disparaît, alors c’est le fondement même de son existence qui disparaît.

Comment s’étonner que de tels enfants deviennent des révoltés, des délinquants, des inadaptés sociaux affectifs, et un fardeau pour la société ? Comment un enfant, faisant la navette entre son père et sa mère, qui se sont la plupart du temps, remariés, et chacun cherchant à gagner l’enfant à sa cause, comment dans un tel milieu l’enfant pourrait-il trouver la tendresse, l’affection, la sûreté, la solidité dont il a besoin pour se construire affectivement ? D’ailleurs, un couple de divorcés qui se remarient a deux fois plus de risques de voir son nouveau mariage finir lui aussi par un divorce, tant il est vrai que les faiblesses qui ont conduit au premier divorce n’ont pas disparu du fait qu’elles ont été étalées devant le tribunal des divorces.

Une société qui voit augmenter le nombre des divorces, et par conséquent aussi celui des enfants inadaptés, court à sa perte, car il arrive un point critique où le nombre de ces enfants inadaptés devient pour la société un passif trop lourd par rapport au nombre des actifs ; et qui dit que dans notre société, nous sommes loin de ce point critique où le nombre des passifs devient trop lourd pour le nombre des actifs ? Il faut se rappeler, pour illustrer cela, que l’empire romain s’est effondré à cause de l’éclatement des familles ; les tribus barbares n’ont eu ensuite aucun mal à imposer à l’empire romain leur domination.

Si aujourd’hui, les valeurs familiales de notre société sont, à une vitesse si vertigineuse, attaquées, il importe de découvrir les facteurs qui minent la famille et conduisent au divorce. Certains veulent voir dans le fait de la perte du savoir-vivre la cause de ces divorces ; d’autres, dans le fait que les femmes sont mises sur le marché du travail. Mais aucune de ces causes en soi n’est suffisante. Car la cause véritable des divorces est l’infidélité conjugale ; l’infidélité conjugale qui n’est pas nécessairement toujours exprimée dans l’ordre sexuel : on peut être infidèle à son mari en aimant trop ses enfants, en délaissant ainsi son mari ; ou bien en étant activiste, ou passionné par quelque chose, au détriment du temps que l’on devrait consacrer à son conjoint. Bref, si l’infidélité conjugale conduit très souvent à l’adultère, celui-ci est la cause première des divorces. Mais il est à noter que les personnes qui commettent l’adultère, très souvent sont des personnes qui ont connu l’habitude, avant le mariage, des relations sexuelles hors-mariage.

Ainsi, pour les jeunes gens, et les jeunes filles, il n’y a pas de meilleure façon de se garantir d’un tel malheureux futur, que d’acquérir, dès la puberté jusqu’au mariage, les vertus qui permettront de fonder un mariage solide et de fuir les vices qui conduisent au divorce. Si en effet des jeunes gens et des jeunes filles acquièrent les vertus de prudence, de discipline de soi, en refusant de satisfaire l’appel des pulsions sexuelles, pour en retarder la satisfaction jusqu’au mariage, alors ils acquièrent aussi l’habitude d’éviter les relations sexuelles hors mariage. Si quelqu’un a des relations sexuelles avant le mariage, il prend ainsi l’habitude qu’il gardera probablement aussi après le mariage, et les conséquences désastreuses que de telles habitudes provoquent par l’infidélité conjugale et l’adultère conduisent alors au divorce et à tous ces malheurs pour la société.

Dans la société, il y a de multiples facteurs de laxisme sexuel, que ce soit par les émissions pornographiques à la télévision, dans les revues, la publicité, au cinéma, et jusqu’aux distributeurs de préservatifs dans les collèges et les lycées. Si les citoyens ne peuvent éviter l’action de ces facteurs d’influence anti-familiale, ils peuvent éviter leur point de convergence, qui est les relations sexuelles hors mariage.

Qu’est-ce qu’un jeune homme, une jeune fille, peut offrir de plus beau à son conjoint le jour de son mariage que sa virginité? Et ainsi, lui dire en acte et en vérité : « Je ne t’ai pas confondu avec un autre. J’ai su t’attendre. J’ai su te reconnaître, et je veux te faire un don que je ne ferai qu’à toi, et qui fera que tu seras ma femme ou que tu seras mon mari ».

Que le Seigneur Jésus qui nous a appris ce qu’aimer veut dire, nous donne la grâce de savoir discerner Sa volonté et la force de l’accomplir.

 

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