“Cette histoire de caricature n’est qu’un prétexte. On pourrait arrêter de caricaturer, et abandonner le droit aux caricatures que ça ne changerait rien du tout, qu’ils continueraient à nous tuer.”, a rappelé l’avocat de Charlie Hebdo Richard Malka, qui défend aussi, l’adolescente Mila menacée de mort par les islamistes.
“C’est pas la peine que tous ces beaux esprits continuent à écrire tous les jours des tribunes dans les journaux pour dire qu’il faudrait arrêter de dessiner sur l’islam ou sur la religion, parce que c’est pas ça le problème !”, explique-t-il.
“En Autriche y’a eu un attentat. Y’a pas de Charlie Hebdo en Autriche. Y’a pas de caricatures en Autriche. C’est un pays qui réprime le blasphème. C’est même pas un pays laïc. C’est même pas un pays a passé colonial, et ils ont des attentats !”, a-t-il souligné, en prenant également des exemples de massacres djihadistes en Afrique.
“Alors qu’est ce qu’ils ont à dire tous ces beaux esprits ? Qu’est ce qu’il faut abandonner là en Autriche, au Nigéria ou au Mozambique pour ne pas être tué ? Qu’est ce qu’on doit abandonner ? La liberté, l’égalité, la fraternité et ça, ça suffira pas encore !”, a alerté l’avocat.
“Le problème c’est que nous sommes: nous sommes l’Autre, avec un autre universalisme de raison et de liberté et ils ne le supportent pas.”, a-t-il expliqué en concluant: “Y’a aucun salut dans le renoncement! Y’a aucun salut dans la lâcheté!”
Cf. La transformation de la basilique Sainte Sophie en mosquée
L’Abbé Pagès et le Président Erdogan à l’OSCE
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