(Liturgie de la Parole : Is 22 19-23 ; Ps 137 ; Rm 11 33-36 ; Mt 16 13-20)
Beaucoup, aujourd’hui comme hier, ont une opinion au sujet de Jésus, mais ils n’ont pas la Foi, la vraie Foi, celle qu’a confessée saint Pierre. Or, « Sans la Foi il est impossible de plaire à Dieu. (He 11.6). Sans la connaissance de la Vérité (He 11.1 ; Jn 14.6), à laquelle Jésus est venu rendre témoignage (Jn 18.37), et que l’Église bâtie sur Pierre a la promesse de toujours garder, l’homme ne peut que s’égarer et se damner.
Comment trouver le bonheur pour lequel Dieu nous a créés si nous ne connaissons pas et ne vivons pas en communion avec Jésus-Christ, qui seul est mort et ressuscité, qui seul est Dieu fait homme, pour que l’homme devienne Dieu ? Combien se perdent dans des voies sans issue, remplies de malheurs, parce que soit ils n’ont jamais connu le Christ, soit ils L’ont abandonné, séduits par quelque mensonge présenté par le démon, déguisé en ange de lumière ! Saint Pie X le confessait : « Nous affirmons qu’une grande partie de ceux qui sont condamnés aux supplices éternels subissent ce châtiment sans fin à cause de leur ignorance des mystères qu’il est nécessaire de savoir et de croire pour être placés parmi les élus. (Lettre encyclique Acerbo nimis, 15 avril 1905) ». Autrement dit, il ne suffit pas de dire : « Je crois en Jésus. » ―même les musulmans et les Témoins de Jéhovah en sont capables !―, mais il faut croire avec la Foi de l’Église bâtie sur Pierre, à qui Jésus a promis que jamais les démons ne réussiraient à la lui faire perdre ! Quelle grâce et quelle joie donc que dans ce monde actuel et mauvais, rempli d’esprits mauvais, le Seigneur soit présent par Son Église, et ce jusqu’à la fin du monde (Mt 28.20) !
Certains hérétiques poussent leur malice jusqu’à dire que la distinction entre les mots Petros et petra, tous deux dans le texte grec et traduits par Pierre, signifierait que Jésus bâtirait Son Église non pas sur Pierre mais sur la foi de Pierre. On comprend pourquoi : sans autorité incarnée, point de repère objectif, chacun croit ce qu’il veut, et finalement Jésus, et l’Église dont Il est la tête, ne sont plus que des idées, des opinions ! Or, si Dieu S’est incarné, c’est pour jouer le jeu de l’Incarnation jusqu’au bout : après Son retour au Père, Jésus, qui est venu Se donner au monde, continuera à y être présent par Son Église, qui est Son Épouse (Jn 3.29 ; Ap 19.7 ; 21.9 ; 22.17), avec qui Il ne fait donc qu’un, comme Il ne faisait qu’un avec le Père (Jn 10.30). Jésus n’est pas venu rendre témoignage à la Vérité ― et au prix de Son sang, pour que ce témoignage se perde, soit manipulé, ou déformé, mais Il veut que tous les hommes y aient accès en toute assurance. C’est pourquoi Il fait cette fabuleuse promesse à Pierre : jamais l’Enfer ne vaincra Son Église, dont Il institue le chef, Pierre, qu’Il revêt de Son autorité, celle-là même de Dieu, « le Rocher d’Israël (Dt 32.4,15,18 ; 2 Sm 23.3 ; Ps 94.22 ; 95.1…) » : « Tout ce tu lieras sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre, sera délié dans les Cieux. ». Et en Pierre, Il inclut évidemment tous les papes jusqu’à la fin du monde, aussi vrai qu’Il n’est pas venu sauver seulement les hommes du temps de Pierre, et c’est pourquoi Il parle au futur : « Je bâtirai», donc ajourd’hui…
Mais revenons à Petros et petra. A l’instar de Dieu ayant changé le nom d’Abram en celui d’Abraham (Gn 17.5), ou celui de Jacob en celui d’Israël (Gn 32.28), pour signifier la mission que recevaient ces Patriarches en récompense de leur foi, Jésus donne ici un nouveau nom à Simon, celui de Petros, qu’Il invente, comme Il avait inventé celui de Boanergès, Fils du tonnerre, pour Jacques et Jean (Mc 3.17). Il invente le prénom de Petros, parce qu’une pierre ― qui est quelque chose de solide et de stable en soi, se prêtait à signifier la mission qu’Il entendait donner à Simon. Or, en grec, une pierre, qui se dit petra, est un mot féminin… et Simon était un homme ! Eh bien oui, à cette époque, on ne confondait pas les genres, et surtout pas le Créateur ! L’Évangéliste ne pouvait pas faire dire à Jésus « sur ce petros Je bâtirai Mon Église » parce que cela aurait été lexicalement incorrect, il a été obligé de composer une phrase utilisant les deux mots pour désigner la même personne. Eh bien oui, l’Évangéliste respectait l’orthographe et la syntaxe ! Lui, le disciple du Verbe de Dieu savait la valeur du langage, sans la maîtrise duquel il est impossible de penser, donc de connaître la vérité, et donc de se sauver. Ce n’est pas sans raison que la Bête a réduit l’Éducation nationale en bouillie… Simon est donc transformé en pierre de fondation de l’Église comme le dit encore l’adjectif démonstratif « cette » de « cette pierre » qui renvoie nécessairement à quelque chose de connu. Or, nulle part dans le texte il n’est question de pierre, mais seulement de Petros… Il est donc clair que « cette pierre » désigne Petros, et non pas seulement sa foi.
La succession des papes est le fil rouge que Jésus nous donne pour nous relier directement à la fondation de l’Église (Mt 16.18-19), et nous garantir que nous appartenons bien à l’Église qu’Il a fondée il y a deux mille ans. Ainsi Jésus peut-Il réaliser l’unité des chrétiens : les catholiques ne font tous qu’un non seulement à un moment donné du temps, de façon synchronique, en étant tous en communion de Foi avec le Pape, mais encore de façon diachronique, à travers l’histoire, en étant tous, par la succession des papes à laquelle ils se rattachent, reliés à la même origine ! Ainsi se dessine dans le temps et l’espace le grand signe du salut, le signe de la Croix qui embrasse toute l’humanité. Il faut le dire et le redire à tous les chrétiens non-catholiques : le plus grand scandale qui soit est celui de la division des chrétiens, puisque de leur unité dépend non seulement leur salut individuel, mais celui du monde : « Que tous soient un. Comme Toi, Père, Tu es en moi et Moi en Toi, qu’eux aussi soient un en Nous, afin que le monde croie que Tu M’as envoyé. (Jn 17.21) » ! Il faut le dire et le redire à tous les chrétiens non-catholiques : refuser de devenir catholique, c’est rendre vaine l’Incarnation ―et donc se damner ―, car Jésus est le même en Son corps né de la Vierge Marie, en celui qu’est l’Église (Ac 9.5 ; Col 1.24 ; 2.17), comme en celui de l’Eucharistie ! Refuser l’un, c’est refuser Jésus Lui-même. L’appartenance à l’Église catholique n’est pas facultative pour le salut, aussi vrai que l’Église est le Corps du Christ, et qu’un corps est limité…
S’il était vrai que l’Église puisse se passer du pape, pourquoi Jésus aurait-Il donné à Pierre de telles prérogatives, qu’Il n’a donné à personne d’autre ? Pourquoi Pierre est-il nommé plus de 100 fois dans le Nouveau Testament, suivi par Jean, 29 fois seulement ? Pourquoi devant le Tombeau du Christ Jean attend-il que Pierre entre en premier (Jn 20.4-6) ? Pourquoi dans les listes d’Apôtres, Pierre est-il toujours placé en tête, et même désigné comme « le premier » ou « le chef » (Mt 10.2-4 ; Mc 3.14-19 ; Lc 6.14-16) ? Pourquoi depuis 2000 ans les catholiques ont-ils un pape ?
Ceci dit, l’Église étant faite avec des hommes à qui Dieu ne retire pas la liberté pour leur avoir fait le don sans pareil de la vie du Christ, Paul VI, déjà, se plaignait que la fumée de Satan était entrée dans l’Église (29.06.1972)… Que dirait-il aujourd’hui ? ! Il voyait dans l’Église deux esprits, dont l’un n’était pas catholique, et il craignait qu’il devînt le plus fort (Jean Guitton, Paul VI secret, DDB, 1979, p.168)… Qui ne voit que cet esprit, qui n’est pas catholique, qui est dans l’Église, et qui est si fort, y règne aujourd’hui quasiment partout ? Quelques catholiques sont scandalisés de ce que le pape François refuse, par exemple, de répondre à des cardinaux l’interrogeant sur les problèmes très graves de foi et de morale générés par son enseignement, alors que son office est justement de confirmer ses frères dans la foi, d’apporter la lumière en ce monde, et non ambiguïté ; ou encore lorsqu’il invite à accueillir toujours plus de migrants sans égard pour le fait qu’ils soient musulmans… demandant même à ce qu’ils puissent pratiquer l’islam ! Beaucoup disent ne plus se reconnaître dans l’Église dont François est le chef terrestre et certains déclarent même vacant le siège de Pierre… A ceux-là il faut rappeler que la primauté n’est pas l’infaillibilité ni l’impeccabilité. Le Pape est le chef, et personne n’a autorité sur lui. Et s’il est infaillible lorsqu’il engage son autorité pour enseigner à l’Église une doctrine en matière de foi ou de morale, il ne l’est pas sur des sujets d’un autre ordre, en sorte qu’il est possible de ne pas être d’accord avec lui sur ces sujets-là, de le lui dire, et de le faire savoir en vue du bien de l’Église, pour autant que ce soit respectueusement et en conformité avec la Tradition et le Magistère constant de l’Église. Saint Paul n’a pas hésité à reprendre, devant tout le monde, le premier pape parce qu’il ne marchait « pas droit selon l’Évangile (Ga 2.11-14) ». Il ne faut pas idolâtrer le Pape, sans quoi on risque d’être déçu… ou de devoir un jour mentir. Il en va des papes comme du reste des hommes : il y en a de bons et de mauvais… La Congrégation pour la Doctrine de la Foi le reconnaît : « Dans l’histoire de la papauté, les erreurs humaines et les manquements, même graves, n’ont pas manqué. » Et elle donne aussitôt une explication qui permet aujourd’hui de ne pas désespérer, et même de trouver la paix et la joie : « Pierre, homme faible, fut choisi comme Roc, précisément pour qu’il fût évident que la victoire n’appartient qu’au Christ et n’est pas la conséquence des forces humaines. Le Seigneur a voulu porter Son propre trésor dans des vases fragiles (2 Co 4.7), tout au long des temps : ainsi la fragilité humaine est-elle devenue un signe de la vérité des promesses divines. (La primauté du successeur de Pierre dans le mystère de l’Église, n°15) »… N’est-ce pas que c’est beau ?! Ainsi, nous ne devons pas craindre devant les faiblesses humaines de notre Eglise, mais croire à la Parole de Jésus qui a garantit la communion avec Lui pour la vie éternelle. Ainsi, nul ne peut être justifié de quitter l’Église, qui a besoin de chacun de nous, en laquelle on entre non pas à cause de Pierre, Paul, Jacques ou Jean, mais de Jésus-Christ, qui, Lui, ne saurait jamais nous décevoir. Quitter l’Église ou refuser d’y entrer au motif du péché de certains, qu’est-ce faire sinon le jeu du démon, qui ne veut qu’une chose : qu’il n’y ait plus d’Église, plus de moyen de communiquer le salut aux hommes ! Que chacun soit donc dans l’Église à sa place pour y faire son devoir, ce qui implique, évidemment, de le connaître, et pour cela de se former, là, bien sûr, où ne règne pas l’esprit non catholique dont parlait Paul VI. Et si chacun fait ainsi, tout ira bien. Il ne nous reste plus qu’à espérer et à prier pour notre Pape, confiant dans l’action de l’Esprit-Saint et la Parole du Christ qui a promis que les Portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église qu’Il bâtit sur Pierre…
CHER ABBE,
Je propose ici en deux parties le témoignage d’une ancienne musulmane, témoignage édifiant.
La première partie : https://www.youtube.com/watch?v=n4WKB40f5rg
la deuxième partie : https://www.youtube.com/watch?v=9h7HK3mi1Rw&t=27s
LA MESSE
Celle-ci comporte une part de tristesse et une part de joie.
La tristesse vient du fait que l’Assemblée des fidèles assiste impuissante à la mise à mort d’un innocent, du Christ, de son Bien-aimé.
Mais la part de joie procède de la Résurrection de Jésus-Christ. Ce qui explique pourquoi les fidèles sortent tout joyeux de la Célébration eucharistique pour l’annonce de la Bonne Nouvelle.
Aussi l’Eglise reçoit-elle la noble Mission de perpétuer cette Nouvelle à travers son actualisation.
C’est bien cela Messe.
EUCHARISTIEN,
Merci ! Et non seulement les chrétiens assistent à la Mort et à la Résurrection de Jésus, mais encore doivent-ils mourir “par Lui, avec Lui et en Lui” en s’offrant comme membres de Son corps à Dieu “pour Sa gloire et le salut du monde”, et recevoir de par leur communion le fruit du Sacrifice… qui dépasse tout désir !!!!!
Je vous en prie, cher Abbé !
Vous décrivez parfaitement la condition de l’Agneau et des agneaux, que nous sommes, nous les baptisés.
Mais notre mort terrestre injuste nous destine à la Vie et au Bonheur éternels.
Tant pis pour ceux qui se croient plus forts par leurs crocs de loups.
Il y a des églises et l’Eglise.
La seule et unique Eglise du Christ, c’est bien Celle qu’il a fondée sur Pierre, le tout premier Pape de l’histoire ecclésiale.
Les autres églises qui ne sont pas sous l’Autorité du Pape ne sont pas du Christ mais des hommes.
Or toute église qui ne procède pas du Christ mais qui vient de l’homme n’a point de perfection et de sainteté en elle.
Mais le Seigneur peut s’en servir pour la conversion des non chrétiens, et ceux-ci finiront catholiques. Et je connais beaucoup de cas.
Par exemple les confessions évangéliques. Ces évangéliques ne sont pas du Christ mais Christ les instrumentalise pour convertir les musulmans et autres non chrétiens. Qui tôt ou tard seront catholiques.
Cela veut dire que toute confession chrétienne qui se réclame du Christ n’est pas forcément du Christ.
PS : Christ se sert de ces confessions qui ne sont pas de lui mais qui se réclament de lui parce que le Clergé de son Eglise s’est affaibli par excès d’institutionnalisation et d’institutionnalité, en attendant qu’il y mette de l’ordre, le purifie et le redynamise : il est évident que notre Clergé n’est quasiment plus missionnaire mais est replié sur lui-même : il ne se mouille plus pour dire Christ au monde mais préfère vivre cloîtré dans ses presbytères et évêchés attendant que leurs concitoyens non baptisés viennent vers eux au lieu que ce soit le contraire. Ce faisant, il oublie la phrase du Seigneur selon laquelle : “le Fils de l’Homme n’a point où reposer sa tête.” Mais les prêtres et évêques de notre époque ont tellement d’endroits où reposer leur tête qu’ils ont fini par mettre de côté ce pour lequel ils ont été créés ministres du Seigneur. Prions donc Christ afin qu’il donne un nouveau Clergé à sa Sainte Eglise. Qui soit véritablement missionnaire. Qui se mouille quoi !
Eucharistien (croyez-vous vraiment à la présence réelle, pour vous attribuer un tel pseudo, alors que 40% des prêtres CATHOLIQUES n’y croient même plus (1)?),
Vous parlez sans cesse de “Christ” (usage typiquement protestant) au lieu de “Jésus-Christ”, et jamais ni de la Très Sainte Trinité, ni de la vierge Marie. Un problème avec ces deux socles de la foi catholique? Ce n’est que mon avis, mais vous n’êtes pas très net – je n’ose pas dire “très catholique” – et vous me rappelez furieusement quelqu’un, notamment par la loghorrée pluri-quotidienne avec laquelle vous inondez de nouveau ce site…
(1) “En France, environ 40% des prêtres novus ordo ne croient pas en la présence réelle. ” – Source: http://gloria.tv/article/8SrEFCwAfaus2RVEoCkfK2sQq
PS: je sais que ce message ne sera pas publié, merci néanmoins de l’avoir lu, cela pourrait vous servir.
Jean
Une explication possible pour ces miracles qui ont d’abord eu lieu chez des tradis serait de faire voir que la messe de
St Pie V était encore valide malgré la persécution des évêques ralliés aux idées nouvelles .
Pour ce qui est des miracles plus récents et plus particulièrement Buenos aires qui se trouvait sous la juridiction de Bergoglio on peut se demander si Dieu dans son infinie bonté ,sachant que celui ci allait devenir un pape destructeur ,n’a pas voulu le prévenir de façon paternelle avant d’en arriver à un châtiment ?
Bonjour petit
Pardon de ne pas vous avoir répondu, mais j’étais “occupé” 🙂
Votre proposition d’explication est-elle peut-être recevable, mais de fait, il semble qu’elle n’ait pas eu, du moins jusqu’à présent, les effets souhaités sur l’évêque de Rome, au sujet duquel je préfère désormais faire voeu de silence… Je n’ai mentionné la page sur les miracles eucharistiques que pour indiquer la source de l’information concernant le rapport de certains prêtres à la “présence réelle”.
JEAN,
Mes amis m’appellent Eucharistien. Et ignorent mon prénom administratif et légal.
Je suis né pour être Catholique et croire à la “présence réelle”.
Quiconque se dit chrétien mais ne croit pas à la “présence réelle”, n’est point du Christ mais du Diable.
La présence au sein de l’Eglise des antichrists a été prophétisée par saint Jean : ceux-ci peuvent ne pas croire à la présence réelle et le dire, et cela correspond à leur statut dans la Famille ecclésiale : ils sont évidemment ces prêtres dont vous parlez.
Ces prêtres qui n’y croient plus à la “présence réelle” finiront par quitter l’Eglise : l’Esprit les vaincra.
Je désigne le Rédempteur tantôt par Christ, par Jésus, par Emmanuel, ou par Jésus-Christ.
EUCHARISTIEN
Merci pour vos deux réactions, mais elles ne répondent toujours pas, ou alors indirectement, aux questions que je vous ai posées concernant l’absence de mention (même au passage!) sur près de vingtaine de messages que vous avez rédigés ces derniers temps, sur cette page et sur une autre:
– de la nécessité d’expliquer le sens et donc l’importance de la messe, ce qui ne passe pas sans des explications sur l’eucharistie et la notion de “présence réelle” à laquelle tout catholique croit sans réserves
– de la Très Sainte Trinité qui est pourtant l’expression complète du seul vrai Dieu pour un catholique et qui se trouve à l’origine de la formule utilisée pour baptiser ainsi que Jésus-Christ en personne l’enseigne: “Allez
donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit” (Matthieu, 28: 19),
– de la Vierge Marie qui est comme la “mère” de tout disciple de Jésus-Christ (“Jésus [en train d’agoniser sur la croix], voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère.” (Jean, 19: 26-27- Trad. L. Segond)
Si vous avez une seule fois employé le nom de Jésus-Christ, comme vous l’affirmez (“Je désigne le Rédempteur tantôt par Christ, par Jésus, par Emmanuel, ou par Jésus-Christ.”), merci de m’indiquer où précisément, afin que je vous présente mes excuses.
Enfin, et pour en terminer, pourquoi semblez-vous incapable, en tant que catholique apparent, de vous adresser à notre père, l’abbé Pagès, sans jamais débuter aucun de vos messages par “Mon père, ou par “Père, etc.”, comme Claire, ici-même, le fait régulièrement? Simple curiosité devant ces “Cher Abbé”, “Cher Abbé Guy Pagès” que vous employez comme tant d’autres avant vous…
Et si je vous pose toutes ces questions, ce n’est certes pas pour vous ennuyer, mais c’est parce qu’il est si rare de lire ici des messages vraiment encourageants, en-dehors bien sûr de ceux de notre père lorsqu’il laisse parler son incroyable foi, source de son incroyable courage et de sa résilience, qu’il serait dommage de découvrir que c’est un non-catholique qui, après tant d’autres, semble essayer, mais en vain, de se jouer de nous pour critiquer très subtilement, une fois de plus, l’église terrestre et son clergé actuels comme si tout le monde, ou presque, aujourd’hui, n’en avait pas déjà suffisamment pris sa part et comme si cela était d’une quelconque utilité pour l’avenir.
Car c’est semble-t-il désormais principalement aux laïcs qui auront fait le choix de redécouvrir en profondeur leur religion et sa Tradition, ainsi qu’aux rares prêtres encore dignes de leurs voeux, de réveiller “la jeune fille qui dort” (1). Ce qui ne serait pas une première dans l’histoire de l’église.
(1) L’espoir est permis: “En chiffres, on sait que le pays compte 44 millions de baptisés, ce qui fait, sur 65 millions d’habitants, les deux tiers de la population.”
Source pour la déclaration et l’interview de J. Sevillia: http://tinyurl.com/j7f6wem
Ps: vous aurez rectifié de vous-même l’orthographe défectueuse du mot “logorrhée” dans mon précédent message. Je vous souhaite le meilleur, et prierai pour que Dieu vous l’accorde.
Jean
Vous vous n’êtes pas d’accord avec l’attitude d’EUCHARISTEN en lui reprochant de : “critiquer l’Eglise TERRESTRE et son clergé actuel”.
Etes vous bien sur que l’Eglise du Christ ne soit que terrestre ?
JEAN,
Votre désir serait-il de m’amener à réagir aux injonctions du maître que vous seriez !?
Si tel est véritablement le désir qui vous anime, j’agirai en “agneau” en me revêtant des manteaux de l’humilité, de la simplicité et de la douceur, pour éviter de heurter les redoutables sensibilités de mon maître. Je réponds donc au titre de l’élève que je suis.
D’abord l’injonction relative à la question de la Messe. Je vais tenter de faire la distinction entre le sens et l’importance d’une chose. Alors que le premier renvoie à la représentation de la chose, le second indique simplement la densité de sa valeur. Ainsi on peut dire de la Messe qu’elle représente la mise à mort du Christ et de sa Résurrection, mise à mort contre laquelle les disciples assemblés ne peuvent strictement rien, sauf à admirer leur courage au travers de celui de la Vierge, de l’Apôtre Jean et de quelques autres femmes au pied de la Croix, mais aussi la joie que procure la victoire de la Vie sur la Mort symbolisée par le Résurrection du Rédempteur. Puisque c’est par la Messe que nous sommes divinisés, c’est aussi par elle que nous sommes divinement nourris, au Corps et au Sang de l’Agneau, qui représentent la Ve éternelle. Aussi l’Eglise se doit-elle de la perpétuer pour les génération futures jusqu’au retour de Jésus-Christ. Ainsi Quiconque va à la Messe se doit d’intégrer en sa conscience à la fois le sens et l’importance de la célébration de l’Eucharistie pour y être totalement et entièrement présent. Histoire de prendre la “Chose” au sérieux.
La seconde injonction fait penser à la question sur la transsubstantiation. Cher Maître, je vous rassure, je crois à la présence du Christ dans le Pain de l’Hostie. Je ne suis pas protestant pour nier cette réalité.
Quant à la troisième impérativité que votre accomplissement théologique a cru bon de m’exprimer, je réagis pour dire : j’ai à l’esprit “la Très Sainte Trinité” quand j’évoque simplement Christ, Jésus, Jésus-Christ, ou le Seigneur du Ciel et de la terre. Mais souvent j’évoque “la très Sainte Trinité” dans des contextes particuliers.
Pour l’injonction à propos de la Vierge-Mère, je dis simplement que j’ai toujours désigné la Mère de l’Eglise par : Sainte Mère du Ciel, Sainte Mère Vierge Marie, Maman Marie, Sainte Mère de l’Eglise. Je ne l’ai jamais appelé “Marie”tout court comme c’est l’habitude dans “Je vous salue Marie”: je considère qu’elle n’est pas notre égale.
Telles sont, Chère Maître, les réponses à vos injonctions.
Vous satisfont-elles ?
Si oui, vous ai-je donc plu ?
– de la Très Sainte Trinité qui est pourtant l’expression complète du seul vrai Dieu pour un catholique et qui se trouve à l’origine de la formule utilisée pour baptiser ainsi que Jésus-Christ en personne l’enseigne: “Allez
donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit” (Matthieu, 28: 19),
– de la Vierge Marie qui est comme la “mère” de tout disciple de Jésus-Christ (“Jésus [en train d’agoniser sur la croix], voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère.” (Jean, 19: 26-27- Trad. L. Segond)
Si vous avez une seule fois employé le nom de Jésus-Christ, comme vous l’affirmez (“Je désigne le Rédempteur tantôt par Christ, par Jésus, par Emmanuel, ou par Jésus-Christ.”), merci de m’indiquer où précisément, afin que je vous présente mes excuses.
Enfin, et pour en terminer, pourquoi semblez-vous incapable, en tant que catholique apparent, de vous adresser à notre père, l’abbé Pagès, sans jamais débuter aucun de vos messages par “Mon père, ou par “Père, etc.”, comme Claire, ici-même, le fait régulièrement? Simple curiosité devant ces “Cher Abbé”, “Cher Abbé Guy Pagès” que vous employez comme tant d’autres avant vous…
JEAN,
Votre désir serait-il de m’amener à réagir aux injonctions du maître que vous seriez !?
Si tel est véritablement le désir qui vous anime, j’agirai en “agneau” en me revêtant des manteaux de l’humilité, de la simplicité et de la douceur, pour éviter de heurter les redoutables sensibilités de mon maître. Je réponds donc au titre de l’élève que je suis.
D’abord l’injonction relative à la question de la Messe. Je vais tenter de faire la distinction entre le sens et l’importance d’une chose. Alors que le premier renvoie à la représentation de la chose, le second indique simplement la densité de sa valeur. Ainsi on peut dire de la Messe qu’elle représente la mise à mort du Christ et de sa Résurrection, mise à mort contre laquelle les disciples assemblés ne peuvent strictement rien, sauf à admirer leur courage au travers de celui de la Vierge, de l’Apôtre Jean et de quelques autres femmes au pied de la Croix, mais aussi la joie que procure la victoire de la Vie sur la Mort symbolisée par le Résurrection du Rédempteur. Puisque c’est par la Messe que nous sommes divinisés, c’est aussi par elle que nous sommes divinement nourris, au Corps et au Sang de l’Agneau, qui représentent la Ve éternelle. Aussi l’Eglise se doit-elle de la perpétuer pour les génération futures jusqu’au retour de Jésus-Christ. Ainsi Quiconque va à la Messe se doit d’intégrer en sa conscience à la fois le sens et l’importance de la célébration de l’Eucharistie pour y être totalement et entièrement présent. Histoire de prendre la “Chose” au sérieux.
La seconde injonction fait penser à la question sur la transsubstantiation. Cher Maître, je vous rassure, je crois à la présence du Christ dans le Pain de l’Hostie. Je ne suis pas protestant pour nier cette réalité.
Quant à la troisième impérativité que votre accomplissement théologique a cru bon de m’exprimer, je réagis pour dire : j’ai à l’esprit “la Très Sainte Trinité” quand j’évoque simplement Christ, Jésus, Jésus-Christ, ou le Seigneur du Ciel et de la terre. Mais souvent j’évoque “la très Sainte Trinité” dans des contextes particuliers.
Pour l’injonction à propos de la Vierge-Mère, je dis simplement que j’ai toujours désigné la Mère de l’Eglise par : Sainte Mère du Ciel, Sainte Mère Vierge Marie, Maman Marie, Sainte Mère de l’Eglise. Je ne l’ai jamais appelé “Marie”tout court comme c’est l’habitude dans “Je vous salue Marie”: je considère qu’elle n’est pas notre égale.
Telles sont, Chère Maître, les réponses à vos injonctions.
Vous satisfont-elles ?
Si oui, vous ai-je donc plu ?
“EUCHARISTIEN”
Vous avez du beaucoup vous perdre beaucoup de temps à écrire toute cette prose… Quand je parlais de “logorrhée”, ce n’était pas par hasard. J’essayais uniquement d’attirer l’attention de la modération et des visiteurs après les affaires Gautron/Philippe Soual. C’est chose faite.
Pour le reste, je n’ai absolument rien lu (jmef!!) de ce que vous avez écrit: je ne croirai jamais sur parole une personne dans votre genre, et surtout j’ai à faire. Et si mes deux ou trois malheureux messages ont suffi à déclencher un tel déluge d’explications et de justifications en tous genres, c’est qu’il y avait bien anguille sous roche!
JEAN,
Mes amis savent que j’emploie souvent la “Sainte Trinité ou la très Sainte Trinité” et la “Sainte Mère Vierge Marie” pour désigner le Seigneur et notre Mère du Ciel.
Je vous le redis, je suis né pour être catholique.
EUCHARISTIEN
Sans vous taquiner, sur près d’une vingtaine de messages, vous ne nous avez donc pas considéré comme “vos amis” (puisque vous n’avez pas employé ces termes – à moins que je n’aie lu trop vite votre prose)?
Passons. J’ai formulé ce que j’avais à formuler, je vous souhaite une bonne prédication sur ce site et de faire de multiples disciples de Jésus-Christ.
“Jésus ne pouvait pas dire « sur ce petros Je bâtirai Mon Église » parce que cela aurait été lexicalement incorrect, Il a été obligé de composer une phrase utilisant les deux mots pour désigner la même personne. Eh bien oui, Jésus respectait l’orthographe et la syntaxe !”
dites-vous ! Mais Jésus ne parlait pas le grec mais l’araméen et, en araméen, comme en français où nous disons “Tu es Pierre et sur cette pierre…”, Jésus a dit : “Tu es Kephâ et sur ce kephâ”. Nul besoin donc de faire appel à une correction lexicale pour justifier que les deux “pierre” désigne bien la même personne et non pas, comme certains veulent le prétendre, d’un côté l’apôtre et de l’autre sa foi. D’ailleurs, il me semble que le texte grec devrait se traduire plus justement: “Tu es Pierre et sur cette pierre-là (ou même: sur cette même pierre)” renforçant le fait qu’il s’agit bien de la même pierre.
M. Beaupérin,
Vous avez bien raison ! Merci ! ” L’Évangéliste ne pouvait pas faire dire à Jésus « sur ce petros Je bâtirai Mon Église » parce que cela aurait été lexicalement incorrect, il a été obligé de composer une phrase utilisant les deux mots pour désigner la même personne.”
J’ai participé à des ateliers de symbolisme archétypale. Pourquoi, dans la bible, l’oeuf… le serpent… la pierre… le scorpion… l’arbre…. le pain… l’eau ? Il faut, pour comprendre, retrouver le sens de la forme. Derrière chaque forme, chaque réalité physique, existe un sens ontologique compréhensibles par tous les hommes, bien au-delà des cultures et des langages. Jésus nous a parlé en paraboles et en archétypes. Concernant la pierre, dont il est question dans cet Evangile, après un long travail méthodique… même scientifique, avec le médecin qui animait cet atelier, on se rendait compte que toutes les qualités que l’on pouvait trouver à la pierre s’accordaient parfaitement à la réalité ontologique de la Vérité.
Je n’explique pas très bien, mais bref, selon ce travail, Jésus dit à Pierre : ” Tu es Vérité et sur cette Vérité, je bâtirai mon Eglise “.
CHER ABBÉ GUY PAGES,
Je suis entièrement en accord avec vous sur votre homélie.
Oui, on entre pas en Eglise à cause du Pape, de l’Évêque de Diocèse, du Prêtre de Paroisse, mais à cause du Christ.
On y entre parce qu’on est convaincu par Christ, qu’on aime Christ, et qu’on accepte de Communier désormais avec lui.
Or, aimer Christ consiste à garder ses paroles, à les vivre, pour pouvoir “faire du Christ” dans sa vie de Foi.
Or, pour faire du Christ, ça demande d’avoir une mystique individuelle et personnelle fondée sur sa Foi en le Seigneur, qui permet de vivre l’Excellence de sa Communion avec Jésus. Sinon, on est comme une feuille morte ballottée dans tous les sens par des vents diaboliques.
L’un des avantages de cette spiritualité personnelle, c’est de demeurer inébranlable dans sa Foi en Jésus-Christ.
Mais l’absence de cette mystique emmène facilement à la peur et au cœur troublé. Qui font plonger dans la mort par le doute envers Christ et de la Foi en Jésus.
Les occasions de doute, qui font partie des occasions de chutes, ne manquent pas. Nous savons qu’elles sont légion. Par exemple : laïcs qui ne peuvent expliquer le pourquoi de leur Foi et qui ainsi se présentent fragiles face à des loups de diverses provenances ; membres du Clergé de l’Eglise qui affichent une vie non conforme à la Morale de l’Évangile et donc au Christ. Toujours les mêmes membres du Clergé qui tiennent des discours procédant non ni de l’Évangile ni de l’Esprit du Christ mais de leur fragilité humaine. Il m’est même arrivé de reprendre fraternellement certains parmi eux qui ont fini par le reconnaître et me présenter leurs excuses. Écoutons saint Jean parlant des ennemis tapis au sein de la Sainte Eglise Catholique dans une partie du texte suivant : ” Petits enfants, voici venue la dernière heure. Vous avez ouï dire que l’Antichrist doit venir ; et déjà maintenant beaucoup d’antichrists sont survenus : à quoi nous reconnaissons que la dernière heure est là . Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas des nôtres. S’ils avaient été des nôtres, ils seraient restés avec nous. Mais il fallait que fût démontré que tous n’étaient pas des nôtres “(1jean2,18-19). Ainsi ces ennemis dans l’Eglise qui se révèlent en tant que tels finiront tôt tard par s’en aller parce qu’ils ne sont pas des nôtres. Et donc Christ les vaincra.
J’invite donc les baptisés à demeurer forts dans leur foi et de ne laisser personne, à l’extérieur comme à l’intérieur de l’Eglise, les détourner du Christ qui est la Vie et le Bonheur véritables et éternels : car ils ne sont pas dans l’Eglise à cause de l’antichristianisme en son sein mais à cause de la Personne même du Christ. Et qu’une spiritualité individuelle et personnelle les y aidera.
Abbé, je redis mon accord avec vous.
Merci beaucoup cher EUCHARISTIEN. Que Notre adorable Seigneur fasse toujours plus votre joie dans la Communion des saints !
Je vous en prie, Abbé !
Merci à mon tour !
EUCHARISTIEN,
qu’entendez-vous par ” faire du Christ” ?
Je n’ai jamais entendu cela.
Merci Claire !
Les sacrements de l’Eglise font du Christ le “Modèle” de vie du Chrétien.
Notre Communion avec Jésus permet à son disciple de l’imiter en tout.
“Faire du Christ”, c’est penser, c’est parler, c’est agir comme le Rédempteur.
Une spiritualité personnelle y aide beaucoup et efficacement.
Claire,
Dans cette Communion, le Cœur et l’Esprit du Seigneur deviennent les nôtres : ce qui permet de vivre comme lui.
Cœur et Esprit d’Amour, de Vérité, de Justice, d’Humilité, de Douceur, de Simplicité, d’Innocence, de Bonté…
En fait, ce sont le Cœur et l’Esprit de l’Agneau Céleste.
Monsieur l’abbé
Tous les éléments de l’extinction puis de la mort de l’Eglise du Christ sont pourtant devant nos yeux .Certains disent que nous sommes dans la passion de l’Eglise et qu’à l’exemple de son Divin maitre elle va mourir puis ressuciter .
L’Eglise du Christ n’est-elle pas avant tout SPIRITUELLE avant d’être matérielle.L’épitre de dimanche dernier nous disait que “LA LETTRE TUE MAIS L’ESPRIT VIVIFIE.
L’Eglise n’est pas non plus composée que de prêtres et d’évêques ,même si eux ont perdu la foi ,il y a des laïcs fervents .
Dans ses dernières et plus retentissantes apparitions la Vierge Marie est apparue à de jeunes enfants (la Salette,Pontmain,Lourdes,Fatima),n’y aurait -il en ce bas monde que de la pureté d’esprit chez les enfants ,n’y aurait -il qu’eux qui ne soient pas corrompus ?
SI VOUS NE REDEVENEZ PAS COMME DES PETITS ENFANTS VOUS NE RENTREREZ PAS DANS LE ROYAUME DES CIEUX ,nous a dit le Christ.
Si nous raisonnions comme les enfants nous serions capable de voir les vents mauvais qui soufflent de plus en plus forts sur l’Eglise ,les enfants ne croient que ce qu’ils voient ,ils ne partent pas de présupposés pour se faire une opinion .
Les enfant croient avec la sincérité de leur naïveté car ils n’ont encore pas été corrompus ,mais nous les adultes et surtout ceux qui sont à des postes élevés de direction et de responsabilité,avons des intérêts à défendre ,des alliances ,des compromissions que parfois nous ne soupçonnons même pas,et qui viennent fausser nos jugements.
Tous les textes et les prophètes annonçaient clairement le Messie aux Juifs ,les aveugles retrouveraient la vue,les sourds entendraient etc… c’est pourtant ce qu’ils ont vu se produire mais ils n’ont pas cru ,même les apôtres avaient parfois du mal à y croire .
Tous les signes de la passion de l’Eglise sont là devant nos yeux et peu de monde n’ose y croire et bien pire encore, beaucoup accueillent avec joie les idées novatrices de l’accueil des étrangers ,des discussions de paix avec les autres religions ,de l’accueil des homosexuels de la facilitation de la séparation des couples de la communion aux divorcés remariés ,de la disparition de la notion de péché des messes de plus en plus olé olé etc…
Quand le Christ est mort ,il n’est mort que matériellement ,spirituellement il existait encore puis il ressucita ,pourquoi n’en serait il pas de même pour son Eglise ???
Ne faut-il pas dès à présent préparer la résurrection de l’Eglise en ne restant pas COMPLICE de sa mort ,le sort de Judas est certainement peu enviable.
Monsieur l’abbé
Je me suis adressé à vous pour vous demander si l’Eglise du Christ n’était pas avant tout spirituelle plus que matérielle ,si elle n’était pas plus esprit que lettre ?
Et si l’Eglise n’allait pas se voir mettre à mort de l’intérieur comme le Christ le fut par son propre clergé ,puis si elle ne ressucitera pas comme lui
Je n’ai toujours pas de réponse à ma question .
martin,
Il ne faut pas opposer la chair et l’esprit. Depuis que Dieu S’est incarné, ils ne font qu’un en Lui.
Effectivement, si Notre Seigneur a connu la mort, on ne voit pas que Son corps ne la connaisse pas. Certainement cela est-il illustré par la parole de Jésus Se demandant s’il trouverait encore la Foi lorsqu’Il reviendra (Lc 18.8)…
Monsieur l’abbé
Mais alors pourquoi défendez vous bec et ongle toutes le errances dans la foi ,pour ne pas dire les hérésies des papes depuis 50 ans .
Quand un pape embrasse un coran ,ce n’est pas seulement une faute personnelle qu’il commet ,mais un acte qui va être copié par ses ouailles qui veulent lui rester fidèles comme vous qui voulez rester fidèle à la papauté (quoi qu’il arrive ???)
Vous ,vous avez pris conscience de la gravité de cet acte en disant : “qu’il valait mieux mourir plutôt que d’embrasser un coran”
Mais qu’en est-il de la très grande majorité qui s’est laissée berner ???
martin,
Je ne défends aucune errance dans la foi, ni je ne me permets de dire d’un pape qu’il est hérétique, parce que “chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même (Rm 14.12)”, et que cela m’est bien suffisant de m’occuper donc de ce que j’ai à faire sans avoir besoin de m’inquiéter de ce que font ou pas les autres. “Toi, qui es-tu pour juger un serviteur d’autrui ? Qu’il reste debout ou qu’il tombe, cela ne concerne que son maître ; d’ailleurs il restera debout, car le Seigneur a la force de le soutenir. (Rm 14.4)”
Monsieur l’abbé
Que le pape réponde de ses actes devant Dieu ,comme chacun de nous c’est tout à fait normal ,mais quand le chef qu’est le pape guide ses ouailles vers la perdition à cause d’un acte ou d’une parole mauvaise ,il n’en va plus que de sa personne ,il en va du sort de tout le troupeau.
Dire qu’un pape a commis un acte hérétique ou prononcé des paroles hérétiques ce n’est pas JUGER le pape ,mais avertir le reste du troupeau qu’il y a danger à suivre une voie hérétique .
Je vous ai parlé des errances dans la foi propagées par les papes ,ce ne sont pas les papes qu’il faut combattre naturellement ,mais le poison qui est distillé à tout le troupeau.
Avertir d’une tromperie est un acte de charité envers la personne qui trompe et envers les personnes qui risqueraient d’être trompées.
Ne rien dire ,ne rien faire à cause du respect humain ,à cause d’un risque pour sa personne ou sa position est au mieux un manque de courage au pire une complicité .
Un pape est un chef ,un pasteur qui doit guider son troupeau dans la bonne voie enseignée par Notre Seigneur Jésus Christ ,comment voulez vous que le troupeau suive la bonne voie quand son pasteur ,qui est sa référence,son guide ,se fourvoie avec ses ennemis .
Au mieux le pasteur a perdu la tête et il sera excusé ,au pire c’est un traitre qui livre son troupeau à l’ennemi .
Un pasteur n’est pas responsable que de sa personne ,les ennemis de l’Eglise ne s’y trompent pas pour s’approprier tout le troupeau il faut seulement corrompre le pasteur.
Il n’y a que Dieu qui puisse juger le pasteur ,nous ,nous pouvons seulement juger ses actes .
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/07/beno%C3%AEt-xvi-et-le-pape-fran%C3%A7ois-inaugurent-une-statue-de-st-michel-au-vatican.html
LES PORTES DE L’ENFER NE PREVAUDRONT PAS CONTRE MON EGLISE
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/07/beno%C3%AEt-xvi-et-le-pape-fran%C3%A7ois-inaugurent-une-statue-de-st-michel-au-vatican.html