Jésus désire que par notre consécration au Cœur immaculé de Marie nous reconnaissions la dette qui nous lie à jamais vis-à-vis de celle sans qui nous ne serions pas sauvés, et glorifions jusque là le Mystère de l’Incarnation.
Le devoir de réparation, au cœur du message de Fatima, est caractéristique de la vie chrétienne. Jésus Lui-même est venu pour réparer au moyen de son Sacrifice d’une valeur infinie, puisque divin, le mal que nous avons commis (Mc 10.45). De là le devoir pour tout chrétien de s’unir à la Passion de Jésus pour réparer non seulement ses propres péchés, mais encore ceux d’autrui. A cette fin la Mère de Dieu a notamment enseigné la Dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois (à découvrir !). Elle dit avec tristesse : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en Enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. » (19.08.1917)…
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La Vierge Marie a demandé à Fatima la consécration à son Cœur immaculé. Et c’est pour avoir été consacré, c’est-à-dire offert, donné, par ses évêques, au Cœur immaculé de Marie (Jn 19.10), que le Portugal lors de la 2ème Guerre mondiale a été épargné. Et de même, nombre de paroisses françaises, telles Saussey dans la Manche, ou Martres dans le Pas de Calais, pourtant en pleine zone de bombardements, ont été épargnées pour avoir été elles-aussi consacrées par leur curé au Cœur immaculé de Marie.
C’est pourquoi la demande de Notre Dame de Fatima que le Pape et les évêques en communion avec lui, consacrent à son Cœur immaculé la Russie tout spécialement, est si importante. Notre Dame de Fatima nous dit que, de la consécration et donc de la conversion de la Russie dépend la paix du monde… Et en effet, c’est de l’unité de la Sainte Église que dépend le salut du monde : « Père qu’ils soient un comme Nous sommes Un afin que le monde croit que Tu M’as envoyé. » (Jn 17.21)… Imaginez la puissance de l’Évangile et l’avenir du monde si Moscou devient catholique ! «La mission prophétique de Fatima n’est pas finie» a fait savoir Benoît XVI à son retour de Fatima le 16 mai dernier…
Rappelons-nous que les trois enfants de Fatima, au fin fond du Portugal, en 1917, ne savaient rien de la Russie ni de l’avènement du communisme qui allait se produire à la fin de la même année ! Et pourtant, c’est à eux que le 13 juillet 1917 la Vierge dit : « Si l’on fait ce que je vous demande, beaucoup d’âme se sauveront et l’on aura la paix. La guerre (de 14-18) va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne du Pape Pie XI en commencera une autre, pire. (…) Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, et plusieurs nations seront anéanties. » Et c’est ce qui est arrivé avec la guerre de 39-45 et l’avènement du communisme en Russie ! Tous ces malheurs que l’on aurait pu éviter si l’on avait écouté les demandes de Notre Dame de Fatima ! Combien de malheurs nous faudra t-il encore pour recourir au Cœur de cette Mère à qui Dieu a confié le Salut du monde, aussi vrai que c’est grâce à elle que la Paix (Ep 2.14), Jésus, est venu jusqu’à nous ?!
Jésus aime tellement Sa Mère, Lui qui a donné le quatrième commandement : « Honore ton père et ta mère. » qu’Il désire que, par notre consécration au Cœur immaculé de Marie, nous reconnaissions la dette qui nous lie à jamais vis-à-vis de celle sans qui nous ne serions pas sauvés, et glorifions jusque là le Mystère de l’Incarnation. Il dit par exemple à Sr Lucie de Fatima : « Aie pitié du Cœur de ta Très Sainte Mère, couvert des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu’il y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les retirer. » (10.12.1925). Le devoir de réparation, au cœur du message de Fatima, est caractéristique de la vie chrétienne. Jésus Lui-même est venu pour réparer au moyen de son Sacrifice d’une valeur infinie, puisque divin, le mal que nous avons commis (Mc 10.45). De là le devoir pour tout chrétien de s’unir à la Passion de Jésus pour réparer non seulement ses propres péchés, mais encore ceux d’autrui. A cette fin la Mère de Dieu a notamment enseigné la Dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois, promettant d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires à leur salut, ceux qui la pratiqueront. Elle dit avec tristesse : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d’âmes vont en Enfer parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. » (19.08.1917)…
Si faire des sacrifices n’est plus à la mode, c’est aussi un des signes donné par Jésus de la fin du monde (Mt 24.12)… comme l’a été le miracle du soleil observé par plus de 70 000 personnes à Fatima le 13.10.1917 et dont ne purent pas ne pas rendre compte les journaux portugais ouvertement anti-catholiques et franc-maçon de l’époque…
L’Ange apparut aux trois enfants de Fatima en 1916 et leur appris comment faire réparation pour nos péchés et ceux d’autrui. Il leur dit : « De tout ce que vous pourrez, offrez un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels Dieu est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra. » La Vierge Marie insiste. Elle dit aux enfants lors de l’apparition du 13.07.1917 : « Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : ‘O Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur immaculé de Marie.’ »
La première et principale pénitence que le Seigneur exige de nous est l’accomplissement scrupuleux de nos devoirs d’état, ce qui peut être héroïque dans la société actuelle. Je pense par exemple aux médecins, infirmiers, pharmaciens, qui ne peuvent en aucune façon se rendre complices d’avortement, d’euthanasie, de procréation médicalement assistée ou d’expérimentation sur des embryons humains… Ce sont là des péchés très graves qui crient vengeance devant Dieu ! « Ce que vous avez fait au plus petit, c’est à Moi que vous l’avez fait. » dira Jésus au jour du Jugement (Mt 25.40). Consacrons-nous donc, ainsi que nos familles au Cœur immaculé de Marie, sur qui Satan n’a jamais eu de pouvoir. A l’exemple des enfants de Fatima, prions et faisons pénitence pour apaiser la Colère de Dieu (Rm 1.18, 2.5 ; Ep 2.3, 5.6 ; 1 Th 1.10, 2.16 ; Ap 6.17, 15.1…) et obtenir la paix du monde. « Si vous ne faites pas pénitence, a prévenu Jésus, vous périrez tous ! » (Lc 13.3).
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