“Femmes, soyez soumises à vos maris !
Maris aimez votre femme comme le Christ a aimé l’Eglise !
(Col 3.18 ; Ep 5.21+ ; Tt 2.5 ; 1 P 3.1)”
Ce commandement, répété quatre fois dans le Nouveau Testament (C’est dire son importance !), est aujourd’hui inaudible, et ce en raison d’une part du comportement des hommes qui n’ont pas appris à aimer, et de l’oeuvre dévoyée du féminisme. Or ces versets, à la différence de celui du Coran (4.34), ne s’adresse pas aux maris pour leur commander de faire obéir leur femme, mais aux épouses… Autrement dit, elles ne sont pas traitées par l’Evangile comme des mineures, à qui il reviendrait d’être commandées sous la menace, mais comme des êtres libres à qui s’adresse personnellement la Parole de Dieu… Il revient donc aux épouses d’obéir ou non à Dieu, à qui elles rendront compte de leur choix. En aucun cas le mari peut revendiquer une quelconque autorité divine pour obtenir de son épouse ce qu’il souhaite d’elle. Il est tenu d’imiter Dieu qui nous a créés libres et respecte la liberté qu’Il nous a donnée.
Quant à la raison pour laquelle il revient aux épouses d’être soumises à leur mari et non l’inverse, alors qu’ils sont d’une égale nature et dignité, elle ressortit à la nature trinitaire de Dieu, à l’image de qui nous sommes créés. En Dieu, chaque personne étant l’unique et vrai Dieu est cependant distincte des deux autres, ayant sa façon propre d’aimer. Et de même que le Fils vient du Père, Ève a été tirée d’Adam. Le Fils aime le Père en préférant accomplir la volonté de Son Père plutôt la sienne (Mt 26.39). De même, l’épouse aime son époux en préférant, le cas échéant, faire la volonté de son époux plutôt que la sienne. Par son sacrifice elle imite le Christ et réalise l’unité de son couple, qui ne saurait subsister en étant divisé, et de sa famille, en apprenant aux enfants à obéir. Voilà la grandeur de la mission de l’épouse, si ignorée ou méprisée. Quel mal le féminisme a fait en faisant croire aux femmes que leur dignité consistait à s’opposer à la volonté de leur mari pour affirmer la leur ! Aussi vrai que saint Paul demande aux époux d’aimer leur épouse comme le Christ a aimé l’Église (Ep 5.25), l’homme ne peut se conduire n’importe comment avec son épouse (qui a limité les risques en n’ayant pas choisi d’épouser un abruti, en principe). Qui ne voit comment s’accomplit alors le jeu de l’amour : l’épouse montre à son époux son amour en préférant sa volonté à la sienne, et l’époux en retour ne peut que vouloir satisfaire son épouse… et ainsi la route tourne ! L’amour de l’époux est nourri par la confiance que lui témoigne son épouse, et celle-ci ne doute pas que son mari choisisse le meilleur pour leur famille. Aussi vrai qu’aucun mari ne peut être heureux si sa femme n’a pas confiance en lui ou ne l’admire pas, l’époux a le devoir lorsqu’une décision est à prendre, de demander l’avis de son épouse, de réfléchir, et de prier pour connaître la volonté de Dieu. S’il agit ainsi, pourquoi l’épouse devrait-elle craindre le choix fait par son mari ?
Aussi vrai qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime (Jn 15.13), que le propre de l’amour est de rendre un ceux qui s’aiment, et que l’on ne peut donner sa vie qu’une fois et donc qu’à une personne (sinon ce ne serait pas se donner, mais se prêter), la raison reconnaît que la monogamie est le seul régime matrimonial correspondant à la nature même de l’amour…
Si la raison peut donc reconnaître cette vérité, seule cependant la grâce peut donner de la vivre parfaitement. Parce qu’elle vit de l’Amour du Christ victorieux de tout mal, l’Église catholique est la seule institution dans le monde à n’avoir jamais légalisé le divorce. Elle croit en effet qu’il est possible, par et en Jésus-Christ, d’aimer comme Il nous a aimés : jusqu’au don total de soi ! Là où le divorce est légitimé, l’affection mutuelle est amoindrie ; de dangereux stimulants sont fournis à l’infidélité ; la conservation et l’éducation des enfants sont compromises ; la société familiale trouve une occasion de dissolution ; des germes de discorde sont semés entre familles ; et la femme voit sa dignité dégradée tandis qu’elle court le danger d’être abandonnée après avoir servi les passions de l’homme. Qui peut nier qu’en instituant la monogamie, l’indissolubilité et la liberté de l’engagement comme conditions de validité du mariage, l’Église ait restauré le mariage selon l’intention divine (cf. Mt 19.6), et donc travaillé à ce que l’Amour règne « sur terre comme au Ciel » ?
Ainsi le Père seul engendre le Fils, le Fils seul est engendré du Père, et le Saint Esprit seul procède du Père et du Fils.
L’homme et la femme créés à l’image de Dieu (Gn 2.21+) réfléchissent ce jeu des relations trinitaires.
Nous lisons au livre de la Genèse que la femme a été créée à partir du côté d’Adam. Qu’est-ce à dire, sinon qu’elle est appelée à incarner dans l’amour le rôle du Fils qui se reçoit de toute éternité du Père ?
Il l’a montré en particulier à Getsémani quand la Passion s’est approchée, elle que redoutait Sa nature humaine et qui L’a fait prier le Père ainsi : « Père, si c’est possible que cette coupe s’éloigne de Moi… Cependant non pas comme Je veux mais comme Tu veux. (Mt 26.39) »…
Ainsi l’épouse est appelée à incarner l’amour en renonçant à sa volonté propre pour faire celle de son mari, de manière à créer ainsi l’unité de leur couple au prix de son sacrifice…
A quoi nous répondons : « Et pourquoi seul le Fils est -il le Fils ? »
En Dieu donner et recevoir ce n’est pas plus et moins, car le Fils qui Se reçoit du Père n’est pas moins Dieu que Lui, de même aimer en tant qu’épouse ce n’est pas vivre une condition humaine inférieure. De même que dans la Trinité la différence rend possible le don et donc l’Amour, ainsi dans l’amour conjugal, la différence permet le don, et donc l’amour.
Telle est la façon particulière des épouses d’aimer : imiter, incarner l’Amour du Fils pour le Père — et, je le répète, le Fils n’est pas inférieur au Père. Il est avec lui le seul et même Dieu.
Sachez-le Mesdames, rien ne peut davantage détruire un mari que de voir sa femme manquer de confiance en lui. Un mari qui reçoit le témoignage de confiance de son épouse qu’est le sacrifice de sa volonté, de son jugement, de ses goûts, comment ne se sentirait-il pas amené à aimer davantage en retour son épouse ?
Ainsi l’épouse réalise-t-elle l’unité de sa famille non seulement en acceptant le sacrifice de sa volonté propre pour faire celle de son mari, lui donnant ainsi de quoi réaliser son propre rôle d’époux et de chef de famille, mais encore elle apprend aux enfants à obéir à leur père … Les enfants, en voyant leur maman faire confiance à leur père, à son mari, sont eux même conduits à faire confiance et à obéir. Et c’est là un service irremplaçable, inestimable, donné non seulement aux enfants mais à la société toute entière pour leur bien et leur salut tant il est vrai qu’il n’y a pas de bien et de salut en dehors de l’obéissance.
Et voilà pourquoi tant de familles n’arrivent pas à se former : parce qu’elles sont empoissonnées par le féminisme qui a fait croire aux femmes qu’elles avaient à se réaliser en s’opposant à leur mari, à revendiquer à leur encontre leur dignité dans l’égalité des rôles au lieu d’accepter leur différence et sa beauté pour en faire la joyeuse et merveilleuse offrande qui permet l’amour. C’est ainsi qu’une épouse qui aime son mari et se sait aimée de lui n’a aucune difficulté à faire la volonté du Seigneur en faisant la volonté de son mari.
Un conseil n’est pas un ordre, mais si souvent se vérifie le proverbe “Ce que femme veut, Dieu veut.”
-Ce proverbe apparaît dans “Matinées sénonoises, ou proverbes françois”, 1789 . (quelle date étrange?)
Donc tous les proverbes populaires ne sont pas forcément vrai, il en est qui sont des proverbes mondains pouvant servir l’intérêt du moment (ici celui de la femme) et donc qui sont archi faux.
-J’ai exactement pu constater l’inverse: c’est plutôt une très petite minorité de femmes qui seraient de bons conseils.
Je pense que vous ne connaissez pas suffisamment la femme pour dire de telles choses.
Les erreurs et catastrophes que j’ai pu personnellement voir dans ma vie m’en ont convaincu.
-Et que dire de l’avortement et de la contraception? Elle se “conseille mal” ou elle n’ont pas assez de discernement pour se rendre compte qu’elles tuent ou empêchent la vie?
Or, comment conseiller sans discerner au préalable?
Je connais également des soi-disants catholiques qui utilisent ces moyens chimiques.
-Le divorce est également demandé le plus souvent par des femmes, or le mariage est indissoluble (elle fait encore ici abstraction de la volonté de Dieu et suit ses caprices et ses conseils).
-Dieu a t-il agrée sa désobéissance dans le jardin d’Eden? Etait-elle de ” bons conseils” à ce moment là?
Je vous cite la parole d’un prêtre expérimenté que j’avais lu (plus de 70 ou 75 ans): “Partout ou la femme commande, c’est le désordre”.
Qu’elles aient d’autres qualités oui, c’est certain, mais pas la qualité de discerner et donc de conseiller dans le couple.
Saint Paul à donc raison quand il dit que l’homme est le chef de la femme (il suffit d’observer le monde actuel et l’agir de la femme) et le Christ le chef de l’homme (car lui n’est pas infaillible non plus mais il a été favorisé par Dieu pour mener à bien sa mission de guide et de protecteurdans la famille.
Aux femmes désobéissantes: plaignez-vous à Dieu et non aux hommes de l’ordre naturel qu’il a mis en place dès la création.
L’homme doit également être soumis à sa femme. Au dessus de “Femme soyez soumise à vos maris” Il est écrit “Soyez soumis les uns aux autres” destiné aux deux époux.
De plus Jésus a dit “Que celui qui veut être mon disciple qu’il se mette au service du plus petit, soyez soumis les uns aux autres”.
Il n’a pas commandé aux apôtres d’obéir aveuglément aux passants mais de se dévouer comme la femme doit servir son mari et le mari servir sa femme. J’ajouterai que celui qui se dit chef n’a que le droit de servir et non de commander.
L’Evangile nous dit à d’ailleurs à ce sujet “Que celui qui veut être chef devienne serviteur, car le fils de l’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir” !
L’orgueil des hommes qui refuse la soumission et l’humilité qui est exigé par l’Évangile brise la foi et fait le malheur de bien des femmes !
Attention, l’un n’est pas l’autre et leurs rôles comme leurs personnes ne sont pas interchangeables. Dans l’Amour, en Dieu, qui est Trinité, Communion de Personnes, Famille, donner n’est pas plus que recevoir. Le Fils n’est pas plus grand que le Père. Mais seul le Père est Père et seul le Fils est Fils. La femme se reçoit de son mari comme le Fils Se reçoit du Père. Sans père, pas de fils, comme sans fils, pas de père. Ils sont un. Et cette unité est leur Amour, l’Esprit-Saint. Comme l’amour de l’homme et de la femme prend le visage de leur enfant.
Je ne nie pas que l’homme et la femme soient différents et complémentaires. Je dis simplement que l’Evangile comme Saint Paul demande la soumission mutuelle et je remarque que les hommes préfèrent souvent par virilisme laisser l’humilité et la dévotion aux femmes alors que eux aussi sont soumis à ces demandes. Je remarque également que l’on préfère souvent citer Timothée et oublier que Jésus a commandé que le chef devienne serviteur.
Nous sommes bien d’accord que l’humilité et la dévotion doivent être pratiquées par tous les disciples du Christ, hommes et femmes. Dans l’amour, les désirs de l’autre deviennent des ordres. Pour autant, chacun a un rôle particulier, une vocation propre.
Nathalie
Tous les passages de l’évangile que vous citez sont vrais ,mais ne font pas mention expresse de la soumission de la femme à son mari comme dans l’épitre de St Paul .
Quand deux personnes se rencontrent en ayant aucun lien de subordination l’une envers l’autre ce que vous citez s’applique pleinement ,mais un ouvrier ne peut pas commander dans l’entreprise comme son patron ,les enfants ne peuvent pas commander à la place de leurs parents ,les hommes ne peuvent pas commander à la place de Dieu ,et comme ils l’ont souvent fait ,voyez quels désastres cela a produit.
Et une femme ne peut pas commander son mari comme nous l’enseigne la genèse ,pour punition d’avoir entrainé l’homme dans le péché ,Dieu a condamné la femme à se soumettre à son mari et à accoucher dans la douleur ,ce ne sont pas les hommes qui ont fixé cette règle ,mais Dieu Lui même.
La désobéissance au chef c’est le désordre ,ça ne veut pas dire pour autant que le chef a toujours raison ,mais faudrait aussi expliquer pourquoi et comment commander à la place du chef serait meilleur ,très souvent nous voulons commander par orgueil pour changer des choses insignifiantes .
L’homme et la femme ne sont pas semblables mais se complètent les psychologues expliquent que l’homme voit de loin et la femme voit de près, ceci est vrai au propre comme au figuré .
L’homme va voir le gibier à 300 mètres dans un bois ,mais demandera où se trouve la boite de fromage qui est pourtant sur la table ,la femme verra l’état fiévreux et fatigué de son enfant alors que son mari projetait de l’emmener faire une grosse virée en VTT .
La femme règne en bonne maitresse dans sa maison pendant que l’homme fait des projets pour sa famille ,les tâches ménagères sont plus l’apanage des femmes ,la politique est plus le domaine de l’homme , 90% des diplomates sont des hommes , ils ont plus de sang froid et de rondeurs ,les femmes sont plus incisives ,plus émotives .
Il est normal que Dieu ait donné le rôle de chef à l’homme , qui pour commander a plus une vision de l’avenir et des relations publiques .
On dit aussi que derrière chaque grand homme ,il y a une grande femme ,mais la grandeur en Dieu s’acquière par l’abaissement (sermon sur la montagne ,les béatitudes) ,plus une femme obéira et servira son mari ,plus elle sera inspirée par le Saint Esprit et plus elle pourra donner de bons conseils à son mari.
L’obéissance de la femme à son mari (même si elle croit que celui ci se trompe) ,c’est la sérénité dans le foyer ,c’est l’exemple d’obéissance pour les enfants et non un exemple de révolte ,c’est l’exemple d’obéissance directe qu’elle donne à ses filles et un exemple indirect pour les garçons envers leurs futurs chefs .
Dans une armée si les soldats n’obéissaient pas à leurs supérieurs hiérarchiques ce serait la pagaille indescriptible et la perte de toutes les batailles ,il en va de même dans la famille dont Saint Paul dit que le CHEF c’est L’HOMME .
La caractéristique commune entre la Vierge Marie et Ste Thérèse c’est l’humilité d’une grande obéissance à leurs parents qui conduit plus tard à l’obéissance à leurs chefs ,cette obéissance sans état d’âme conduit vers une communion avec le Saint Esprit qui ne peut plus rien leur refuser.
Le péché est né de l’orgueil ,l’arme absolue de destruction de ce péché c’est l’humilité.
Si la femme a le devoir d’obéir a son mari pour des ordres justes et non sanctionnés par les 10 commandements de Dieu et les enseignements du Christ ,elle aura aussi le devoir de lui désobéir si celui ci lui commande de commettre un péché ,sans pour autant tomber dans l’hystérie ,les cris et la menace qui ne sont pas des attitudes chrétiennes.
Saint Michel archange qui était sous les ordres de Lucifer ,ne le suivit pas lors de sa révolte contre Dieu .
Nous les femmes nous nous plaignons souvent de ne pas être aimées par nos maris ,mais c’est oublier un peu vite que pour se faire aimer ,il faut se rendre aimables ,à l’image de tout humain qui veut se faire aimer de Dieu ,on ne se fait pas aimer de Dieu ou de son chef terrestre seulement avec de belles paroles ,des prières ,des cadeaux et des bisous ,la façon la plus sure de se faire aimer c’est l’obéissance qui entraine l’écoute attentive du chef conduisant à l’obtention de nos désirs.
CHERCHEZ D’ABORD LE ROYAUME DE DIEU ET SA JUSTICE ET VOUS AUREZ LE RESTE PAR SURCROIT
La justice de Dieu dans le cas d’espèce que nous traitons ici ,c’est sa sentence contre le péché d’Êve ,qui est de se soumettre à son mari ,faisons cela et nous aurons le reste par surcroit ,c’est ça la vraie foi pour un catholique .
Bonjour Aurore et merci de votre réponse argumentée.
Étant orthodoxe, je n’ai pas été élevée dans l’argumentaire que vous m’énoncez. Cependant j’ai déjà eu l’occasion d’entendre ces arguments dans la bouche de catholiques souvent de la branche traditionaliste.
Chez les orthodoxes, il n’y a pas de dogme du péché originel et nous ne pensons pas que la femme est punie jusqu’à nos jours pour la faute d’Eve. La première alliance par sa dureté était une “malédiction”, une punition comme nous l’enseigne le Nouveau Testament. Le chrétien néanmoins n’est pas appelé à se soumettre à cette première alliance mais à reconnaître les modalités de la seconde basée sur le sacrifice de Jésus sur la croix et sur son enseignement.
En quoi l’enseignement de Jésus diffère-t-il de la première alliance ? Il est écrit de laisser l’amour de Dieu sanctifier les cœurs, car celui qui aime ne pèche plus, ne fais de tord à personne. Il est écrit également que notre foi nous justifie et que par elle nous devenons enfant de Dieu et pouvons vivre dans sa Grâce. Il n’y a plus de punition, ni de malédiction que nous devrions porter car Jésus dans son amour nous a racheté. Ce qui nous arrache à notre ego, c’est de servir et d’aimer et c’est vrai aussi pour l’homme.
Pour en revenir à la morale domestique et à l’enseignement de Jésus. Je pense qu’il est évident que son enseignement concerne toute nos interactions et que dans un cœur véritablement évangélisé, Dieu habite et guide. Une telle personne vit sans rapport de force ou de sujétion avec autrui mais dans un lien d’amour mutuel guidé par Dieu, car la plus grande merveille de Dieu c’est qu’il guide dans l’amour là ou dans la 1ère alliance il guidait de loin par la Loi.
Saint Paul a tenté d’intégrer dans des rapports humains inégalitaires de l’époque (Homme / Femme, Esclave / Maitre, Gouvernant / Sujet) une conscience de l’égalité devant Dieu pour que personne ne s’enorgueillisse de sa position et ne s’en serve pour satisfaire son caprice et cela même si la société l’a élevé au dessus d’un autre, et que chacun comprenne que son autorité n’est juste que lorsqu’elle sert.
Concernant le mariage à proprement parlé, l’on m’a enseigné que Dieu marie ses filles bien aimées, qu’elles sont confiées à l’époux non pas pour être contraintes, serviles, obéissantes mais pour être protégées, aimées, honorées et que c’est à cette dévotion que l’on reconnait un bon mari. L’époux est responsable de cela comme il est responsable de la survit de l’Évangile dans le foyer et sa femme le soutient, car soumis dans son étymologie grecque signifie “se poser en soutien” et non pas obéir aveuglément.
Je suis issue d’une famille traditionnelle comme beaucoup d’orthodoxe et pratiquante, je n’ai jamais vu d’ordre hiérarchique entre mes parents, c’est mon père qui m’a enseigné de ne pas rester figé sur “Femme soyez soumise à vos maris” pour me concentrer sur la vrai thèse de St Paul qui est “Soyez soumis les uns aux autres”.
Ceux qui pensent que les écrits de Thimotée sur la femme doivent être considérés comme parole d’Evangile sans être contextualisé (ce n’est pas mon cas Thimotée n’ayant pas suivi Jésus il n’a pas objectivement pas reçu tous son enseignement et est resté attaché à la 1ère alliance !) et que l’homme doit être le chef de la femme. Ceux-là doivent à mon sens suivre la parole de Jésus et devenir serviteur de leur femme car le chef est là pour servir et non pour être servi. Ce n’est peut-être pas la doctrine catholique, pardonnez l’orthodoxe que je suis, mais c’est l’Évangile et c’est le plus important, je pense.
J’irai même jusqu’à dire qu’un mari qui ne s’est pas abaissé pour servir sa femme, comme la femme le sert sans rien demander, n’est pas évangélisé encore et qu’il est encore dominé par son orgueil.
Vous avez également soulevé la question de la différence homme, femme, je sais que les catholiques attachent une importance considérable au lois naturelles. Je vous rappelle simplement fraternellement que Jésus a cassé 2 lois naturelles, celle de la mort qui est vaincu et la loi du plus fort en appelant chacun à la dévotion et à l’amour du prochain.
Je pense et je ne suis pas du tout spécialiste de ces questions que l’homme se tient généralement naturellement dans une polarité masculine et la femme dans une polarité féminine et nous ressentons plus que nous ne savons expliquer la différence. Un père sachant poser les limites, stable, rassurant peut aussi dans sa polarité toute masculine être, doux, bon et humble.
La femme maternelle, tendre et aimante peut également dans une polarité toute féminine poser des limites à ses enfants. De plus si on en est à parler des instincts, la première préoccupation de la femme c’est la sécurité et à la seconde où elle commence à ressentir l’homme comme une entrave à sa sécurité ou à la sécurité de ses enfant elle se transforme en lionne et rugit. Tout cela ne plait pas je sais bien mais fait également partie des instincts féminins de survie.
Une dernière chose et j’en aurai fini, lorsque je me retrouve à parler théologie et dogmatisme, je me sens mal à l’aise car j’ai tout à fait conscience que nos doctrines sont imparfaites et toujours teinte à mon oreille ce verset de St Paul qui peut-être servira à quelqu’un.
Il s’agit de Corinthiens 13 : 13
“Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. 13Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.” En lisant ces mots je me dis que peut-être gagnerions-nous à être plus humbles au niveau dogmatique car il est vrai que nous connaissons de manière partielle.
Merci de votre attention.
Nathalie
J’ai beaucoup aimé votre commentaire.
Je ne connait pas très bien le rite orthodoxe, néanmoins, je respecte et admire le christianisme orthodoxe.
Concernant les relations hommes-femmes, à mon humble avis, quand on parle de soumission de la femme envers son mari, il ne faut pas le prendre au sens strict du terme.
En effet , il est écrit :
“maris , traitez vos épouses comme votre propre corps
( éphésiens 5:25 ).
Il est aussi écrit que le corps de l’homme appartient à sa femme, et le corps de la femme appartient à son mari ( 1 corinthiens 7:4 )
On voit dans ces épitres que l’homme doit avoir un certain role envers sa femme , et la femme doit tenir un certain role envers son mari.
Merci pour vos commentaires
Bonjour Eric et merci de votre réponse.
Oui je pense que si on lit Saint Paul honnêtement il n’y a pas lieu de se scandaliser… Seulement j’observe malheureusement que certains lisent “Femme soyez soumise à vos maris” en oubliant “soyez soumis les uns aux autres” et en oubliant que l’ensemble des vertus chrétiennes (humilité, dévotion, amour, foi) s’adresse à tous.
Quant au rôle et la je parle de ma propre expérience. L’on a pas besoin d’enseigner à une femme à être femme, elle l’est naturellement et pareil pour l’homme et cela même après des années de féminisme… L’harmonisation dans un couple est un processus délicat entre deux personnes uniques et cela se fait de toute façon naturellement en foncions du genre bien sûr mais aussi de la personnalité et vie de chacun.
Bonne journée.
Nathalie
Je ne m’étais jamais penchée sur la séparation orthodoxes catholiques mais avec ce que vous dites ( ce n’est pas de votre faute ,vous êtes née dans cet enseignement) ,c’est toujours l’autorité du chef qui est remise en question .
D’abord Dieu et ensuite son représentant sur terre :le pape .
De plus quand vous dites :”notre foi nous justifie”,vous tombez dans les mêmes travers que les protestants et notre nouvelle religion moderniste .
Jésus n’est pas venu abolir l’ancien testament ,mais il est venu l’accomplir,Il n’a rien remis en cause sauf qu’il a remplacé le sacrifice des boucs et des taureaux par son propre sacrifice et nous a enseigné l’humilité et la charité .
Oui l’humilité et la charité sont les deux ingrédients qui permettent d’adoucir l’autorité ,mais en aucun cas ne renversent l’autorité du chef .
Un chef quel qu’il soit s’il refuse de commander n’est plus chef , mais si nous voulons commander à sa place ,nous le destituons de facto ,il est possible sous certaines conditions de destituer des chefs terrestres quand ils tombent dans la folie ou l’hérésie mais nous n’aurons jamais rien à reprocher à Dieu ,il n’y a que la malice luciférienne qui s’oppose au Créateur .
« Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur; et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » (Matthieu 20.25-28).
Jésus serait donc venu pour servir et non pas être servi et le mari imparfait et humain, devrait exigé d’être servi ?
C’est juste l’Évangile. On peut masquer l’Évangile par des doctrines compliquées ou l’appliquer. Mais ne pas appliquer l’Évangile par fidélité à la Genèse n’est ce pas s’opposer à la Bonne Nouvelle et donc au Créateur ? On ne peut appliquer et la Nouvelle Alliance et l’Ancienne et en essayant de mixer les 2 et bien vous sacrifiez l’Évangile. De plus je vous rappelle que la Bible ayant été compilée au 4e siècle, les premiers chrétiens d’origine païenne ne connaissaient même pas la Genèse et vivait seulement de l’Évangile… Ils n’étaient certainement pas moins chrétiens que vous au contraire…
Je vous rappelle au passage que chrétien signifie disciple du Christ… Quant on est disciple du Christ on écoute le Christ et oui Jésus n’avait rien d’un conformiste et il a tout renversé (Sabbat, punition de mort, la place du chef, exigence de l’humilité et de la soumission mutuelle…) On ne peut pas se dire disciple du Christ et refuser son enseignement car trop “moderne”… Y a pas de politique dans l’Evangile, y a pas de droite ou de gauche… Y a juste la vérité brute.
Quant à la Foi qui justifie, et bien oui nul n’est parfaitement juste devant Dieu et la Foi justifie l’homme, et les œuvres nourrissent la Foi… Donc les 2 sont importants pour différentes raisons… Il ne s’agit pas de modernisme car heureusement ou malheureusement l’orthodoxie ne change pas.
Quant à l’autorité, chez le mari comme le prêtre elle est conditionnée à sa capacité à aimer et être humble sinon cela mène, et les scandales récents nous le montre, à tous les abus… On applique tous l’Évangile ou rien et lorsqu’on l’applique à moitié et bien on tombera forcément dans l’orgueil du péché. Si Jésus à demandé au chef de devenir serviteur c’est justement pour lui éviter cela, car le pouvoir corrompt la plupart des hommes à cause de leur faiblesse. Merci de votre attention
Nathalie
Vous dites une énormité : “celui qui se dit chef n’a que le droit de servir”
Une simple constatation ,dans tous les domaines de la société il y a des CHEFS
CHEF DE L’EGLISE le pape
CHEF DE FAMILLE le mari
CHEF D’ENTREPRISE
CHEF DE L’ETAT ,roi ou président
CHEF DES ARMEES
CHEF DE DELEGATION
PDG ,présidents et directeurs en tous genre
A quoi sert le chef si on ne lui obéit pas ?
Quand nous désobéissons au CHEF ,ne devenons nous pas CHEF à notre tour puisque nous voulons commander à la place du CHEF
et de ce fait ,n’es-ce pas nous qui désobéissons et qui devenons chef,qui devrions nous mettre au service de celui que nous aurions du servir ???
Ne trouvez vous pas que nous revenons à la case départ ???
Si j’applique cela à votre raisonnement ,en clair ça veut dire que la femme qui commande son mari doit en fait se mettre au service de son mari .
Une chose ne peut pas à la foi être et ne pas être !!!
Je n’ai fait que citer l’Evangile… Mais vous n’acceptez pas l’Evangile dans votre vie et venez m’en faire le reproche…
Il faut des chefs oui vous avez raison parce que nous vivons dans le monde de la corruption et rares sont les cœurs évangélisés… Il faut des chefs mais c’est un compromis que l’on fait au réel, ce n’est pas vraiment la parole de Jésus, nous devrions si nos cœurs vivaient vraiment dans l’amour de Dieu et le service pouvoir vivre sans…
Cependant le compromis qui a été trouvé ça a été de dire que l’autorité devait être autorisé pour servir, comme vous vous en rendez compte on détourne un peu la parole de Jésus parce que dans notre monde nous ne savons pas comment faire autrement…
Le roi dans l’Ancien Régime prêtait serment de servir le peuple, tout comme le président héritié de cette tradition… Le père aussi devait se servir de son autorité pour servir ceux qu’il prétendait diriger et ne jamais utilisé son autorité pour être servi…
Or l’histoire nous montre que les rois, les présidents, les papes (pas tous), certains prêtres, certains pères se sont servis de cette autorité donnée pour asservir, pour dominer et se comporter selon leur caprice… Alors oui la société refuse aujourd’hui et refusera demain de donner les pleins pouvoirs à certains parce qu’ils sont hommes car l’orgueil et le pouvoir les corrompent, le réel nous l’a montré…
L’autorité ne doit jamais être absolue, or j’entends souvent dans votre branche des gens dire que la femme doit obéir à son mari quel que soit sa demande (sauf pour pêcher mais on peut facilement contourner cela en disant que la volonté du mari est la volonté de Dieu comme je l’ai parfois entendu dire…)… Ce qui me parait aberrant… L’on cite souvent la Sainte Vierge qui s’est soumise à Dieu comme exemple, mais la Sainte Vierge s’est soumise au bien, à la Lumière de Dieu et elle en a récolté le bonheur d’être mère de Jésus, d’être comblée de Grâce, elle ne s’est pas soumise à un soulard ou autre taré susceptible de se marier…
Quant à cette idée que je dirai que la femme doit commander son mari ce n’est absolument pas ce que j’ai dit. “Soumis” signifie se dévouer et pour l’homme comme pour la femme il n’est pas question d’obéir comme un automate mais de vivre dans la dévotion vis à vis de son conjoint. Là encore c’est juste l’Évangile et en plus c’est du bon sens.
Nathalie
Ste Thérèse de Lisieux était jalousée ,mal aimée dans son couvent pour ce qui est un paradoxe cad un exès d’humilité et d’obéissance .
Un jour pour mettre Thérèse à l’épreuve sa supérieure lui demanda de planter un manche à balai dans le jardin ,ce qu’elle fit sans rechigner ,elle en fut largement récompensée puisqu’il poussa des branches et des feuilles sur ce bout de bois stérile .
Si seulement vous vouliez bien comprendre combien l’obéissance est appréciée dans le paradis !!!
Rappelez vous les béatitudes : BIEN HEUREUX les petits ,les sans grades ,tous ceux qu’on persécute à cause de Moi ,qui s’abaisse sera élevé … etc
Si vous saviez comment il est facile de calmer les excités en ne répondant pas ,en allant à gauche quand on nous demande d’aller à gauche ou à droite s’il le faut ,du moment que ce n’est pas un péché.
Le royaume de Dieu c’est l’envers du royaume terrestre de Satan ,avec de la patience le bien est toujours vainqueur du mal même sur cette terre ,les persécuteurs amassent sur leurs têtes des charbons ardents ,c’est Dieu qui se charge de nous donner raison si nous lui offrons nos souffrances .
FEMMES OBEISSEZ A VOS MARIS COMME VOUS OBEISSEZ A JESUS CHRIST nous dit St Paul ,c’est une exhortation ,pourquoi ne pas la mettre en pratique ???
Qui n’accepte pas l’évangile ???
Ah lala ! C’est difficile de se comprendre… Le chef doit devenir serviteur c’est l’Évangile !
Supportez la souffrance avec patience parce qu’elle finira par passer et que Dieu va vous venir en aide, je dis un grand oui ! Mais il faut encourager les gens à se traiter avec amour et respect ! Lorsqu’on dit aux femmes obéissez quoiqu’il arrive, on dit aussi aux maris faites ce que vous voulez… L’homme est souvent faible et il faut une force morale incorruptible pour utiliser son autorité pour servir… Et au lieu d’aller culpabiliser les femmes de ne pas tout accepter, il faudrait plutôt éduquer les hommes à cela…
Je suis désolé de le redire, mais cette vision des choses a eu des conséquences terribles sur la vie de bien des femmes et pour parfois pas de bien du tout, car il arrive qu’ à force de souffrir que le coeur soit détruit tout simplement et à ce moment là la foi quitte la personne qui se retrouve perdue…. Il faut penser aussi à tout celle qui ne sont pas des Thérèse de Lisieux, ou des Sainte Rita en puissance !
La mère supérieure de Sainte Thérèse et ceux qui la jalousaient ne sont pas de bons exemples chrétiens au moins nous sommes d’accord la dessus ?
De plus Il n’est pas écrit obéissez à vos maris il est écrit “Dans le Seigneur soumettez vous les uns aux autres (pour les 2 époux), femme soyez soumise à vos maris…” Soumis signifie dévoué ! Par exemple, dans mon eglise le prêtre dit de lui qu’il est serviteur de ses fidèles, cela ne signifie pas qu’il doit nous obéir, vous voyer la nuance. Il sert les fidèles en les guidant du mieux qu’il peut…
Et un prêtre m’a dit un jour qu’on n’obéit pas au mot à mot mais à la synthèse.
Quant on se rappelle “Femme soyez soumise à vos maris”, il faut se rappeler “Soyez soumis les uns aux autres”, “Maris aimez vos femmes comme votre propre corps”, “Que celui qui veut être votre chef, soit votre serviteur”, “Soumettez-vous au bien, résistez au mal” etc… Si on obéit à un demi verset en oubliant tout le reste on est dans l’erreur car l’Esprit sauve et la Lettre tue comme nous explique saint Paul qui a du pressentir que l’on ne se comprendrait plus…
Et je vous le redis au risque de radoter, Jésus a aussi commandé que le chef devienne serviteur et même la Tradition catholique dit que l’autorité est juste lorsqu’elle est au service des autres….
Moi personnellement ce que l’on m’a enseigné, c’est qu’il n’y a pas d’autres choix que la sainteté, le mari doit honorer, respecter, aimer sa femme et non pas faire ce qu’il veut. Saint Paul n’a pas dit “Femme soyez soumise, Maris faites ce que vous voulez”… L’on doit prendre le passage dans son entier… C’est pareil pour la prêtrise, quand un prêtre ne file pas droit on lui retire son autorité en premier lieu puis il est excommunié direct, l’autorité n’est jamais acquise quoique l’on fasse ! Mais j’ai le sentiment qu’il y a une telle exaltation de la souffrance qu’on en oublie la justice ! Vous ne pourrez pas évangéliser la France de nouveau sur ces concepts là !
Pourquoi je vous dis tout cela, moi j’aimerais que la France redécouvre ses racines chrétiennes mais vous n’y arriverez pas en disant aux femmes qu’elles sont punies à cause d’Eve, qu’elle doivent obéir peut importe ce qu’on leur demande quitte à renoncer à être heureuse, quitte à renoncer à la justice dans l’espérance du paradis, surtout que l’enseignement même de Jésus ne dit pas ça… Après tout le Royaume des Cieux s’expérimente dans le cœur sur terre pas juste dans la mort.
En bref, la seule façon d’évangéliser c’est grâce à l’Évangile !
Nathalie
Tout ce que vous dites du respect de la femme par son mari est dit dans l’épitre de St Paul ,mais il dit aussi que les femmes doivent obéir à leurs maris et que l’homme est le chef de la femme .
Ces deux choses ne sont pas contradictoires ,il faut les prendre dans l’ordre car l’obéissance conduit au respect et à l’amour .
Ce que Dieu a crée fonctionne toujours de la même façon :
*cherchez d’abord le royaume de Dieu et vous aurez le reste par surcroit
*lors du lavement des pieds Il nous a signalé que si nous nous mettions à son service ,c’est Lui qui nous serait redevable
Les femmes disent souvent aux hommes : “aimez nous et nous vous obéirons”
Ce n’est pas ce que nous fait comprendre le Christ par les deux exemples que je vous ai cité ,il nous dit qu’il faut d’abord obéir pour être aimée .
Dieu nous aime mais ce n’est pas pour autant que nous lui obéissons ,il en est de même pour les hommes qui aiment leurs femmes et qui ne sont pas récompensés de leur amour .
Dans le sermon sur la montagne le Christ dit qu’un homme peut répudier sa femme ,mais à aucun moment il ne dit que la femme peut répudier son mari ,ce non dit confirme que l’homme est le chef de la femme ,Il ajoute aussi qu’un homme qui épouserait une femme répudiée commettrait un adultère .
Si notre société va mal ,si l’Eglise va mal c’est par non respect de l’ORDRE voulu et établit par Dieu ,la malice de l’espèce humaine consiste à tout mettre à l’envers .
Si Jésus revenait sur cette terre et que vous lui posiez la question de savoir si la femme doit obéir à son mari ,il est probable qu’Il ferait la même réponse qu’à la question malicieuse des pharisiens concernant le paiement de l’impôt : “donnez donc à votre mari ce qui lui revient et à Dieu ce qui revient à Dieu”
La mise sous tutelle du peuple juif par les Romains n’était que le résultat de perpétuelles désobéissances ,les juifs cherchaient d’ABORD une grandeur terrestre avant de chercher le royaume de Dieu.
Aurore,
Ce que vous dites n’est pas conforme à ce qu’a prescrit St Paul, vous souhaitez obéir et bien obéissez ! Cependant si “Femme soyez soumise à vos maris” signifiait d’obéir “Soumettez-vous les uns aux autres” signifierait “Obéissez-vous mutuellement” Çà n’a pas de sens…
En attendant les Evangiles c’est la vie et l’enseignement de Jésus lui-même et Jésus a commandé au chef de se soumettre également, vous voyez bien que le mot soumis ne peut pas signifiait obéir.
Nathalie
Oui Jésus a demandé au chef de famille de se soumettre à Dieu et à la femme de se soumettre à son mari.
Que peut craindre la femme qui se soumets à son mari catholique entièrement soumis à Dieu ???
Et concernant la répudiation, voilà ce que dit Jésus.
« Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation »
Jésus répliqua : « C’est en raison de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d’adultère ». Marc 10, 2-16
Saint Paul et non Jésus lui-même à commandé “Dans le Seigneur soyez soumis les uns aux autres” adressé à l’époux et à l’épouse avant d’insister pour l’épouse. Mais la soumission reste mutuelle chez Paul.
Et ce qu’une femme peut craindre avec l’interprétation que vous donnez c’est les mauvais traitements, le malheur, une forme de castration féminie… Voilà voilà…
De plus je recite le passage sur le chef que vous ne voulez pas entendre :
“Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles et que les grands les tiennent sous leur pouvoir. Ce ne sera pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur; et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » (Matthieu 20.25-28)
Je termine avec ce message et vous souhaite d’avancer sur le bon chemin.
Nathalie
Si la femme risque une certaine “castration “en étant dominée par son mari ,comme vous dites ,l’inverse n’est-il pas vrai non plus ?
L’ordre des choses c’est d’ABORD d’obéir au chef et quand vous avez fait cela le chef tient compte de tous vos désirs,si vous partez sur l’idée judéo maçonnique et républicaine d’EGALITE ,vous faites le jeu du démon .
Il y a un chef et par principe on lui obéit ,si on part du principe d’EGALITE ,on supprime le chef ,tout le monde est chef donc personne ne l’est.
Les instruction de Dieu c’est que la femme doit obéir à son chef et que le chef doit commander pour l’intérêt général de la famille ,pas pour son propre intérêt ,il doit mettre son autorité au service de sa famille .
Si la femme commande son mari elle commets un péché ,si le mari néglige sa femme il en commets un aussi ,le péché de l’un n’enlève pas le péché de l’autre.
je ne sais pas sur quelle bible ou catéchisme vous avez pris vos citations ,mais personnellement je n’ai pas les mêmes
Chrystel,
Je me permets de répondre avant l’Abbé .
Pour comprendre pleinement cela , il faut lire le texte dans son intégralité , sinon ça ne tient pas la route !
D’autre part , l’Eglise a retenu pour ” Vérité, ou de foi ” quantité de paroles qui n’étaient pas dites directement par Jésus !
Bonjour Mon Père,
Les versets qui exhortent “Femmes, soyez soumises à vos maris !” ne sont pas les paroles de Jésus.
Est-ce qu’on peut mettre sur le même plan d’égalité les écrits de Saint Paul, qui est certes un Saint admirable sur certains points, mais qui a un lourd passé, fortement marqué par l’idéologie pharisienne, et les paroles de Jésus mentionnées dans les évangiles ?
Je veux bien croire que Saint Paul et Saint Pierre aient été inspirés dans leurs écrits, mais dans leur inspiration ne s’est-il pas glissée une part d’imperfection ou d’infaillibilité, lié au contexte de l’époque ?
Lorsqu’une décision est à prendre ,le mari a le devoir de demander son avis à son épouse,dites vous .
Si après consultation de son épouse ,le mari décide de ne pas tenir compte de son avis, commets t il une faute ,commets t il un péché ?
Chère MARIE C.,
Si je comprends littéralement votre question, je réponds : Non. Pourquoi ? Parce que si le mari a le devoir de demander conseil à son épouse, il n’a pas pour autant le devoir de suivre le conseil de son épouse. Un conseil n’est pas un ordre, mais si souvent se vérifie le proverbe “Ce que femme veut, Dieu veut.”
Mais peut-être demandiez-vous plutôt si le mari pèche en ne demandant pas conseil à son épouse ? Dans ce cas, c’est oui, et gravement, du moins pour ce qui concerne les choses importantes.
Merci de votre question.
Pour être complet ,
Le mari doit prendre intelligemment les décisions en consultant son épouse , à condition que le mari ait une conscience et un avis éclairé .Ce qui n’est pas toujours le cas ni du mari ,…ni forcément de l’épouse .
Dans le cas où l’épouse n’a pas une conscience et un avis éclairé , le mari peut passer outre l’avis de son épouse.
Dans le cas où le mari n’a pas une conscience et un avis éclairé et qu’il prend une décision à l’encontre de l’intérêt familial , l’épouse a le devoir de désobéir à son mari .
Le CEC nous enseigne que dans certains cas graves , d’un sens comme dans l’autre , un des deux époux a le devoir de demander la séparation des corps et faire vie à part .
Les raisons principales qu’évoque le CEC sont :
Danger corporel pour les membres de la famille ,
Dilapidation du patrimoine familiale etc……..
C’est triste mais logique et plein de bon sens !
C’est pour cela qu’il faut bien choisir avec qui l’on va se marier !
La genèse nous dit que Dieu infligea deux punitions à la femme pour prix de son péché :
l’enfantement dans la douleur
la soumission à son mari
St Paul qui connaissait particulièrement bien la tradition juive ne fait que reprendre ce qui a été ordonné par Dieu :
femmes soyez soumises à vos maris COMME vous vous soumettez à Jésus Christ .
Ce qui incite les femmes à regarder leur mari “comme s’il était Jésus Christ”
Et St Paul termine son épitre par :
l’homme est le chef de la femme.
Même si l’homme doit écouter sa femme ,prendre soin d’elle comme de la prunelle de ses yeux ,la chair de sa chair ,il n’en reste pas moins vrai qu’il en est le chef et que sa femme doit lui obéir.
D’ailleurs ce qui a fait la Sainteté de la Vierge Marie c’est sa totale soumission à ses parents et à St Joseph.
Une femme soumise ,d’une grande humilité ,est particulièrement éclairée par le St Esprit ,dès lors en écoutant sa femme l’homme ne fera pas d’erreur.
Dans son exorcisme Léon XIII dit :
“par son HUMILITE ,la femme écrasera la tête du serpent (satan)”
Ce n’est pas la femme en tant que telle qui anéantira le démon ,mais c’est le fait qu’elle soit humble qui lui donnera ce pouvoir.
Si la femme a entrainé l’homme dans le péché ,par son HUMILITE ,elle a le pouvoir de l’en sortir ,ce qui n’est que le juste retour des choses .
Mais le communisme théorisé par le Juif Karl Marx est passé par là , dans sa lutte contre Dieu il a dévié la femme vers plus d’orgueil en instituant le féminisme .
Ce féminisme est selon certains psys, CASTRATEUR pour l’homme ,qui finit par se laisser dominer par les femmes et se féminise lui même au point pour certains de tomber dans la phobie des femmes conduisant à l’homosexualité.
Raynald,
On est bien d’accord. Il faut cependant ajouter au nombre de ces punitions, la convoitise (Gn 3.16).
Il y a decas ou l avortement est l unique solution.
elsa,
Il n’y a jamais de cas où l’avortement est la solution. Le penser est être homicide et se damner.