Voici une critique que l’abbé Pagès a faite de l’entretien de Idriss Aberkane donné à la chaîne Youtube Thinkerview, et que vous pouvez trouver ici.
Depuis l’origine du christianisme les chrétiens se sont rendus en Terre Sainte non pour le lucre, comme ose le dire Idriss, mais, comme chacun sait, pour vénérer les Lieux Saints. Et c’est bien tardivement qu’ils voulurent reconquérir la patrie du Christ pour porter secours à leurs coreligionnaires persécutés sous l’inhumaine charia et lors des pèlerinages par les rackets et les multiples agressions. Aussi, lorsqu’augmenta le nombre des pèlerins à l’occasion du millénaire de la mort du Christ, il fallut organiser des troupes armées pour assurer leur sécurité. Voilà la première raison des Croisades. Pour donner une idée de l’ambiance, parmi tant d’autres faits rapportés par l’historien Jacques Heers, voici ce pèlerinage conduit par l’archevêque de Mayence qui fut presque entièrement massacré le 25 mars 1065 par les Bédouins de Ramallah (Histoire des croisades, Perrin, 2014), dignes émules de Mahomet, célèbre pour ses attaques de caravanes. Mais la prise de Jérusalem par les Turcs seldjoukides en 1071 rendit le pèlerinage impossible d’accès, et conduisit l’empereur byzantin Alexis Comnène à demander l’aide des Occidentaux. La deuxième raison des Croisades est donc cette invasion à l’est de l’Europe et en Terre Sainte par les Turcs Seldjoukides, qui contraignit les chrétiens occidentaux à envisager la reprise de Jérusalem, et ce alors même que l’Europe devenue chrétienne cherchait à vivre selon l’esprit de l’Evangile, et c’est la troisième raison pour laquelle il est faux de dire que la raison es Croisades a été la recherche du lucre. L’Eglise avait réussi par exemple à discipliner les humeurs belliqueuses des Européens par des institutions comme la trêve de Dieu ou la paix de Dieu, qui limitaient l’usage des armes sous peine d’excommunication. L’invasion de l’est de l’Europe augmenta la menace de totale submersion musulmane de l’Europe, déjà bloquée à l’ouest par le califat de Cordoue, auquel les Almoravides venaient de prêter main forte au XIe siècle, tandis que le sud du royaume franc était régulièrement pillé par les sarrasins régnant sur les côtes de la méditerranée par la piraterie. Je dénonce donc ici la mystification visant à culpabiliser les chrétiens pour leur action de légitime défense et à présenter les musulmans comme de pauvres victimes agressées sur leurs terres. Car ces terres ne leur appartenaient et ne leur appartiennent toujours pas puisqu’ils les ont conquises par la force. Et comment ne pas dénoncer ici le président Erdogan voulant aujourd’hui s’approprier les îles grecques, lui qui célèbre chaque année en grandes pompes la prise de Constantinople ? Qu’un peuple célèbre la récupération d’une de ses villes se comprend, mais fêter la prise d’une capitale étrangère, qu’est-ce d’autre, sinon se montrer dignes fils du Diable ?
Mais qu’y a-t-il d’étonnant, cher Idriss, à reconnaître que le minaret soit une structure d’origine chrétienne ? Y a-t-il quelque chose de bon en islam qu’il ne l’ait copié ou volé ?
Que la majorité des victimes de l’islamisme soient des musulmans ne remet nullement en cause le choc des civilisations, mais s’explique très bien du fait que l’islam produisant les islamistes, comme le roncier produit les ronces, c’est nécessairement d’abord en pays musulmans que les islamistes produisent les fruits mortifères de l’islam, et ensuite, puisque pour un pieux musulman, les musulmans n’obéissant pas strictement au Coran sont des mécréants, il est licite, sinon un devoir, de les tuer. Quant au fait que les islamistes tirent contre leur propre camp ne peut étonner que ceux qui n’ont pas encore réalisé que l’islam rend foncièrement bête et méchant.
Si lutter contre la radicalisation implique de lutter contre le désespoir, lutter contre le désespoir n’implique pas de promouvoir l’islam. Au contraire même, puisque l’islam plonge dans le désespoir ! En effet, en islam, le salut ne dépend que du bon plaisir d’Allah, qui égare qui il veut (Coran 6.108 ; 111,125 ; 11.119 ; 32.13 ; 33.17), en sorte que la menace de l’enfer tourmente sans cesse le musulman. Et le pire est que l’islam lui fait croire que le seul moyen d’être assuré d’aller au paradis est de mourir au djihad, c’est-à-dire de recevoir la mort en échange de celle qu’il inflige, y compris à des innocents, car Allah s’est engagé à donner sa récompense à celui qui tue ou est tué pour lui (2.154 ; 3.157,169 ; 4.74,101 ; 9.111 ; 47.4,7 ; 61.4). Ce n’est pas beau, ça ?! Cela vaut vraiment la peine de prêcher l’islam, avec l’air innocent des maîtres experts dans l’art de la takiya !
Ce n’est pas sans raison que depuis le règne du calife abbasside Mamoun (786-833), les pays arabes ont traduit autant de livres que l’Espagne en traduit actuellement en un an (Jacques Brasseul, Le déclin du monde musulman : une revue des explications, 2005). Tandis que Jésus nous donne Son Esprit pour nous introduire dans la Vérité tout entière (Jn 15.15 ; 16.13), Allah assujettit le musulman à l’ignorance : « Ô vous qui avez cru ! Ne posez pas de questions sur certains sujets, cela pourrait vous causer du tort (5.101) ». Et comme les sujets ne sont pas précisés, tous sont suspects. Allah dit encore : « En vérité, Nous avons proposé le dépôt de la foi aux cieux, à la terre et aux montagnes, mais tous ont refusé d’en assumer la responsabilité et en furent effrayés, alors que l’homme, par comble d’ignorance et d’iniquité, s’en est chargé ! (33.72) » Allah reconnaît donc que son message est pour les créatures sans raison… et que l’homme qui l’accueille, c’est-à-dire le musulman, est un abîme d’ignorance et d’iniquité… Quel meilleur critique de l’islam pourrait-on trouver que le Coran, lui qui méprise l’homme, et avoue être fait pour des êtres sans raison ?
Attention, nous touchons ici un somment ! Sans s’en rendre compte, Idriss Aberkane nous montre ici le pouvoir de l’islam de transformer en assassins les âmes qu’il soumet. En effet, pour lui, tuer autrui en dehors du cas de légitime défense n’est pas condamné parce qu’un meurtre est un acte monstrueux toujours condamnable, mais parce qu’un tel acte ne sert pas « la cause »… Autrement dit, comme tous les djihadistes, terroristes, et psychopathes, Idriss Aberkane fonctionne avec le principe que la fin justifie les moyens, qu’il n’y a pas d’actes bons ou mauvais en soi, mais seulement en fonction de l’intention qui motive leur exécution. (vidéo de la femme ?)
Quelle mystification ! Quelle imposture ! L’islam se plaint d’être l’objet d’attaques, mais celles-ci ne sont jamais que de la légitime défense ! En effet, qu’apporte l’islam au monde ? Et que pourrait-il apporter après la venue du Christ ? Qui ne voit la différence entre Jésus et Mahomet, l’Evangile et le Coran ? Pendant six siècles le christianisme vivait très bien sans l’islam, et montre par là qu’il n’a pas besoin de l’islam pour exister, par contre l’islam ne peut pas exister sans le christianisme, puisque sa raison d’être est de le calomnier pour justifier son usurpation (Coran 2.193 ; 3.151 ; 4.48 ; 5.56 ; 9.5,28-30,33,123 ; 98.6…). Le propre de l’imposteur est de se faire passer pour ce qu’il n’est pas, et de calomnier autrui. Et c’est cela qui caractérise l’islam. Il faut avoir le courage de le dire, pour la gloire de Dieu et le salut du monde ! Un ex-musulman me disait récemment hésiter à quitter l’islam de crainte de déplaire à Allah. Mais je vous le dis : ne craignez pas de déplaire à Allah, mais craignez de déplaire au seul et vrai Dieu et à Son Messie ! Qui peut venir APRES le Christ, sinon l’Antichrist ?
Mais quelle blague ! Effectivement, une bague de l’ère Viking a été retrouvée en Suède avec l’inscription « pour Allah », mais cela ne dit pas que la personne qui la portait savait ce que signifiait l’inscription, et encore moins qu’elle s’était convertie à l’islam ! Tous les top modèles qui portent aujourd’hui des croix en pendentifs ne sont pas pour autant des chrétiens ! De plus, cette bague est l’unique objet trouvé en cette région attestant d’un lien avec l’islam. Mais peu importe ! L’apologétique musulmane, comme vient de le dire Idriss, ne s’intéresse pas tant aux faits, c’est-à-dire à la réalité, qu’aux perspectives, c’est-à-dire à la manipulation des faits … Et c’est ainsi qu’à partir de cette bague, Idriss en arrive à dire que des Vikings s’étaient convertis à l’islam ! C’est comme cela que s’est bâti l’islam : sur le mensonge. Je rappelle que la société viking et celle de Mahomet reposaient toutes deux sur le pillage, la capture et la vente d’objets précieux, et notamment d’esclaves, qui ont fait les frais de leurs relations commerciales. Si Jésus annonce que tous les hommes créés par l’unique et même Dieu sont frères en Lui (Mt 23.8), Allah, par contre, interdit l’abolition de l’esclavage (Coran 16.71), et octroie à Mahomet le 1/5e des esclaves qu’il capturait … C’est pas beau l’islam ?
Voici un nouvel et magnifique exemple d’apologétique musulmane. Pour vanter la soi-disant excellence de la civilisation musulmane, Idriss Aberkane nous parle de machines si compliquées que seuls les Arabes, qu’il confond avec les musulmans, auraient été capables d’inventer, et donc aussi de réparer, ainsi de l’horloge à eau offerte à Charlemagne par le calife Hâroun ar-Rachîd, laquelle se serait « détraquée »… Mais quelle blague ! Une horloge à eau est si simple qu’elle ne peut pas se détraquer ! En effet, elle n’est constituée que de deux récipients superposés dont l’un reçoit l’eau s’écoulant de l’autre par un petit orifice, ce qui prend un certain temps, une certaine mesure de temps, exactement comme le fait un sablier avec du sable… Voilà le genre de mensonge qu’Idriss est capable de débiter avec l’aplomb du monsieur qui sait tout… Toujours est-il que si remplacer un pot de terre par un autre est un travail « hautement mathématique », on comprend qu’il faille attendre encore longtemps avant qu’émergent des prix Nobel à La Mecque ou à Mogadiscio !
C’est effarant de voir Idriss débiter des mensonges comme si de rien n’était. Et on a l’impression qu’il ne s’en rend même pas compte, tellement cela semble lui être une seconde nature. Le malheur est qu’avant que ses mensonges ne soient dévoilés, Idriss passe pour quelque chose aux yeux des ignorants, et l’islam avec lui. De même qu’à partir d’une bague musulmane il a été capable de nous dire que les Vikings se convertissaient à l’islam, à partir d’une ressemblance homophonique il veut ici nous faire croire que les musulmans auraient inventé la notion d’inconnue en mathématique. Or, les plus anciens problèmes mathématiques font déjà usage du terme « inconnue », au sens de valeur à rechercher. Ainsi du papyrus égyptien appelé Rhind, daté de l’an 33 du règne du pharaon Apophis, de la XVe dynastie, c’est-à-dire dans la première moitié du XVIe siècle avant notre ère. Le scribe Ahmès qui l’a rédigé, annonce même en introduction, que son texte est une copie d’une version plus ancienne d’environ trois siècles. Donc bien avant l’islam, n’est-ce pas ? Du temps de la jâhilîya, c’est-à-dire de la présumée ignorance préislamique, les Egyptiens construisaient des pyramides… Excusez du peu. Mais les Babyloniens eux-aussi posaient des problèmes mathématiques avec des valeurs initialement inconnues. Quant aux mathématiciens indiens, ils travaillaient depuis longtemps sur la racine carrée et sur des problèmes du second degré ayant des solutions non rationnelles. Ils n’avaient pas attendu Al-Khawarizmi. Et même si la notion d’ « inconnue » n’était pas encore très explicite, elle le devint avec le mathématicien grec, Diophante, qui vécut vers le début de notre ère. Son livre, l’Arithmetica, détaille les propriétés de l’« arithmos » (le nombre), l’ancêtre de l’ « inconnue », qui possède une quantité indéterminée d’unités, et qu’il symbolise par la lettre S. L’idée de nommer l’inconnue vient de Diophante, et de personne d’autre, et elle est passée ensuite aux mathématiciens arabes du Moyen Âge (je dis bien « arabes » et non pas « musulmans ») qui en changèrent le nom. Dès le VIIIe siècle les Éléments d’Euclide furent traduits en arabe, ainsi que les travaux du mathématicien indien Brahmagupta. Et c’est à cette époque qu’Al-Khawarizmi reprend les Éléments d’Euclide et présente l’inconnue comme la résolution d’une équation. Si l’on trouve chez lui des avancées par rapport au livre de Diophante, comme le fait que la portée de l’inconnue n’est plus limitée aux nombres rationnels, ou l’introduction d’une notation positionnelle des nombres, il y a aussi des régressions, notamment du fait qu’il ne développe pas le langage symbolique, et s’il nomme l’ « inconnue » « shay », c’est à dire « la chose que l’on recherche », il ne la différencie pas de la notion de solution. Les Andalous, alors sous domination musulmane, écriront ensuite ce mot en caractères latins xay. Et c’est René Descartes, au XVIIe siècle, qui simplifia ce terme en ne gardant que son initiale x. Bref, à vouloir défendre le mensonge, on ne peut que mentir.
Idriss n’a pas encore réalisé que ce qu’il a pu y avoir de bon dans la civilisation islamique ne doit pas être mis au compte de l’islam, mais de personnes islamisées ayant réussi à sauvegarder suffisamment du génie de leur culture antérieure pour le faire fructifier non pas grâce à l’islam, mais en dépit de l’islam. C’est ainsi que les miniatures perses du XIVème siècle ne rendent pas témoignage au génie artistique de l’islam, puisque l’islam, refusant l’Incarnation, qui est la manifestation de la Vérité, refuse aussi nécessairement la représentation. De même, l’architecture des mosquées turques est empruntée aux cathédrales byzantines, et les superbes mosaïques du Dôme du Rocher sont l’œuvre de céramistes arméniens. Les musulmans ne sont pas les inventeurs des chiffres, mais les Indiens, et si Al-Khawarizmi est présenté comme le père de l’algorithme, les anciens Babyloniens et Égyptiens savaient résoudre des équations du premier et second degré bien avant Euclide. Mais pour idéaliser l’islam, il faut humilier la civilisation occidentale, et en fin de compte la religion chrétienne qui en est l’âme. Sans la civilisation occidentale, les musulmans auraient-ils par exemple connu la civilisation égyptienne ? C’est elle qui a inventé l’horloge à eau, et non pas la civilisation musulmane, comme voudrait nous le faire croire Idriss. Par contre, la mystification et la réécriture de l’histoire relèvent manifestement de la science islamique.
« N’attendez d’applaudissements que de vous-même. » C’est impressionnant comme l’amour de soi préféré à l’amour du vrai Dieu conduit à la vanité, à l’insignifiance, à l’aveuglement de l’esprit. Quel est le minable, le vaniteux, le vicieux, l’orgueilleux, le criminel qui n’est pas capable de s’applaudir lui-même pour cacher à sa conscience la laideur de son âme ? Attendre d’être félicité par Dieu, l’unique et vrai Dieu, c’est autrement plus exigeant …
Le plus libre et le plus noble serait celui qui suit ses propres lois ? Mais quelle bêtise ! Une loi, par définition, suppose l’altérité, soit de Dieu, soit de l’Etat, et des intérêts en commun, qu’il s’agit de respecter. Tout le contraire donc de ce que raconte Idriss. Mais il est vrai que lorsqu’on se prend pour Dieu, on peut bien aussi se donner des lois, ce qui permet de les transgresser sans craindre de déplaire à leur auteur…
Un dogme, par définition, est est une affirmation considérée comme fondamentale, incontestable et intangible formulée par une autorité légitime. Pour les catholiques, les dogmes sont l’expression certaine de la vérité révélée par le Christ, dont les paroles ne passeront jamais (Lc 21.33), comme Dieu est éternel et immuable. Quel bonheur donc de pouvoir bâtir sa vie sur du solide, et échapper à la fuite perpétuelle vers l’absurde ! Combien malheureux et misérable est celui qui méprise le témoignage que Jésus est venu rendre à la vérité, au prix de Sa mort et de Sa résurrection, pour lui préférer l’inanité et bientôt la folie de son propre moi gonflé d’orgueil puant et criminel ! Refuser de vivre dans la pensée d’un autre, c’est se prendre pour le meilleur, pour le centre du monde, pour l’unique, c’est refuser d’accueillir et d’être accueilli, et donc d’aimer. C’est se vouer à la solitude, à la stérilité, et en fin de course à l’Enfer. Mais lorsque cet autre est Dieu, comment pourrais-je ne pas vouloir vivre avec Lui, dans Sa pensée, par laquelle Il m’a créé, et par laquelle Il me donne maintenant d’être ? Comment pourrais-je ne pas faire mienne cette pensée de Dieu pour être ce qu’Il veut que je sois ?
Si les gens savaient qu’ils vont en Enfer, ils donneraient leur vie au Christ !
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