Voici un extrait de la critique que l’abbé Pagès a faite de l’entretien de Idriss Aberkane sur la chaîne Youtube Thinkerview et que l’on peut retrouver ici.
La solution d’Idriss pour supprimer l’islam radical, c’est l’islam sain. Or, d’où vient le radicalisme de l’islam sinon de l’islam lui-même, aussi vrai que sans islam, il n’y a pas d’islamisme. Votre distinction entre islam sain et islam pas sain est un tour de passe-passe récusé par quelqu’un tout aussi musulman que vous, le Président de la Turquie, M. Erdogan, pour qui (je cite) : « L’expression “islam modéré” est laide et offensante. Il n’y a pas d’islam modéré. L’islam est l’islam (Kanal D TV, Août 2007) » (fin de la citation). Il n’y a pas d’islam sain et d’islam pas sain, il n’y a qu’un seul islam, qui produit invariablement les horreurs de l’islam dit radical. Ainsi que Jésus l’enseigne : « Tout arbre bon produit de bons fruits, et tout arbre mauvais produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits. (Mt 7.17-19) » La distinction entre islam modéré ou sain, et islam radical ou pas sain, a été forgée pour faire accepter l’islam en Occident, mais elle ne repose sur aucune différence fondamentale puisque l’un et l’autre se réfèrent au même Allah, au même Coran, au même Mahomet. Est-ce que l’on dit, par exemple, qu’une femme est modérément enceinte ? Ou elle l’est, ou elle ne l’est pas. Je pose donc la question : Si un musulman modéré reste musulman, est-ce parce qu’il aime modérément les abominations islamiques, ou bien parce qu’il est modérément humain ? Un bon musulman est en fait un mauvais musulman. La confusion vient de ce qu’est attribuée à l’islam la bonté de la nature humaine, créée bonne, qui réussit à percer chez certains musulmans préférant obéir à leur conscience plutôt qu’à Allah – la conscience étant l’instance permettant au cœur de tout homme d’entendre la petite voix de Dieu l’invitant à fuir le mal et à faire le bien. C’est pourquoi les islamistes tuent les musulmans dits modérés au même titre que les mécréants puisque les uns comme les autres n’obéissent pas au Coran (3.166-167 ; 4.137-139,142,145 ; 9.66-68,73). Suffit-il, face aux attentats, de dire « Ce n’est pas ça l’islam ! », ou bien faut-il reconnaître que les djihadistes ne font que prêcher le Coran et imiter Mahomet ? Et qui ne voit que l’appellation islam sain, ou modéré, suffit à dénoncer l’islam comme mauvais, puisque si l’islam doit être modéré pour être acceptable, c’est donc qu’en lui-même il n l’est pas ! Nul besoin de modérer le christianisme. Plus on imite le Christ, et plus on est aimable, mais plus on imite Mahomet, et plus on est haïssable. Il n’y a qu’un seul Messie, en dehors duquel c’est l’Enfer assuré (Coran 3.55). C’est pourquoi, la solution à l’islam radical n’est pas de prêcher un prétendu islam sain, mais de prêcher le christianisme. Nul danger, jamais, à imiter le Christ ! Idriss Aberkane, ne se rend peut-être pas compte qu’en défendant l’islam, quel que soit l’enrobage sous lequel il nous le présente, il sert l’Antichrist. Qui peut en effet venir APRES le Christ, sinon l’Antichrist ? Jésus nous a avertis : « Qui n’est pas avec Moi est contre Moi. Qui n’amasse pas avec Moi, dissipe. (Mt 12.30) » …
Le clash des civilisations existe bel et bien. Il est dans l’ADN de l’islam, aussi vrai qu’Allah, par la bouche du vrai musulman qu’était Abraham (Coran 2.135 ; 3.67), prescrit la guerre universelle et perpétuelle contre tout ce qui n’est pas musulman : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous soyez musulmans ! (Coran 60.4) ». Comme Satan, qui n’existe qu’en s’opposant à Dieu, sans le christianisme, auquel il s’oppose, l’islam n’existerait pas : « Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas ‘Trois’. Cessez ! Ce sera meilleur pour vous ! Allah n’est qu’un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant (4.171 ; 5.73) » ; « Les chrétiens ne sont qu’impureté ! (…) Qu’Allah les extermine ! (Coran 9.28,30) ». L’islam n’est que refus de la foi chrétienne. Sans kâfir, sans mécréant, il n’y a pas de musulman. La profession de foi musulmane, la chahada, est d’ailleurs l’expression de ce refus : « J’atteste qu’il n’y a pas de divinité si ce n’est Allah [autrement dit : Non la Sainte Trinité ! à laquelle je préfère l’inconnaissable Allah ! (2.255 ; 20.110)] et Mahomet est l’envoyé d’Allah [autrement dit : Non à Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur des hommes, à qui je préfère Mahomet, parfait criminel !] ». Un musulman se rassure d’être musulman parce qu’au moins il n’est pas chrétien, sachant que le chrétien, coupable du seul péché qu’Allah ne peut pas pardonner (Coran 4.48), est voué à l’Enfer (48.6 ; 98.6) par Allah, qui égare qui il veut (5.18 ; 6.39 ; 7.155 ; 29.21) ! C’est ainsi qu’être antichrétien est un gage de légitimité islamique, et c’est la raison pour laquelle le conflit avec l’Occident est vital pour l’islam. Ainsi, les régimes musulmans se légitiment aux yeux de leurs populations en permettant la lutte contre les chrétiens. En Afghanistan, au Pakistan, aux Moluques, au Nigéria, en Arabie saoudite, au Soudan, et ailleurs, se convertir au christianisme est sanctionné légalement par la peine de mort. La pression sur les Églises du Proche et du Moyen-Orient est telle que les chrétiens fuient leurs terres pour sauver leur vie. En Syrie, du tiers de la population qu’ils étaient à la fin du XIXe siècle, ils sont aujourd’hui moins de 5%. En 1932, ils formaient au Liban plus de 55% de la population, leur proportion y est à présent inférieure à 30%. En 1948, en Cisjordanie & Gaza, la proportion de chrétiens était de 23%, en 2010 ils ne sont plus que 1,6%. A ces dates, ils étaient 25% en Egypte et au Soudan, et maintenant 10 et 17%. Avant le génocide de 1913-1923, les chrétiens de l’Empire ottoman représentaient le tiers de sa population (4,5M), qui est devenue aujourd’hui musulmane à 99,6% ! En Iran, leur nombre a diminué de 66%. En Irak, en une génération, les chrétiens ont diminué de 90% … Si l’œuvre propre de l’Antichrist est de détruire l’œuvre du Christ (2.193 ; 9.33), est-ce que l’islam ne détruit pas l’Eglise partout où il le peut (Coran 2.193 ; 9.5,29,33) ? Que ce ne soit pas partout parfaitement le cas, ou que la France ait pu avoir comme allié l’Empire ottoman, ne remet pas en cause ce que je viens de dire, car, une chose sont les principes, et autre chose la façon dont ils sont mis en pratique. Ainsi, de même que la France n’a pas toujours été fidèle aux bons principes de la foi catholique de son baptême, et nous ne le voyons que trop aujourd’hui, de même, pour la raison que j’ai précédemment évoquée, à savoir qu’il est possible à un musulman de préférer écouter sa conscience plutôt qu’Allah, un pays musulman peut être infidèle aux principes mauvais de l’islam. La règle reste celle que Jésus a énoncée : aucun arbre mauvais ne peut donner de bons fruits, ni un arbre bon donner de mauvais fruits.
“Je prie celui qui prétend que Daesh ne représente pas l’islam de me donner un seul crime commis par Daesh qui n’a pas été commis par Mahomet et n’a pas de base dans le Coran et la Sunnah.”
(professeur Sami Awad Aldeeb Abu-Sahlieh, docteur en droit en Suisse et spécialiste du droit arabe et musulman.)