Dans une émission de 80 minutes, Sophie Robert s’entretient avec Mikkel Borch-Jacobsen, Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman. Ensemble, ils évoquent : leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.
Sophie Robert s’est faite connaître du public avec la réalisation du film Le Mur, la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme et entre autres la victoire qu’elle a dûment remportée face au procès que lui avaient opposés certains protagonistes de la psychanalyse. Dans ce documentaire, elle cite Lacan : « Notre pratique est une escroquerie : bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué…) »[1].
Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’Université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseignée à l’université. Dans ce reportage, il déclare : « En lisant la littérature anglo-saxonne d’auteurs historiens de la psychanalyse …/… je me suis rendu compte que l’histoire qu’on nous a raconté pour justifier la psychanalyse était en fait une sorte de légende brodée par Freud lui-même, et ensuite embellie par les disciples ».
Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique, il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies. Jacques Van Rillaer est l’auteur de plusieurs ouvrages et de nombreuses publications critiques dont certaines sont facilement accessibles sur internet.
Jean-Pierre Ledru est psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années. Il déclare : « Tous les cas cliniques de Freud publiés sont des cas trafiqués ».
Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.
Mikkel Borch-Jacobsen et Jacques Van Rillaer sont notamment coauteurs du Livre noir de la psychanalyse.
La vidéo de l’interview est accessible sur le site www.dragonbleutv.com.
Ce document peut paraître édifiant. Cependant, en 1980, les références freudiennes ont été retirées du DSM III pour leur absence de scientificité. La psychanalyse a fait l’objet d’un rapport de l’INSERM en 2004 qui démontre qu’elle est sans efficacité sur le plan thérapeutique. La psychanalyse a aussi été désavouée en 2010 par la Haute Autorité de Santé pour sa fausse prétention à pouvoir soigner l’autisme ! Depuis de nombreuses années, de plus en plus d’ouvrages, de reportages, de sites internet adoptent une attitude critique et documentée envers la psychanalyse. Pourtant, en France, au moins 70% des pédopsychiatres continuent d’être de pratique psychanalytique.
Si la théorie psychanalytique ne s’appuie que sur des cas cliniques truqués :
Comment peut-on encore continuer à endoctriner les futurs bacheliers dans le cadre de leur programme de philosophie en terminale ?
Comment peut-on encore continuer de former les étudiants des chaires de psychologie sur cette base en leur faisant croire que tout est authentique ?
Cela voudrait-il dire que les systèmes de soin français en santé mentale, largement inspirés par les travaux de Freud, utiliseraient depuis des décennies des outils thérapeutiques inadaptés ?
Cela voudrait-il dire que les magistrats des affaires familiales, formés aux besoins de l’enfant matière de parentalité par des pédopsychiatres de cette obédience, utiliseraient depuis des décennies des outils d’aide à la décision inadaptés ?
Cela voudrait-il dire que les expertises psychiatriques réalisées pour le compte des tribunaux, souvent à la charge des parties, ne sont pas toujours fiables ?
[1] Conférence de Jacques Lacan à Bruxelles le 26 février 1977. Publié dans Quarto (Supplément belge à La lettre mensuelle de l’École de la cause freudienne), 1981, n° 2. Extraits réédités dans Le Nouvel Observateur, 1981, n° 880, p. 88. Propos rapportés par Jacques Van-Rillaer dans Mensonges Lacaniens : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1825.
Il me semble pourtant que la psychanalyse peut guérir en faisant remonter à la surface du conscient les souvenirs traumatisants.
Voici un exemple que tout le monde a pu vérifier: Vous êtes dans le métro et vous bavardez avec votre ami e. vous lui dites soudain ,”Je voulais te dire quelque chose qui t’aurait plu,mais je n’arrive plus en m’en souvenir” et alors vous cherchez..vous cherchez en vain ; il s’installe en vous alors comme un léger malaise.Mais comme vous n’arrivez pas à retrouver ce que vous vouliez évoquez; vous ne cherchez plus et vous parlez d’autre chose…des amours de Mme Macron, du changement climatique,de l’insécurité dans les grandes villes et tout à coup ce dont vous vouliez dire à votre ami, vous revient et e léger malaise disparaît.
La psychanalyse , c’est ça; par la libre association d’idées ,le souvenir traumatisant remonte à la surface de votre inconscient et le mal- être qui empoisonnait votre vie disparaît.
Vous vous trompez monsieur Ratignac! Je suis passe’ par la psychanalise et ce qui empoisonait ma vie n’avait absoluement pas disparu, par contre de nombreux euros ont disparus de mon portefeuille…