N.B. : Les chiffres placés entre parenthèses (…) désignent une citation coranique, dont le premier chiffre, suivi d’un point, indique le numéro de la sourate, et le suivant, celui du verset (ex. 62.14). Lorsque le premier chiffre est précédé d’une abréviation lexicale, la citation est tirée de la Bible (ex. Jn 3.12), et lorsqu’il est précédé d’un seule lettre majuscule, il indique un article d’un des vingt six chapitres de cette série “Réponses aux musulmans” (ex. L 11).
— 1 Si Jésus n’a été envoyé qu’aux Israélites (43.59 ; 61.6), pourquoi Allah dit-il qu’Il a été envoyé « à tous les hommes (19.21) », et même, avec Sa mère, « à tous les univers (21.91) » ?
— 2 Si Jésus n’a été envoyé qu’aux Israélites (43.59), comment Sa mission pourrait-elle avoir été d’annoncer la venue d’un prophète arabe (61.6), chargé de donner une révélation en arabe pour les Arabes (12.2 ; 16.103 ; 41.3,44 ; 42.7) ?
— 3 Si Jésus n’est qu’un prophète comme un autre (4.171 ; 5.75), pourquoi Sa Mère est-elle préférée à toutes les femmes (voir T 27+) ? Est-ce sans raison, ou bien parce qu’elle est la Mère du meilleur des hommes, le Sauveur, Dieu fait homme ?
— 4 Si chaque peuple n’a reçu d’Allah qu’un prophète issu de lui (30.47 ; 14.4), Moïse (10.75), Jonas (21.87-88 ; 37.139-148), ou Jésus (3.4 ; 19.21 ; 21.91), n’étaient-ils pas prophètes ? Et si Jésus est le Messie (4.171), est-ce pour n’être qu’un prophète ?
— 5 Pour ravir au christianisme l’universalité qui découle de son statut d’unique et vraie religion, l’islam se devait de nier la divinité de Jésus, aussi Le réduit-il à n’être qu’un prophète de plus pour Israël (43.59). L’apologétique musulmane croit enfoncer le clou en citant Jésus affirmant n’avoir « été envoyé qu’aux brebis perdues de la Maison d’Israël (Mt 15.24) » , comme s’Il n’avait pas aussi annoncé le rassemblement en Son unique Église (Mt 28.19 ; Jn 10.16) de Juifs et de non Juifs, et répondu à la prière justement de la non-Juive à qui s’adresse alors Son propos ! Ce faisant, Jésus exprimait les limites inhérentes à toute condition créée, y compris celles du Prophète annoncé par Moïse (Dt 18.15), chargé pourtant de faire entrer l’ensemble des nations dans le Royaume de Dieu : « C’est trop peu que Tu sois pour Moi un serviteur pour relever les tribus de Jacob et ramener les survivants d’Israël. Je fais de Toi La lumière des nations pour que Mon salut atteigne aux extrémités de la terre ! (Is 49.6) » ; « Je placerai sur Lui mon Esprit et Il annoncera le Droit aux nations […] En Son nom les nations mettront leur espérance. (Is 42.1-4 ; Ps 116) »… Dieu respecte les êtres et les choses qu’Il a créés, et donc leurs limites, qui les définissent. L’enracinement dans la particularité d’une nation ne s’oppose pas à l’universalité de l’humanité, mais la constitue ! Pas d’homme réel qui ne soit incarné en un temps et en un lieu définis. Que la Révélation chrétienne soit enracinée dans l’existence d’un peuple particulier montre qu’elle est vraie, et non un mythe, elle ! Dans le temps, les choses se font progressivement, dans le mythe, elles sont instantanées. De même que, dans un premier temps, Jésus envoya ses Apôtres seulement vers les Israélites (Mt 10.6), puis au monde entier (Mt 28.19), de même a-t-Il circonscrit son propre apostolat au territoire d’Israël avant de l’étendre au monde entier par l’Église qui est Son corps (Mt 28.20 ; Jn 15.5 ; Col 1.18). Tandis que la Croix est fichée en un point unique de la terre, ses deux bras s’ouvrent à droite et à gauche sur le cercle infini de l’horizon, pour réunir amis et ennemis en un seul et même point : le Cœur transpercé de Jésus (Za 12.10). Jésus ne fait qu’un avec ses disciples (Jn 15.4-5). À Lui la mission de réaliser pour le peuple hébreu la promesse messianique (Jr 31.31 ; Ez 36.36), à ses disciples celle d’en porter la bonne nouvelle à toutes les nations (Lc 24.46-48 ; Ac 10.45 ; 11.18 ; 13.46). Ainsi se réalise la prophétie : « Mais Moi, Je viendrai rassembler toutes les nations et toutes les langues [catholique signifie universel], et elles viendront voir Ma gloire. Je mettrai chez elles un signe [celui de la Croix] et J’enverrai de leurs survivants [les chrétiens missionnaires] vers les nations, vers les îles lointaines qui n’ont pas entendu parler de Moi, et qui n’ont pas vu Ma gloire. (Is 66.18+) » Non seulement, durant Sa vie publique, Jésus n’a pas manqué d’évangéliser des païens (Mt 8.13 ; 12.14-21 ; 27.54 ; Lc 7.9 ; 17.8 ; Jn 4.9), mais après Sa résurrection, Il Se montre non en Judée, mais en Galilée (Mc 16.7), « carrefour des nations (Is 8.23 ; Mt 4.15) ». A-t-Il dit qu’Il était La Lumière du monde (Jn 8.12), ou seulement d’Israël ? Il est venu « non pas pour la nation seulement, mais encore afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. (Jn 11.52) » Ainsi, « les païens sont admis au même héritage, membres du même Corps, bénéficiaires de la même Promesse, dans le Christ Jésus, par le moyen de l’Évangile. (Ep 3.5,6 ; Rm 15.8-12) » Puisque Jésus est plus qu’un prophète et un roi réunis (Lc 11.29-32), peut-Il n’être qu’un prophète ? Et s’Il a prophétisé à ses compatriotes incrédules leur damnation : « Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident prendre place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des Cieux, tandis que vous serez jetés dans les ténèbres extérieures (Mt 8.11+ ; Cf. Mt 4.13-16 ; 22.8-9 ; 28.19 ; Ac 15.14-18) », les musulmans, qui refusent eux-aussi d’adorer le Sauveur du monde (Jn 4.25-26,42), ne se damnent-ils pas ?
— 6 Si Jésus n’est qu’un prophète envoyé à Israël, et non pas le Messie envoyé au monde entier, pourquoi prétendre que ce serait Mahomet, puisque le Coran professe que Mahomet n’est pas le Messie, mais seulement un prophète arabe, chargé de donner le Coran en arabe aux Arabes (41.44. Cf. 13.7 ; 6.92 ; 10.47 ; 32.3 ; 41.3-4,44 ; 62.2) ?
— 7 Si Jésus n’est qu’un prophète (4.171 ; 5.46), pourquoi doit-Il revenir du Ciel pour le Jugement Dernier (4.159) ? Pour prêcher la conversion à l’islam ! répondent les musulmans. Mais dans ce cas, Mahomet aura-t-il été le dernier des prophètes (33.40) ?
— 8 Comment les musulmans peuvent-ils dire que Jésus n’est qu’un prophète (2.136 ; 4.171 ; 5.75), si « un prophète fait des prisonniers et des massacres (8.67) » ? À part un musulman, qui peut croire que Jésus a fait des prisonniers et des massacres ?
— 9 Si la mission de Jésus n’avait été que de confirmer (61.6) et de pratiquer la Torah (19.31-32 ; 42.13 ; 43.59), pourquoi a-t-Il tant déplu aux Juifs, pourtant si attachés à la pratiquer, qu’ils ont voulu Le tuer pour cette raison (4.155-158) ?
— 10 Comment Jésus ne serait-Il qu’un prophète (2.136 ; 4.171 ; 5.75), et non pas plus qu’un prophète (Mt 12.38-32 ; Mt 5.17), puisque la mission d’un prophète est de transmettre un message divin (16.35), et que Jésus EST Le message divin (6.73 ; 19.34 ; Jn 8.24,28 ; 14.6) ?
— 11 Comment les musulmans peuvent-ils prétendre vénérer Jésus comme l’un des plus grands prophètes (19.21,31), alors qu’Allah a si bien déformé son message (4.158) que ses apôtres ― vrais musulmans pourtant (5.111 ; 61.14) ― se sont aussitôt égarés, entraînant ensemble chrétiens (4.48 ; 48.6) et non-chrétiens (3.55) en Enfer ?
— 12 Si Jésus n’avait été qu’un prophète, pourquoi Sa venue aurait-elle été prophétisée par les Écritures hébraïques ? Is 9.6-7 annonce Sa naissance. Gn 49.10 prévoit qu’à Sa venue la tribu de Juda n’aura plus le commandement, et, de fait, lors de la naissance de Jésus, l’Empereur Auguste avait destitué la dynastie hasmonéenne au profit d’Hérode 1er. Mi 5.2 désigne le lieu où doit naître le Messie : Bethléem (cf. Mt 2.1). Mi 5.4 annonce que Sa naissance aura lieu durant un temps de paix, et, de fait, Jésus est né durant la période de paix de vingt-cinq ans que connut le règne d’Auguste. Dn 2.39-45 annonce que le Messie viendra lors du quatrième royaume après Nabuchodonosor, et Dn 9.24+ qu’Il sera oint 483 ans après l’ordre donné par Artaxerès (-457 A.J-C.) de rebâtir Jérusalem. Dt 18.15-20 Le dépeint comme un nouveau Moïse, Législateur (Mt 5-7) et Sauveur (Ex 12,14 / Mt 26.26-29). Is 7.14 révèle qu’Il naîtra d’une vierge. Ml 3.1 qu’Il sera précédé par saint Jean-Baptiste (Mt 3.1-12 ; 11.14). Za 9.9 décrit Son entrée triomphale à Jérusalem et Son humilité (Mc 11.1-11). Is 61.1-2 décrit Sa mission (cf. Lc 4.18-19). Is 6.9 ; 49 ; 50.6 ; 53 et Ps 22 ; 69.21 ; 118.55 annoncent Sa passion (Mt 26-27 ; Jn 1.11 ; 15.24-25 ; 19.18). Jonas 1.15-17 préfigure Sa mort et Sa résurrection. Jr 31.31 prédit la nouvelle et éternelle Alliance (Lc 22.20). Za 12.10 annonce Sa crucifixion. C’est ainsi que Jésus a pu proclamer : Les temps sont accomplis ! (Mc 1.15). Dieu a encore donné d’autres signes pour aider à reconnaître Son Messie (Gn 3.15 ; 49.8,10 ; Nb 21.9 ; 24.17 ; Dt 7.13 ; 18.15 ; 2 Sm 7.12-16 ; Ps 2.8 ; 24.7 ; 85.10-14 ; 89.27-30 ; 132.11 ; 144.5 ; Is 4.2 ; 7.14 ; 9.5 ; 19.20 ; 25.8 ; 45.8 ; 53.1-12 ; 62.5 ; 63.19 ; Ct 4.7 ; Jr 23.6 ; 31.31 ; Ba 3.36-38 ; Ez 34.10-11 ; Dn 7.14 ; 2.44 ; So 3.14,17 ; Jl 3.1 ; Mi 5.1-4 ; Za 2.14 ; 9.9 ; Ml 4.5 ; Lc 1.68-79 ; Jn 6.14 ; Ac 7.34, 52…). Ne sont-ce pas là « des signes pour ceux qui comprennent (10.67) » ?
— 13 La mission universelle de Jésus apparaît dans le titre de Fils de l’homme qu’Il Se donne avec prédilection (Mt 8.20 ; 9.6 ; 10.23 ; 11.19 ; 12.8,32,40 ; 26.64). L’humilité de cette expression qui semble nier l’origine divine de Jésus, témoigne de son authenticité, car des falsificateurs voulant faire croire à la divinité de Jésus ne l’auraient pas employée. Elle est tirée du livre du prophète Daniel, présent dans la littérature apocalyptique juive, et proclame au contraire la double nature (Is 9.6) de Celui qui reçoit l’hommage de « tous les peuples, nations et langues » lorsque « sur les nuées du Ciel » Il reçoit l’« empire éternel » de « l’Ancien » (Dn 7.13-14 ; cf. Lc 21.27). Par cette expression (voir G 25 ; H5) qui ne fait référence à aucun particularisme ethnique ou religieux, Jésus annonce à la fois le caractère universel de Sa mission et Son origine divine. Lors de la Passion, lorsqu’Il annonce que « le Fils de l’homme siégera désormais à la droite de Dieu », le Sanhédrin ne s’y trompe et répond : « Tu es donc le Fils de Dieu ! » Ce que Jésus confirme : « Vous le dites : Je le suis. (Lc 22.69-70) » L’expression Fils de l’homme signifie bien Fils de Dieu. C’est ce montre la réponse de saint Pierre à Jésus demandant qui était le Fils de l’homme : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! (Mt 16.13,16) » De la nature divine du Christ découle Sa mission universelle. Jésus n’a pas offert Son sacrifice que pour la seule rédemption d’Israël (Jn 11.52 ; 1 Jn 2.2). Par Sa mort sur la Croix, Il a détruit la division et la haine entre Juifs et non-Juifs, et disqualifié la Loi comme moyen de salut, puisqu’elle L’a condamné, Lui, l’Innocent et le Saint (Dt 21.23). C’est ainsi qu’Il « est notre paix, Lui qui des deux peuples [juif et païen] n’en a fait qu’un, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en Sa chair la haine, cette loi des ordonnances avec ses rigoureuses prescriptions, afin de fondre en Lui-même les deux en un seul Homme Nouveau, faire la paix, et les réconcilier avec Dieu, tous deux en un seul corps, par la Croix : en Sa personne, Il a tué la haine. (Ep 2.14-16 ; Jn 4.8-10) »De la mission universelle du Christ (Lc 4.16-30 ; Jn 6.33-35) découle celle de l’Église : « Allez ! De toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. (Mt 28.19-20 ; Lc 24.46-49 ; Ac 10.34-36) » Aussi celle-ci reçoit-elle à la Pentecôte l’Esprit-Saint promis (Jn 16.7-15), qui lui donne de s’exprimer en toutes les langues du monde (Ac 2.7-8) pour faire de toutes les nations l’unique Peuple de Dieu. Parce que la mission de l’Église est la même que celle du « Fils de l’homme venant sur les nuées du Ciel », son autorité est celle-là même du Christ (Mt 16.18-19). Désormais, par la communion au Fils de l’homme mort et ressuscité, chacun peut accéder à la communion avec Dieu et avec ceux qui Lui sont unis, qu’ils soient sur terre ou au Ciel, où il n’y a ni division ni dispute à jamais. Après le Christ venu détruire le mur de la haine entre Juifs et non-Juifs (Lc 4.15-30 ; Ac 10.28 ; 15.7-9 ; Rm 3.29 ; 4.11), que vient faire l’islam, sinon détruire l’Œuvre du Christ, relever le mur de la haine en divisant l’humanité entre musulmans et non-musulmans (60.4) ?
— 14 Les musulmans veulent croire que l’islam est l’unique religion qui aurait été celle d’Adam, d’Abraham, de Moïse, de David et de Jésus (2.101 ; 42.13), en sorte que tous ces personnages auraient été eux-mêmes musulmans… Mais l’islam a-t-il jamais existé avant le VIIe siècle ? S’il est évident que non, cette croyance est-elle autre chose qu’une grossière manipulation de l’histoire ? Pourquoi Boko Haram, les talibans et autres musulmans, et jusque dans les écoles de la République, interdisent-ils l’accès à la culture occidentale, sinon parce que le recours à l’histoire et à la science est fatal pour la mythologie musulmane ?
— 15 Si Jean-Baptiste est plus qu’un prophète (Lc 7.26), à plus forte raison le Messie qu’il a eu pour mission de révéler à Israël l’est aussi (Mc 1.7-8 ; Jn 1.26-34). Jésus S’est présenté comme étant plus qu’un prophète (Lc 11.31-32), comme étant Celui que tous les Prophètes avaient annoncé (Mt 11.13 ; 13.16-17 ; Ac 3.24-26 ; 10.43). Venir « chercher et sauver ce qui était perdu (Lc 19.10) », réaliser la rédemption de l’humanité, déborde la mission de prophète (Mt 21.33-42 ; 11.25-27). D’ailleurs, pourquoi les juifs attendent-ils toujours le Messie si celui-ci n’est qu’un prophète comme les autres (2.136), et qui plus est chargé d’annoncer la venue de Mahomet (61.6) ?
— 16 Les chrétiens ont exprimé la Bonne Nouvelle que Jésus était le Messie (Mashiaḫ en hébreu) en accolant Christ (Christos en grec) à Jésus, en sorte que le vocable Jésus-Christ est la plus brève profession de foi chrétienne (Ac 5.42 ; 18.28). Elle signifie que Jésus est le Sauveur du monde promis à Abraham (Gn 22.18 ; Jn 4.42 ; Ga 3.16), promesse rappelée par les Prophètes. Remarquons ici combien est incompréhensible ce passage du concile Vatican II : « Les musulmans cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham (Nostra Aetate, n°3) ». En effet, si Abraham s’est soumis à Dieu en croyant en Jésus (Jn 6.29 ; 8.56), l’Abraham coranique s’y refuse (2.135) … L’enfer n’est-il pas réservé à ceux qui falsifient la Parole de Dieu ?
— 17 En cherchant leur salut dans la pratique de la Loi de l’Ancienne Alliance, qui n’a jamais rien amené à la perfection (He 7.19), et qui est absolument incapable de sauver (He 10.4), les musulmans imitent les juifs qui se soustraient à la vie de la Grâce et demeurent sous la Colère de Dieu (Ga 5.4). « Des gens désireux de faire bonne figure dans la chair, voilà ceux qui vous imposent la circoncision, à seule fin d’éviter la persécution pour la Croix du Christ. Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair. (Ga 6.12-13) » Ils ont beau citer par exemple Gn 17.10-13 pour affirmer que Dieu veut la circoncision perpétuelle1 , ils oublient que Dieu avait aussi voulu que le Temple de Jérusalem subsistât « à jamais (1 R 9.3 ; 2 Ch 2.4 ; Ez 43.7) », que la descendance davidique demeurât « à jamais » sur le trône d’Israël (1 Ch 15.2 ; 17.10-14, 22.10, 24-27), qu’Israël demeurerait en paix sur sa terre (2 Sm 7.1+) … Devant ces prophéties qui semblent contredites par les faits, comment sauvegarder la véracité divine, sinon en les comprenant de façon spirituelle ? Ainsi comprenons-nous que c’est l’Alliance qui doit être perpétuelle, et que la circoncision n’en était que le signe (Jr 9.25-26), en sorte que, le Temple détruit, l’obligation de la circoncision l’a été aussi… En attendant la Nouvelle et Éternelle Alliance avec le genre humain (Jr 31.31 ; 36.25-27 ; Lc 22.20 ; He 8-13), le régime rituel de la Loi ancienne était tout entier ordonné à figurer la Passion du Christ, qui seul sauve. Le vrai peuple élu entrait dans l’Alliance avec Dieu par cette foi, avec ou sans la circoncision qui en était le signe (Dt 10.16 ; Jr 4.4 ; Ac 7.51 ; Rm 2.25-29 ; Ga 2.25-29 ; 6.12-15 ; Col 2.11-13), aussi vrai qu’Abraham fut justifié par sa foi en étant incirconcis (Rm 4.1-12). Le Christ venu, le Temple a été détruit pour être remplacé par celui de Son corps, et la circoncision a été remplacée par le baptême, en sorte qu’aujourd’hui « la circoncision n’est rien, ni l’incirconcision, mais il s’agit d’être une créature nouvelle. (Ga 6.15 ; Col 2.11) » Celui qui croit au Christ comprend que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend impur, mais ce qui peut sortir de son cœur (Mc 7.1+). Le rite nouveau du baptême, qui, à la différence de la circoncision, est reçu aussi bien par les hommes que par les femmes, confère à tous la même dignité d’enfant de Dieu, et fonde ainsi leur égalité2 . Six siècles après Jésus-Christ, l’islam vient rejeter l’égalité homme/femme apportée par le christianisme. À la suite des dispositions vétérotestamentaires et talmudiques qui prescrivent que les filles n’héritent que si elles n’ont pas de frère, la législation coranique stipule que la fille n’hérite que de la moitié de ce que reçoit son frère (4.11). Outre qu’aujourd’hui en de nombreux pays les jeunes filles travaillent et gagnent parfois plus que leurs fiancés, bénéficient de la Sécurité Sociale (fondée par les chrétiens), et n’ont donc pas besoin de dot, les soumis d’Allah continuent à justifier la pratique de la dot (en hébreu mohar, en arabe mahr) au motif de la nécessité de pourvoir l’épouse en cas de répudiation. Mais ce faisant, que font-ils d’autre que rejeter l’enseignement du Christ au sujet de l’indissolubilité du mariage (Mt 19.1-9) ? Le Messie a apporté le salut universel et éternel annoncé (Mt 5.17 ; Jn 6.33-35 ; Ac 18.30-31) et rendu caduques les prescriptions de la Loi de Moïse destinées à préparer les cœurs à Sa venue (Jg 13.2-5 ; Jr 31.31 ; 32.40 ; Is 55.3 ; 61.8 ; Lc 1.17), elles n’avaient qu’une valeur temporaire (Ps 40.7-9 ; He 10.4-6). Il a fait entrer l’humanité en possession des réalités figurées dans l’Ancienne Alliance (Ph 3.3), qui n’a donc pas été abolie mais accomplie. Par la conversion à Jésus en qui nos péchés sont effacés, Dieu a offert Sa miséricorde à tous. Comment ne pas fondre de reconnaissance, de repentir et d’amour devant Dieu crucifié à cause de nos péchés (Mc 15.39 ; He 9.15) ? La communion avec Jésus guérit la dureté du cœur humain (Mt 19.3-9 ; Col 2.11) selon la promesse divine de substituer aux cœurs de pierre des cœurs de chair (Ez 11.19 ; 36.26). Juifs et musulmans ne seront-ils pas jugés par cette parole de Jésus : « Ne pensez pas que Je vous accuserai auprès du Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espoir. Car si vous croyiez Moïse, vous Me croiriez aussi, puisque c’est de Moi qu’il a écrit (Jn 5.45,46) » ?
— 18 Sous l’Ancienne Alliance, de par la connaissance de la Loi, les hommes se savaient coupables, et, bien qu’aspirant au pardon, se savaient soumis à la malédiction. Ils ne pouvaient concilier Colère et Miséricorde, Justice et Amour divins. Mais lorsque vint la plénitude des temps, Dieu a éclairé ce lien par la Mort de Jésus-Christ, qui a pleinement satisfait la Justice divine en expiant nos péchés (2 Co 5.21), et la Miséricorde divine en nous donnant la vie éternelle ! N’y a-t-il pas plus de miséricorde pour Dieu à expier Lui-même nos péchés en S’étant fait homme qu’à les remettre sans expiation ? Or, en islam, il n’y a pas d’expiation : Allah se contente de faire comme si ses serviteurs n’avaient pas péché … Mais un juge qui renvoyant libres les accusés au motif qu’il a décidé d’être miséricordieux, ne serait-il pas injuste ?
— 19 Qui, pouvant payer la dette de son ami, ne le ferait-il pas ? Dieu, qui nous aime de toute éternité, pourrait-Il faire moins ? Qui dira que Dieu n’aime pas les hommes, ou que quelque chose Lui est impossible ? Serait-Il incapable de faire tourner à Sa plus grande gloire l’affront qu’Il a subi par le péché ? Le Mauvais devrait-il emporter dans l’éternité de son Enfer la fierté d’avoir offensé Dieu ? Non ! Dieu ne peut qu’avoir le dernier mot. S’Il a permis le mal, c’est qu’Il savait pouvoir en tirer un bien encore plus grand que celui que le mal a détruit. Ce bien encore plus grand, dépassant tout ce que l’homme pouvait imaginer ou désirer, c’est l’Amour infini que Jésus a offert à Dieu le Père au nom de l’humanité. Un Amour infiniment plus grand et saint que celui que la Création n’aurait jamais pu offrir à son Créateur. Seul Dieu peut aimer Dieu comme Dieu mérite d’être aimé. Aussi Dieu S’est-Il aimé en Son humanité reçue de la Vierge Marie, et par Son sacrifice a-t-Il fait éclater Sa gloire. Miséricorde que jamais nous n’aurions connue si le péché n’avait pas eu lieu … En sorte que vraiment, « tout sert au bien de ceux qui aiment Dieu (Rm 8.28) », même leurs péchés ! Quel plus beau chant que celui de la Nuit de Pâques : Bienheureuse faute qui nous a valu un tel Rédempteur !
— 20 Parce que le judaïsme rabbinique ne veut pas de Jésus sauveur, le Talmud a enlevé la dernière lettre du nom de Jésus, qui se dit en hébreu Yeshoua’ et signifie « Dieu sauve », pour que « le Nom au-dessus de tout nom (Ph 2.9) » perde sa référence au salut et devienne Yeshou, une insulte assimilant Jésus à Ésaü, qui en hébreu se dit ‘Ishaou. Ésaü est la figure par excellence de l’imbécile capable de vendre son droit d’aînesse pour un plat de lentilles (Gn 25.29-34), et méritant ainsi la Colère divine : « J’ai aimé Jacob et haï Ésaü. (Ml 1.2-3) » C’est pourquoi les chrétiens sont nommés dans le Talmud : « Fils d’Ésaü (Zohar III, 282) ». Ainsi s’explique que le nom arabe de Jésus, Yasou’, n’apparaisse pas dans le Coran, mais soit remplacé par Issa, un nom inconnu de la littérature arabe des huit premiers siècles de notre ère (Cf. P. Louis Sheikho, Le christianisme et la littérature chrétienne en Arabie avant l’Islam, Beyrouth, 1923). Ésaü, en arabe, se dit ‘Isso. ‘Isso/Issa est un mot formé de trois lettres : Y SH U, qui constituent les initiales des trois mots hébreux de la formule de malédiction : Yimmah shmo weezikhro, qui signifie : Que son nom et sa mémoire soient effacés ! La haine talmudique à l’égard de Jésus ne signe-t-elle pas l’origine de l’islam ?3
— 21 Si le Coran ne pouvait pas faire comme si Jésus n’avait pas existé, tant Il était universellement connu et aimé (Voir N 12), il s’est cependant ingénié à Le défigurer et à Le rendre si méconnaissable qu’il en fait un prophète de la venue de Mahomet (61.6). Et s’il ne Lui retire pas Son titre de Messie, il en sape la signification en supprimant les conditions mêmes de Sa messianité. Ainsi, ne rappelle-t-il jamais son ascendance davidique (Mt 1.20-23 ; Lc 2.4 ; 2 Tm 2.8), si souvent exprimée dans l’Évangile par l’expression Fils de David (Mt 1.1 ; 9.27 ; 12.23 ; 15.22 ; 20.30 ; 21.9 ; Ap 22.16), ni ne mentionne-t-il saint Joseph, par qui Jésus est entré légalement dans la lignée de David, de laquelle devait naître le Messie (Is 11.1), ni n’indique-t-il leur lieu de naissance à tous deux (Mi 5.1 ; Mt 2.1-6), Bethléem, que le Coran transforme en un palmier isolé du désert (19.23), histoire de repousser hors de Terre Sainte l’impureté que sont les chrétiens (9.28), et d’inviter les Bédouins à ne plus y venir en pèlerinage (2.142,143). Le Coran détruit une autre condition de la messianité d’Issa en nommant sa mère, sœur d’Aaron (19.28 ; Aaron vécut plus de 1400 ans avant la naissance de Jésus), car si la mère d’Issa est sœur d’Aaron, alors elle appartient, comme Amram le père d’Aaron (1 Ch 23.12 ; Sourate 3), à la tribu de Lévi (1 Ch 6.3), et donc Issa n’appartient pas à la tribu de Juda de laquelle devait naître le Messie (Gn 49.8-10 ; Dt 33.7 ; Nb 24.17 ; Jg 1.2 ; 20.18 ; 1 Sm 17.12 ; 2 Sm 7.12-16 ; 1 Ch 5.2 ; Ps 89.3-5 ; Os 5.14) … Le Coran efface l’histoire pour la remplacer par un mythe, ce que montre par exemple le récit d’Allah s’entretenant avec Moïse de la Thora … et de l’Évangile (7.157). Pour rendre Jésus méconnaissable, ce ne sont pas seulement ses relations avec les personnages de l’Ancien Testament qui sont gommées, mais aussi avec ses contemporains. Ainsi le Joseph du Coran n’est pas le père adoptif de Jésus, mais le fils du Patriarche Jacob, identifié à Jacques, le cousin de Jésus (19.6) … Pour le Coran, Jésus, Sa Mère, ses Apôtres, Son Église, Ses sacrements, n’ont pratiquement jamais existé. Les contemporains de Jésus sont noyés dans l’Ancien Testament de sorte que sept siècles après Jésus-Christ, il n’y a toujours que Moïse. Grâce à ces fictions littéraires, à ces anachronismes ahurissants, l’originalité et la centralité de la mission de Jésus de Nazareth sont complètement effacées de l’Histoire. Entre l’Ancien Testament et l’islam, il n’y a pas de Nouveau Testament, il n’y a que de l’Ancien Testament, ou plutôt du judaïsme talmudique. Et de même que le Coran rompt la relation de Issa avec le roi David, descendant de la tribu de Juda (2 Sm 7.12-16 ; 2 Sm 23.5), de même fait-il pour toutes les grandes figures de l’Ancien Testament, de peur qu’elles ne révèlent Jésus-Christ. Ainsi, Issa n’est pas le nouvel Adam, père d’une humanité nouvelle ; Son sacrifice nié (4.157) n’est pas annoncé par celui d’Abel, ni préfiguré par celui d’Isaac (Gn 22.1-19), en qui Abraham a entrevu le Fils de Dieu mort et ressuscité (Jn 8.56) ; Issa n’est pas le nouveau Législateur annoncé par Moïse (Dt 18.15,18), devant faire sortir le nouveau peuple de Dieu (Ph 3.3) de l’esclavage du péché figuré par celui de l’Égypte (Jr 31.31-34) ; Issa n’est pas le Serviteur souffrant annoncé par Isaïe (Is 50.6-7 ; 52.13-15 ; 53.1-12 ; Dn 9.26), ni le Crucifié entrevu par Zacharie et le psalmiste (Za 12.10 ; 13.1 ; Ps 22) ; Issa n’est pas le vrai Jonas venu prêcher la conversion aux païens et resté trois jours et trois nuits dans les affres de la mort avant de resurgir bien vivant ; Issa n’est pas l’Époux (Mt.9.15 ; 25.1+ ; Lc 5.34 ; Jn 3.29) chanté par Isaïe et Salomon (Is 54.5 ; 61.10 ; 62.5 ; Ct 5.16) ; Issa n’est pas Le Pain vivant descendu du Ciel (Jn 6.51) annoncé par le don de la manne (Ex.16) ; Il n’est pas l’Agneau de Dieu dont le Sang sauve des arrêts de la Justice divine (Ex 12.13 ; Jn 1.29) ; Il n’est pas le Sauveur figuré par le serpent d’airain placé au sommet d’un mât et dont la contemplation guérissait la mortelle morsure du péché (Nb 21.9) ; saint Jean-Baptiste n’est pas le Précurseur du Sauveur (Jn 1.19-34), mais seulement d’un prophète (3.39) … En rappelant largement l’Alliance mosaïque avec les fils d’Israël (2.44,83,93,122 ; 4.154 ; 7.134,137 ; 17.104 ; 26.59 ;45.16), tout en ne contenant aucun écrit des Prophètes, Allah ne cherche-t-il pas, à l’instar du judaïsme rabbinique, à rejeter la Nouvelle et Éternelle Alliance (Jr 31.31 ; Is 53.3 ; Ez 36.27 ; Za 8.1) ?
— 22 À la suite du Grand Prêtre Caïphe qui a condamné à mort Jésus pour le blasphème de S’être reconnu Fils de Dieu (Dt 13 ; Mt 26.65 ; 27.43 ; Mc 14.61 ; Ac 4.1-18 ; 5.21-42 ; 7.51+), et du Talmud qui place Jésus en enfer (Gittin 57a), le but de l’islam est si bien d’éradiquer Jésus et le christianisme de l’Histoire qu’Allah envisage l’anéantissement du Messie et de sa Mère, et même pour cela, si nécessaire, celui de l’humanité entière (5.17) ! Certes, pour les musulmans, cette haine de l’humanité, du Messie et de Sa Mère, n’est qu’une illustration de l’absolue liberté d’Allah, mais s’accorde-t-elle avec la bonté du Créateur ? Ne renvoie-t-elle pas au judaïsme rabbinique ?4 Et peut-elle ne pas se porter contre les chrétiens (9.30) ?5
— 23 Parce que le Sacrifice de Jésus est celui de Dieu le Fils, étant éternel, il peut être sans cesse offert, par la Messe. Ainsi les fidèles peuvent, à chaque nouvelle célébration, et à la mesure de leur foi et de leur amour, mourir et ressusciter avec le Christ ! Le Sacrifice de Jésus a donc rendu caduc ou vain tout autre sacrifice (He 9.12). Comment le Démon ne haïrait-il pas la Croix, par laquelle il a été vaincu, et la Messe, par laquelle cette victoire est obtenue ici et maintenant ?
— 24 Tous les choix humains, personnels et communautaires, des plus grands aux plus petits, ne se réduisent-ils pas, in fine, à cette alternative : pour ou contre Jésus (Lc 11.23 ; Mc 16.16) ?
- Mahomet dit : “Celui qui devient musulman, qu’il se circoncise même s’il est âgé” dans Abd-al-Salam Abd-al-Rahim Al-Sukkari, Khitab al-dhakar wa-khifad al-ountha min manzur islami, Dar al-manar, Héliopolis, 1988, p.50. [↩]
- L’excision tente de pallier l’imperfection de la circoncision de l’Ancienne Alliance, donnée seulement aux hommes, au regard du baptême chrétien donné à tous, hommes et femmes. [↩]
- Voici quelques citations du Talmud au sujet de Jésus : « Jésus, fils illégitime, conçu pendant les règles de sa mère (Kallah, 1b. 18b) » ; « Désigné comme le fils de Pandira, un soldat romain (Abhodah Zarah II) » ; « C’était un imbécile, et personne ne doit prêter attention aux imbéciles (Schabbath, 104b) » ; « Séducteur, corrupteur et destructeur d’Israël (Sanhedrin 107b, 43 a) » ; « Jésus, mort comme une bête et enterré dans un tas de fiente (Zohar III, 282) » ; « Il ne faut pas donner l’impression qu’on pourrait avoir du respect pour Jésus (Orach Chaiim, 113 ; Iore des, 150, 2) » ; Talmud babylonien ; Sanhédrin 43 A… Le Toldoth Jeschu, reprenant des textes de la fin du IIe siècle, n’est pas en reste : « La naissance de Jésus y est des plus honteuses. (…) Judas a pissé sur Jésus. » Cf. Mc 10.32-34 ; 14.43-65 ; Lc 11.53-54 ; Jn 8.37,59 ; 12.10 ; 15.18-26. [↩]
- Cf. Jn 15.25. Le 11/11/2012, le quotidien israélien ynetnews.com rapportait ces propos du rabbin Baruch Efrati, invitant à se féliciter de l’islamisation de l’Europe : « Les Juifs devraient se réjouir que l’Europe chrétienne soit en train de perdre son identité, à titre de punition pour ce qu’elle nous a fait pendant des siècles quand nous y étions en exil. […] Nous ne pardonnerons jamais aux chrétiens d’Europe d’avoir égorgé des millions de nos enfants … Pas seulement lors de l’Holocauste récent, mais à travers les générations, d’une manière systématique […] À présent, a-t-il conclu, l’Europe est en train de perdre son identité au profit d’un autre peuple et d’une autre religion, et il n’y aura pas de vestiges et pas de survivants de l’impureté du christianisme, qui a versé une quantité de sang telle qu’il ne pourra jamais l’expier. » Le christianisme est pour lui une « idolâtrie », et l’Islam « une religion qui est relativement honnête ». La parenté du judaïsme rabbinique et de l’islam se montre bien en ces propos. [↩]
- La malédiction de la Birkat ha-minim est pour les chrétiens. Trois fois par jour ― matin, midi et soir ―, précise Épiphane, « les juifs prononcent debout une malédiction contre les chrétiens (Panarion, XXIX, 9.1-3) : Que les chrétiens et les hérétiques soient détruits sur le champ ! Qu’ils soient effacés du Livre de vie et ne soient pas inscrits avec les justes ! » La Tosefta commande aux Juifs de ne rien acheter, vendre, recevoir ou lire des chrétiens, de ne pas contracter avec eux de mariages, de ne pas leur transmettre quelque savoir-faire, ni de se faire soigner par eux (T. Hullin 2.20-21). Dans le Talmud de Babylone, Jésus adore une brique (Sanhédrin, 107 b et B. Sota, 47a), et est condamné pour idolâtrie à bouillir en enfer dans des excréments (B. Gittin, 56 b-57a). Etc. [↩]
Mon Père,
En ce moment est diffusée sur ARTE une série sur le sujet de Jésus et l’islam (consultable sur YOUTUBE).
Peut-être devriez-vous la visionner (trois épisodes pour le moment sur sept prévus).
Une mise au point, s’il y a lieu, serait nécessire car le sujet intéresse et je ne suis pas absolument certain que l’angle abordé soit le meilleur…