Tous les hadiths, notamment ceux de Boukhari (2504) et de Mouslim (1453 ; 4.186 ; 8.3425), rapportent l’histoire de Abou Odaïfa dont l’épouse recevait chez eux, en son absence, un ami du nom de Salem, ce qui avait le don d’irriter la jalousie d’Abou Odaïfa. Ce dernier fit alors connaître la situation à Mahomet, qui donna la solution suivante : Que l’épouse d’Abou Odaïfa allaite désormais de ses propres seins l’ami Salem, cet allaitement étant censé empêcher un adultère en créant entre eux une relation de mère à fils … L’inceste ne devait pas alors apparemment poser de problème !

Mais voilà que les musulmans ont aujourd’hui le même problème pour les musulmanes travaillant en présence d’hommes étrangers à leur famille. Aussi le cas a-t-il été religieusement porté devant la très prestigieuse université islamique d’Al-Azhar (Le Caire), et l’imam Izzat Attiyah, directeur du Département de recherche du hadith, a alors émis la fatwa suivante : « Une femme musulmane devra désormais allaiter son collègue de travail à cinq reprises afin de nouer avec lui une “relation de sein”. (sic) » Le journal Al-Ayam, édité à Bahreïn, rapporte qu’Izzat Attiyah considère que : « Les liens de lait ainsi établis entre ces deux collègues les empêcheront d’avoir des relations sexuelles prohibées et leur mixité dans le bureau ne posera plus alors de problème. (Cf. Le Courrier de Casablanca, 25.05.2007) » Ce exemple, véridique, permet d’apprécier la santé de la conscience morale islamisée …

Du même tonneau, en avril 2012, le Parlement égyptien, dominé par les Frères musulmans, tira la légitimation des rapports sexuels du mari avec le cadavre de son épouse jusqu’à six heures après le décès … Car « Mahomet a dit : ‘Je l’ai habillée [Fatima, décédée] de ma chemise afin qu’elle soit revêtue de robes célestes et j’ai couché avec elle dans sa tombe afin qu’elle soit soulagée de la pression de la tombe. (Kanz al-Hummal Al Hindi, n°37611) » Qui peut encore douter que l’islam soit une religion d’amour ?

 

Khomeini-p-248

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Traduction :

Point 14 – L’allaitement rend illicite le mariage s’il arrive avant celui-ci et il l’annule s’il arrive après.

« S’il a une petite épouse et qu’elle tète de sa fille, de sa mère ou de sa sœur, ou de la femme de son frère, son mariage est invalidé et elle devient illicite pour lui. Parce que par cet allaitement, elle est devenue sa fille, sa sœur, sa nièce… et elle devient donc illicite pour lui après {le mariage} comme elle aurait été rendue illicite avant {le mariage}.

Et s’il a deux épouses – une petite et une adulte – et que l’adulte allaite la petite, alors l’adulte devient illicite pour lui parce qu’elle est devenue la mère de sa femme. (Ayatollah Ruhollah Khomeini, Tahrir al-Wassiila, Vol. 2, p. 248, ISBN 978-1496120663) »

Source:

Tahrir al-Wassiila

De: Ruhollah Khomeini

Volume 2, page 248

Analyse:

Pour comprendre la logique, il faut savoir qu’en islam, le fait de téter créer une relation familiale qui a des implications. Par exemple, une femme qui prend un bébé et lui donne le lait, il deviendra une sorte de fils pour elle. Dans le cas plus qu’improbable où il voudrait l’épouser quand il sera adulte, il ne pourrait pas parce que ça serait de l’inceste.

Ici, Monsieur Khomeini (1902 – 1989), le Guide la Révolution Iranienne, réfléchit à la question suivante : si un homme est marié avec un bébé, que se passe-t-il si une femme de la famille de cet homme donne du lait à ce bébé ?

Imaginez le gars qui revient du travail et sa sœur lui dit : ton épouse n’arrêtait pas de pleurer, j’ai dû lui donner à téter. Dans ce cas, son mariage tombe à l’eau ! Parce que le bébé devient par ce fait « la fille de sa sœur ». Si c’est sa mère qui l’allaite, alors elle deviendra la sœur de cet homme et ainsi de suite.

Si ceci survient avant le mariage, le mariage ne peut pas avoir lieu. Si ceci survient après, le mariage est dissous.

Dans le chiisme (comme dans le sunnisme !), il n’y a pas d’âge limite pour le mariage. Dans les textes, on trouve des passages évoquant le mariage de nourrissons. Quid des relations sexuelles alors ? Pour tout ce qui est pénétration, il y en a qui disent que c’est possible à partir de 9 ans. D’autres disent qu’il n’y a pas de limite d’âge tant que c’est anatomiquement possible. Par contre, il y a un consensus sur le fait que toutes les pratiques sexuelles – autres que la pénétration – n’ont aucune limite d’âge.

NB : Avant de publier cet article, de nombreuses heures ont été passées sur les forums Chiites pour essayer de comprendre la position de cette école islamique vis-à-vis de ces propos. Il en ressort que (paraphrase) : « des salauds d’islamophobes font un mauvais procès à sa sainteté Al-Khomeini alors qu’il a dit quoi ? Il a dit tout simplement dit qu’on ne peut pas pénétrer les bébés mais qu’on peut faire tout le reste y compris jouir entre leurs cuisses. Puis les sunnites qui nous critiquent disent la même chose dans leurs livres. Quelle injustice !!! ». En tous les cas, il n’a pas été possible de trouver du rejet, du déni ou de la distance prise par rapport à ces textes.

Si vous souhaitez lire toute l’œuvre voici le volume 1. Le volume 2 d’où est tirée cette page est disponible sur le lien plus bas.

Télécharger le livre PDF en Arabe pour vérifier vous-même :

thumbnail of Tahrir-al-Wassila-Volume-2

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Dans le même registre, voir : “La nécrophilie est-elle hallal ?