Par les lois anti-blasphème, qu’ils ont réussi à faire appliquer même par les pays non-musulmans sous le couvert de lutte contre l’islamophobie, les pays musulmans terrorisent les non-musulmans. Le cas d’Asia Bibi est bien connu. Cette chrétienne pakistanaise fut d’abord accusée d’avoir bu l’eau d’un puits avec le récipient réservé à l’usage des musulmans, ce que, elle, impure, parce que chrétienne (Coran 9.28), ne pouvait faire, et comme elle demanda ce que Mahomet avait apporté de bon au monde, elle fut condamné à mort pour blasphème… Grâce à la mobilisation internationale elle a jusqu’ici échappé à la mort, mais elle croupit en prison depuis 2009… la populace étant décidée à l’exécuter elle-même si elle était relaxée. Il nous faut essayer d’imaginer ce qu’est la vie d’un non-musulman en pays musulman : à tout moment il peut être accusé de blasphème. Le seul fait qu’il ne se convertisse pas à l’islam implique qu’il confesse, implicitement mais nécessairement, que Mahomet est un imposteur, sans quoi il se convertirait. Or, « tel est le salaire de qui refuse Allah et son messager, c’est qu’il soit tué ou crucifié, que lui soit coupé la jambe et le bras opposées, qu’il soit exclu de la terre. (Coran 5.33) » …
En s’imposant comme la norme à laquelle tout le monde doit se soumettre, l’islam produit les blasphémateurs qu’il se doit ensuite d’éliminer… En 2015, le président égyptien Al Sissi n’acceptant pas que « 1,6 milliard de personnes puissent vouloir tuer le reste des habitants du monde », a déploré que l’islam soit « source de préoccupations, de danger, de tueries et de destruction dans le monde entier », et il a en conséquence invité les autorités islamiques à une révolution religieuse.
L’association Salut et Miséricorde souhaite apporter son aide à cette révolution en invitant chacun, et spécialement les musulmans, à réfléchir aux questions suivantes :
- Comment est-il possible à un non-musulman de vivre en pays musulman sans blasphémer ni professer l’islam ?
- Comment l’islam peut-il accuser autrui de blasphème alors que lui-même est fondé sur le blasphème de la Sainte Trinité, de la divinité de Jésus-Christ, de la Rédemption ?
Questions subsidiaires :
- Pourquoi les chrétiens ne haïssent-ils pas en retour les musulmans, ni ne vont-ils mettre le feu à leurs mosquées, à leurs commerces, à leurs maisons, et ne leur attribuent-ils pas un statut civil humiliant comme le commande Allah à l’endroit des chrétiens (Coran 9.5,29) ?
- Le zèle à défendre l’honneur d’Allah et de Mahomet sert-il un autre dessein que celui de cacher aux yeux des musulmans la culpabilité que leur fait endosser l’islam ?
Cf. Islam et blasphème
Ex : Indonésie: le gouverneur chrétien de Jakarta jugé pour insulte à l’islam
Trackbacks/Pingbacks