En ces temps hérités de la Révolution, qui a voulu détacher la société de l’autorité seule impartiale de Dieu comme de Son amour sauveur manifesté dans le Christ, Jésus n’en règne pas moins, mais d’un règne que le monde ne connaît ni ne peut connaître (Jn 14.17), tant il est intérieur, vrai, pur, et saint. A tous ceux que la Révolution égare, pervertit et damne, Jésus continue à dire : « Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous soulagerai. Adoptez ma règle de vie et mettez-vous à mon école, car Je suis doux et humble de cœur. (Mt 11.28-29) ». Le Christ continue à supporter la folie des hommes qui Le rejettent et se préparent ainsi un châtiment éternel, tandis qu’Il encourage ses amis à mériter, comme Lui, par leur patience, l’amour dont Il les couronnera dans Son Paradis.
Malgré les apparences offertes aux incrédules, le Christ n’est pas indifférent à notre sort, mais, comme Il est l’Amour, Il ne peut agir sans notre consentement. Aussi a-t-Il besoin de notre bonne volonté et de notre foi pour agir en notre faveur, et s’opposer à la tyrannie du Prince de ce monde, qui est d’autant plus monstrueuse qu’elle se prétend libérale.
Jésus est Roi, LE Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (Ap 19.16), et cela à plusieurs titres, qui découlent tous de l’union de Sa Nature divine avec la nature humaine dans l’unité de Sa personne divine, en sorte que les anges et les hommes ne doivent pas seulement L’adorer en tant qu’Il est Dieu, mais encore Lui être soumis en tant qu’Il est Homme… Et bien que le Christ soit Roi parce que Dieu, à Qui tout honneur et toute gloire sont dus (Ap 4.11), Jésus a encore voulu acquérir humainement le titre de Roi, et ce de quatre façons pour fonder Sa royauté aussi solidement que les quatre branches de Sa croix ont signé la profondeur, la hauteur, la largeur et la longueur de Son amour :
Jésus est Roi par nature, Sa nature divine étant Source et Providence de tout ce qui existe, tout ce qui existe Lui est donc nécessairement soumis. Tout ce qui existe, existe par Lui et pour Lui… (Jn.1.1).
Jésus est Roi par hérédité, étant de la descendance du roi David à qui Dieu a promis un royaume qui ne passera pas (2 Sm 7.11-16 ; 23.5 ; Is 55.3 ; Dn 2.44).
Jésus est Roi par élection, en raison de la dignité de Sa nature humaine qui, unie à Sa nature divine, en a reçu, évidemment, une noblesse incomparable… royale ! Mais encore Il l’est par élection en raison de la sainteté incomparable de Sa vie, qui a fait de Lui LE modèle achevé de toutes les vertus, LA Justice vivante, LA Règle même et donc LE Roi, tant il est vrai que le roi est le représentant et le garant de la Justice, ce que dit l’étymologie de ces deux mots « règle » et « roi ». Après avoir parfaitement accompli la Volonté de Dieu, au moment de Son ascension au Ciel, c’est en tant qu’Homme que Jésus est LE Tout-Puissant : « Tout pouvoir, affirme t-Il, M’a été donné au ciel et sur la terre (Mt 28.18) ».
Jésus est enfin Roi par droit de conquête, parce qu’au prix de Son sacrifice, par lequel Il a « détruit les œuvres du Diable (1 Jn 3.8) » qui règne ici-bas grâce au mensonge et à l’ignorance, et donné ainsi à l’humanité le pouvoir de le vaincre à son tour. Jésus n’attend plus désormais que de « mettre tous ses ennemis sous pieds avant de Se mettre Lui-même sous le pouvoir du Père », lorsque la Rédemption aura atteint ses limites (1 Co 15.25-27 ; Ep 1.22 ; He 2.8 ; 10.13). La Royauté du Christ est celle de la Vérité : Jésus règne par la seule force de conviction qu’exerce la Vérité sur les intelligences et les cœurs…
Comme tout roi, Jésus exerce
les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.
Le pouvoir législatif. En tant que Dieu, Jésus est l’Auteur de la Loi naturelle qui régit l’univers entier, Loi éternelle connue par la raison humaine, source de toutes les lois humaines, qui n’ont de légitimité que dans la mesure où elles concourent à la réalisation des desseins conçus par le Créateur. Et en tant qu’Homme, Jésus a exercé le pouvoir législatif en Se soumettant Lui-même à la Loi, qu’Il a ainsi confirmée. Il a encore exercé Son pouvoir législatif en redressant l’interprétation que les légistes de son époque donnaient de la Volonté divine exprimée par la Loi, mais aussi en promulguant de nouveaux commandements, tels celui de célébrer l’Eucharistie « Faites cela en mémoire de Moi. (1 Co 11.24) », ou encore ceux de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés (Jn 15.12) et d’évangéliser (Mt 5.14 ; 28.19). Jésus est donc législateur dans l’ordre naturel par la loi naturelle et dans l’ordre surnaturel par le don du Décalogue et de la Loi Nouvelle et éternelle de l’Évangile : « Si vous M’aimez, vous garderez Mes commandements (Jn 14.15) ». Parce que les hommes ne dépendent pas moins de Dieu individuellement que collectivement, les sociétés politiques ne peuvent pas sans crime faire comme si Dieu n’existait pas, ou se choisir une religion au mépris de celle qu’Il a instituée (Cf. Léon XIII, Immortale Dei). Aussi le Pape Pie XII pouvait dire le 1er juin 1941 : « De la forme donnée à la société, en harmonie ou non avec les lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes, c’est-à-dire, si les hommes, appelés tous à être vivifiés par la grâce du Christ, respirent dans les contingences terrestres du cours de leur vie, l’air sain et vivifiant de la vérité et des vertus morales, ou le microbe morbide et souvent mortel de l’erreur et de la dépravation. Devant de telles considérations et prévisions, comment pourrait-il être permis à l’Église, Mère si aimante et si soucieuse du bien de ses fils, de rester indifférente à la vue de leurs dangers, de se taire, ou de faire comme si elle ne voyait pas et ne comprenait pas des conditions sociales qui, volontairement ou non, rendent ardue ou pratiquement impossible une conduite chrétienne, conforme aux commandements du Souverain Législateur ? »
Le pouvoir judiciaire. Nous confessons dans le Credo que Jésus reviendra pour juger les vivants et les morts. Le Père, qui est juste, a voulu que nous, hommes, soyons jugés par un homme (Jn 5.22), un homme véritable, ayant connu comme tout homme les difficultés de cette vie. Et si le pouvoir judiciaire du Christ doit s’exercer en plénitude lors du Jugement dernier, le Christ n’en possède pas moins le pouvoir de récompenser et de châtier les hommes dès cette vie (Pie XI, encyclique Quas primas). L’Eglise condamne l’enseignement de certains osant dire que la bonté du Christ ne saurait Lui permettre de châtier ses sujets ici-bas. Or, si le Christ ne châtie pas (Ap 3.19), pourquoi Lui demander alors de nous récompenser un jour ou d’exaucer nos prières ? Notre Dame du Rosaire, sainte Jeanne d’Arc ou sainte Marguerite-Marie Alacoque sont là pour nous rappeler que le Christ ne Se désintéresse pas de la marche de l’humanité ! L’hérésie qui prétend séparer le domaine temporel du domaine spirituel et empêcher ainsi le Christ de régner sur terre comme au Ciel, s’appelle le laïcisme, et c’est pour lutter contre ce malheur que le pape Pie IX a institué la fête du Christ-Roi (encyclique Quas primas)…
Le pouvoir exécutif. Jésus exerce enfin Son pouvoir exécutif dans l’ordre surnaturel, par le don de Sa grâce, les sacrements, et l’exécution des sentences judiciaires qu’émet Son Église : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au Ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié au Ciel. (Mt 18.18) » ; et Il l’exerce dans l’ordre naturel par Sa divine Providence dont la sollicitude embrasse aussi bien les plus grands événements de l’Histoire que les plus infimes détails de nos vies personnelles (cf. Mt 10.30 ; Rm 8.28)…
La royauté du Christ est donc universelle et ne connaît aucune limitation de temps, de lieu ou de personne… Si Jésus répond à Pilate que Sa royauté n’est pas de ce monde (Jn 18.36), cela signifie que Sa royauté est d’origine divine, mais cela ne signifie pas que Jésus n’exerce pas Sa royauté en ce monde… Et si le Royaume du Christ est éternel, en sorte que personne ne peut le Lui ravir, pour régner ici-bas, le Christ attend cependant que nos intelligences s’ouvrent au témoignage qu’Il est venu rendre à la Vérité. C’est pourquoi Il dit à Pilate au moment de son procès : « Je ne suis né et Je ne suis venu dans le monde que pour ceci : rendre témoignage à la Vérité. Quiconque est de la Vérité écoute Ma voix. (Jn 18.37) ».
Daigne Notre Dame de France nous obtenir de régner en Jésus et par Lui, comme Lui en nous et par nous !
Selon Mathieu 1:11-12, Jésus a parmi ses ancêtres Jéchonias. Celui-ci a vécu au temps de la déportation à Babylone. Il s’agit du même Jéchonias cité dans Jérémie 22:24 (il a pour grand-père Josias et a vécu pendant la déportation en Babylone).
Ce personnage est spécial, car il a été maudit par Dieu! Voici la promesse faite à son sujet:
Jérémie 22:28:30 : « Est-il donc un vase méprisé, brisé, ce Jeconia? Est-il un objet auquel on n’attache aucun prix? Pourquoi sont-ils jetés, lui et sa postérité, Lancés dans un pays qu’ils ne connaissent pas? – Terre, terre, terre, Ecoute la parole de l’Eternel! Ainsi parle l’Eternel: Inscrivez cet homme comme privé d’enfants, Comme un homme dont les jours ne seront pas prospères; Car nul de ses descendants ne réussira à s’asseoir sur le trône de David Et à régner sur Juda. »
Si le dieu chrétien est un dieu qui tient ses promesses, Jésus ne devrait normalement pas être le messie et s’asseoir sur le trône de David (puisqu’il descend de ce Jéchonias)?
i) Il est écrit au sujet de Jéchonias que « nul de sa race ne siégera sur le trône de David (Jr 22.30) ». Or, saint Matthieu fait figurer ce roi parmi les ascendants du Christ. Serait-ce donc que Jésus ne descendrait pas de David, ou que la Bible a vraiment été falsifiée ? Ni l’une ni l’autre de ces propositions n’est vraie, mais Jéchonias, pour n’avoir pas eu de descendant qui se soit assis sur le trône de David, a tout de même eu une descendance, de laquelle, par Marie, le Christ est issu, Lui dont la royauté n’est pas selon les fastes et les pompes de ce monde (Jn 18.36). (Extrait de Abbé Guy Pagès, Interroger l’Islam, J 35i, Editions DMM).
Parce que Dieu est Saint, tout ce qui sort de Dieu est saint.
Or le Chrétien, qui est engendré par le Père Céleste, sort de Dieu par le Sacrement de Baptême.
Donc le Disciple de Jésus-Christ est saint.
CHERS FRÈRES EN CHRIST,
Voici les véritables liquides baptismaux, ce sont :
1 – l’Eau de la Sainte Croix du Calvaire : Elle purifie.
2 – Le Saint Sang de Golgotha : Il sanctifie.
NB : deux liquides à mélanger pour l’acte baptismal : Jésus-Christ nous donne ces deux liquides de son Corps pour la pratique du Baptême.
Cette Eau n’est donc pas celle du Jourdain contrairement à ce que les confessions non catholiques font croire au monde, lesquelles passent leur temps à dénigrer le Saint-Baptême-Catholique pour se faire des adeptes.
C’est pourquoi, pour le Baptême, bénir l’eau et le vin pour permettre au Seigneur de les transformer en liquides de la Sainte Croix est chose spirituellement bon, juste et ecclésialement convenable : car le véritable Baptême du Christ comme Celui du chrétien se déroule au Calvaire et non dans le Jourdain – se fier à la réponse du Seigneur à la mère des deux de ses disciples pour saisir et comprendre l’authentique Baptême chrétien.
Que ces confessions fondées par les hommes et qui ne sont guère de Dieu – la Confession Catholique est l’unique Eglise fondée par Jésus-Christ et donc par Dieu sur l’unique Apôtre Simon Pierre sur terre – cessent de tromper le monde.
PS : Le Seigneur n’a point dit à chacun de ses disciples sur toi je fonde mon Eglise mais l’a fait savoir à une seule et unique personne, Simon Pierre : c’est dire que ces confessions non catholiques viennent du Diable et non du Christ. Ce qui est choquant c’est le fait que l’existence même de ces confessions s’oppose à la prière de Jésus à son Père pour l’unité de l’Eglise.
Monsieur l’Abbé,
Le vendredi j’aborderai les points suivants avec vous.
Adoration chrétienne de Dieu. Les questions liées au notions de saint et de sainteté.
Et de celle concernant le vouvoiement.
Nous risquons de nous désaccorder sur certains d’entre eux. Mais j’entends finalement me soumettre à vos avis. Qui équivalent enseignements pour moi.
J’avoue être aussi intéressé par les opinions ou avis du chrétien Jean-Hervé sur les mêmes questions.
Je ne vous ai donc pas oublié.
Fraternellement dans le Christ.
CHERS AMIS,
Jésus-Christ, Rois des rois, nul ne saurait le récuser et le contester au risque de passer pour un diablotin.
En témoignage, cher Abbé, je propose des vidéos concernant les manifestations de Jésus et de la Vierge tant en Côte d’Ivoire lors de la crise électorale de 2010-2011, aux Philippines, à Jérusalem qu’en France.
1 – Celles liées à la crise électorale en Côte d’Ivoire de 2010-2011.
https://gloria.tv/video/QArKVd2LZKzC3cnMXBFPriPGj
https://www.youtube.com/watch?v=5ppSfeyvykQ
https://www.youtube.com/watch?v=ivHb8oRcHCE
https://www.youtube.com/watch?v=xszhFPnaLlk
https://www.youtube.com/watch?v=rUV8yb2VgrI
https://www.youtube.com/watch?v=p5mZDItoeCo
https://www.youtube.com/watch?v=nnMvtsuI2lw
https://www.youtube.com/watch?v=IvyUnmBjxm8
2 – Celle des Philippines : c’est Jésus-même qui aurait indiqué le lieu de la célébration de la Sainte Messe. Un tonnerre devait s’y produire, et c’est bien ce qui fut et qui est cause de l’applaudissement de la foule.
https://www.youtube.com/watch?v=yF0_ysUivxE
3 – Miracle de feu au Saint Sépulcre
https://www.youtube.com/watch?v=vsqmfWxdTfc
4 – Miracle eucharistique à Lourdes
https://www.youtube.com/watch?v=I-pIsuISH0s
Qui donc, cher Abbé, oserait douter encore que Jésus-Christ est Dieu fait homme !?
Que ceux qui doutent et dont la préoccupation est de combattre la très Sainte Eglise Catholique et son Message de Rédemption et de Salut, sache définitivement que leur diabolique entreprise est vaine. Et le restera.
CHER AMI,
Un musulman ne saurait aborder l’Évangile, le saisir et le comprendre, s’il n’ai reçu l’Esprit Saint et s’il ne chemine avec Christ. Néanmoins, il ne peut recevoir l’aide du Christ que s’il se lance dans une quête sincère de vérité.
Si ces deux conditions ne sont pas remplies, il est vain de vouloir et de prétendre contredire le Saint Chrétien quand il parle de sa Foi.
La preuve, tu m’as lu, mais tu ne m’as pas saisi.
Saches que le Saint Baptisé est en communion avec la Vérité Suprême : tu devras en tenir compte à l’avenir.
CHERS AMIS,
voici un article du”Pater” dont bien de personnes ont du mal à saisir et comprendre le sens.
En effet, dit le Seigneur : “Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.”
L’idée souvent évoquée au sujet de l’article est la suivante : le Bon Dieu soumet-Il à la tentation ?
Si cette question est couramment évoquée, c’est parce qu’elle importe bien sur le simple plan de la croyance, et aussi c’est parce qu’elle semble faire débat en-dehors de la très Sainte Eglise Catholique comme en son propre sein.
Mais ce qui étonne le plus, c’est quand on questionne la question mais qu’aucune réponse ne semble provenir de nulle part au point que des personnes au sein du Magistère décident de substituer “Ne nous laisse pas aller à la tentation” à “Ne nous soumets pas à la tentation”.
Voyons en la signification.
Pour saisir et comprendre le sens de l’article, servons-nous de l’Évangile.
En effet, pour notre Rédemption comme pour notre Salut, Jésus, de concert avec le Père et l’Esprit, décide, par le biais de son incarnation, de nous rejoindre dans le monde des tentations où nous nous trouvons, nous les humains. Il prendra donc possession du sein de la Vierge à Nazareth pour ensuite apparaître sur terre à Bethléem.
Après son ablution dans le Jourdain par Jean Baptiste, accompagné de son Esprit, Jésus-Christ, par l’interprétation qu’en faite l’évangéliste, est envoyé au désert pour “être tenté” par le Diable. Mais Jésus finit par vaincre son Adversaire et l’éloigne loin de Lui.
Le Menteur reviendra à la charge dans le Jardin de Gethsémanie. Quelque temps avant l’accomplissement de la traîtrise de Judas, avant donc son arrestation, le Seigneur vit son agonie et demande pendant ce temps à son Père de lui éviter le sort que ses adversaires s’apprêtent à lui faire subir, ce, avant de prendre le dessus face au Tentateur qui veut voir Emmanuel renoncer à la Croix, qui ne l’arrange pas, lui, le maître des menteurs et des tentateurs.
Nous observons que, dans ce monde de la tentation, chaque fois que le Seigneur fait face à son Adversaire et Ennemi, le Diable, Il a toujours vaincu ce dernier. Ainsi, nous sommes autorisés à dire que par “tentation”, il faut simplement entendre, “combat”. Et donc nous osons dire que, tant au désert qu’à Gethsémanie, le Père a “soumis son Fils au combat” face à son Adversaire. Sachant que le Fiston Céleste l’emportera toujours, vu que l’Archange devenu rebelle est une créature de Jésus. Il y a ici, une certitude : Dieu l’emporte toujours face à ses propres créatures.
Ceci éclaire plus que jamais et parfaitement l’article du Pater en question.
En effet, le Prologue de l’Évangile de Jean, les chapitres 3 et 14 du même Évangile nous apprennent que le Saint Baptisé et donc le Saint Chrétien relève de la Condition Divine : car, alors que Jésus est Engendré du Père dans le Ciel, nous obtenons notre engendrement de Dieu par Christ mais par le moyen du Sacrement de Baptême. La lecture attentive des trois chapitres de l’Évangile de Jean révèle parfaitement cela.
Relevant désormais de la Condition Suprême, le Saint Chrétien est imbattable face à Satan, à ses démons et ses représentant humains : les Frères et Soeurs du Christ, que nous sommes, sont spirituellement invincibles face au Tentateur et à ses disciples.
Mais voici que Jésus-Christ nous charge de demander au Père : “Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal.”
En fait, par cet article, Jésus nous propose de dire à notre Père commun :” Père, bien que nous sommes capables de l’emporter face à tous nos adversaires y compris Satan, nous préférons, par humilité, te demander de ne pas nous envoyer combattre ceux-ci, mais, au contraire, de les combattre et de les vaincre pour nous qui sommes tes Fils et Filles.”
Mais cet article porte un autre message non moins important. En effet, Jésus, par cet article, nous dit : Vous ne pouvez demeurer vainqueurs des adversaires que si vous respectez la Communion avec la Sainte Trinité et si vous demeurez en parfaite unité avec Dieu. C’est pourquoi il dira dans le même Évangile : “…sans moi, vous ne pouvez rien faire.”
Tel est donc le sens de cet article.
Autant le dire net, je ne suis pas pour le remplacement de cet article par un autre, car ça risque de conforter les adversaires de la Sainte Foi dans leur acharnement contre l’Eglise et son Message, même si tout ce que décide l’Eglise est également décidé aux Cieux.
Demeurons parfaitement dans l’amour du Seigneur pour que le Maître continue à nous instruire comme il se doit de sa Parole.
14 messages en huit jours, 8 messages que l’on doit au même perché qui se parle tout seul d’un jour à l’autre. Mais il a tenu sa promesse (“J’y reviendrai.” EUCHARISTIEN, 30 novembre 2017). En effet, il est revenu, et il pontifie comme prévu! Tout ce cirque ne vous rappelle vraiment rien??
Voir ses propres messages noyés sous un flot ininterrompu d’élucubrations, c’est à vous dégoûter de passer du temps à les écrire en s’appliquant à bien se faire comprendre tout en évitant divers pièges et de passer pour un illuminé… A sa manière et comme Berlingo, ce type éloigne du catholicisme mais sans l’attaquer frontalement, se contentant d’un “too much” caractéristique: une fois c’est un trop-plein de bon sentiments, comme une pâtisserie trop sucrée, lorsqu’il est en mode “catho” (“CHERS AMIS”), et une autre fois c’est une coupe pleine de fiel contre les “non-chrétiens”, lorsqu’il est en mode “non-catho”. Personnalité multiple, schizo, troll? Je passe mon tour.
Qui aurait envie de devenir catholique en lisant de tels messages et en supposant qu’il se trouve des gens pour en comprendre le contenu?
Et toujours incapable d’écrire “mon père” à un prêtre ou d’aligner, et pour cause, un texte aussi clair que possible sur des sujets complexes. A ce propos, la réponse à la question “qu’est-ce que le royaume des cieux” est en principe: l’église, évidemment, église des hommes ici-bas, église des saints dans les cieux, tous réunis autour de Jésus-Christ. Et il faut prier pour le “royaume des cieux”, pour qu’arrive son règne définitif (“que votre règne arrive”), parce que l’église en a bien besoin et que le soutien de Jésus-Christ ne suffit pas sans les prières des fidèles, bien que Jésus-Christ soit le seul vrai chef de ce “corps” qu’est l’église – et non pas le pape qui n’est que le “vicaire”, et seulement lorsqu’il est à la hauteur de sa charge…
PS: Gethsémani ne prend pas de “e” à la fin. Enfin, pas encore… Mais c’est le verset fétiche de Gautron-Soual qui tire sans doute de là son obsession pour la prière “front à terre” ou “front au sol”, au motif que dans ce passage, presque unique dans tout le NT (Matt, 26-39; Marc, 14-35), l’HOMME Jésus est pris de peur devant la fin qui l’attend sur la croix: “Étant allé un peu plus loin, il TOMBAIT A TERRE, et il priait pour que etc.” C’est pourquoi sous un autre pseudo le même individu, tantôt catho, tantôt on ne sait pas trop, car ce n’est même pas très clair dans son propre esprit, nous emm. depuis des mois avec “jésus priait front à terre” :
http://www.islam-et-verite.com/les-musulmans-iront-en-enfer-coran-3-55/
Abdallah, 15 novembre 2017: “Bonsoir à tous, Les musulmans sont les vrais croyants en Jésus, que la Paix de Dieu soit sur lui :1° Jésus priait Dieu, mettait le front par terre et implorait dieu,
Philippe soual, 31 mars 2017: “Un homme est un homme. Dieu est dieu.Difficile d imaginer jesus- dieu ou dieu- jésus prier ( front au sol ) pour lui même .
Philippe soual, 1 avril 2017: “Bonsoir.Vérifiez les passages biblique qui indiquent pourtant que moïse , jésus , abraham et d autres priaient front au sol …
Quand serons-nous débarrassés des élucubrations à géométrie variable, mais à co.nnerie constante, de ce type? On comprend que ses premiers messages puissent faire illusion, mais là, au bout du huitième, sur la même page…
Mes prières ne vous oublient pas.
eucharistien: “Et donc nous osons dire que, tant au désert qu’à Gethsémanie [pas besoin de “e” à la fin, pas encore], le Père a “soumis son Fils au combat” face à son Adversaire. Sachant que le Fiston Céleste l’emportera toujours, vu que l’Archange devenu rebelle est une créature de Jésus. Il y a ici, une certitude : Dieu l’emporte toujours face à ses propres créatures.”
Restons factuels, cela vaudra mieux.
Le seul vrai Dieu ne soumet PERSONNE à la tentation; il PERMET en revanche, que satan, dénommé “prince de ce monde” pour cette raison (Jean, XII, verset 29; Jean, XIV, verset 30), se charge de cette sale besogne en quoi consiste la tentation (Luc, XXII, versets 31-32; 1 Corinthiens, VII, verset 5), les personnes tentées, ayant été créées libres, y succombant ou non. Si vous aviez suivi le film depuis le début de l’Ancien Testament, vous le sauriez: Dieu ne tente pas les hommes, simplement parce que le vrai Dieu, être parfait, est sage et bon.
Parmi les pères de l’Eglise, Tertullien, le plus ancien commentateur du Notre Père, écrivait ainsi aux environs de l’an 200: “Que le Ciel nous préserve de croire que Dieu puisse nous tenter” (Tertullien, De Oratione, Chap. VIII). Et Origène abonda dans le même sens: “(…) puisque nous prions pour ne PAS subir le mal, n’est-il pas déplacé d’imaginer que le Dieu bon, qui ne peut pas porter de mauvais fruits, jette quelqu’un [sur la voie du mal]? (Origène, De la prière, XXIX, N°11)
Vous confondez peut-être avec Allah qui semble en effet être à la fois l’auteur du bien ET du mal, même si certains versets peuvent laisser penser que c’est “Satan” qui se chargerait de tenter les hommes (Coran, 7-16; 7-27) alors qu’il n’en a pas le pouvoir sans la permission expresse d’Allah (Coran, 58-10) – Satan est donc au mieux, dans ce système, un instrument d’Allah dans le processus de la tentation:
Coran, 10-107: “ET SI ALLAH FAIT QU’UN MAL TE TOUCHE, nul ne peut l’écarter en dehors de Lui.”
Coran, 33-17: “Quel est celui qui peut vous protéger d’Allah, [SI ALLAH] VOUS VEUT DU MAL ou s’Il veut vous accorder une miséricorde?”
Voir aussi: http://www.islam-et-verite.com/qui-est-allah-12/
La traduction de la partie concernée du Notre Père vient d’être revue par l’église “conciliaire” elle-même (que notre père me reprenne si je me trompe). Il faut donc traduire le verset concené du Notre Père par (c’est un exemple): “Empêchez-nous/Gardez-Nous de succomber/de consentir à la tentation (Mais délivrez-nous etc.)”.
Jésus-Christ n’est pas votre copain pour que vous puissiez lui manquer de respect en écrivant: “le Fiston Céleste (…)”; mais surtout, qu’est-ce qui vous est passé par la tête pour que vous écriviez: “l’Archange devenu rebelle est une créature de Jésus.”? L’ensemble du propos est même délirant: “le Père a “soumis son Fils au combat” face à son Adversaire. Sachant que le Fiston Céleste [et pourquoi pas le “gamin”, le “gosse”, pour désigner votre Seigneur et Dieu? ] l’emportera toujours”: SI ON SOUMET QUELQU’UN A UNE EPREUVE, OU EST L’INTERET SI CELUI QUI EST SOUMIS A CETTE PREUVE EST CENSE LA REMPORTER QUOI QU’IL ARRIVE? PEUT-ON ENCORE, LOGIQUEMENT, PARLER D’ “EPREUVE”? Est-ce que vous relisez vos propos ou est-ce une libre improvisation? Est-ce que vous racontez n’importe quoi pour affaiblir la foi des uns ou en détourner les autres par des propos absurdes?
Vraiment, que Dieu vous vienne en aide, et vite, très vite…
CHER AMI,
Un musulman ne saurait aborder l’Évangile, le saisir et le comprendre, s’il n’ai reçu l’Esprit Saint et s’il ne chemine avec Christ. Néanmoins, il ne peut recevoir l’aide du Christ que s’il se lance dans une quête sincère de vérité.
Si ces deux conditions ne sont pas remplies, il est vain de vouloir et de prétendre contredire le Saint Chrétien quand il parle de sa Foi.
La preuve, tu m’as lu, mais tu ne m’as pas saisi.
Saches que le Saint Baptisé est en communion avec la Vérité Suprême.
Tu devras en tenir à l’avenir.
CHER AMI,
Tu sembles m’avoir lu, mais ta réaction prouve que tu ne m’as ni bien saisi ni même voulu bien me comprendre.
C’est dire que tu me prêtes des choses que je ne dis pas.
Sais-tu par ailleurs que c’est un mal et donc un péché, que de faire dire à autrui ce qu’il ne dit pas ?
Ressaisis – toi pour plaire à Dieu.
CHER AMI,
Nulle part je n’ai dit que le Bon Dieu soumet sa créature humaine à la “tentation” ! Car la personne humaine ne peut se sauver elle-même !
Je le répète, tu m’as lu, mais tu ne m’as pas saisi.
Si je ne vous ai pas compris – mais, par expérience, il n’y a en général rien à comprendre dans un texte constellé de majuscules (sauf, parfois, s’il s’agit d’allemand) – c’est peut-être que VOUS vous êtes mal exprimé? S’il m’arrive de mal me faire comprendre, je n’en fais jamais le reproche à celui qui m’a lu, mais à moi d’abord. Vous devriez donc méditer plus souvent les conseils suivants, si toutefois vous souhaitez améliorer votre style et éviter, tel Calimero, d’être “incompris”:
“Avant donc que d’écrire, apprenez à penser (…)
“Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
“Et les mots pour le dire arrivent aisément.
(Boileau, Art poétique, Chant I, 1674)
Le “fiston céleste”, ainsi que vous avez surnommé Notre Seigneur, ce qui est déplacé et vous a valu une fessée (c’est pour le plaisir de la rime, prenez-le donc avec le même humour qui vous fit écrire “fiston céleste”, CHER AMI), vous saura gré de lui rendre désormais hommage en étant “à vous-mesme un sévère Critique” et si vous “Aimez qu’on vous conseille, et non pas qu’on vous loue” (Boileau, idem).
CHER AMI,
Je conçois et écris comme un enfant, et donc dans l’esprit d’innocence ou de l’innocence, tel est l’Enseignement du Maître. C’est Mathieu qui révèle cela dans son Évangile.
Mais tel semble ne pas être ton cas. Hélas !
Laisse le Seigneur te réduire à la dimension du grain de “sénevé” pour ensuite t’aider à grandir par des grâces.
Ne cherche pas à grandir en-dehors du Seigneur, sinon on se gonfle de vanités.
Tu ignores bien de choses de moi.
Ce qui devrait en principe t’inspirer de la méfiance et de l’humilité.
CHER AMI,
Tu sembles n’avoir absolument rien appris dans le face à face entre Jésus et les sanhédrins.
Alors que sous couvert du ton doctoral les adversaires du Christ faisaient preuve d’érudition, eux les sommités intellectuels de leur Société, les accomplis et donc les parfaits de leur temps, t’es-tu interrogé sur comment opérait Jésus le banlieusard face à ses contradicteurs ?
Je me réjouis d’être “Disciple” du Christ face à toi le Docte.
CHER AMI,
Merci du conseil.
Christ m’ayant appris l’obéissance, je t’obéirai.
Mais je ne sus guère impressionné par tes citations.
H HERVE,
Sais-tu quelle est l’arme dont Satan fait usage dans ses combats contre ses adversaires ? Son unique et redoutable arme ?
“la tentation”. Voici donc l’Arme de l’Adversaire et Ennemi de la Rédemption et du Salut de l’homme.
Par la tentation, le Diable mène à commettre le mal, qui est le péché.
Or pour combattre et vaincre Satan, la tentation et le péché, il faut relever nécessairement et indispensablement de la “Condition Divine” par le Baptême : c’est être Chrétien et être dans l’Unité Parfaite avec le Père, le Fils et l’Esprit. Le Disciple du Christ est donc l’unique personne à pouvoir vaincre le mal en notre monde.
Le Père a voulu que Christ nous montre le chemin lorsque, après son ablution dans le Jourdain, Il “soumet Jésus à la tentation” accompagné de son Esprit, eu égard à l’interprétation qu’en donne l’évangéliste.
“Soumettre” implique un mouvement ou une action, ce qui peut parfaitement se confondre avec “envoyer” . J’ai défini la “tentation” comme signifiant “combat”.
Ce qui revient à dire que “le Père envoie Jésus combattre Satan au désert”, histoire de signifier clairement à ce dernier que sa domination prend fin bientôt.
Mais dans le “Pater”, bien que le Chrétien, qui relève de la Condition Divine, peut vaincre Satan, la tentation et le péché, le Disciple du Christ, parce que enseigné par le Maître, préfère, par humilité, demander au Père de Combattre et vaincre à sa place.
Jésus, en tant que Dieu, existe par Lui-même. Aussi, est-il arrivé à se sauver Lui-même tant sur la terre qu’en Enfer.
En Enfer, il y entre, délivre toute l’Humanité des chaines de la Mort, puis en sort triomphalement par la résurrection.
Ce qu’a fait Jésus, l’homme ne saurait le faire parce qu’il n’existe pas par lui-même mais par un autre. Dieu est cet Autre. Mais l’homme ne pourrait y parvenir que si par le Baptême, il relève désormais de la Condition Divine. C’est le cas du Chrétien. Mais ce qui ne l’est pas pour le non baptisé.
C’est cette différence entre le Chrétien et le non chrétien que nous voyons dans notre monde.
Alors que le Disciple du Christ prêche l’Amour, la Vie, la Vérité, la Justice, la Paix, le Bonheur, la Douceur, l’Humilité, la Simplicité et la Miséricorde Divins, les autres répandent la Haine, le Mépris, la Violence, le Sang, la Mort et l’injustice sur terre.
“CHER AMI”
Je n’oublie pas que j’ai l’insigne honneur de m’adresser à un saint, qui s’adresse de plus à moi tel le Christ à ses disciples, sans se rendre compte du ridicule (“tu m’as lu, mais tu ne m’as pas saisi. Saches que le Saint Baptisé est en communion avec la Vérité Suprême. Tu devras en tenir [compte] à l’avenir” EUCHARISTEN, 2 décembre 2017). Ce qui s’appelle “PONTIFIER” ou “s’exprimer avec emphase”. Mais surtout je ne perds pas de vue qu’il faut savoir promptement en terminer avec les discussions stériles :
“les folles recherches, les généalogies, les disputes, les polémiques au sujet de la Loi, évite-les. Elles sont sans utilité et sans profit. Quant à l’homme de parti-[pris], après un premier et un second avertissement, romps avec lui. Un tel individu, tu le sais, est un dévoyé et un pécheur qui se condamne lui-même.” (Nouveau Testament, Epître à Tite, III, versets 9-11)
PS: évitez de me tutoyer, nous n’avons pas gardé les cochons ensemble. Je vous laisse à présent continuer d’inonder de vos délires cette page de commentaires que je ne prends évidemment pas la peine de lire, la parole de Dieu, celle de la Tradition, et les textes s’en inspirant sans les déformer, me suffisant largement. Doive en souffrir votre orgueil.
Il y a vingt siècles…
Je remarque voir constate que Jean et Hervé désignent la même personne. Aussi je rends grâce au Seigneur de cette découverte.
Je me permets de faire savoir à cette personne les choses suivantes. D’abord, lui dire que tout baptisé est un saint. S’il est chrétien, il est censé le savoir. Ensuite, je me sens obligé de lui dire également que dans le Corps du Christ tous les baptisés sont des frères ou sœurs et amis. Jésus : “Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis car tout ce que j’ai reçu de mon Père, je vous l’ai fait connaître” : Le fait de le tutoyer vient de là, car les rapports entre Jésus et les premiers témoins constituent pour nous un modèle : ils se tutoyaient entre eux. Conseil : il faut éviter de feuilleter le Saint Évangile et partir de Mathieu à Jean, et être patient quant à sa lecture. J’ai dit ces choses parce que j’en ressentais la nécessité pour Jean-Hervé.
EUCHARISTIEN,
1) Un baptisé est un saint seulement s’il vit en état de grâce. Ce qui malheureusement n’est pas toujours le cas.
2) Le vouvoiement n’existait pas dans en araméen et dans les langues anciennes et sa question ne se posait donc pas pour Jésus et les Apôtres. C’est là une richesse de la langue française qu’il est malheureux de mépriser.
BIEN CHER ABBÉ
Vous voudriez bien avoir l’extrême gentillesse de me dire et préciser ce que vous entendez par “vivre en état de grâce” !?
Je voudrais pouvoir échanger avec vous sur la notion chrétienne de “saint”.
Je promets m’intéresser aussi à la question du vouvoiement.
Mais votre réponse à ma question m’y aiderait.
Merci donc de me répondre.
EUCHARISTIEN,
Cher ami,
Vivre en état de grâce implique d’être baptisé, pour avoir reçu la grâce, et ne pas avoir ensuite péché pour ne pas l’avoir perdue.
La sainteté relève de notre union à Dieu qui seul est saint.
BIEN CHER ABBÉ
Je vous sollicite aussi pour une définition précise d’une autre notion : celle de la sainteté.
D’avance, merci.
Plutôt “celle de sainteté”.
CHER AMI,
Il y a deux vingt siècles, une assemblée de sages, dit-on, obligeait un bien modeste charpentier à comparaître par-devers elle pour motifs divers.
Ce charpentier habitait une bourgade peu éloignée de la Ville tant célébrée et tant respecté de l’époque, Jérusalem. Et ce charpentier s’appelle Jésus.
En raison du fait qu’il prêchait la Bonne Nouvelle et étayait son Enseignement de miracles, il fut injustement jugé et condamné à la crucifixion.
Mort puis ressuscité, depuis lors, l’on ne cesse de parler de ces deux événement jusqu’à son retour dans sa Sainte Gloire.
En fait, ce que les sommités pensantes de son époque “semblaient”ignorer, c’est le fait que ce célèbre “Banlieusard” était véritablement le Messie attendu.
Ce que je t’invite à saisir puis à comprendre est simple : le Salut vient de la périphérie. Quand il apparaît, le haut gratin d’une Société donnée est déboussolé et la violence devient le seul recours pour la préservation des privilèges. Et pour leur consolidation.
Ce charpentier est l’Humilité Suprême faite chair. Et il est vraiment heureux d’être intégralement membre de son Ecole.
Nul autre que le Chrétien ne sait adorer véritablement le bon Dieu.
Avant Jésus-Christ, l’adoration de Dieu se traduisait par un “acte religieux”.
Mais avec Jésus-Christ l’adoration du Créateur devient et est désormais un “mode d’être spirituellement” : sur la base de l’enseignement du Seigneur, l’adoration n’est donc plus un acte religieux.
J’y reviendrai.
Dans la Sainte Foi Chrétienne, le Modèle de vie du Chrétien, c’est Dieu.
Dans l’Islam, ce modèle, c’est Mahomet. C’est pourquoi le musulman tient d’une main, le Coran, et de l’autre, l’épée.
Une chose à comprendre : Jésus est venu instaurer dans notre Humanité, la Civilisation de l’Amour, de la Vie et du Bonheur Divins. On ne peut guère faire mieux que Jésus-Christ. Une tout autre prétention vient du Diable.
Dans la Sainte Foi Chrétienne, le Modèle de vie du Chrétien, c’est Dieu.
Dans l’Islam, ce modèle, c’est Mahomet. C’est pourquoi le musulman tient d’une main, le Coran, et de l’autre, l’épée.
Une chose à comprendre : Jésus est venu instaurer dans notre Humanité, la Civilisation de l’Amour, de la Vie et du Bonheur Divins.
Pere Pages,
Jesus a dit que le Royaume de Dieu est deja là. En quoi le Royaume de Dieu est là?
Si le Royaume de Dieu est la, pourquoi continuons-nous de prier pour sa venue quand on recite le Notre Pere?
Le Royaume de Dieu est déjà puisque Jésus est là !
Et si cependant nous continuons à prier pour qu’il vienne, c’est parce qu’il est là à titre de germe, et que nous désirons son plein épanouissement, dans l’éternité !
CHER AMI EX-MUSULMAN,
Veuille savoir que dans la Sainte Théologie Chrétienne Catholique, le Royaume de Dieu, c’est Dieu-même, donc c’est Jésus-même.
C’est bien ce que Jésus indique dans la Synagogue de Nazareth. C’est encore bien ce qu’il dit au temple de Jérusalem quand il invite ces interlocuteurs à détruire ce “Temple”, qu’il entend rebâtir en trois jours. Et c’est enfin encore ce qu’il de manière toute spéciale au jean 14,20, que je présente comme ou en tant que le Fondement de toute spiritualité chrétienne.
Aussi la réponse de notre cher Abbé t’invite-t-elle à une spiritualité qui te permet de prendre en permanence grand soin de ta Citoyenneté Céleste : car le Chrétien est l’Unique et Véritable Citoyen du Royaume de Dieu. Et de préserver soigneusement ton appartenance à Celui-ci.
PS :
J’aime inviter à parcourir tout l’Évangile en proposant des idées, et c’est donc rarement que j’indique des références en termes de chapitres et de versets.
Je reviens bientôt sur la réponse de notre cher Abbé.
Bonjour ex-musulman,
Parlant comme d’ordinaire sous le contrôle de notre père l’abbé Pagès, je crois, pour commencer, qu’il faudrait distinguer, tout en mettant en évidence les articulations entre elles, pas aussi évidentes qu’il y paraît au premier abord, entre les notions de “royauté”, de “règne” et enfin de “royaume (“royaume de Dieu” ou “royaume des cieux”). En effet, souvent dans le texte grec des Evangiles, ces termes, distingués dans l’hébreu ou dans l’araméen, sont rendus par le même terme de “royaume” (“βασιλεία” en grec, plus tard “regnum” en latin). Je me contente de signaler ce point, car les implications nous éloigneraient de votre question.
Qu’est-ce que le “royaume de Dieu”? Si vous trouvez la réponse à la question suivante, alors vous saurez s’il est déjà là, sous quelle forme, et la nécessité urgente de prier comme Jésus en personne nous l’a lui-même demandé, donc en récitant – avec ferveur – le “Notre Père” (Matthieu, VI, versets 9-13; Luc, XI, versets 2-4):
– Qu’est-ce qui peut être comparé à un royaume, qu’est-ce qui a (déjà) commencé avec le baptême de Jésus, et qu’est-ce qui va, et qui doit – d’où la nécessité de prier – se développer jusqu’à la Fin du Monde, avant de se prolonger dans la Vie éternelle, tout en renvoyant aussi bien à Dieu qu’à Jésus-Christ?
Pour les arabophones curieux ou intéressés, voici le Notre Père :
http://www.youtube.com/watch?v=C2TvsLjIrqs
Il faut seulement corriger, dans la vidéo, le verset traduit par”Ne nous soumets pas à la tentation” par “(Et) faites que nous ne soyons pas conduits sur le chemin de la tentation / Mais délivrez-nous du mal”. Notre père vous expliquera pourquoi si vous le souhaitez…
CHER AMI EX-MUSULMAN,
Tu évoques le Pater et son troisième article pour interroger notre bien aimé Abbé sur le Royaume de Dieu.
voyons de près l’article en question.
En effet, dit le Seigneur : “Que ton règne vienne.” Quelle est la véritable signification de cet article ? Je voudrais alors que tu saches que l’article nous suggère l’idée selon laquelle le Dieu de la Sainte Bible, qui est Trine, ne veut pas régner en-dehors de l’homme, mais en l’homme. Et c’est parce qu’Il se propose d’asseoir son Règne en l’homme, que celui-ci peut et va être “sauvé” : car c’est ainsi que sa “Volonté à propos de sa créature aura été faite”, tel que l’indique l’article suivant : “Que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.”
Or Dieu ne règne que dans son Royaume. Si alors le Créateur se propose de régner en l’homme, c’est parce qu’Il fait de celui-ci son Royaume de Règne. C’est ici que Jean 14 , 20 prend tout son sens et toute son importance.
Mais l’évocation par notre bien aimé Abbé du Royaume de Dieu qui est “en germe” renvoie à deux choses dans l’Évangile : à la parabole du grain de sénevé et à la Transfiguration du Christ en présence de quelques uns de ses disciples. Nous savons que le propre du grain est d’être enfoui dans le sol. D’être objet de soin de la part du planteur. De grandir puis de porter des fruits. Alors que la Transfiguration nous donne à découvrir une manière particulière la Divinité de Jésus. En fait, le Croyant dans la Foi chrétienne, de par sa Communion avec le Dieu Trine, qui est Père, Fils et Esprit, est invité à travailler patiemment, à la manière du planteur dans ses rapports avec le grain enfoui, à permettre au Seigneur de le transfigurer pour être aussi divinement resplendissant que lui comme lors de la Transfiguration : le Chrétien devra donc être éclatant de sa condition divine. Oui, il faut le dire, le Chrétien relève de la condition Divine.
En somme, l’homme ne peut être sauvé que s’il permet à Dieu d’asseoir en lui son Règne d’Amour histoire de lui permettre d’être resplendissant de son Bonheur et de sa Lumière éternels.
Très bien expliqué, comme toujours!
Merci
Voici le fondement de toute spiritualité chrétienne et qui est en même temps un avertissement.
En effet, jean 14,20 : “En ce temps-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en Moi, et que je suis en vous.” Dit Jésus-Christ.
Il s’agit ici de la Communion et de lUnité saintes du Baptisé avec la Sainte Trinité. Ce qui induit ou comporte des exigences pour le Chrétien. Dont le respect de cette Communion et de cette Unité. Dont également le fait que le Disciple doit désormais vivre comme Dieu vit : il doit imiter en tout son Créateur.
Gard à celui qui méprise les exigences liées à cette Unité spirituelle qu’il forme désormais avec le Seigneur.
Cette Unité est donc à la fois le Lieu de toute mystique individuelle et personnelle mais dont l’irrespect entraîne la déchéance et conduit en Enfer.
PS : le prologue de l’Évangile de Jean, les chapitres 3 , 14, sont éclairants sur ce qui précède.
Mon père,
Les deux premiers commandements se trouvent énoncés, dans le Nouveau Testament et si l’on s’entient aux synoptiques, dans les Evangiles de Matthieu (Chap. XXII, versets 36-40), de Marc (Chap. XII, versets 28-34) et de Luc (Chap. X, versets 25-28).
Le second commandement (“Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Matthieu, XXII, verset 39)) reposant sur un principe identique à celui qui anime le premier commandement (“Le second [commandement] est semblable [au premier]” (idem, Trad. de la Bible de Jérusalem)”), soit la Foi sincère se traduisant en “amour” bien plus que l’observance mécanique de la Loi (religieuse), était déjà énoncé (tout comme le premier commandement), et exactement sous la même forme, déjà dans le Pentateuque.
Je ne suis donc pas certain, mon père, mais je parle sous votre contrôle, qu’à moins de vouloir dire que Notre Seigneur, en l'”universalisant” (et donc, en ce sens, en “accomplissant” et en poussant jusqu’à leur signification ultime, les deux premiers commandements déjà énoncés dans le Pentateuque), fasse du second commandement un “nouveau” commandement. Mais sans doute me trompé-je?
Question: ne pourrait-on en revanche considérer, mon père, comme un véritable nouveau commandement (avec celui instituant la célébration de l’eucharistie, ainsi que vous l’avez mentionné), et donc comme le “troisième commandement”, celui qui consiste cette fois à évangéliser les “nations” au nom (singulier) du Dieu Un et Trine (Matthieu, Chap. XXVIII, verset 19; voir aussi 2 Corinthiens, Chap. XIII, verset 14)?
Merci pour vos éclaircissements.
Jean,
Certainement le Nouveau Testament était-il en germe dans l’Ancien, pour autant, la compréhension du sens du mot “prochain” ne dépassait pas ordinairement celle de membre du peuple d’Israël (Lv 19.18 ; Lc 10.29). Jésus a fait voler en éclat la compréhension étroite qui en avait été faite en faisant comprendre que s’il n’y a qu’un seul Dieu, alors Il est le Dieu de tous les hommes et pas seulement du peuple hébreu. L’unité de l’amour de Dieu et du prochain ne pouvait être vraiment annoncé que par Lui en qui précisément Dieu et l’homme ne font qu’un.
Vous avez parfaitement raison – et je l’avais oublié, merci ! -, évangéliser est un commandement de Jésus.
Que Jésus règne toujours plus en vous et par vous, et vous en Lui et par Lui !
CHER AMI EN JÉSUS-CHRIST
J’adhère totalement à la réponse de notre bien cher Abbé, que ton post lui suggère.
En effet, l’envoi en mission de témoignage n’est rien d’autre qu’un autre Commandement. De même , Aimer Jésus-Christ, avoir Foi en lui, croire en lui, l’accueillir, entrer en Communion avec le Rédempteur, en est un autre, c’est à dire un autre Commandement. Ce, en plus du Commandement d’Amour qui doit régir les rapports entre Dieu, soi-même et le prochain. En fait, le prochain, selon l’Évangile, c’est encore Dieu-même. Ce qui suppose un véritable regard du coeur sur le semblable qui n’est que humain en apparence mais qui peut et va être le Lieu d’un tout Autre que l’apparemment humain.
En somme, tous les commandements visent un seul but : faire de la communauté humaine terrestre, membre de la Communauté Céleste. Et c’est Jésus-Christ qui en est l’ultime Artisan.