Le problème de l’existence du mal a, depuis les origines de l’humanité, taraudé celle-ci en vue d’une réponse qui n’a pas été possible jusqu’à ce que le Christ vienne accomplir l’oeuvre de la création par Son sacrifice qui a donné à Dieu plus de gloire que ce que tous les péchés du monde n’avaient cherché à Lui en ravir, en raison de l’infinie sainteté de cet amour que Jésus a offert en notre nom à tous à Dieu.
Les incroyants trouvent dans l’existence du mal, un argument pour justifier leur incrédulité. Selon eux, Dieu n’existe pas puisque le mal existe dans le monde, si Dieu existait, il ne pourrait y avoir de mal dans le monde, tant le mal est incompatible, impensable avec l’absolue sainteté de Dieu.
Dieu, dans l’instant sans fin de Son éternité, lorsqu’Il crée le monde dans cet unique instant de l’éternité qui Lui permet de voir en même temps le jour où le monde a commencé, l’instant que nous vivons maintenant et le jour où le monde par exemple finira, Dieu a bien vu que le mal allait arriver et à la différence des incroyants, Il ne s’est pas soumis au mal en refusant de créer. Les incroyants, en faisant valoir l’existence du mal pour nier l’existence de Dieu ne se rendent pas compte qu’ils font du mal un dieu encore plus puissant que le vrai Dieu qui est le créateur de ce monde tel qu’il est.
En effet, dans leur esprit, Dieu n’aurait donc pas dû créer le monde puisque le mal allait exister et que son existence serait incompatible avec Sa sainteté.
Dieu savait, effectivement, que le mal surviendrait et Il a inclus ce mal dans Son projet pour en faire sortir un bien encore plus grand que celui qui aurait été si le mal n’avait pas existé. Et quel est ce bien encore plus grand si le péché n’avait pas été et qui est la source de tous les maux, le péché étant le refus de l’amour de Dieu ? C’est l’absolue sainteté du Sacrifice de Jésus par lequel Dieu a détruit le péché, au point qu’il n’en reste plus rien. Dans la mort, Jésus a enfoui tous nos péchés, cause de tous les maux et les a tous détruits.
Et non seulement encore Il a détruit le péché, mais par Sa libre offrande, réparé le péché, en un lac d’amour qui a compensé tous les manques d’amour qu’ont été tous nos péchés.
Non seulement Il a détruit le péché, réparé celui-ci, mais Il nous a donné une grâce encore plus grande que celle que nous aurions reçue si Adam n’avait pas péché. Autant le Christ est supérieur à Adam puisqu’il est Dieu Incarné, autant la grâce et la vie que nous recevons par le Sacrifice de Jésus sont supérieures à la grâce et la vie que nous aurions reçues par Adam innocent, au point que nous pouvons donc même nous réjouir du péché, puisque grâce à lui nous avons obtenu de l’infinie miséricorde de Dieu, un bien encore plus grand.
C’est ce que dit Saint Paul, dans l’épitre aux Romains, chapitre 5,20 : “Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé”
Donc désormais, il résulte pour nous du péché une grâce et tout sert au bien de ceux qui aiment Dieu (Rm:5.28). Désormais, tout sert au bien de ceux qui aiment Dieu, même nos péchés ajoute Saint Augustin. Non pas que Dieu veuille le péché, cela n’a jamais été le cas, mais Il est assez puissant pour se servir du péché en vue d’un bien encore plus grand qui est Sa miséricorde. Le péché nous sert à connaître un amour encore plus grand de Dieu pour nous.
La création est un acte gratuit de Dieu, immérité, un don de Dieu, de Son amour et la Rédemption est un don encore plus grand. Tout est don de Dieu qui n’était pas obligé de créer comme Il n’était pas obligé non plus de nous sauver. Ce don que Dieu nous a fait et qui surpasse le premier est la Rédemption accomplie par le Sacrifice de Jésus en Lequel s’explique comment Dieu a pu laisser le mal arriver. Il est tout puissant et le mal ne l’a pas empêché de créer.
Gloire à Dieu !
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