Une étude réalisée par l’institut Abassa (septembre/octobre 2007) dans 24 wilayas (régions) d’Algérie auprès d’un échantillon représentatif et consolidé de 3004 individus de 16 ans et plus, met en évidence des perturbations sociales durant le ramadan :

Services d’urgence des hôpitaux (13 lieux observés)

  • Accidents de travail : +150 % par rapport aux moyennes annuelles
  • Urgences médicales : +300 %
  • Accidents domestiques : + 250 % par rapport aux autres mois de l’année
  • Rixes et disputes causant des blessures : + 400 %
  • Accidents de la circulation : +42 %
  • Intoxications alimentaires : +39 %
  • Aggravation et complications des maladies chroniques : +80 %
  • Décès : +78 %

Commissariats de police (06 points enquêtés)

  • Petites délinquance : + 220
  • Rixes, disputes, voie de fait ; agressions : +320 %
  • Femmes et enfants battus au sein du foyer durant Ramadan : +120 %
  • Dépôts de plaintes : +40 %
  • Délits pour vente et consommation de drogues et autres stupéfiants : + 96 %
  • Vols de voitures, escroqueries, faux et usages de faux : +180 %

Brigades de gendarmeries (05 points enquêtés)

  • Accidents de la circulation : +52 %
  • Rixes et troubles à l’ordre public : +320 %
  • Femmes et enfants battus au sein du foyer durant Ramadan : +72 %
  • Accidents professionnels graves, incendies : +20 %
  • Agressions physique avec coups et blessures, voies de fait : +160 %
  • Vols et escroqueries : +42 %

À Nanterre, en juillet 2013, la RATP enregistre +26,5 % d’arrêts maladie, + 137,5 % d’accidents de travail par rapport à un mois ordinaire, 93 services supprimés contre 24 l’an précédent … Selon le journal saoudien Arab News de cette année-là, la productivité baisse de 35 à 50 % durant le ramadan. Qui, sain d’esprit, peut accepter que le chauffeur de bus de son enfant conduise à jeun de nourriture et de boisson depuis la nuit précédente ?

Le 19 mars 2024, le journal Tout Sur l’Algérie rapportait :

« L’actualité du Ramadan de cette année en Algérie est aussi marquée par la poursuite de l’hécatombe sur les routes. Le bilan de la première semaine établi par la Protection civile est très lourd : 37 morts et plus de 1.100 blessés ont été déplorés dans un peu plus d’un millier d’accidents à travers tout le pays. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Skikda, avec 5 morts. (…) Outre les accidents de la route, la protection civile a eu également à intervenir pendant la première semaine du Ramadan pour l’extinction de 452 incendies, notamment urbains et industriels et pour sauver 350 personnes en situation de danger. »

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Extrait de “Abbé Guy Pagès, Interroger l’islam, édictions DMM” :  Le ramadan paraît une inoffensive coutume, festive et conviviale, mais il est un formidable moyen de conditionnement social, d’oppression et de flicage des insoumis à la tyrannie islamique. Pour prendre quelques exemples : en 2010, à Lyon, parce qu’il déjeunait en terrasse durant le ramadan, un homme a été trépané après avoir été frappé. En 2011, à Miramas, un adolescent de 17 ans est ligoté et passé à tabac par un membre de sa famille pour non-respect du ramadan. En 2016, c’est au tour d’une jeune serveuse musulmane d’un café niçois. En 2018, un homme est poignardé à Roubaix pour avoir fumé lors du ramadan, tandis que pour la même raison un Bruxellois est tombé dans le coma après avoir été tabassé pour avoir bu un verre. Dans certains immeubles de banlieues françaises les poubelles sont inspectées pour juger de la pratique du ramadan par les résidents. Dans les pays musulmans, la loi prévoit jusqu’à six mois de prison ainsi que de fortes amendes pour non-respect du ramadan. Même les travailleurs de force y sont tenus. En 2017, à Rabat, un jeune diabétique est tabassé pour avoir consommé de l’eau en public, tandis qu’en Tunisie cinq personnes sont condamnées à un mois de prison ferme pour avoir fumé et mangé lors du ramadan. Les non-musulmans sont passibles des mêmes peines.