Si, comme le dit très justement le Coran, la Bible est la Parole de Dieu (Coran 2.136 ; 4.136 ; 10.94), et si, comme le dit encore très justement le Coran, la Parole de Dieu ne peut être falsifiée (Coran 6.34,115), alors… les musulmans sont trompés lorsqu’ils croient que la Bible a été falsifiée (Coran 2.59,75,79 ; 3.78) !
Bien sûr, les musulmans ne se demandent pas quand et par qui la Bible aurait été falsifiée, ni comment le monde a pu exister sans parole de Dieu jusqu’à l’avènement de l’islam… Ils n’apportent pas non plus l’original de la Bible qu’ils auraient donc dû, eux, garder, pour prouver, par comparaison, la falsification qu’ils prétendent dénoncer. Mais surtout, ils oublient qu’Allah lui-même a affirmé que l’Évangile demeurerait jusqu’au Jour de la Résurrection (Coran 3.55)…
Oser dire que la Parole de Dieu a été falsifiée ! Quel blasphème ! Cet abominable péché est cependant le fondement sur lequel repose l’islam… Il lui sert à justifier son existence, car si la Bible n’avait pas été falsifiée, il n’aurait pas non plus de raison d’exister… Et pour bien cacher son origine mensongère et donc démoniaque, tout en éliminant le christianisme qu’il jalouse et qu’il veut remplacer, l’islam se présente sous le blanc manteau du justicier redresseur de torts, pour accuser les chrétiens de son propre péché de falsification… Chef d’oeuvre d’imposture !
Les musulmans ne se rendent pas compte que puisqu’Allah, contrairement à ce qu’il l’avait promis (Is 40.8 ; 55.11 ; 59.21 ; Lc 21.33 ; 1 P 1.23-25 ; 2 Co 4.2 ; Ap 14.6), n’a pas été capable de protéger la Torah, ni ensuite l’Évangile, alors, il a lui-même apporté la preuve de son incompétence et qu’il est donc un menteur. Pourquoi dès lors lui faire encore confiance pour le Coran ?
Les chrétiens apportent, eux, la preuve que la Parole de leur Dieu ne passe pas du fait que non seulement la Bible chrétienne contient à l’identique la Bible juive, appelée Ancien Testament, mais encore du fait que, hormis les inévitables et insignifiantes erreurs de copistes au long des âges, son texte actuel correspond exactement à celui des origines, comme l’attestent par exemple les manuscrits de Qumran…
A qui vaut-il mieux confier son salut : à un Dieu qui a gardé Sa parole, ou à un dieu qui n’en a pas été capable ?
Le thème selon lequel l’Église aurait falsifié la Révélation a toujours été la calomnie favorite des antichrists prétendant mieux connaître le christianisme que les chrétiens eux-mêmes… tout en ayant entre eux, bien sûr, des interprétations divergentes.
Les premiers chrétiens avaient si bien le souci de garder intact le dépôt des Saintes Écritures (1 Tm 6.20 ; 2 Tm 1.14), et par elles de la Révélation, qu’ils acceptèrent pour elle de donner leur vie jusqu’au martyr. Avec Saint Paul, ils disaient : « Nous ne nous conduisons pas avec astuce et nous ne falsifions pas la Parole de Dieu ; mais en manifestant franchement la vérité, nous nous recommandons à la conscience de tout homme devant Dieu. Si notre Évangile est voilé, c’est pour ceux qui se perdent qu’il est voilé, pour les incrédules dont le dieu de ce monde a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas resplendir l’Évangile de la Gloire du Christ, qui est l’Image de Dieu. » (2 Co 4.2-4).
Bref, qui peut venir APRES le Christ sinon l’Antichrist ?
Que celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende !
Si les gens savaient qu’ils vont en enfer, ils donneraient leur vie au Christ !
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