Comme tout le monde le sait, l’islam, parmi les innombrables bienfaits apportés à l’humanité, a libéré la condition féminine… C’est ainsi que pour l’islam l’excision est un honneur pour la femme, et qu’elle accroît le plaisir du mari (car la femme est bien sûr à son service), à condition que l’excision soit pratiquée modérément…
Umm Atiyyah al-Ansariyyah rapporte qu’une femme avait l’habitude de pratiquer l’excision à Médine. Le “Prophète” lui dit : “Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari.” (Livre 41, n°5251). Abu Musa rapporte : ” Le Messager a dit: Lorsque les deux parties circoncises se rencontrent, alors le bain est devenu obligatoire, même s’il n’y a pas eu éjaculation.” (Muslim 3, n°684). Ces quelques exemples de tradition au sujet de l’excision, démontrent clairement que l’excision est effectivement une pratique tolérée et même encouragée par les propos de Mahomet.
La plupart des fillettes excisées sont marquées à vie dans leur chair et dans leur esprit. Nombreuses sont les victimes qui ne savent pas que leurs problèmes physiques et psychiques sont directement liés à l’excision. Elles ne peuvent oublier le traumatisme et la douleur. Beaucoup de petites filles décèdent des suites du choc, de la douleur insoutenable ou d’une hémorragie.
Nombre d’entre elles souffrent toute leur vie de douleurs chroniques, d’infections internes, de stérilité ou de dysfonctionnements rénaux. Chez les femmes ayant subi une infibulation, l’évacuation de l’urine et l’écoulement du flux menstruel ne se font que difficilement. Lors des accouchements, l’excision est à l’origine de graves complications, qui coûtent fréquemment la vie à la mère ou à l’enfant. Les rapports sexuels sont pour beaucoup de femmes – pour les hommes aussi d’ailleurs – une véritable torture.
Comment les musulmans peuvent-ils croire qu’un dernier prophète serait venu recommander, sinon autoriser l’excision, une pratique si cruelle, et cela sept siècle APRES la venue du Sauveur qui a libéré l’humanité de toutes ces pratiques barbares ?
Mais n’est-il pas vrai que Mahomet a interdit l’épilation des sourcils (Bukhari 4, 4604-4605) ?
Et maintenant en Suisse, en France, en Angleterre …
L’islam préconise-t-il certains usages appliqués aux filles et femmes musulmanes, telle l’excision, ou ceux-ci appartiennent-ils à une tradition adventice ? A cette question, le conseil islamique suisse vient de donner une réponse modérée : l’ablation partielle du clitoris est conforme à l’enseignement de l’islam modéré.
La Suisse, pays de la lente sagesse, du gruyère et de l’horlogerie, n’en finira pas de nous épater. On connaît depuis toujours la fameuse marine suisse et les amiraux qu’elle a donnés à l’Europe, voici maintenant l’islam suisse, ses islamologues, ses philosophes, dont l’un des plus connus, Tarik Ramadan, croupit aujourd’hui dans les geôles françaises. Et voici que nous apprenons l’existence du conseil islamique suisse par un arrêt daté de la semaine dernière qui semble destiné à faire jurisprudence.
L’excision modérée des filles musulmanes ne leur fait pas mal
Cet éminent aréopage a pour ambition de dire « l’opinion musulmane légale ». Ferah Uluca, secrétaire générale du conseil islamique suisse, justifie l’usage de ce qu’elle appelle la « circoncision sunnite » des musulmanes en affirmant qu’elle ne fait pas mal à la petite fille sur laquelle on la pratique. Mais elle ajoute que si l’islam la permet, elle ne l’impose pas, c’est à chaque famille de décider. Voilà une position typiquement modérée.
L’OMS de son côté (organisation mondiale de la santé dépendant de l’ONU), interdit toutes les mutilations féminines. Elle classe la « circoncision sunnite » dans les mutilations féminines de type 1, soit qu’on se contente d’ôter le capuchon du clitoris (type 1a), soit qu’on enlève le clitoris entier (type 1b). Elle estime les deux sous-types dangereux et les interdit tous deux, ainsi que le fait le code pénal suisse.
Le conseil islamique suisse préconise un islam modérément modéré
Sans l’interdire, l’université Al-Azhar, du Caire, qui est une autorité reconnue dans le monde sunnite, avait déclaré en 2006 que la « circoncision des filles » était « non islamique ». Il semble donc que l’islam modéré suisse soit différemment modéré que l’islam cairote. Pour Qaasim Illi en effet, porte-parole du conseil islamique suisse, l’ablation du prépuce clitoridien n’est pas une mutilation génitale, et il la conseille.
Voilà donc l’islam modéré suisse en opposition avec la loi suisse et l’OMS. Cela entre dans un mouvement européen. Selon Breitbart, cinq mille cas d’excision ont été relevés en Grande-Bretagne en 2016, sans que cela donne lieu à des poursuites, et trente pour cent des filles des migrants en banlieue parisienne seraient soumis à la chose. Plus, la « circoncision » porterait sur « le clitoris entier et les petites lèvres ». Cette nouvelle pratique gagnerait aussi le Canada, pays-phare de l’accueil culturel depuis que Justin Trudeau le dirige. (Source)
Voir : L’excision, un remède à la débauche !
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“En cherchant leur salut dans la pratique de la Loi de l’Ancienne Alliance, qui n’a jamais rien amené à la perfection (He 7.19), et qui est absolument incapable de sauver (He 10.4), les musulmans imitent les juifs qui se soustraient à la vie de la Grâce et demeurent sous la Colère de Dieu (Ga 5.4). Des gens désireux de faire bonne figure dans la chair, voilà ceux qui vous imposent la circoncision, à seule fin d’éviter la persécution pour la Croix du Christ. Car ceux qui se font circoncire n’observent pas eux-mêmes la Loi ; ils veulent seulement que vous soyez circoncis, pour se glorifier dans votre chair (Ga 6.12-13). Ils ont beau citer par exemple Gn 17.10-13 pour affirmer que Dieu veut la circoncision perpétuelle , ils oublient que Dieu avait aussi voulu que le Temple de Jérusalem subsistât à jamais (1 R 9.3 ; 2 Ch 2.4 ; Ez 43.7), que la descendance davidique demeurât aussi à jamais sur le trône d’Israël (1 Ch 15.2 ; 17.10-14, 22.10, 24-27)… Ils ne comprennent pas que c’est l’Alliance qui doit être perpétuelle, et que la circoncision n’en était que le signe (Jr 9.25-26), en sorte que, le Temple détruit, l’obligation de la circoncision l’a été aussi… En attendant la Nouvelle et Éternelle Alliance avec le genre humain (Jr 31.31 ; 36.25-27 ; Lc 22.20 ; He 8-13), le régime rituel de la Loi ancienne était tout entier ordonné à figurer la Passion du Christ, qui seul sauve. Le vrai peuple élu entrait dans l’Alliance avec Dieu par cette foi, avec ou sans la circoncision qui en était le signe (Dt 10.16 ; Jr 4.4 ; Ac 7.51 ; Rm 2.25-29 ; Ga 2.25-29 ; 6.12-15 ; Col 2.11-13), aussi vrai qu’Abraham fut justifié par sa foi en étant incirconcis (Rm 4.1-12). Le Christ venu, le Temple a été détruit pour être remplacé par celui de Son corps, et la circoncision dans la chair a été remplacée par le baptême, en sorte qu’aujourd’hui la circoncision n’est rien, ni l’incirconcision, mais il s’agit d’être une créature nouvelle (Ga 6.15). Celui qui croit au Christ comprend que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend impur, mais ce qui peut sortir de son cœur (Mc 7.1+). Le rite nouveau du baptême, qui, à la différence de la circoncision, est reçu aussi bien par les hommes que par les femmes, confère à tous la même dignité d’enfant de Dieu, et fonde ainsi leur égalité (1) Six siècles après Jésus-Christ, l’islam vient rejeter l’égalité homme/femme apportée par le christianisme. Les soumis d’Allah ont beau justifier la pratique de la dot (en hébreu mohar, en arabe mahr) par la nécessité de pourvoir l’épouse en cas de répudiation, ils ne font que rejeter l’enseignement du Christ au sujet de l’indissolubilité du mariage (Mt 19.1-9)… Sans compter qu’aujourd’hui, en de nombreux pays, les jeunes filles travaillent et gagnent parfois plus que leurs fiancés, bénéficient de la Sécurité Sociale (fondée par les chrétiens), et n’ont donc pas besoin que de l’argent soit versé pour leur entretien ! De même, à la suite des dispositions vétérotestamentaires et talmudiques qui prescrivent que les filles n’héritent que si elles n’ont pas de frère, la législation coranique stipule que la fille n’hérite que de la moitié de ce que reçoit son frère (4.11). Alors, pourquoi les prescriptions de la Loi de Moïse ? Afin de préparer les cœurs à la venue du Messie, le Sauveur (Jg 13.2-5 ; Jr 31.31 ; 32.40 ; Is 55.3 ; 61.8 ; Lc 1.17). L’Incarnation de Dieu a fait entrer l’humanité en possession des réalités figurées dans l’Ancienne Alliance (Ph 3.3). Celle-ci n’est donc pas abolie mais accomplie. La venue du Messie apportant le salut universel et éternel annoncé (Mt 5.17 ; Jn 6.33-35) a rendu caduques les préscriptions préparant sa venue. Dieu ne pouvait Se contenter de celles-ci qu’à titre temporaire (Ps 40.7-9 ; He 10.4-6). Car Dieu voulait faire miséricorde à tous par la conversion à Jésus en qui nos péchés sont effacés. Comment en effet ne pas fondre de repentir et d’amour devant Dieu crucifié à cause de nos péchés (Mc 15.39 ; He 9.15) ? La connaissance de Jésus adoucit, guérit la dureté du cœur humain (Mt 19.3-9) selon la promesse divine de substituer aux cœurs de pierre des cœurs de chair (Ez 11.19 ; 36.26). Juifs et musulmans ne seront-ils pas jugés par cette parole de Jésus : Ne pensez pas que Je vous accuserai auprès du Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espoir. Car si vous croyiez Moïse, vous Me croiriez aussi, puisque c’est de Moi qu’il a écrit (Jn 5.45,46) ?
(1) L’excision tente de pallier l’imperfection de la circoncision de l’Ancienne Alliance, donnée seulement aux hommes, au regard du baptême chrétien donné à tous, hommes et femmes.
Source : Interroger l’islam, Edition DMM, N 16.
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