“Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait. Rappelez-vous la parole que Je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils M’ont persécuté, vous aussi ils vous persécuteront ; s’ils ont gardé Ma parole, la vôtre aussi ils la garderont. Mais tout cela, ils le feront contre vous à cause de Mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui M’a envoyé. (Jn 15.19-21)”
Après les États-Unis, les prétendus “crimes de haine” contre l’Église catholique se multiplient également au Canada, augmentant de 260 % en une seule année, passant de 43 en 2020 à 155 en 2021. C’est ce que révèle un récent rapport publié par l’agence gouvernementale des statistiques.
Il s’agit principalement de vandalismes, de profanations, de menaces envers les prêtres et d’incendies d’églises, de chapelles et d’oratoires. De nombreuses communautés de fidèles se plaignent de l’absence de réponse à des actes aussi odieux : les institutions responsables brillent par leur inefficacité, leur indifférence, leur négligence; le gouvernement et les médias n’en parlent pas et, par conséquent, n’abordent pas le problème.
L’alarme n’est pas seulement locale : selon la Directrice de l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination envers les chrétiens en Europe, Madeleine Enzbelger, la tendance du phénomène est désormais mondiale. En fait, même au-delà des frontières du Vieux Continent, les cas d’intolérance se multiplient.
En Inde, par exemple, dans l’État d’Assam, au nord-est du pays pour être précis, trois citoyens suédois munis de visas de tourisme – Annah Mikaela Bloom, Marcus Arne Henrik Bloom et Susanna Elisabeth Hakannson – ont été arrêtés puis expulsés pour avoir simplement organisé des réunions de prière. Chacun d’entre eux s’est vu infliger une amende de 500 euros pour avoir enfreint les règles relatives aux visas avant le départ. Qui plus est, le gouvernement mène actuellement une enquête à leur encontre, afin de déterminer s’ils sont également coupables du “crime” de “conversions religieuses”, «une accusation sans fondement», comme l’a fait remarquer Allen Brooks, porte-parole du Forum chrétien d’Assam, dans une interview accordée à UCA News. Swetank Mishra, surintendant de la police du district de Dibrugarh, n’est pas du même avis. Il est convaincu de disposer de preuves à cet effet, notamment de photos et de vidéos. En particulier, l’article 14 modifié de la loi sur les étrangers de 1946 aurait été violé.
Aussi en Australie, Andrew Thorburn, directeur général d’une équipe de football, l’Essendon Football Club, qui fait partie de l’Australian Football League, a été contraint de démissionner de son poste un jour seulement après avoir pris ses fonctions, au motif qu’il considérait l’homosexualité comme un péché et l’avortement comme un assassinat, conformément à sa foi chrétienne. Aucune solidarité ne lui est d’ailleurs venue de la part de la direction du club : selon The Age, son président, David Barham, l’a immédiatement confronté au choix entre ses convictions et l’équipe. La décision, qu’il a dû prendre, était douloureuse mais inévitable.
Joel Agius a écrit dans le Spectator Australia que Thorburn a été littéralement «assailli par une rhétorique haineuse incessante de la part de fanatiques anti-chrétiens, se ralliant contre lui. Il ne s’agit pas de victimisation. Il s’agit de la persécution d’un chrétien en Occident par ceux qui prêchent souvent la tolérance. Il semble que la persécution des chrétiens fasse un retour en force». L’index est pointé, de manière particulière – comme le note l’agence InfoCatòlica – contre le mouvement woke et l’idéologie de la cancel culture, étroitement liés aux cercles gauchistes et anarchistes. « Je suis profondément troublé », a déclaré l’archevêque catholique de Melbourne, Peter Comensoli, dans une interview accordée à la station de radio Talk 3AW. « C’est un fait plutôt étrange que des personnes soient jugées indignes d’atteindre le sommet en raison de leurs convictions chrétiennes ». Maintenant, bien sûr, Thorburn pourrait porter plainte pour discrimination religieuse. Dans une déclaration publiée après sa démission, il a lui-même souligné que l’incident constitue indubitablement un danger, qui menace tous les croyants : «Les chrétiens continueront sans aucun doute à être persécutés dans la société de différentes façons, mais nous ne devons pas laisser cela nous décourager de continuer à vivre et à partager notre foi avec les autres – a écrit Joel Agius dans le Spectator Australia. – Le christianisme a façonné le monde occidental. Il a contribué à établir une morale. Mais maintenant, il y a des gens qui cherchent à changer complètement notre culture en la dépouillant de toute moralité. Ce qui permet aux aspects détériorés de notre humanité de remonter à la surface et de prendre le dessus sur le plan social. Ce qui n’apporte que de la souffrance. Les chrétiens doivent continuer à être courageux et à défendre ce en quoi ils croient, quoi qu’il arrive».
ATTENTION ! LA SECONDE VIDÉO ÇI-DESSOUS N’EST PAS POUR LES ÂMES SENSIBLES !
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