Pour bien vanter Luther, il faut le réinventer ! Un numéro spécial hors-série de La Vie – autrefois catholique – s’y emploie, réécrivant l’histoire du protestantisme en mode négationniste. Un véritable chef d’œuvre de désinformation historique.
L’iconoclasme ? Né de père inconnu !
L’iconoclasme protestant a détruit des milliers d’églises et d’œuvres d’art au 16e siècle : le protestantisme ne devrait-il pas faire repentance ? Eh bien, pas du tout ! Après avoir noté que « les guides touristiques, souvent, expliquent les destructions de sculptures sur les façades de nos églises françaises par les actes iconoclastes des bandes de huguenots », Jérôme Cottin déclare que ces guides « ne font que renforcer une idée reçue » (p. 45). Et il assène :
« S’il est vrai que des mouvements iconoclastes accompagnèrent les temps troublés de la Réforme en Europe [on apprécie le choix du verbe : accompagnèrent], on ne saurait confondre celle-ci avec ceux-là. »
Voilà qui rappelle étrangement l’imam de la mosquée al-Azhar, comparant le terrorisme actuel à un « orphelin dont on ne connaît ni le père ni la mère ». L’éditorialiste de La Vie commentait alors, très justement : « On ignorerait donc, dans la grande institution du Caire, qu’al Qaida, Daech et ceux qui régulièrement tuent des Coptes revendiquent leur filiation avec l’islam originel ? » De la même manière, on ignorerait donc, à La Vie, que les iconoclastes français se réclamaient de Calvin ?
Jérôme Cottin affirme que « tous les réformateurs se sont distanciés des iconoclastes ». Mais Calvin ne déclarait-il pas que « des images en un temple sont une abomination, une souillure » (Institution de la religion chrétienne, livre I, ch. XI) ? Ne proclamait-il pas que le culte des reliques devait être « totalement abattu » (Traité des reliques) ? Son successeur Théodore de Bèze ne prônait-il pas la destruction de tous les crucifix ? Zwingli ne réclamait-il pas la démolition des églises ? Les consistoires français qui ont décidé de s’en prendre aux églises n’étaient-ils pas animés par des représentants de Genève ? Sans compter ce pasteur du 21e siècle, nommé Philippe de Robert, et que Jérôme Cottin a bien dû croiser quelquefois à la faculté de « théologie » protestante de Strasbourg, qui voit dans les iconoclastes des « prophètes combattant les idoles » et qui fait même l’apologie du terrorisme protestant (discours du 1er septembre 2002, à la grande assemblée protestante du Mas Soubeyran). Qui dit mieux ?
Le lutherrorisme a-t-il existé ?
Mais La Vie réinvente aussi les Guerres de religion. Désormais, c’est très simple : il y a les bourreaux, catholiques, et les victimes, protestantes. Patrick Cabanel, qui défend tranquillement ce schéma manichéen, divise l’histoire des violences en deux périodes : avant 1562, les protestants sont persécutés par le pouvoir royal. Puis, « à partir de 1562, on trouve une spécificité bien française : la foule catholique s’en mêle, et on passe à une forme de violence populaire, sauvage, de type pogrom ». C’est tout ? – C’est tout ! Pas un mot du terrorisme protestant. Pas un mot sur les milliers d’attentats perpétrés par les calvinistes aux quatre coins du royaume. Pas un mot sur les milliers d’églises saccagées. Pas un mot sur les près de 10 000 prêtres assassinés. Pas un mot sur les fidèles massacrés… La violence est d’abord venue du roi puis du peuple catholique fanatisé. Les protestants, agneaux innocents, n’y sont pour rien…
Sur cette année 1562, un autre historien protestant, Louis Réau, avouait bien plus honnêtement :
« Les destructions s’étalent sur une longue période. Mais l’année fatale entre toutes pour l’art français du Moyen Age, plus calamiteuse encore que 1793 sous la Terreur révolutionnaire, fut 1562. Dans l’histoire du vandalisme en France, cette année néfaste doit être marquée d’un caillou noir : ce fut une sauvage hécatombe d’églises incendiées ou saccagées, de statues renversées ou décapitées… Non contents de s’attaquer à des pierres auxquelles ils prêtaient une âme, ces forcenés martyrisèrent en outre, avec d’effroyables raffinements de cruauté, des centaines de créatures de chair et de sang, leurs compatriotes, dont le seul crime était de croire encore à ce qu’eux ne croyaient plus… [1] ».
La réalité, c’est que le protestantisme s’est partout installé par la violence. A Londres comme à Genève, en Allemagne comme en Norvège, en Navarre comme en Danemark, en Écosse comme en Suède, en Islande comme en Irlande, la loi est universelle : je l’ai montré dans mon étude sur le lutherrorisme. Or c’est précisément cette agression lutherroriste qui explique la réaction du roi de France face aux premiers attentats protestants, comme celle du peuple lorsque ces attentats se sont multipliés par milliers. Sans aller prétendre que les catholiques n’auraient absolument rien à se reprocher (n’inversons pas bêtement le manichéisme de Cabanel), il est clair qu’ils étaient en état de légitime défense. Constat terrible pour les protestants (que reste-t-il de leur religion du libre examen, si elle s’est partout, dès le départ, imposée par la violence ?). Mais est-ce une raison pour le cacher dans La Vie ?
Luther et la grâce
La Vie doit surtout réinventer Luther. Gommer les épisodes les plus scabreux (comme la bigamie du Landgrave de Hesse). Masquer le déséquilibre évident du grand hérésiarque. Matthieu Arnold présente sans rire ce prédicateur verbeux et passionné, souvent contradictoire, allergique aux définitions claires et aux distinctions précises, comme un « théologien exigeant » (p. 13) ! Et il ose écrire :
« Au contraire de ses contemporains, Luther comprend la grâce comme une relation entre Dieu et l’homme, et non comme une qualité que Dieu infuse en l’être humain pour récompenser ses mérites ».
On croit rêver ! Évidemment, nous ne sommes plus au 17e siècle, où toute la France se passionnait pour les questions touchant à la grâce. Nous ne sommes même plus en 1950, où ces querelles étaient encore largement comprises du grand public moyennement cultivé. L’ignorance religieuse a effroyablement progressé. Mais tout de même !
Matthieu Arnold s’imagine-t-il vraiment que, pour une sainte Thérèse d’Avila ou pour un Cajetan – le grand Cajetan, fidèle disciple de saint Thomas d’Aquin, que Rome envoya discuter avec Luther – la grâce ne relie pas l’homme à Dieu ? Matthieu Arnold n’a-t-il jamais entendu dire que, pour les catholiques de tous les temps (y compris celui de Luther), la grâce est une participation à la vie divine et une habitation de la sainte Trinité dans l’âme ? Matthieu Arnold pense-t-il vraiment que Cajetan ou les théologiens espagnols du 16e siècle la définissaient comme la récompense des mérites ?
Mathieu Arnold n’est certes pas le premier à falsifier ainsi la doctrine catholique. La diabolisation de l’Église est une nécessité vitale pour le protestantisme, qui ne se maintient, siècle après siècle, que par ces sortes de mensonges, sans cesse renouvelés. Mais à l’heure où tous les médias, gagnés à l’anti-catholicisme, relaient servilement la désinformation protestante, fallait-il vraiment que La Vie s’y mette aussi ?
Yves Gérardin
Yves Gérardin collabore à la revue Le Sel de la terre. Il est l’auteur de l’étude Luther, Calvin, Ferry et le lutherrorisme, aux éditions du Sel (2017).
[1] — Louis Réau, Histoire du vandalisme en France, Paris, Laffont, 1999, p. 83.
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On vous vante Luther ? Répondez d’un seul mot : Lutherrorisme !
Car c’est par la violence, le pillage, la tyrannie et les massacres que le protestantisme a dominé la moitié de l’Europe, il y a cinq siècles. En un mot : par la Terreur. Yves Gérardin le montre en détails dans un article intitulé : « 1517-1617 : un siècle de Lutherrorisme », dans le dernier numéro de la revue Le Sel de la terre (numéro 99, hiver 2016-2017).
Premier exemple : la Suède, où sévit le roi luthérien Gustave Vasa (1496-1560). à des sujets nés catholiques, et voulant le rester, Gustave Vasa impose de force sa nouvelle religion. Des réclamations, puis des révoltes populaires se succèdent aux quatre coins du pays. Le pieux roi luthérien les fait noyer dans le sang. Quand il est en position de faiblesse, il promet toutes sortes d’arrangements. Quand tout est rentré dans l’ordre, il fait massacrer les naïfs qui l’ont cru. Pour crime de catholicisme, il fera même condamner à mort des compagnons qui lui avaient sauvé la vie ou procuré le trône.
Deuxième exemple : le Danemark, où tous les évêques catholiques sont emprisonnés par surprise en une seule nuit (11 août 1536). Christian III les a invités à une réunion, à Copenhague, dans le seul but de les faire ainsi arrêter. En Norvège et en Islande, le même Christian III envoie de véritables expéditions militaires pour arracher les évêques aux fidèles qui veulent les défendre. Privés d’évêques catholiques, les fidèles seront ensuite progressivement menés au protestantisme grâce à l’emploi conjugué de la carotte et du bâton.
Pour les religieux, le bâton : suppression de tous les monastères (au plus grand profit du trésor royal, mais aux dépens des pauvres, qui regretteront longtemps la charité des moines). Bâton aussi pour ceux qui s’écartent des paroisses officielles : peine de mort pour les prêtres réfractaires et leurs fidèles.
Mais à l’intérieur des paroisses officielles, on agite la carotte. On conserve soigneusement certaines apparences extérieures (y compris le latin et les chants traditionnels) et l’on ne change que très progressivement la liturgie et la doctrine. Au lieu d’attaquer les vérités catholiques, ce qui provoque des réactions, on commence habilement par les taire, pour les faire oublier. Il faudra du temps – trois ou quatre générations – mais on réussit, finalement, à faire avaler la nouvelle religion à un peuple qui voulait la vomir.
L’article montre ainsi, pays par pays, comment le protestantisme a été imposé par la terreur à tous les étages de la société (peuple, clercs et même princes).
Mais dites tout ça à un protestant. Sa réaction est garantie d’avance. Ce sera la litanie officielle de la légende noire anti-catholique : inquisition, Saint-Barthélemy, dragonnades, etc. Aussi, pour bien cerner la nature du lutherrorisme, une deuxième partie compare la violence protestante à celle des catholiques. Le résultat est sans appel : la violence catholique fut essentiellement défensive, face à des protestants qui, eux, voulaient réellement et partout imposer leur nouvelle religion par la force. L’Inquisition protégea l’Espagne et l’Italie. En France, le pouvoir royal fut à la fois moins vigilant et plus sévère, mais par à-coups, dans une alternance de faiblesse et de dureté qui est la pire des politiques. Les calvinistes en profitèrent pour s’implanter. Ils multiplièrent les attentats, massacrèrent plus de 8 000 prêtres et tentèrent de s’emparer du pays. La France n’échappa à leur emprise qu’après de terribles guerres de religion.
Au total, pour tout le protestantisme (luthérien, calviniste, anglican, etc.), le bilan est terrible. Une religion qui est basée sur le libre examen de la Bible, et qui engendre ainsi des centaines de sectes concurrentes, n’a déjà pas grande vraisemblance. Mais si on prouve qu’elle a violé d’emblée son propre principe, en s’imposant partout par la violence au lieu de librement convaincre, que lui reste-t-il ?
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1) L’Antisemitisme de Luther
—En 1923, Hitler fit l’éloge de Luther, et l’appela le plus grand génie allemand, car il « a vu le Juif comme nous, aujourd’hui, nous commençons à le voir »
—Durant les procès de Nuremberg après la guerre, Jules Streicher, rédacteur en chef du magazine antisémite Der Stürmer, se défendit en déclarant que Luther «serait aujourd’hui dans le box des accusés à ma place, si les procureurs ici présents l’avaient poursuivi pour avoir écrit Les juifs et leurs mensonges »
–Luther fut l’un des premiers à déclarer qu’il fallait se débarrasser des juifs en les tuant tous. Avec lui naît l’idéologie de la « solution finale » de la « question juive ». Surtout il fut le premier a répandre ses points de vue dans toute l’Allemagne par des sermons et des livres dont le plus fameux “Les Juifs et leurs mensonges”
A) mettre le feu à leurs synagogues et leurs écoles.
B) détruire et raser leurs maisons
C) arracher tous leurs livres de prière
D) leur retirer tout sauf-conduit pour se
promener dans les rues, les contraindre à des travaux humiliants,
E) Il faut également tuer les rabbins
F) interdire l’ « usure » aux juifs, leur prendre leur
argent et leurs bijoux,
G) imposer le travail obligatoire aux juifs jeunes et costauds.
—Luther incita les gouvernants à commencer à persécuter sérieusement les juifs.
Quelques jours après la Nuit de Cristal (du 9 au 10 novembre 1938), l’évêque de Thüringen écrivit que Luther, qui était né le 10 novembre 1483, n’aurait pu souhaiter un plus beau cadeau d’anniversaire.
2) Le Nationalisme
—Luther, le “pere de la langue allemande”.
La Bible de Luther est la traduction allemande de la Bible réalisée par le réformateur Martin Luther; Elle est considérée comme l’œuvre fondatrice de la langue allemande moderne actuelle
—“Luther fut la première manifestation du nationalisme allemand selon l’historienne” Maria Elvira Roca Barela dans le quotidien espagnol de gauche El País. Pour elle, “Luther était le grand défenseur des oligarchies, le garant religieux d’une féodalité tardive qui maintenait l’Allemagne pauvre et sous-développé”.
3) L’Eugénisme
—Il haïssait violemment ceux qui se trouvaient au bas de l’échelle sociale ou déviaient des normes dominantes : « Aux paysans, la paille et l’avoine. Ils ne veulent pas céder : le bâton et le fusil, point de miséricorde. Si on ne fait siffler l’arquebuse, ils seront cent fois plus méchants » (Lettre de Luther à Rühl, 1524)
Ses écrits forment une vaste collection de diatribes contre les juifs, les femmes, les non-croyants, les paysans (a) et les handicapés (b), mais aussi contre tous ceux qui refusaient de plier devant la tyrannie de la noblesse et de la royauté.
Les sujets des princes et des rois n’avaient, selon Luther, aucun droit à résister à l’autorité de l’État, parce que ce pouvoir leur avait « été donné par Dieu »
« Mieux vaut que des tyrans commettent cent injustices contre le peuple, plutôt que le peuple en commette une seule contre eux », affirmait Luther. « Aussi mauvaise soit leur administration, Dieu préférera tolérer son existence, que de permettre à la foule de se révolter, aussi légitimes que soient les motifs de cette révolte. Un monarque doit rester monarque, même s’il s’agit d’un despote. Il sera nécessaire qu’il décapite seulement quelques individus, car ses sujets sont là pour lui permettre de régner (2). »
En raison de ses idées autoritaires, sa version du protestantisme est devenue populaire chez les bourgeois et les fonctionnaires, particulièrement en Allemagne.
L’archevêque de Sens et l’évêque d’Orléans ont célébré en grande pompe le 500ème anniversaire de la naissance de LUTHER1, dans la basilique de Vézelay, insultant ainsi à la fois Sainte Madeleine, titulaire du sanctuaire, et saint Bernard qui prêcha en ces lieux sacrés, la seconde croisade.
« Luther peut être notre maître », a écrit le cardinal Willebrand 1 dans la revue officielle des évêques français, « Documentation catholique » du 3 juillet 1983, qui, sous le portrait de cet excommunié par le pape Léon X, écrit en caractères d’affiches : « LUTHER, TÉMOIN de Jésus-Christ »… Apprenons donc de ce MAÎTRE § TÉMOIN, la voie qui mène à Dieu.
Pour cela, ouvrons ses écrits qui traitent :
– de la prière : « Puisque je ne peux prier, je puis maudire. Au lieu de dire : « Que votre nom soit sanctifié », je dirai : « Maudit, honni soit le nom des papistes ». Au lieu de répéter : « Que votre règne arrive », je dirai : « Que la papauté soit maudite, damnée et exterminée ! » Et, en réalité, c’est ainsi que je prie tous les jours, sans relâche, soit des lèvres, soit du cœur »… Luther mourant des suites d’un repas orgiaque, pour se préparer à paraître devant Dieu, écrivit sur le mur de sa chambre ces lignes : « Pestis eram vivus, moriens ero mors tua, Papa » = « J’étais, Pape, ta peste quand je vivais ; mort, je serai ta mort ».
– du péché : Pour lutter, il n’existe qu’un seul péché : l’incrédulité. Car toute la vie morale est soumise à la règle suivante : « Esto peccator et pecca fortiter ; sed fortius fide gaude in eo qui victor est peccati… Fides facit ut stercus non fateat », ce qui se traduit : « Sois pécheur et pèche fortement ; mais réjouis-toi plus fortement dans la foi de celui qui fut vainqueur du péché… La foi fait que le fumier ne dégage pas de puanteur ». Et le père de famille venant au secours du théologien, Luther ajoute une explication imagée : « Quand mon petit Jeannot fait caca dans un coin de la salle à manger, on rit ; c’est tout. »
– De la vertu de pureté : sans rougir, Luther écrit : « De même qu’il n’est pas en mon pouvoir de n’être pas un homme, de même, il n’est pas en mon pouvoir de rester sans femme. Et vice versa : de même qu’il n’est pas en ton pouvoir de n’être pas femme, de même il n’est pas en ton pouvoir de te passer d’homme… cela est aussi nécessaire… et plus nécessaire que manger et boire, se purger et expectorer, dormir et veiller. » (Paroles prononcées dans un sermon sur la vie conjugale en 1552)
« Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de femmes et peu d’enfants » (texte écrit par Luther sur une Bible gardée au Vatican depuis 1623).
A ses disciples protestants qui lui reprochaient ses nombreux concubinages, Luther répondit : « Si laide que soit la femme, celui qui n’a pas d’eau pour éteindre son incendie, prend du fumier. »
A la pieuse princesse protestante Victoria, il écrit : « Celui qui n’aime ni les femmes ni le vin est sot ; il le restera toute sa vie. »
– Du mariage : Ce n’est pour Luther : « Qu’un acte extérieur physique du genre des occupations ordinaires, créé pour le plaisir des époux, pour l’homme surtout. » (Ed. De Wittemb. T.X.b., p 283)
– De la charité fraternelle :
Vis à vis des paysans révoltés qu’il a soulevés lui-même contre l’autorité, Luther écrit : « Moi, Martin Luther, j’ai exterminé tous les paysans insurgés, et j’ai donné moi-même leur supplice. Que le premier venu les empale, les égorge, les assomme, comme des chiens enragés. »
Vis à vis des cardinaux et du pape : « Il nous est permis de tremper nos mains dans le sang des cardinaux. » – « Viens ici Pape-âne, avec tes longues oreilles et ta gueule de mensonge. »
Vis à vis des Juifs : « Si un Juif vient me demander le baptême, je le lui donnerai ; mais aussitôt après, je le mènerai sur le pont de l’Elbe, lui accrocherai une meule de moulin au cou et le jetterai à l’eau ».
Vis à vis des théologiens de Louvain : « Ânes grossiers, truies maudites, misérables fripons, panse de blasphème, incendiaires, altérés de sang, fratricides, pourceaux grossiers, porcs épicuriens, hérétiques, idolâtres, vaniteux païens damnés, maîtres de mensonge, mares croupies, bouillon maudit de l’enfer. »
CONTINUONS LA LECTURE DES ÉCRITS « ÉDIFIANTS » DE
MARTIN LUTHER
qui nous est donné comme Maître par le cardinal Willebrand,
que les évêques français proclament « Témoin de Jésus-Christ »
qui, pour le Père Congar, maître à penser de vatican II, est l’un des plus grands génies de l’histoire, égal, voir supérieur à Saint Augustin, saint Thomas et Pascal ( « Monde » 29/3/1975) !!!
Sur le purgatoire : « Le Purgatoire est le fondement même du papisme, où l’on s’imagine être racheté à coup de messes et d’indulgences. Refusons le purgatoire… On peut cependant admettre qu’il existe un purgatoire, et à l’intérieur de ce monde : celui-là vit un purgatoire, qui a une vieille femme vieillie, acariâtre et toujours malade. »
Sur la messe : « J’affirme que tous les lupanars, les homicides, les vols, les adultères, sont moins mauvais que cette abominable messe… (Sermon pour le premier dimanche de l’Avent)
« Quand la messe sera renversée, je pense que nous aurons renversé toute la papauté. » (Traité contre Henricum)
Sur son propre concubinage : Moine Augustin, ordonné prêtre en 1507, Luther s’établit en concubinage public, après un simulacre de mariage avec Catherine de Bosra, Religieuse cloîtrée qu’il sortit de son couvent dans un tonneau de bière ; puis, la présentant à ses convives, s’écria, « Voilà Catherine, la Fleur de la bière ».
Poète à ses heures : Luther avoue que c’est assis sur le trône des cabinets d’aisance qu’il trouve ses plus originales inspirations en matière de théologie et aussi son inspiration littéraire contre ses ennemis ; à titre d’exemple, voici ce qu’il écrivit contre un certain Lemmich, sous le titre « Dysenterie de Luther contre un poète merdeux, Lemmich, que je traduisis ci-dessous.
Lemmich, combien ce que tu es et tes poésies te conviennent,
Ce que tu es est Merde et Merde sont tes poèmes.
Lemmich, poète Merdeux était digne de la poésie de Merde
Car à un poète de Merde, rien ne convient mieux que la Merde
Malheureux est le prince que tu loues par tes poèmes de Merde
Par ta propre Merde; de tu fais l’Emmerdé
Tu presses ton ventre et tu voudrais chier à volonté
Une immense Merde, mais poète de Merde, tu ne fais rien.
Par contre, si un châtiment s’ensuit digne de tes mérites,
Par ta Merde, tu seras un cadavre malheureux pour les corbeaux.
Cette poésie stercoraire fut écrite en latin, et il n’y a pas besoin d’être latiniste pour traduire en français les mots en caractères gras ci-contre, tous dérivés du mot attribué à Cambronne que la plume de Luther traça : Merda, Merdosus etc…
« C’est en attendant que se libère mon ventre, confia-t-il un jour à des amis, que jeune moine, je récitais mon bréviaire. Un jour, Satan m’en fit le reproche : je lui répondis, ce qui tombe est pour toi, ce qui monte, pour Dieu ».
HÉRÉSIARQUE, MONSTRE D’ORGUEIL ET DE HAINE
PRÊTRE CONCUBINAIRE ORDURIER ET DÉBAUCHÉ : LUTHER
LUTHER mourut après une soirée d’orgie : L’oratorien Th. Bozio, dans son « De Signis Ecclesiae » datée de 1592, écrit qu’il a appris d’un domestique de Luther, que son maître avait été trouvé pendu aux colonnes de son lit… Par ailleurs, le Franciscain Sedulius, dans un ouvrage publié à Anvers en1606, fait état de la déposition de ce domestique. Le docteur G. Claudin, dans le « Chronique Médicale » (1900 p. 99) publie le texte de cette déposition dont j’extrais l’essentiel : « Pour la gloire du Christ, je dévoilerai au grand jour ce que j’ai vu moi-même et annoncé aux princes d’Essleben : Martin Luther, se laissa aller à son penchant, de sorte que nous dûmes l’emmener en état complet d’ivresse dans son lit… Le lendemain, en allant aider mon maître à s’habiller, je le trouvai, oh ! douleur, lui, mon Maître, pendu à son lit, littéralement étranglé. J’allai prévenir les princes qui me conjurèrent de garder un profond silence sur l’événement. »
LUTHER eut le pressentiment de sa damnation : « Un soir que les étoiles brillaient, Catherine dit à Luther : « Que c’est beau le Ciel ! » – Oui, répondit Luther, mais ce n’est pas pour nous. Et pourquoi ? Reprit Catherine. – Luther soupira : « Nous avons quitté notre couvent !… Alors, fit Catherine, il faut y retourner… Trop tard, répliqua Luther, le char est trop embourbé. » (Histoire de Luther, Audin, 1846, T. III, p. 180)
LUTHER de fait – A Graz en Autriche, un Père Franciscain affirmait dans sa prédication que Luther était damné… Un soir, sous le prétexte d’administrer un malade, un homme vint le chercher… Au lieu de se trouver devant une mourante, le Père fut bientôt en présence de cinq hommes qui, lui montrant un revolver, lui déclarèrent qu’à moins de faire preuve que Luther est en enfer, il ne sortirait pas vivant de la pièce. Homme de foi, le Religieux déposa le St. Sacrement qu’il portait et se mit en adoration, récitant les prières de l’exorcisme… Soudain, on frappa à la porte… « Entrez, dirent les hommes ». Personne n’entra… « Entrez, dit à son tour le Religieux » : alors, la porte s’ouvrit, et Luther entra, incandescent comme un charbon ardent, entre deux démons. Les cinq hommes prirent la fuite… (Cf. B.C. 63, p. 4, 1982).
Ce tract (prémonitoire NDLR) fut édité par la « Communauté Catholique Romaine », 69 rue du Maréchal Oudinot, 54000 NANCY
“La réalité, c’est que le protestantisme s’est partout installé par la violence.” !
Il faut le rappeler à tous ceux qui pratiquent l’inversion accusatoire, diabolique.
[quote=”Mister be”]j’ai oublié de mettre le lien de l’article:
D’abord, ce qui m’étonne le plus, en cet artcile,,c’est la profonde incompétence théologique des intégristes papistes. Car, au XVIe siècle, il n’y a pas eu réforme mais précision de l’article baptismal du Credo, en un sens, chez les “protestants”, en 1530, par la confession d’Augsbourg, en un autre, par le concile de Trente, à Rome (Bosc/1965, Tillard/1993). Cette crise dogmatique n’a d’équivalent que les conciles, trinitaires et christologiques, des IVe-VIIe siècles, ayant pour but d’expliquer l’unicité de Dieu ou du Christ, affirmées dans le Credo. De sorte que, si les chrétiens chaldéens (nestoriens), ou coptes (miaphysites), ont réussi a résoudre les dissensions dogmatiques avec le reste de la chrétienté, il ne semble pas impossible que la grande fracture du XVIe siècle ne se réduise un jour. C’est pourquoi, il faut cesser de sataniser l’autre, puisque romains et protestants professent le MÊME Credo . Sinon, il faudrait qu’on me prouve que la “Réforme” a rompu avec le Credo, ce qui est faux et blasphématoire. Une telle réforme serait une apostasie et les protestants, des gnostiques. Ce qui n’est pas. Allons, donc, plutôt, à la redécouverte du Credo, pour, à tous le moins, s’entendre au sujet du débat qui nous oppose!
Alain Rioux
Vous écrivez ” il n’y a pas eu réforme ” ?
Alors corrigez tous les textes avec le mot réforme !
Je le voudrais bien. Car, le terme réforme est prétexte pour les gnostiques, les théologiens libéraux, de renier le Christianisme et, pour Rome, de renier la chrétienté. Or, pour parer à ces impostures, revenons au Credo, reconnu par tout l’Église, peu importe les dénominations, et analysons froidement la vérité des différences: la pertinence du “Sola fide” protestant, de la Tradition orthodoxe ou du thomisme romain, par exemple.
Alain Rioux,
Que voulez-vous dire par “le terme réforme est prétexte … pour Rome, de renier la chrétienté. ” ?
Pour la pertinence , voir ce qui suit .
Luther “le satanisé” :
https://bibliothequedecombat.wordpress.com/2013/10/03/luther-ridiculise-par-lui-meme-et-par-ses-proches/
Luther, “l’hérésiarque, l’ennemi de l’Eglise… le possédé “il concluait : « Si la messe tombe, la papauté s’écroule ». ” :
http://laportelatine.org/bibliotheque/oecumenisme/luther_ennemi_de_la_grace_celier/luther_heresiarque_coache_1983.php
“Luther reçoit le soutien de tous les humanistes : ils s’accordent à mépriser les clercs ignorants, le ritualisme du culte et les superstitions de la foule. Par eux, Luther est mis en contact avec le talmud et la kabbale. Il lit l’exégèse littérale et historique, éloignée de la Tradition catholique, du juif converti et franciscain, Nicolas de Lyre (vers 1270-1349). Son insistance sur l’Écriture seule s’explique ainsi : Si Lyra non lyrasset, Lutherus non saltasset – « Si [Nicolas de] Lyre n’avait pas joué sur sa lyre, Luther n’aurait pas dansé » – dit un proverbe.”
http://laportelatine.org/bibliotheque/oecumenisme/luther_ennemi_de_la_grace_celier/luthererianisme_au_protestantisme_portail_2016.php
Finalement,
en arrière plan de toutes les révolutions contre l’Eglise,
il y a toujours des faux convertis comme Lyra
pour exciter des esprits malfaisants à tordre les dogmes de l’Eglise
soit violemment soit plus insidieusement en changeant l’Eglise de l’intérieur, en introduisant
des rythmes rock (danse infernale ) à la place du chant grégorien.
Alain Rioux
Voilà qui est votre maitre
assassin ,adultère,ivrogne ,la lie de la société d’alors et pour finir il se suicida
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2017/10/31/2017-85-du-veritable-visage-de-luther/
Je n’ai pas compris pourquoi à la messe de ce dimanche dernier :
– dans les intentions de prière, on a inclus les protestants qui fêtaient je-ne-sais-quoi et qui se réunissaient en concile, un truc de ce genre,
– pourquoi, plus tard, à un autre moment de la messe, le prêtre nous a dit qu’aujourd’hui, on priait pour les protestants (toujours en évoquant leur assemblée et leur énième siècle de présence).
C’est incroyable !
Nos églises se vident et on nous demande de prier pour la conversion des musulmans, pour les protestants, pour les rohingas qui voulaient imposer leurs lois coraniques (dont remigration, au grand dam des politiques et des merdias), etc… mais PAS POUR LES CHRETIENS PERSECUTES, ASSASSINES et ENCORE MOINS POUR LES CHRETIENS QUI NE VONT PLUS A LA MESSE ET QUI NE FONT PLUS BAPTISER LEURS ENFANTS !!!!
On ne nous demande pas de prier pour ce prêtre orthodoxe qui a été abominablement assassiné en plein jour et devant plusieurs dizaines de témoins coraniques, il n’a pas été inclus dans les intentions de prière… d’accord ? C’est normal ?
ON EST DANS L’APOSTASIE ET L’HERESIE !!!
De fait, mes lèvres sont restées closes à ces deux moments de la messe et j’ai demandé pardon au Seigneur de ne pas me joindre à cette prière.
Comme on dit : “Balayons d’abord devant notre porte” ou “Charité bien ordonnée commence par soi-même”.
Oui, commençons par nous occuper du sort des chrétiens persécutés, de ceux qui ne mettent plus les pieds à l’église et qui n’éduquent plus leurs enfants dans la religion, les laissant s’égarer dans des sectes hérétiques. Prions aussi pour les chrétiens qui ont apostasié pour s’engager dans la secte du grand cornu….
NOUMEA
Les messes auxquelles vous assistez sont probablement dites par un prête face à l’assistance et en Français
Savez vous que les premières mesures prises par les adeptes de Luther et de ses affidés ont été de :
*supprimer le latin pour le remplacer par la langue locale
*se détourner du tabernacle pour officier vers l’assistance
*puis enfin supprimer le tabernacle (actuellement les tabernacles sont de moins en moins visibles dans nos églises)
*donner la communion dans la main
*communion debout et non à genoux
*distribution de la communion par les laïcs
*récitation du même nouveau Nôtre Père que depuis le concile (tutoiement et ne nous soumettez pas à la tentation)
*dépouillement des églises.
*suppression des prie Dieu
*suppression du Christ sur la croix
*suppression d’un grand nombre de prières récitées pendant la messe(les offices) pour les remplacer par des chants
Regardez et comparez avec ce que vous voyez dans nos églises depuis le concile ,et vous comprendrez que ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’un pas de plus en direction du protestantisme et du reniement de Notre Seigneur Jésus Christ (dès lors que le prêtre dit sa messe en tournant le dos au tabernacle tout est déjà acté)
Cette réunion entre chrétiens (ou sois disant chrétiens) ne se fait pas en direction du catholicisme mais en direction du protestantisme depuis le concile