Un site pour aider à fonder un mariage et foyer catholique, Navis Fidélis : https://www.youtube.com/watch?v=1zUBtjY0xTQ
Loué soit Jésus-Christ, l’époux des âmes fidèles, rachetées dans Son précieux sang, Sa paix soit avec vous ! La perte généralisée du sens naturel et religieux du mariage a eu pour conséquence la remise en cause des propriétés essentielles de celui-ci que sont; d’abord l’unité, c’est-à-dire le fait de ne se donner qu’à une et une seule personne de sexe opposé jusqu’à la mort et l’indissolubilité… c’est-à-dire le fait que
ni les époux ni aucune autorité ne peut dissoudre un mariage validement contracté. À côté des propriétés essentielles du mariage remises en cause, sont remises en cause aussi les finalités du mariage :
qui sont avec l’épanouissement des époux, la procréation et l’éducation des enfants.
Si quelqu’un se marie en refusant d’accueillir les enfants que Dieu donnera à son union, le mariage ne peut pas être valide, est remis aussi en cause, la valeur et l’utilité de l’institution du mariage. Parallèlement à sa remise en cause, on a assisté à un développement d’unions anarchiques, que sont par exemples :
le concubinage ou encore les relations homosexuelles revendiquants la dignité du mariage. C’est pourquoi il est opportun, de rappeler la gravité et le caractère irremplaçables de certains principes qui sont à la base de la coexistence humaine comme du respect de la dignité de la personne humaine.
Ces principes sont contenus dans le concept authentique d’amour conjugal, qui n’est pas autre chose que l’union de deux personnes de sexes opposés en vue de la procréation, de l’éducation des enfants comme de son propre perfectionnement dans la sainteté et l’amour, les 2 personnes : l’homme et la femme ayant une égale dignité, distincte, et complémentaire. L’amour n’est pas un vague sentiment ni même une forte attraction psycho-physique, mais il est un amour réel, c’est-à-dire qu’il veut le bien de l’autre et que ce désire va jusqu à s’exprimer dans un engagement à réaliser concrètement ce bien. Les sentiments sont les aspects passagers de l’âme, ils sont comme les nuages dans le ciel. Et les attractions si fortes qu’elles soient, psychos-physiques, qui procèdent souvent d’élans irrationnels … et aberrants.. parfois, n’offrent pas le caractère de stabilité nécessaire à la réalisation de ce bien.
L’amour conjugal est l’engagement que prennent les époux de se donner l’un à l’autre à travers l’échange des consentements. Et c’est à ce moment là, et à ce moment là seulement, que l’amour devient l’amour conjugal lorsqu’ils s’expriment selon les propriétés de l’unité et de l’indissolubilité et en vue des finalités que j’ai rappelé. Conjugal signifie étymologiquement porter le même joug qui est celui des obligations de la vie commune. Plusieurs à cause de ce joug, c’est-à-dire de cet engagement dans le temps et jusqu’à la mort, refusent de se marier en mettant en opposition l’amour et la liberté, disant: “L’amour doit me rendre libre.” Or, si
je m’engage je ne suis plus libre de faire ce que je veux. Donc l’amour, ne rime pas avec engagement.
Et ceux qui raisonnent ainsi, ne se rendent pas compte qu’en fait ils se mettent au même niveau que les êtres privés de liberté. Car un être qui n’a pas de liberté ne peut pas non plus s’engager. L’engagement est précisément la preuve, l’accomplissement de ma liberté. Je donne ma liberté parce que je suis libre. Si je ne suis pas libre, je ne peux pas la donner ma liberté. Donc, l’engagement représente en fait l’accomplissement de la liberté. Celui qui n’est pas libre ne peut pas non plus s’engager. D’autres refusent de se marier, parce qu’ils identifient le mariage avec le rite extérieur et formel du mariage.
Et certes on ne peut pas réduire le mariage à son rite, car il ne suffit pas d’être mariés le jour du mariage pour que ensuite on soit dispensé de dire ce ‘oui’. Prononcé dans l’échange des consentements, dans l’engagement, il faut le dire ensuite chaque jour.. et pas seulement le jour du mariage !
Mais ce rite, cet aspect juridique, du mariage est très important et représente une conquête de la civilisation. Car il donne à l’engagement et donc à l’amour conjugal, une importance et une validité face à la société. De sorte que la société, doit ensuite assumer la responsabilité de défendre, de protéger le couple car elle trouve en lui son origine et son sens. En effet, s’il n’y a pas de couple, il n’y a pas non plus d’enfant. Et si il n’y a pas d’enfant, il n’y a pas non plus de société. Le consentement des époux expriment, n’est rien d’autre que l’acceptation consciente, et responsable à travers un acte juridique, par lequel dans le don mutuel les époux se promettent un amour total et définitif…
Les époux sont libres de se marier comme ils étaient libres de se choisir. Mais le jour, le moment, où ils échangent leurs consentements, où ils prennent l’engagement, mutuellement, de s’aimer fidèlement jusqu’à la mort, pour le “meilleur et pour le pire” crée un état personnel dans lequel l’amour devient quelque chose de dû, ayant une réelle valeur juridique. En sorte que le droit selon la nature et sa vocation va pouvoir se mettre au service de l’amour pour défendre celui-ci, l’aider à accomplir sa promesse et lui garantir les conditions de sa réalisation.
Ce n’est pas pour rien que le Seigneur a scellé l’Alliance Nouvelle et éternelle…
par son sacrifice avec l’humanité, sous le registre, l’image du mariage.
Comme le dit le psaume 85 verset 11: “Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent.”
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