“— 15 Un musulman peut non seulement épouser sa propre fille née en dehors de son foyer, mais aussi des fillettes, comme Allah l’établit lorsqu’il traite de la répudiation, établissant que les épouses qui ne sont pas encore pubères sont soumises aux mêmes dispositions que celles qui sont enceintes ou ménopausées (Coran 65.4)… Pour échapper à la honte de ce verset certains musulmans font valoir qu’une chose est le mariage et autre chose sa consommation. Ce verset ne concernerait donc que des épouses impubères vierges. Or, un autre verset traite du délai d’attente en cas de divorce et avant la consommation du mariage (Coran 33.49), en sorte que si un délai d’attente est aussi prescrit en ce cas aux filles impubères, il est alors établi qu’il est non seulement possible d’épouser des fillettes impubères mais encore de les déflorer… Ce qui s’appelle en pratique « imiter le Prophète », parce que ce dernier a lui-même commis cette abomination au témoignage de Aïcha, son épouse préférée : « J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations sexuelles avec moi. (Bukhari 58.236 ; Muslim 2547) »[1]. Mahomet avait alors 54 ans. Il n’est malheureusement pas rare que, pour tenter d’innocenter leur « Prophète » de pédo-criminalité et justifier leurs propres mariages avec des fillettes, des musulmans avancent qu’une fillette peut avoir ses règles dès l’âge de huit ans… comme si cela suffisait à la rendre mature et libre d’engager sa vie ! C’est ainsi par exemple qu’au Yémen, la loi autorise le mariage des fillettes dès l’âge de neuf ans[2] et que le grand Mufti d’Arabie saoudite pouvait déclarer le 24 avril 2012 : « Nos mères et nos grands-mères se sont mariées quand elles avaient à peine 12 ans. Avec une bonne éducation une fille est prête à remplir toutes les tâches conjugales à cet âge. »[3] Ce vice immonde, encore donc légalement pratiqué ou remis à l’honneur dans nombre de pays musulmans, avait déjà été interdit par les Romains 1200 ans avant la venue de l’islam… Cela ne doit-il pas être compté au nombre des « bienfaits » et du« progrès » apportés par l’islam ? (Extrait de “Interroger l’islam, 1501 questions à poser aux musulmans“).
[1] Notons la correspondance avec le talmud : « Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït, en cas de mort de son mari et si elle a un rapport sexuel avec le frère de son mari, elle devient à lui. Une telle fille est considérée comme femme mariée, on peut se rendre coupable d’adultère à son égard (Sanhedrin 55b) » ; « Il est permis de divorcer d’avec votre femme si elle brûle votre dîner, ou si vous voyez une plus jolie fille, même si elle n’a que 3 ans. (Gittin 91a ; Kerithuth, 11a-11b) » ; « Un juif peut épouser une fillette de trois ans et un jour. » (Sanhédrin 55 b) ; « Une relation sexuelle avec un garçon de moins de huit ans n’est pas de la fornication. (Sanhédrin 59b)“ ; « Un juif peut avoir du sexe avec un enfant à condition que l’enfant ait moins de neuf ans. (Sanhédrin 54 b) ».
[2] En septembre 2013, au Yémen, la mort de Rawan, huit ans, par hémorragie vaginale, la nuit de ses « noces » avec un homme de quarante ans son aîné à qui son père l’avait vendue pour près de 2000 € a, un temps, défrayé la chronique de quelques journaux occidentaux…
[3] Le cheikh marocain Mohamed Ben Abderrahman Al Maghrawi, a publié une fatwa en 2008 autorisant le mariage des fillettes dès l’âge de neuf ans. Grâce à une intervention occidentale et à la médiatisation internationale de son procès, Nojoud Nasser, 8 ans, a osé demander le divorce deux mois après ses noces au motif de mariage forcé par son père et d’abus sexuels par son ex-mari de vingt-deux ans son aîné (Moi Nojoud, 10 ans, divorcée, J’ai lu, 2009). Elle a eu plus de chance qu’Elham Mahdi al-Assi, fillette de 12 ans, originaire du nord-ouest de Sanaa, décédée en raison “d’une hémorragie résultant d’une déchirure vaginale” peu après sa nuit de noces avec un homme de trente ans son aîné ; ou Fawzia Abdallah Youssef, morte en couches à l’âge de 12 ans. Ces exemples, parmi tant d’autres, n’émeuvent pas les Autorités islamiques qui rejettent l’éventualité de modifier l’âge du mariage des fillettes en disant : « Les musulmans doivent rejeter cette décision politique qui porte atteinte à leur Prophète. Nous devons rester libres de nous marier très tôt. » (Ouléma Isâ Al-Qassem). Abd Al-Hamid Al-Ubeidi, expert irakien en loi islamique, estime que les filles musulmanes sont mûres plus rapidement que les occidentales : « Dans des pays froids, comme la Russie, la Biélorussie, la Scandinavie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, une fille ne peut atteindre sa maturité sexuelle avant vingt-deux ans. Chez nous, c’est beaucoup plus tôt à huit ou dix ans. »… Pour mémoire rappelons que l’âge légal du mariage établi par le Parlement de Rouen en 1666 était de vingt ans pour les filles et les garçons… Il a fallu attendre la fameuse libération sexuelle de 1968 pour que le Code Civil abaisse l’âge légal du mariage à 18 ans pour les garçons et 15 ans pour les filles.
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Fawad Ahmady est journaliste à Herat, dans le nord-ouest de l’Afghanistan, une ville proche de la province de Ghor où s’est déroulé le drame. Il a filmé les vidéos ci-dessous, puis les a publiées sur Facebook et dans des médias locaux.
Fawad Ahmady
Il y a environ 40 jours, Gharibgol a été forcée de se marier au mollah d’Obeh, le village où elle vit avec sa famille.
Son père l’a vendue en échange d’une chèvre, d’un sac de riz, de thé, de sucre, et de quelques litres d’huile cuisson.Après leur mariage, le mollah l’a emmenée à Firozkoh, dans la province de Ghor, vivre dans la maison d’un de ses cousins éloignés. Celui-ci a d’abord pensé qu’elle était sa fille.
Mais il a découvert la réalité lorsqu’il a vu le mollah la déshabiller pour dormir avec elle…. Il a demandé au mollah : « Mais ce n’est pas ta fille ? ». Et il a répondu : « Non, c’est ma femme, son père me l’a donnée ».
Le cousin a alors rapporté l’histoire à un ami, qui a appelé le bureau local des droits des femmes de la province de Ghor, lequel a appelé la police et m’a également prévenu.
Le lendemain, le 31 juillet, la police a arrêté le mollah, puis le père de Gharigbol dans son village. Mais avant qu’ils ne l’embarquent, des femmes du village l’ont pris à partie et l’ont frappé. J’ai pu filmer la scène.
Gharibgol vit désormais avec sa mère, en sécurité dans une maison de Firozkoh. Negineh Khalili, qui dirige le bureau des droits des femmes du Ghor, m’a dit qu’elle ferait de son mieux pour que son père soit déchu de ses droits parentaux, et que Gharibgol puisse obtenir le divorce. Le mollah et elle n’ont été mariés que religieusement, ce qui complique les choses : le juge ne peut pas défaire ce mariage, c’est à un autre imam d’y procéder. Et le divorce reste un sujet très tabou en Afghanistan…
« Ce n’est qu’un exemple des nombreuses violences que subissent les jeunes filles en Afghanistan »
Cette histoire n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des violences commises sur les jeunes filles en Afghanistan. La plupart ne sont pas relayées dans les médias. Quelques cas ont néanmoins choqué les Afghans récemment. Par exemple, celui de Zahra, qui a été forcée de se marier à 8 ans. Et celui de Rokshana, 19 ans, qui a été lapidée à mort l’an dernier. Elle avait été mariée avant d’avoir l’âge légal de 16 ans, mais a été accusée d’avoir eu des relations sexuelles avec un garçon de son âge… La vidéo de sa lapidation avait circulé au-delà de l’Afghanistan et choqué le monde entier.
Selon une étude (lien en anglais) du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) de 2011, dans 46,4 % des mariages en Afghanistan, les femmes ont moins de 18 ans. Mais pour beaucoup d’activistes des droits de l’Homme en Afghanistan, cette proportion est bien plus élevée, notamment parce que dans les zones rurales, beaucoup de mariages sont uniquement célébrés religieusement, et ne sont donc pas comptés parmi les statistiques officielles.
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Cet imam turc vient de se marier avec cette fillette de 12 ans…
Pour ceux qui ne veulent pas le croire, renseignez-vous sur les traditions turques : la petite fille porte le voile rouge des jeunes mariées… Le voile rouge représente le papa de la petite qui donne sa fille a un homme…
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Turquie : une avocate qui dénonce les mariages de fillettes est inculpée pour insulte à l’islam
Il y a un lien entre mariages d’enfants, mariages forcés et crimes d’honneur. Le taux d’assassinat des femmes a augmenté de 1400 % entre 2002 et 2009 en Turquie. Les mariages des fillettes à six ans sont justifiés par l’exemple de Mahomet, dit Me Canan Arin. Les autorités turques, pour qui la réputation de Mahomet est plus importante que la vie et la sécurité des fillettes, veulent la faire taire. Me Arin, qui défend leurs droits, n’a pas l’intention de se taire.
Canan Arin, avocate et militante de premier plan pour les droits des femmes en Turquie, a été illégalement détenue le 23 juin 2012 pour avoir dénoncé les mariages d’enfants. Pendant que son procès se poursuit, elle vit sous la menace permanente mais refuse de se taire. Dingul Durbas l’a interviewée.
Bingul Durbas : L’Association du Barreau d’Antalya vous a invitée en tant qu’avocate et formatrice à parler de la violence faite aux femmes. Après votre présentation, vous avez été arrêtée. Que s’est-il passé ?
Canan Arin: Je suis co-fondatrice du Centre pour la mise en application des droits des femmes de l’Association du Barreau d’Istanbul et j’y ai travaillé comme formatrice. L’Association du Barreau d’Antalya ouvrait un Centre pour la mise en application des droits des femmes et les avocats avaient besoin de formation. Dans le cadre de cette formation, j’ai donné une conférence sur les mariages précoces et les mariages forcés comme formes de violence envers les femmes. J’ai utilisé deux exemples pour illustrer mon propos. Le premier est celui du prophète qui a épousé une fillette de sept ans. Le second est celui du Président de la République turque : son épouse, la Première dame, avait 14 ans lors de leurs fiançailles et 15 ans lors du mariage. Ce sont des faits.
Pendant que je parlais, des jeunes hommes se sont levés et ont commencé à crier après moi. Ils disaient que mes propos étaient insultants et hors sujet. J’ai nié, et je leur ai dit qu’ils étaient libres de quitter la salle de conférence, ce qu’ils ont fait. Le lendemain, un autre groupe de jeunes hommes (je ne suis pas certaine que c’était des avocats) ont tenu une conférence de presse et m’ont dénoncée à la cour en m’accusant d’avoir insulté le prophète et le Président de la République de Turquie. Ce groupe d’une dizaine d’hommes qui ont déposé une plainte contre moi n’avaient pas assisté à ma conférence.
J’ai été inculpée pour avoir dénigré les valeurs religieuses d’une partie de la population (Code pénal turc, article 216/3) et avoir insulté le Président de la République (Code pénal turc, article 299/1). … Dans l’acte d’accusation, le procureur utilise l’acronyme « PSSL» (paix soit sur lui) quand il écrit le nom du prophète Mahomet dans un document juridique. Un procureur ne peut inclure ce genre de qualification dans les documents juridiques. Cela démontre son manque d’impartialité dans ma cause.
Bingul Durbas : En vertu du Code civil l’âge du mariage est de 17 ans pour les filles et les garçons, et en vertu du Code pénal les mariages religieux ne sont pas autorisés. Toutefois, selon l’Institut turc de la statistique (TurkStat) il y a plus de 181.000 épouses enfants en Turquie et le taux de consentement des parents aux mariages légaux avant 18 ans a augmenté de 94.2 % en 2011. Comment expliquez-vous la prévalence des mariages d’enfants et des mariages forcés en Turquie ?
Canan Arin : Certains justifient ces mariages par l’exemple du prophète et font valoir qu’une fille peut être mariée à six ans et le mariage consommé dès qu’elle a ses règles. Pour certains, cela est basé sur la religion. Les fillettes sont forcées de se marier précocement parce que les femmes ne sont pas considérées comme des êtres humains mais comme la propriété de leur famille.
Bingul Durbas : Il semble y avoir un lien entre ces deux types de mariages et les soi-disant «crimes d’honneur». Il existe de nombreux cas où les victimes forcées de se marier avant d’avoir atteint l’âge légal ont fini par être tuées, soit parce qu’elles s’étaient enfuies, déshonorant leurs familles, soit qu’elles avaient été renvoyées chez leurs parents par leur mari non officiel qu’elles voulaient quitter après avoir subi des violences extrêmes. Les juges reconnaissent l’illégalité des mariages non officiels et ne tiennent pas compte de la légalité des actes des victimes. Les mariages non officiels sont reconnus implicitement par les juges qui imposent des peines réduites aux auteurs d’actes de violence sous prétexte de provocation. Je trouve que l’attitude patriarcale de la société et des juges et la non application des lois sont d’importants problèmes en Turquie.
Canan Arin : Absolument. Le gouvernement n’a pas la volonté politique de faire cesser la violence contre les femmes. Comme vous le savez, dans le cas de N.C., qui avait 12 ans quand elle a été violée par 32 hommes, dont des agents de l’État, un enseignant et un ancien du village, les accusés de sexe masculin ont reçu des peines réduites tandis que les deux femmes inculpées dans cette affaire ont reçu des peines plus sévères.
Bingul Durbas : Dans la récente affaire de O.C., les 34 suspects, y compris les agents de l’État, qui ont été inculpés pour avoir agressé sexuellement et violé une jeune fille de 14 ans, ont été libérés par le tribunal. L’an dernier, le ministère de la Justice a déclaré que le taux d’assassinat des femmes a augmenté de 1400 % entre 2002 et 2009 – le féminicide est endémique en Turquie. Les menaces du gouvernement contre la liberté d’expression envoient un message aux militants de Turquie : gardez le silence sur la violence contre les femmes.
Pensez-vous que vous serez en mesure de pouvsuivre votre travail et de contester ces vues et ces pratiques sans crainte d’être arrêtée ?
Canan Arin : Bien sûr, je vais continuer mon travail. Personne ne peut me faire taire.
Source : Silencing women’s rights activists in Turkey, par Bingul Durbas, OpenDemocracy, 10 décembre 2012. Extrait traduit par Poste de veille
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Le parlement iranien approuve une loi qui permet aux hommes de se marier avec leur fille adoptive dès qu’elle a atteint l’âge de 13 ans
Ceux qui pensaient que le nouveau président iranien, HassanRouhani vient de signer une une nouvelle loi qui permet aux hommes de se marier avec leur fille adoptive dès qu’elle a atteint l’âge de 13 ans Le Guardian rapporte que cette loi était intégrée à une nouvelle législation qui avait pour but, ironiquement, de protéger les enfants. Elle a été approuvée par le parlement iranien ce dimanche.
«Cette loi légalise la pédophilie », commente l’avocate Shadi Sadr, qui milite pour les droits de l’homme au sein de l’organisation Justice for Iran, basée à Londres. « Se marier avec un enfant adopté ne fait pas partie de la culture iranienne. Evidemment, il y a de l’inceste en Iran, plus ou moins comme dans tous les pays du monde, mais cette loi légalise la pédophilie et met nos enfants en danger, faisant de ce délit une norme dans notre culture », ajoute-t-elle. « Si un père se marie avec sa fille adoptive qui est mineure et qu’il y a des relations sexuelles, c’est un viol ».
>>> En Iran, les petites filles peuvent être condamnées à mort dès l’âge de 9 ans.
En Iran, les filles peuvent se marier à partir de l’âge de 13 ans si elles ont la permission de leur père. Mais un juge peut également autoriser le mariage d’une fille de moins de 13 ans. Les garçons quant à eux peuvent se marier à partir de l’âge de 15 ans. En 2010, on a recensé 42.000 mariages d’enfants âgés d’entre 10 et 14 ans, selon le site iranien Tabnak. En outre, à Téhéran, au moins 75 enfants âgés de moins de 10 ans ont été mariés.
Via : Fr.express.live
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MOI NOJOUD, DIX ANS, DIVORCEE, de NOJOUD ALI (2000) est un livre qui raconte a peu près la même histoire, mais au Yemen cette fois.