Mgr Viganò : les « bénédictions » récemment approuvées par le Vatican pour les « couples » homosexuels viennent de Satan et de ses alliés les plus zélés.
De la stratégie classique du Diable
Lorsque le diable tente de nous persuader de pécher, il met l’accent sur le bien supposé de l’action mauvaise qu’il veut que nous accomplissions, tout en éclipsant les aspects qui sont nécessairement contraires aux commandements de Dieu. Il ne nous dit pas : Péchez et offensez le Seigneur qui est mort pour vous sur la Croix , car il sait qu’une personne normale ne veut pas le mal en soi, mais qu’elle fait habituellement le mal sous l’apparence du bien.
Cette stratégie de tromperie revient invariablement. Pour inciter une mère à avorter, Satan ne lui demande pas de se réjouir de la mort de l’enfant qu’elle porte, mais de réfléchir aux conséquences de la grossesse, au fait qu’elle va perdre son emploi, ou qu’elle l’est trop jeune et inexpérimentése pour élever et éduquer un enfant ; et il semble presque que cette mère, en se faisant meurtrière par infanticide, fasse preuve d’un sens de responsabilité en voulant épargner à la créature innocente une vie sans amour ! Afin de convaincre un homme de commettre l’adultère, l’esprit tentateur lui montre les prétendus avantages de trouver une issue à une liaison extraconjugale, le tout au profit de la paix dans la famille. Pour inciter un prêtre à accepter les déviations hérétiques de ses supérieurs, il met l’accent sur l’obéissance à l’autorité et la préservation de la communion ecclésiale.
Ces tromperies servent évidemment à éloigner les âmes de Dieu, à effacer en elles la grâce, à les souiller de péché, à obscurcir leur conscience de telle manière que la prochaine chute sera d’autant plus accidentelle qu’elle sera grave. D’une certaine manière, l’action du diable s’exprime comme la « fenêtre d’Overton », rendant l’offense contre Dieu moins horrible, nous faisant croire que le châtiment qui nous attend est moins terrible et les conséquences de notre culpabilité plus acceptables. Le Seigneur est bon : Il pardonne à tout le monde, nous murmure-t-il, en prenant soin de nous éloigner de la pensée de la Passion du Christ, du fait que chaque coup de fléau, chaque gifle, chaque épine plantée dans sa tête, chaque clou enfoncé dans Sa chair est le fruit de nos péchés. Et puis, si vous cédez à la tentation, ce n’est pas votre faute, c’est votre fragilité. Et une fois plongée, péché après péché, dans l’habitude du mal et du vice, l’âme se laisse entraîner de plus en plus bas, jusqu’à ce que la demande du diable se présente dans toute son horreur : rebellez-vous contre Dieu, rejetez-le, blasphèmez-le, haïssez-le, parce qu’Il vous a privé de votre droit au bonheur avec des préceptes oppressifs !
C’est, à y regarder de plus près, l’élément récurrent de la tentation, depuis le péché d’Adam : montrer le mal sous de fausses apparences du bien, et le bien comme un obstacle gênant à l’accomplissement de sa volonté rebelle.
L’Église, qui est notre Mère, sait bien combien il est dangereux pour une âme chrétienne d’ignorer cette stratégie infernale. Les confesseurs, les directeurs spirituels et les prédicateurs considéraient comme essentiel d’expliquer aux fidèles comment agit le diable, afin qu’ils puissent comprendre par leur intellect la fraude du malin, pour pouvoir s’y opposer par leur volonté, aidés en cela par l’assiduité dans la prière et l’usage fréquent des sacrements. En revanche, comment imaginer une mère qui encourage son enfant à ne pas progresser dans l’amour de Dieu, et qui l’assure que le Seigneur lui accordera le salut sans condition ? Quelle mère assisterait à la ruine de son enfant, sans chercher à l’avertir et même à le punir, pour qu’il comprenne la gravité de ses actes et ne se fasse pas de mal pour l’éternité ?
La délirante Déclaration Fiducia Supplicans, récemment publiée par la parodie de l’ancien Saint-Office rebaptisée Dicastère, perce définitivement le voile de l’hypocrisie et de la tromperie des faux bergers, serviteurs de Satan et ses plus dévoués alliés. L’incipit même du document semble, comme tous ceux publiés par Bergoglio, moqueur et trompeur : parce que la confiance dans le pardon de Dieu sans repentance est appelée présomption de salut sans mérite et est un péché contre l’Esprit Saint.
La fausse sollicitude pastorale à l’égard des adultères, des concubinaires et des sodomites doit être dénoncée en premier lieu par les bénéficiaires présumés du document vaticanesque et premières victimes du sulfureux pharisaïsme conciliaire et synodal. C’est leur âme immortelle qui est sacrifiée à l’idole éveillée, car le jour du Jugement Particulier, ils découvriront qu’ils ont été trompés et trahis par ceux qui détiennent sur Terre l’autorité du Christ. La faute dont le Seigneur accusera ces malheureux ne concernera pas seulement les péchés commis, mais aussi et surtout le fait d’avoir voulu croire à un mensonge diabolique, à une fraude des faux pasteurs que la conscience avait pourtant montrés tels. Un mensonge auquel veulent croire de nombreux membres de la hiérarchie, qui espèrent pouvoir tôt ou tard recevoir la même bénédiction avec leurs complices dans le vice, ratifiant ce style de vie sacrilège qu’ils pratiquent déjà.
Le fait que la déclaration de Tucho Fernández, approuvée par Bergoglio, réitère que la bénédiction d’un couple irrégulier ne doit pas apparaître comme une forme de rite de mariage et que le mariage se déroule uniquement entre un homme et une femme, fait partie de la stratégie de tromperie. Car il ne s’agit pas ici de savoir si le mariage peut être contracté par deux hommes ou par deux femmes, mais si des personnes vivant dans un état de péché grave peuvent mériter, en tant que couple irrégulier, une bénédiction conférée par un diacre ou un prêtre, à la seule condition de ne pas donner l’impression qu’il s’agit d’une célébration liturgique.
L’attention du Sanhédrin du Vatican est entièrement tournée vers l’assurance du peuple chrétien qu’il n’a pas l’intention d’officialiser de nouvelles formes de mariage, alors que l’état de péché mortel et le grave scandale de ceux qui voudraient recevoir une telle bénédiction, et le danger d’une damnation éternelle qui pèse sur ces pauvres âmes, est totalement négligé. Sans parler de l’impact social qu’aura cette déclaration sur ceux qui ne sont pas catholiques, et qui grâce à elle s’estimeront avoir droit à des excès bien pires. On se demande si, dans cette course à la légitimation de la sodomie – obtenue sans aller jusqu’à célébrer des mariages entre sodomites – il n’y a pas un conflit d’intérêts chez ceux qui la proposent avec tant d’insistance : tout se passe comme si les gouvernants se protégeaient par un bouclier juridique contre leur responsabilité avant d’imposer à la population un sérum génétique expérimental dont elle n’ignore pas les effets néfastes …
Cela ne fait aucun doute : c’est un réveil brutal pour les soi-disant conservateurs, qui se retrouvent ouvertement moqués par le préfet Tucho, qui craint que la bénédiction d’un couple ne ressemble pas à un mariage mais n’a rien à dire sur l’intrinsèque péché du concubinage public et de la sodomie. L’important est que les modérés – défenseurs de Vatican II – puissent s’estimer satisfaits de cette apostille jésuitique (en l’occurrence que ces bénédictions spontanées et non rituelles ne soient pas un mariage) censée sauver la doctrine sur la papauté tout en poussant les âmes à se damner !
Pour les prêtres qui n’accepteraient pas de bénir ces malheureux, deux voies se préparent : la première, être expulsé de la paroisse ou du diocèse ad nutum Pontificis ; le deuxième, se résigner à troquer son droit de dissidence en échange de la reconnaissance du droit d’approbation des autres confrères ; quelque chose de déjà vu dans le domaine liturgique avec Summorum Pontificum. Bref, l’opération de Bergoglio est un exutoire de la Foi, où l’on trouve de tout, depuis les rites de la Semaine Sainte d’avant 1955 jusqu’aux « Eucharisties » LGBT, pour peu que rien ne soit remis en question de son « pontificat ».
À cela s’ajoute le scandale des catholiques qui, face aux horreurs de la secte de Santa Marta, sont tentés de se lancer dans le schisme ou d’abandonner l’Église. Et encore : quelle amertume et quel sentiment de désillusion pour ceux qui, conscients de leur situation d’irrégularité objective, ont cherché et cherchent de toutes leurs forces, avec la grâce de Dieu, à ne pas pécher et à vivre conformément aux Dix commandements ! Que peuvent ressentir ceux qui demandent une voix paternelle qui les exhorte à continuer sur le chemin de la sainteté, et non la reconnaissance idéologique de leurs vices qu’ils savent incompatibles avec la morale naturelle ?
Demandons-nous : que veut réaliser Bergoglio ? que les âmes soient sauvées en ne demandant pas la conversion, de manière importune, pour qu’elles aillent au Christ ? Leur montre-t-il le Sauveur flagellé et ensanglanté pour les inciter à changer de vie ? Non ! Bergoglio veut leur damnation, comme un hommage infernal à Satan et un défi effronté à Dieu. Mais il existe un objectif plus immédiat et plus simple à atteindre : inciter les catholiques à se détourner de son Église et à le laisser libre d’en faire la concubine du nouvel ordre mondial. Les femmes prêtres, les bénédictions des homosexuels, les scandales sexuels et financiers, le business de l’immigration, les campagnes de vaccination forcées, l’idéologie du genre, l’environnementalisme néo-malthusien, la gestion tyrannique du pouvoir sont les outils avec lesquels scandaliser les fidèles, dégoûter ceux qui ne croient pas, discréditer l’Église et la papauté. Quoi qu’il arrive, Bergoglio a déjà atteint son objectif, qui est la condition préalable pour obtenir le consentement des hérétiques et des fornicateurs qui le reconnaissent comme pape, en éliminant toute voix critique.
Si ce document, ainsi que d’autres déclarations plus ou moins officielles, avait réellement pour but le bien des adultères, des concubins et des sodomites, il aurait dû leur montrer l’héroïsme du témoignage chrétien, leur rappeler le sacrifice de soi que notre Seigneur demande à chacun de nous dans la confiance en la grâce de Dieu pour surmonter les épreuves et vivre en conformité avec sa Volonté. Au contraire, il les encourage et les bénit comme s’ils n’étaient pas irréguliers, et ce alors qu’en même temps, leur refusant le mariage, il reconnaît qu’ils sont irréguliers … Bergoglio ne leur demande pas de changer de vie, mais autorise une farce grotesque dans laquelle deux hommes ou deux femmes pourront se présenter devant un ministre de Dieu pour être bénis, avec leurs parents et amis, et célébrer ensuite cette union pécheresse avec un banquet, la découpe du gâteau et des cadeaux. Mais ce n’est pas un mariage, soyons clairs …
Je me demande ce qui va empêcher que cette bénédiction soit accordée non pas à un couple, mais à plusieurs personnes, au nom du polyamour ; ou aux mineurs, au nom de la liberté sexuelle que l’élite mondialiste introduit à travers l’ONU et d’autres organisations internationales subversives. Suffira-t-il de souligner que l’Église n’approuve pas les unions polygames et la pédophilie pour permettre aux polygames et aux pédophiles d’être bénis ? Et pourquoi ne pas étendre ce gimmick à ceux qui pratiquent la bestialité ? Ce serait toujours au nom de l’accueil, de l’intégration, de l’inclusivité.
La même falsification diabolique a lieu pour les femmes prêtres. Si, d’une part, le Synode sur la synodalité n’a pas abordé l’ordination des femmes, d’autre part, une forme de « ministère non ordonné » est déjà en préparation qui leur permettrait de présider de fausses célébrations sous prétexte qu’il n’y a plus de prêtres ni de diacres. Dans ce cas également, les fidèles voient sur l’autel une femme en aube lisant l’Évangile, prêchant, distribuant la communion, tout comme le ferait un prêtre, mais sans l’être. C’est chose faite avec le Vatican note en bas de page qu’il s’agit d’un ministère qui ne remet pas en cause le sacerdoce catholique !
La marque de l’Église conciliaire et synodale, de cette secte de rebelles et de pervers, est le mensonge et l’hypocrisie. Son objectif est intrinsèquement mauvais, car il enlève l’honneur de Dieu, expose les âmes au danger de la damnation, les empêche de faire le bien et les encourage à faire le mal. Ceux de l’Église bergoglienne qui continuent à suivre la doctrine et les préceptes de l’Église catholique ne sont pas à leur place et finiront tôt ou tard par s’en séparer ou céder.
L’Église catholique est la seule arche par laquelle le Seigneur a ordonné le salut et la sanctification de l’humanité. Partout où ce qui semble être l’Église agit et œuvre pour la damnation de l’humanité, ce n’est pas l’Église, mais plutôt sa contrefaçon blasphématoire. Il en est de même de la papauté, que la Providence a voulue comme un lien de charité dans la vérité, et non comme un instrument pour diviser, scandaliser et damner les âmes.
J’exhorte tous ceux qui ont reçu la dignité de cardinal, mes frères dans l’épiscopat, les prêtres, les clercs et les fidèles, à s’opposer le plus fermement à cette course folle vers l’abîme à laquelle voudrait nous forcer une secte d’apostats renégats. J’implore les évêques et les ministres de Dieu – par les très saintes Plaies de Notre Seigneur Jésus-Christ – non seulement d’élever la voix pour défendre l’enseignement immuable de l’Église et pour condamner les déviations et les hérésies, sous quelque apparence qu’elles puissent apparaître ; mais aussi pour avertir les fidèles et empêcher ces bénédictions sacrilèges dans leurs diocèses. Le Seigneur nous jugera sur la base de sa sainte loi, et non sur les séductions pharisiennes de ceux qui servent l’ennemi.
( LifeSiteNews )
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