Voici l’extrait de la réponse que j’ai adressée à un ami directeur d’établissement scolaire au sujet de la demande que lui a présentée un jeune musulman de pourvoir au poste de professeur d’histoire dans son établissement :
“Ce que je pense de la proposition d’embaucher ce jeune homme ? Je serais à votre place, je lui demanderais comment il pense pouvoir travailler avec vous alors qu’Allah lui commande de ne pas vivre sous l’autorité de “mécréants” : « Vos chefs sont Allah et son apôtre et ceux qui croient. (Coran 5.60) » ? et que cette prescription est si importante pour lui qu’elle conditionne son salut : « Les Anges enlèveront leurs âmes en disant : ‘Où en étiez-vous [de votre religion] ?’ ‘Nous étions impuissants sur terre’, diront-ils. Alors les Anges diront : ‘La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ?’ Voilà bien ceux dont le refuge est l’Enfer. (Coran 4.97 ; cf. 3.103 ; 14.45 ; 42.6 ; 58.22) ».
Comment pourra-t-il travailler dans le climat d’amitié et de confiance que vous souhaitez puisque Allah lui demande de ne pas vous prendre pour ami : « Ô croyants ! Ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens ! (Coran 5.51) » ; de ne pas vous faire confiance : « Ne croyez que ceux qui suivent votre religion (Coran 3.73) », et même de vous haïr, vous, vos collaborateurs, et tous les enfants non musulmans qu’il devrait enseigner : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) » ? Haine qui doit aller jusqu’au meurtre (Coran 2.191, 9.5,30…)… ainsi que l’actualité ne le montre que trop !
Sans lui opposer un refus formel, vous pourriez ainsi l’amener à se rendre compte de la situation dans laquelle le place sa « religion »… Un argument à lui présenter est que le Dieu unique Se laisse reconnaître au commandement de l’amour (Jn 13.34 ; 15.12 ; 1 Jn 4.7+), parce que seul l’amour a le pouvoir d’unir les hommes, tous créés par le même Dieu, qui est un parce que justement Il est amour (1 Jn 4.8,16), tandis qu’Allah divise l’humanité par la haine qu’il met dans le cœur des musulmans (Coran 7.43-44) à l’égard des non-musulmans (Coran 2.191 ; 9.14 ; 60.4). Si Dieu veut la haine et la mort de ses créatures, que peut bien encore vouloir le Démon ?
Bref, je commencerais par lui faire passer cette épreuve… Soit elle est trop dure et il s’en va, et c’est très bien comme cela. Soit il cherche à résoudre les contradictions présentées, et alors nous gagnerons peut-être une âme et peut-être encore un professeur…”
Abbé Guy Pagès
Auteur de Interroger l’islam, 1501 questions à poser aux musulmans, DMM, 2015, 3ème édition. www.islam-et-verite.com
Article paru dans Riposte laïque
Au plan des principes, je comprend tout à fait ce raisonnement. Néanmoins, en tant que patron de PME, je voudrais citer le cas d’un jeune musulman qui a été un de mes meilleurs collaborateurs, dévoué à l’entreprise et très respectueux envers moi. J’aimerais pouvoir en dire autant de certains “bons petits français” qui ne se fatiguent pas beaucoup et sont dans le conflit permanent …
Zèbre Zélé,
Merci de votre témoignage. Vous avez raison : Heureusement que tous les musulmans ne sont pas de bons musulmans ! En effet, l’expression “musulmans modérés” dit assez ce qu’est l’islam en lui-même…
Excellent conseil en effet.
Mettre cet homme (certainement de bonne foi) face à ses multiples contradictions tout en lui exposant les paroles des Evangiles ne peut que l’amener à plus de saines réflexions.
Pour ne pas être sous les ordres d’un catholique, tout simplement, il va prendre la place de ce catholique !
N’est-ce pas là la bonne application de “aimes ton prochain comme toi-même” ? Ou encore de “tends la joue gauche” ?
Je pense que c’est la meilleure approche qui soit !