UN MUSULMAN MODÉRÉ EST UN DJIHADISTE EN SOMMEIL QUI ATTEND SON HEURE POUR PASSER À L’ACTION
par Salem Ben Ammar
Un musulman est par définition celui qui se soumet totalement, intégralement et inconditionnellement à la loi de l’islam qui doit renoncer à sa vie au profit de sa religion. Il doit être tel un esclave fidèle obéissant aveuglement aux ordres de son maître.
Il ne peut y avoir des musulmans à géométrie variable. Soit on est musulman entier, soit on l’est pas. L’islam est comme un breuvage que l’on doit consommer jusqu’à l’ivresse. Il n’y a aucune demi-mesure ni modération dans sa consommation. Et ceux qui font le choix conscient de modérer leur consommation que le Coran désigne par tièdes sont vomis par la bouche d’Allah. Tout musulman qui suit sa conscience est un musulman qui se met en porte-à-faux par rapport aux prescrits de l’islam par conséquent sont musulmans ceux qui témoignent de leur attachement sans limite et inaliénable à la Loi de l’islam, et refusent toute autre loi qui ne soit pas l’expression de la volonté d’Allah. L’islam ne laisse aucune liberté de manœuvre à ses fidèles dans leurs rapports à la foi leur interdisant ainsi toutes formes de personnalisation et d’interprétation.
Seul Allah est interprète de son enseignement (3;7). Or, il n’y a pire hérésie au regard des dogmes que le musulman qui se prétend adapter l’islam à sa personnalité propre. Comme si le musulman pouvait avoir la faculté de réfléchir et de penser les choses par lui-même. Il n’y a de vérité que celle qui est contenue dans le Coran matérialisée dans les Hadiths et la Sira du prophète autoproclamé. Il n’y a qu’une seule voie d’allégeance à la loi de l’islam c’est celle tracée par celui qui s’est fait l’écho de sa parole.
L’Occident sourd et aveugle, naïf et auto-suicidaire, cherchant à se déculpabiliser de son passé colonial dont le bilan est des plus remarquables comparé à celui de l’islam et afin de se donner bonne conscience a créé des catégories de musulmans par pure commodité sémantique.
Ainsi on a vu apparaître différentes catégories de musulmans pour désigner le même objet musulman. Modérés», «libéraux», «laïques», fanatiques, intégristes, fondamentalistes, djihadistes, nazislamistes, collabo-islamistes, islamistes qui se déclinent aussi en modérés et radicaux, comme s’il pouvait avoir des nazis moins nazis ou plus nazis que d’autres.Les uns par leur déni de la réalité et les autres par leurs excès qui puisent pourtant leurs sources dans le Coran, les Hadiths et la Sira.
Au lieu de s’effaroucher et s’offusquer comme une vierge venant de perdre sa virginité de son plein gré et crier au violeur, ne feraient-ils pas mieux de s’interroger sur les relations de cause à effets entre la violence terroriste trait dominant chez les musulmans et les sources fondamentales de la religion musulmane ?
Pourquoi le nom de l’islam est synonyme de phobie et de frayeur ? Pourquoi est-il devenu évocateur de bellicisme, de massacre, de loi de la jungle, d’Apocalypse, au point qu’il est assimilé à une arme de guerre et de destruction massive ?
Comme s’il était le nouveau visage de la barbarie humaine après celle de la barbarie stalinienne u hitlérienne.
Des trois religions monothéistes, la religion musulmane semble la plus apparentée à une idéologie politique totalitaire, c’est incontestablement l’islam, du fait de sa volonté à faire de la religion un mode de gouvernement politique de la vie de ses fidèles, où tout doit s’articuler entre la prière, la démographie galopante et le djihad colonisateur.Réduisant ainsi à néant les champs de réflexion personnelle, de libre-arbitre et les espaces de libertés individuelles et publiques.En toute évidence, le vrai musulman n’a pas vocation à œuvrer pour le bien-être commun ni de sa communauté et encore moins celui de la communauté internationale.
Toutes les actions entreprises n’ont qu’une seule finalité : imposer la loi de l’islam par tous les moyens aux quatre coins du monde.La fin justifie les moyens, peu importe la nature velléitaire et périlleuse pour sa propre vie et celle d’autrui tant qu’elle est menée pour la gloire de sa religion.
En effet c’est la seule religion au monde qui exalte ses fidèles à devenir des martyrs, combattre jusqu’à la mort et surtout jusqu’à l’extermination définitive des païens terme qui désigne en réalité les infidèles, comme au temps de prophète qui avait massacré les juifs et les chrétiens.Tuer et se faire tuer pour Allah est un devoir qui pèse sur chaque musulman, et celui qui s’y soustrait n’est pas digne de sa religion et subira le même châtiment que les mécréants.
Ce qui est pour un musulman, la pire des infamies, lui qui fait de sa vie ici-bas un apprentissage de la préparation de sa vie dans l’au-delà, ne va commettre un tel sacrilège et se voir privé des prébendes divines.
Se devant avant tout de se conformer aux prescrits de l’islam quand bien même ils sont en violation avec les lois des hommes, un musulman digne de sa foi n’a pas à s’embarrasser de scrupules vis-à-vis des lois jugées comme inférieures aux siennes. Il ne peut y avoir pour lui d’autres lois à respecter en dehors des siennes.C’est pourquoi, il n’a pas à évaluer les conséquences que ses actes peuvent induire sur la sécurité des biens et des personnes, seul compte à ses yeux l’accomplissement de sa mission messianique dont il se considère investie.
Des actes condamnés par la justice des hommes se trouvent anoblis et gratifiés par la loi de l’islam. Ce qui est jugé comme actes terroristes selon les normes de droit interne ou international n’ont pas ainsi la même définition selon le droit musulman.
C’est pourquoi les auteurs des attentats du 11 septembre 2001 n’ont fait qu’agir dans le strict respect de ce droit. Faisant figure de héros aux yeux de leurs coreligionnaires qui les affublent du titre auquel rêve tout musulman de chahid, martyr.
Mourir sur le champ de bataille pour le faire triompher des idées cosmiques et impérialistes de l’islam n’est-il pas le devoir suprême assigné à chaque musulman ?Par conséquent c’est l’islam lui-même qui impulse les élans de violence à des fins idéologiques chez les musulmans. C’est lui qui les instrumentalise et arme leur bras.
Ceux qui passent à l’acte sont les musulmans en action qu’on peut qualifier de musulmans activistes ou djihadistes à la différence des autres qui constituent le gros des troupes sont des musulmans en réserve du djihad, susceptibles de passer en action dès que le besoin se fait sentir où ils s’embrasent comme des torches vivantes : affaire des versets sataniques, l’innocence de l’islam, etc.
Il ne peut y avoir d’islam sans le djihad et donc sans la propagation de la terreur, de même qu’il n’y a pas plus de musulmans djihadistes que de musulmans non-djihadistes, on est d’abord musulman nourri par la sève du djihad, un état de guerre permanent mené contre les non-musulmans jusqu’à ce qu’ils finissent par se démettre et se soumettre à la loi de l’islam.
C’est l’islam lui-même qui engendre la violence dont il abreuve ses fidèles, les uns jusqu’à ne plus en avoir soif et les autres avec modération en attendant que l’achèvement de leur état d’endoctrinement.
La majorité silencieuse musulmane qui n’élève jamais la voix pour condamner les agissements terroristes de ses activistes est cohérente avec elle-même, dans la mesure où elle est susceptible elle-même de passer à l’acte un jour ou l’autre quand elle aura fini elle-même sa phase de mutation doctrinaire.
S’il y a des musulmans modérés, c’est qu’il y a un problème avec l’islam.
Il n’y a pas de chrétiens modérés, il y a juste des chrétiens.
Il n’y a pas de bouddhistes modérés, il n’y a pas d’hindous modérés, il n’y a pas de sikhs modérés, il n’y a pas d’animistes modérés.
S’il y a des musulmans modérés, l’islam , lui n’est pas modéré.
Il suffit de lire le coran, la sunna ( les hadiths ) et la sira ( biographie de mohamed ).