ASSEZ ! !
J’en ai assez de lire des articles annonçant la profanation de nos églises (La dernière en date à ce jour[1]! Assez d’apprendre que Jésus présent au tabernacle de celles-ci a été une nouvelle fois l’objet de sacrilèges! Assez de lire les piteuses déconvenues des responsables de ces lieux, alors qu’ils sont en grande partie eux-mêmes responsables de ces attentats contre Jésus-Christ!
En effet, le Code de droit canonique leur fait un devoir de conserver le Saint-Sacrement dans un tabernacle « inamovible, fait d’un matériau solide non transparent et fermé de telle sorte que soit évité au maximum tout risque de profanation. (can. 938 §3)». Mais qui se soucie encore de ce que demande le Code de Droit canonique ?! “Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. (Mt 6.21)” A voir comment est gardé le Saint-Sacrement, on peut donc juger du trésor qu’il représente pour les curés et les évêques… Que n’est-il pas traité avec au moins autant d’empressement que l’est généralement le produit de la quête dominicale, rapidement confié au coffre-fort de la sacristie ! Une des toutes premières choses que j’ai toujours faites dans les églises dont j’ai été chargé a été de sceller un petit coffre-fort dans leur tabernacle. Qu’attendent donc nos curés pour faire la même chose et nos évêques pour le leur commander?! Sont-ils excusables de continuer à conserver Jésus-Eucharistie dans des tabernacles que n’importe quel gamin est capable de forcer?! Qui leur demandera des comptes pour leur négligence dans la conservation du « Trésor spirituel de l’Église » (CEC 1324), de notre Trésor ?!
Je dirais encore à ce sujet que ces profanations ne m’étonnent nullement, tant elles sont prévisibles à la lumière de la Parole du Christ annonçant que le sel dénaturé est voué à être piétiné par les gens (Mt 5.13). En effet, tant que l’on continuera à donner la communion dans la main, et donc à prendre le risque de voir Jésus-Eucharistie, sous l’espèce d’une miette du pain consacré, tomber à terre et être piétiné par les fidèles eux-mêmes, il n’y a pas de raison qu’Il ne soit pas aussi piétiné par ceux qui ne Le connaissent pas ― si tant est que les autres Le connaissent encore! Honte aux responsables de l’Église, ouvertement et obstinément désobéissants à ce que leur demande l’Église :
« Que tout le monde se rappelle que la tradition séculaire est de recevoir l’Hostie dans la bouche. » (Congrégation pour le Culte divin, Notiae, mars 1999) ;
«Il faut maintenir l’usage du plateau pour la communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte Hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.» (Redemptionis Sacramentum, n°93, 2004) !
Et que l’on ne vienne pas me dire que les prêtres sont tenus de donner la communion dans la main en vertu d’un prétendu droit que les fidèles auraient de la recevoir ainsi. Je me suis déjà exprimé à ce sujet et renvoie à cet article[2]. Ce n’est pas le monde païen qu’il faut accuser de ces sacrilèges, mais nous-mêmes! Jusqu’à quand, hypocrites ! refuserons-nous de nous convertir tout en prétendant prêcher la conversion aux autres?!
Abbé Guy Pagès
[1] https://www.lesalonbeige.fr/grave-profanation-en-charente-maritime/?
Une profanation parmi tant d’autres : https://www.cnews.fr/france/2014-03-12/brie-comte-robert-encore-une-eglise-profanee-664454
02 août 2018
Profanation d’hosties en Espagne : l’artiste sacrilège bientôt devant la CEDH ?
De Nicolas Bauer dans La Nef :
“Une association chrétienne espagnole a déposé une requête à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avec l’aide de l’ECLJ, à la suite de la profanation d’hosties consacrées par l’« artiste » Abel Azcona. L’« œuvre d’art » litigieuse était composée de 242 hosties subtilisées au cours de plusieurs messes puis arrangées sur le sol pour former le mot « pederastia ». L’« artiste » s’est ensuite photographié nu avec son « œuvre » et a exposé les photos dans des locaux prêtés par la ville de Pampelune.
Cette affaire pose deux questions majeures. La première est de la compétence de la Cour de Strasbourg : les juridictions espagnoles ont-elles effectué une juste mise en balance entre le droit à la liberté d’expression de l’« artiste » et le « droit à la protection des sentiments religieux en tant que composante de la liberté religieuse » ? Pour en juger, nous pouvons espérer que la CEDH soit attentive à plusieurs aspects de l’affaire, qui pourraient jouer en la défaveur d’Abel Azcona.
En particulier, l’« artiste » a assumé avoir utilisé des hosties consacrées afin d’offenser les catholiques. Le juge espagnol qui a donné raison à Abel Azcona a également fait preuve d’une hostilité et d’un mépris évidents envers la foi chrétienne. Par ailleurs, l’exposition a été subventionnée par la mairie alors même que l’« artiste » a pu vendre sa création près de 300 000 euros. Si la CEDH accepte la requête, l’ECLJ lui présentera des observations afin de développer ces points.
La deuxième question est du ressort de l’Église. Pour voler 242 hosties consacrées, l’« artiste » a tout simplement communié dans la main, sans consommer les hosties. Si les exigences prévues par les textes en vigueur sur l’Eucharistie avaient été respectées, cela aurait dû permettre d’éviter une profanation aussi grave et massive. En pratique, cependant, le Christ semble avoir été réduit à un objet à la disposition de tous, que le prêtre donne tel un distributeur automatique et que les laïcs prennent tels des consommateurs.
Ce constat malheureux pourrait avoir un impact indirect sur le raisonnement juridique de la CEDH. La Cour juge légitime de protéger les croyances en cas de « haut degré de profanation », qui doit être établi à partir du degré de sacralité de l’objet profané. Or, celui-ci n’est pas évalué à partir du catéchisme et du droit canonique, mais des « croyances et convictions religieuses intimes des personnes ». La CEDH pourrait considérer, selon sa logique, que les catholiques espagnols ont une sensibilité religieuse attachant une importance faible à l’Eucharistie. Les juges minimiseraient alors, en s’appuyant sur le vécu subjectif des catholiques, le degré de sacralité des hosties consacrées et par conséquent le « degré de profanation » de l’acte sacrilège d’Abel Azcona.
Pour éviter ce relativisme, il est essentiel de témoigner en pratique du mystère de l’Eucharistie. Nous pouvons à ce titre nous réjouir des réactions fortes de l’Église espagnole, qui ont signifié l’offense grave subie par le Christ et ainsi la sacralité des hosties. L’archevêque de Pampelune, Mgr Francisco Perez, a célébré une messe de réparation le 25 novembre 2015 à laquelle plus de 4500 personnes ont participé. Il a rappelé à cette occasion que « l’Eucharistie constitue le sommet de l’action de salut de Dieu », par la présence réelle de Jésus. Il a fini son homélie par une prière : « Je demande à Marie du Tabernacle de nous aider à être des témoins vivants du Christ Eucharistie ».
De nombreux laïcs ont rendu un magnifique témoignage en priant agenouillés devant les photos d’hosties de l’exposition ou devant la porte du bâtiment où celle-ci a eu lieu. Des rosaires et manifestations publics ont également été organisés et une pétition a recueilli 115 000 signatures. Ces réactions sont un excellent moyen de montrer à la CEDH la force et la violence de l’atteinte portée aux sentiments religieux des catholiques.
Au-delà de ces actes de réparation, la profanation d’Abel Azcona pourrait être l’occasion de redécouvrir plus pleinement « l’expression de la foi et de l’amour que tous doivent avoir pour ce sublime Sacrement ». Les catholiques espagnols, en particulier la Conférence épiscopale d’Espagne, pourraient ainsi suivre l’impulsion initiée par le pape Benoît XVI et s’inspirer des nombreuses réflexions actuelles sur l’Eucharistie. Il est urgent, en Espagne et en Europe, de redonner à Jésus-Hostie l’adoration qui lui est due.”
Profanation à l’église Saint-Étienne de Tonnay-Charente (Charente-Maritime) le 9 novembre 2019 :
Profanation du Saint Sacrement
Faut-il recevoir la communion dans la main ?
Sans la moindre idée et surtout désir de polémique, le protestant que je suis est profondément choqué, affligé et attristé par ces profanations du Sacrement de la Cène. Loin de me permettre de prendre partie sur les canons Romains concernant la façon de recevoir les Espèces Sacramentelles et de protéger les tabernacles, il faut remarquer que le nombre d’actes anti-chrétiens est trop important pour être négligé. Que faire concernant les églises Catholiques? Retirer les ciboires en laissant vides des tabernacles? Mais ce serait oublier les fidèles voulant se recueillir devant l’autel! Ou peut-être comme le précise la déclaration de haut de page, faire sceller une sorte de mini-coffre à l’intérieur des tabernacles en fonction. Et pour me permettre une remarque personnelle et protestante, la notion de “présence réelle” lors l’office Catholique ne m’arrête en rien. Dieu n’est-il pas libre de manifester Sa Présence comme Il le désire? La Bible évoque plusieurs manière de révéler la Présence Divine. De quel droit nier que le Seigneur ne veuille pas répondre à sa façon lorsque le clergé et les fidèles l’invoquent lors des paroles de consécration des Saintes Espèces Eucharistiques.
Loué soit Jésus-Christ !
Cher tibob,
Nous, catholiques, croyons que Jésus est le Pain vivant descendu du Ciel pour qu’on Le mange et ne meure pas (Jn 6.35,50), non en un sens symbolique, mais aussi réel qu’Il S’est fait chair parce que nous sommes chair.
merci de votre ouverture d’esprit.
Si chaque Catholique prenait le temps de venir adorer Jésus-Christ présent
dans son Hostie, protégée dans le Tabernacle !
Il y aurait ainsi assez de monde pour éviter tout risque de profanation.
les gouvernants , profondément anti-chrétiens, préfèrent cracher sur le Christ et caresser dans le sens du poil, les égorgeurs de la religion de paix et d’amour.
Cette haine du christianisme, est un mouvement de plus en plus global.
Le prince de ce monde est de plus en plus déchainé contre les enfants de Dieu.
La persécution augmentera et deviendra planétaire, jusqu’à l’arrivée de l’antichrist.
C’est , plus que jamais le moment de se confesser, de prier le Seigneur et de fuir le péché comme la peste.
Malgré les réunions de discussion entre toutes les religions ,y aurait il encore certaines religions qui auraient de la haine envers le catholicisme ???
Malgré que nos pontifes aient embrassé leur (saint?) coran et déclaré qu’ils regardaient avec ESTIME les musulmans,malgré qu’ils aient reçus en grande pompe les imams à Assises,Astana et dans bien d’autres cathédrales,malgré tout cela, les musulmans auraient encore de la haine envers les chrétiens ???
Malgré que certains diocèses donnent des terrains pour construire des mosquées ,malgré qu’un nombre incalculable de prêtres qui participent à la rupture du jeûne avec les musulmans ,malgré toutes les repentances et tous les abaissements de l’Eglise devant tous les musulmans du monde ,ces gens là trouveraient peut être que l’Eglise catholique n’en fasse encore pas assez ???
Ce n’est certainement pas comme cela qu’il faut voir les choses ,mais en sens inverse ,toutes ces tueries ne sont que les prémices d’un châtiment plus grand ,salaire de l’apostasie de l’Eglise .
Il faut arrêter les larmes de crocodiles et faire son méa culpa .
Patrick,
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Il faut cesser tout “dialogue” avec l’islam qui n’est meme pas une religion.
On ne pactise pas avec l’ennemi.
En dialoguant avec les musulmans , via le snrm, ex-sri ( service des relations avec l’islam ), nous donnons une légitimité à un système totalitaire qui veut se faire passer pour une religion.
De toutes façons ,ce n’est pas le role de l’église de faire copain-copain avec l’islam.
Le role de l’église est l’évangélisation et le baptème.
On ne dialogue pas avec des gens qui veulent nous égorger.
Il faut EXIGER des 57 pays musulmans , l’égalité des droits dans leur constitutions de tous les non-musulmans.
Il faut surtout exiger l’arrêt de l’apostasie dans une trop grande partie du clergé catholique.