Loué soit Jésus-Christ ! Sa paix soit avec vous !
Ce que nous ne pouvons pas comprendre au sujet du mystère du Christ, c’est qu’en Lui la nature humaine ait pour sujet d’attribution non pas une personne humaine, mais une personne divine. Cela, nous ne pouvons pas le comprendre, parce qu’il n’y a rien de comparable dans l’existence dont nous puissions avoir l’expérience. La nature humaine a toujours nécessairement pour sujet d’attribution une personne humaine. Or, dans le mystère du Christ, la nature humaine a pour sujet d’attribution une personne divine : la deuxième personne de la Sainte Trinité. En Jésus, la nature humaine est la nature humaine de la deuxième personne de la Trinité.
Si nous ne pouvons pas comprendre ce mystère, néanmoins, la Révélation l’exprime d’une façon exacte. Il importe de bien faire attention à l’exactitude et à la précision des termes. Si, par exemple, nous utilisons le terme de personne, alors nous pouvons dire que, en Jésus, en vertu de l’unité de la personne, Dieu Lui-même a souffert, Dieu est mort le Vendredi Saint … parce que ce qui appartient à cette nature, appartient à la deuxième personne de la Sainte Trinité. C’est le même qui est à la fois Dieu et homme. Et donc, il est possible de dire que Dieu a souffert, que Dieu est mort.
Ce n’est pas possible, par contre, d’attribuer à la nature ce qui est attribué à la personne, en disant, par exemple, que la divinité est morte, ou que l’humanité est Dieu. Cela n’aurait aucun sens ! Mais s’il s’agit de la personne ayant assumé les deux natures, alors, on peut dire de cette personne ce que l’on peut dire de chacune des deux natures.
Il y a une chose importante qui va découler de cela, c’est que les actes humains du Christ, si limités qu’ils soient nécessairement en vertu de leur propre nature (L’homme, dans sa nature, est limité. Même l’homme parfait sera toujours limité, parce que telle est sa nature. S’il est blond, par exemple, il ne sera pas brun ; s’il est jeune, il ne sera pas vieux ; etc. L’homme a nécessairement une perfection limitée), parce qu’ils sont les actes humains de Dieu le Fils, parce qu’ils ont pour sujet responsable Dieu le Fils, auront donc une valeur infinie …
C’est ainsi qu’en Jésus, Dieu a reçu plus de gloire que ce que tous les péchés de tous les hommes depuis le premier jusqu’au dernier ont pu infliger d’injures à Sa gloire. Jésus, à travers Son humanité (parce que tout ce que Jésus a vécu, c’est Dieu à travers cette humanité qui l’a vécu). Jésus a donc offert à Dieu, au nom de l’humanité, une gloire infinie, qui suffit surabondamment à réparer toutes nos injures, tous nos péchés. Jésus est venu assumer notre humanité, la vivre jusqu’à la mort, en notre nom, pour nous sauver. Loué soit Jésus-Christ !
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