Au faîte de leur « gloire médiatique », Daech et Boko Haram ont choqué le monde entier en réduisant à l’esclavage sexuel leurs prisonnières. S’agissait-il, comme se sont empressés de l’affirmer certains, de pratiques isolées, oeuvres d’extrémistes illettrés ou bien ces deux groupes ont-ils scrupuleusement réactivé de très anciennes pratiques? (voir vidéo plus bas)
Pour en avoir le cœur net, nous avons recherché dans le Coran les versets qui pourraient justifier de tels traitements. Puis nous avons examiné la vie et les paroles de Mahomet (les Haddiths) sur ce même thème.
QUE DIT LE CORAN ?
Le Coran contient quelques passages qui traitent de ce sujet. Ils datent de la période médinoise de Mahomet. Par exemple, Sourate 33.50 est adressée au prophète pour justifier ses nombreuses épouses ainsi que l’acquisition de femmes faites prisonnières lors de ses conquêtes militaires :
«Ô Prophète ! Nous t’avons rendu licites tes épouses à qui tu as donné leur dot, ce que tu as possédé légalement parmi les captives1 qu’Allah t’a destinées. (Te sont également licites) les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles ; celles qui avaient émigré en ta compagnie ; ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle : c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des captives qu’ils possèdent, afin qu’il n’eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux » Sourate 33,50. Texte en arabe ci-dessous
L’exégèse d’Al Qourtoubi, l’une des trois à faire autorité dans l’islam2 , déclare :
« Allah a rendu licite au Prophète et aux hommes de sa communauté de musulmans, (de prendre comme esclaves-concubines) les prisonnières sans aucune limite. Il a rendu licite au Prophète les épouses sans limitation, alors qu’il a établi une limitation aux autres musulmans.
Il a également rendu licite pour le Prophète ce qu’il a possédé comme captives parmi les mécréantes. C’est le butin auquel a droit le Prophète. Ce qui signifie qu’Allah a rendu licite pour le Prophète, ce qu’il a possédé comme butin parmi les femmes par la victoire et la conquête ».
Qu’en est-il des compagnons de Mahomet ? Eux ont droit à quatre épouses, au plus, mais à un nombre illimité d’esclaves sexuelles :
« Il vous est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves (achetées ou captives de guerre) que vous possédez » Sourate 4, verset 3.
« Sont bienheureux les croyants qui se gardent de tout rapport charnel, sauf avec leurs épouses ou les esclaves sexuelles (captives de guerre ou achetées) qu’ils possèdent, car en cela personne ne peut les blâmer. » Sourate 23, verset 6
Il faut noter que, selon Sourate 4.23-24, le viol des femmes faites prisonnières est permis, même en présence de leurs maris: « Vous sont interdites vos mères, filles, soeurs… et parmi les femmes, celles qui ont un mari, sauf si elles sont vos captives de guerre ». Sourate 4, versets 23-24
Sunane Abu Dawud, un des premiers historiens musulmans, rapporte l’épisode suivant de la vie de Mahomet :
« Mahomet lança une expédition à Awtas, lors de la bataille de Hunayne. Ses soldats tuèrent les mécréants et prirent les survivants comme prisonniers. Les soldats hésitaient à violer les femmes capturées en présence de leurs maris mécréants. Alors Allah autorisa aux musulmans ces viols, en révélant à Mahomet ce verset du Coran : « Vous sont interdites les femmes mariées, sauf si elles sont vos captives de guerre».
COMMENT AGISSAIT MAHOMET?
Mahomet possédait des esclaves, il était marchand d’esclaves et réduisait à l’esclavage sexuel les femmes faites prisonnières lors de ses razzias. Les historiens musulmans rapportent avec précision ces faits3 . Selon eux, Mahomet eut au moins quatre esclaves sexuelles :
Maria la copte. Elle était d’une rare beauté. Jourayj bin Mîna, gouverneur d’Alexandrie, la lui offrit en cadeau suite aux menaces que Mahomet avait proféré contre lui. Maria donna naissance au seul enfant mâle de Mahomet : Ibrahim. Les historiens musulmans affirment que Maria resta esclave sexuelle jusqu’à sa mort. Mahomet la préférait à certaines de ses épouses, ce qui ne fut pas sans provoquer des jalousies.
Jawairiyah fut capturée lors d’un raid surprise contre les Bani al-Mustaliq, alors qu’ils faisaient paître leurs troupeaux. Les hommes furent tués et leurs femmes et enfants pris comme esclaves, selon les prescriptions coraniques concernant le butin. Les femmes furent distribuées aux soldats de Mahomet. Jawairiyah revint à Thabit, qui la vendit à Mahomet4 .
Rayhâna, jeune fille de 15 ans, faisait partie des prisonnières capturées lors de l’attaque et du massacre de la tribu juive de Médine, les Bani Qurayza. Lors du partage du butin, Mahomet garda Rayhâna et distribua les autres captives à ses soldats. Il ordonna de décapiter le mari de Rayhâna et les 700-900 hommes de sa tribu5 . Mahomet proposa à Rayhâna de choisir entre se convertir à l’islam et devenir son épouse, ou garder sa religion juive et rester une esclave sexuelle. Les historiens musulmans rapportent que Rayhâna refusa de se convertir. Sourate 33.26-27 rapporte le massacre des Juifs de la tribu des Qurayza et la prise de leurs femmes et enfants comme esclaves.
Safiya était une jeune mariée de 17 ans. Mahomet la captura quand il envahit l’oasis de Khaybar. Son mari et tous les hommes de l’oasis furent décapités après avoir été torturé. Ibn Ishaq rapporte cet épisode dans sa biographie de Mahomet6 .
L’ETAT ISLAMIQUE APPLIQUE LA SUNNA DE MAHOMET ET LES PRÉCEPTES DU CORAN CONCERNANT LES CAPTIVES RÉDUITES à L’ESCLAVAGE SEXUEL
Le « Département des prisonniers et des affaires de la femme » de l’État islamique a publié un guide, qui répond à 27 questions que pourraient se poser ses soldats à ce sujet.
Question 1 : Qu’est-ce qu’Al Sabiya ?
Al Sabiya est une femme appartenant aux Ahl al-harb [gens de la guerre : les peuples que l’islam doit combattre] et qui a été capturée par des musulmans.
Question 2 : Qu’est-ce qui rend Al Sabiya permise ?
Ce qui rend al Sabiya (la captive) permise [ou ce qui nous autorise à en faire une captive], c’est son incroyance (sa mécréance ou son infidélité). Les mécréantes qui ont été capturées et amenées en terre d’islam (maison de l’islam) nous sont permises (c’est-à-dire que nous pouvons avoir avec elles des rapports charnels), après que l’imam a6z mis la main dessus et nous les a distribuées.
Question 3 : Toutes les incroyantes peuvent-elles être faites captives ?
Il n’y a pas de désaccord entre érudits quant à l’autorisation de capturer des incroyantes [caractérisées par] une incroyance originelle [« Al Kufr » : infidélité ou mécréance], à l’instar des femmes parmi les gens du Livre, à savoir les juives et les chrétiennes (« Al Kitabiyates») et des polythéistes (c’est-à-dire des païennes comme les femmes Yazidies). Toutefois, les savants musulmans sont en désaccord quant à la capture de femmes apostates (c’est-à-dire les musulmanes qui ont quitté l’islam). Le consensus tend à l’interdire, bien que certaines personnes instruites considèrent qu’elle est permise. Nous, l’État islamique, nous penchons vers l’acceptation du consensus.
Question 4 : Est-il permis d’avoir des rapports sexuels avec une captive ?
Il est permis d’avoir des rapports sexuels avec la femme captive. Allah le Tout-Puissant a dit : ‘[Glorieux sont les croyants] qui gardent leur chasteté, sauf avec leurs épouses ou [les captives et esclaves] que leur main droite détient, car alors ils sont exempts de blâme [Coran, Sourate 23: Versets 5-6]. L’expression « ce que leur main droite détient » signifie les captives qu’ils ont capturées.
Question 5 : Est-il permis d’avoir des rapports avec une captive immédiatement après en avoir pris possession ?
Si elle est vierge, il [son maître] peut avoir des rapports avec elle immédiatement après en avoir pris possession. Toutefois, si elle ne l’est pas, son utérus doit [d’abord] être purifié (c’est-à-dire qu’il faut attendre qu’elle ait ses règles). Cela est conforme au Hadith (ou parole de Mahomet) rapporté par Abu Dawud tel qu’il a été transmis par Saïd Al Khudhri : le Prophète Mahomet a dit au sujet des captives de la bataille d’AwTass : « N’ayez pas de rapport avec une captive enceinte jusqu’à ce qu’elle donne naissance à son bébé. Quant aux captives qui ne sont pas enceintes, attendez qu’elles aient eu leurs règles ».
Question 6 : Est-il permis de vendre une captive ?
Il est permis d’acheter, de vendre ou d’offrir en cadeau les captives et esclaves, parce qu’elles sont simple propriété dont on peut disposer à son gré, tant que cela ne cause pas de dommage ou préjudice [à la communauté des musulmans].
Question 7 : Est-il permis de séparer une mère de ses enfants par l’achat et la vente ?
Il n’est pas permis de séparer une mère de ses enfants prépubères par l’achat, la vente ou le don en cadeau. [Mais] il est permis de les séparer si les enfants sont grands et mûrs.
Question 8 : Si deux [hommes] ou plus achètent une femme ensemble, devient-elle permise pour chacun d’eux ?
Il est interdit d’avoir des relations sexuelles avec une captive si [le maître] n’en est pas le propriétaire exclusif. Celui qui possède [une captive] en partenariat [avec d’autres] ne pourra pas avoir de rapports sexuels avec elle tant que les autres [propriétaires] ne lui auront pas vendu ou cédé [leur part].
Question 9 : Si la captive a été fécondée par son propriétaire, peut-il la vendre ?
Il ne peut pas la vendre si elle devient la mère d’un enfant. Et quand son esclavage a expiré, elle devient libre.
Question 10 : Si un homme meurt, que stipule la loi concernant la captive qui lui appartient ?
Les captives sont distribuées dans le cadre de sa succession selon les lois (musulmanes) de l’héritage, tout comme le reste [de ses biens]. Toutefois, elles ne fourniront que des services, pas de rapports sexuels, si le père ou l’un des fils a déjà consommé le rapport, ou si plusieurs en héritent en partenariat.
Question 11 : Un homme peut-il avoir des rapports avec l’esclave de sa femme ?
Un homme ne peut pas avoir de relations avec l’esclave de sa femme, parce que [cette esclave] est la propriété d’un autre.
Question 12 : Un homme peut-il embrasser la femme esclave d’un autre, avec la permission du propriétaire ?
Un homme ne peut pas embrasser l’esclave d’un autre, car embrasser [implique] du plaisir, et le plaisir est interdit si [l’esclave] n’est pas votre propriété exclusive.
Question 13 : Est-il permis d’avoir des rapports sexuels avec une femme esclave qui n’a pas atteint la puberté ?
Il est permis d’avoir des rapports sexuels avec une fille esclave non encore pubère si elle est capable de rapports ; toutefois, si elle n’est pas apte aux rapports sexuels, on se contentera d’en jouir sans rapport (c’est-à-dire sans pénétration vaginale).
Question 14 : Quelles sont les parties intimes de la femme esclave qui doivent être cachées pendant la prière ?
Ses parties intimes [devant être recouvertes] pendant la prière sont les mêmes que celles [qui doivent l’être] en dehors de [la prière], c’est-à-dire l’ensemble du corps hormis la tête, le cou, les mains et les pieds.
Question 15 : Une femme esclave peut-elle se trouver en présence d’hommes étrangers sans voile (hijab) ?
Une femme esclave est autorisée à révéler sa tête, son cou, ses mains et ses pieds devant des hommes étrangers si la fitna [ici : dissension provoquée par la tentation] peut être évitée. Cependant, s’il y a fitna, ou si la fitna est à craindre, il lui sera interdit [de révéler ces parties de son corps].
Question 16 : Deux sœurs peuvent-elles être capturées ensemble comme esclaves ?
Il est permis d’avoir deux sœurs, une femme esclave et sa tante [sœur de son père], ou une femme esclave et sa tante [du côté de sa mère]. Mais elles ne pourront pas être [prises] ensemble dans les rapports sexuels, [et] celui qui a des rapports sexuels avec l’une ne pourra en avoir avec l’autre, en raison du [consensus] général sur cet interdit.
Question 17 : Qu’est-ce qu’AL ’AZL?
AL ’AZL signifie : s’abstenir d’éjaculer dans le vagin d’une femme [interruption de coït].
Question 18 : Un homme peut-il utiliser la [technique] d’AL ’AZL avec sa femme esclave ?
Un homme est autorisé [à utiliser] AL ’AZL pendant les rapports sexuels avec sa femme esclave, avec ou sans son consentement.
Question 19 : Est-il permis de battre une esclave ?
Il est permis de battre la femme esclave comme dans le but de la discipliner (dharb ta’dib : coups destinés à discipliner), mais il est interdit de recourir aux coups qui cassent (dharb al-taksir : coups provoquant une cassure), aux coups destinés à donner du plaisir (dharb al-tashaffi : battre dans le but d’obtenir une gratification), ou aux coups destinés à torturer (dharb al-ta’dhib : coups de torture). En outre, il est interdit de frapper au visage.
Question 20 : Quelle est la loi pour une esclave qui prend la fuite ?
La fuite d’un esclave homme ou femme fait partie des plus graves péchés. Mansour Abdel Rahmane cite Acha’biye qui cite Jarariye qu’il a été entendu ceci : « chaque fois qu’un esclave est en fuite de chez son maître, il est apostat jusqu’à ce qu’il retourne à son maître ». Mansour affirme : « Par Allah il a été raconté sur le Prophète Mahomet, mais je refuse qu’il soit raconté sur moi que j’ai l’ai vu » (Hadith Sahihe Muslim)
Question 21 : Quelle sera la peine en ce monde pour une esclave qui se sera enfuie de son maître ?
Elle [la femme esclave qui fuit son maître] n’encourt aucun châtiment selon la charia d’Allah. Toutefois, elle sera réprimandée durement [de manière] à dissuader les autres comme elle de s’enfuir.
Question 22 : Est-il permis d’épouser une [esclave] musulmane ou une esclave kitabiyya [juive ou chrétienne] ?
Il n’est pas permis à un [homme] libre de se marier à des esclaves musulmanes ou celles appartenant aux gens du Livre, c’est-à-dire les chrétiennes et les juives (Al Kitabiyates), sauf s’ils craignent de commettre un péché, c’est-à-dire le péché de fornication. Allah a dit : « Et quiconque parmi vous n’a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes…Ceci est autorisé à celui d’entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d’être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (Coran Sourate 4 : Les Femmes, verset 25).
Question 23 : Si une esclave se marie, peut-elle exiger de partager le lit de son maître ?
Ibn Qadam al Mouqadissi a dit : « il ne peut y avoir d’obligation pour un maître de la part de ses femmes esclaves. Mais si une femme esclave a besoin de rapports sexuels, son maître doit la satisfaire, soit par accouplement, soit par son mariage, soit par sa vente » (Al Boughni).
Question 24 : Si un homme épouse une femme esclave qui est la propriété d’un autre, qui est autorisé à avoir des rapports avec elle ?
Un maître ne pourra avoir de rapports avec son esclave si celle-ci est mariée à un autre : le maître jouira de ses services, [tandis que] le mari jouira d’elle [sexuellement].
Question 25 : Les châtiments corporels coraniques (Al Houddoud) peuvent-ils être appliqués aux femmes esclaves ?
Si une femme esclave a commis ce qui requiert un châtiment corporel prévu par le Coran, le châtiment lui sera administré. Cependant, le châtiment sera réduit de moitié si c’est un châtiment qui peut [légalement] être réduit de moitié. Allah a dit : « (les femmes esclaves) vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l’adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées » (Coran Sourate 4 : les Femmes, Verset 25).
Question 26 : Est-il permis d’acheter l’esclave elle-même à son maître ?
Oui, cela est permis. Cette opération se fait par contrat écrit.
Question 27 : Quelle est la récompense pour la libération d’une esclave ?
Allah l’Encensé a dit [dans le Coran] : Qu’est-ce qui peut te faire comprendre ce que signifie se dégager [de l’enfer] ? C’est la libération d’un esclave. Et [le prophète Mahomet] a dit : ‘Celui qui libère un croyant, Allah libère tous les organes de son corps du feu de l’enfer.’
Les questions 28 à 32 précisent la manière dont le musulman peut obtenir le pardon de ses péchés par la libération d’un esclave.
Notes
[i] C’est à dire : les femmes faites prisonnières pendant les conquêtes militaires et considérées comme esclaves sexuelles.
[ii] http://quran.al-islam.com/Page.aspx?pageid=221&BookID=14&Page=1
[iii] Voir les premières biographies de Mahomet : « Sirate Rassoul Allah » d’Ibn Ishaq, Ibn Hisham, Tabarri ou « les raids et guerres du Prophète d’Allah » de Waqidi. Voir aussi « Kitab At Tabaqat » d’Ibn Sa’d et les recueils de Hadiths authentiques « Sahihes » de Burkhari et Msulim.
[iv] Voir Hadith : Sahih Muslim (Livre du mariage « Kitab al Nikah », chapitre sur le coït interrompu) :
« Abu Sayd a dit: nous sommes allés avec l’apôtre d’Allah en expédition contre les Banu Al Mustaliq, et nous avons pris des captives parmi les captives d’excellentes femmes arabes, nous avons désiré ces femmes parce que l’abstinence devenait difficile à supporter mais nous voulions aussi en tirer rançon. Alors nous avons décidé d’avoir des relations sexuelles avec elles mais en pratiquant le coït interrompu (note: si une femme tombe enceinte le prix de la rançon exigeable diminue). Mais nous nous dîmes : Nous faisons un acte alors que le prophète est avec nous ; pourquoi ne pas lui demander ? Nous lui avons demandé, et il a dit : « Cela n’a pas d’importance, parce que si une âme est destinée à naître, elle naîtra ».
[v] Ibn Hisham en fait le récit suivant, dans sa biographie du prophète Mahomet (« Sirat Rassoul Allah ») :
« Le Prophète [Mahomet] recommanda à ses compagnons : Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. Le Prophète [Mahomet] ordonna de faire descendre de leurs fortins les Bani Quraydha et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Bani Qurayza par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. Ils étaient six à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. Le Prophète (Mahomet) ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. Le Prophète (Mahomet) fit ensuite le partage des femmes, des enfants et des biens des Bani Qurayza [tribu juive de Médine] entre les musulmans. Le Prophète [Mahomet] envoya dans la région de Najd (en Arabie) une partie des captives juives des Qurayza en échange desquelles il acheta des chevaux et des armes. Parmi les captives des Bani Qurayzaa, le Prophète [Mahomet] avait choisi pour lui-même (pour son plaisir) une femme appelée Rayhâna, qui resta chez lui, en sa possession, jusqu’à sa mort. »
[vi] Sirate Rassoul Allah, p.515.
AMIN ABDELMAJID, 3 DÉCEMBRE 2018
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Comment une religion qui présente la fornication comme suprême béatitude pourrait-elle engendrer autre chose que des obsédés sexuels ?
Jésus vécut ici-bas dans la plus parfaite chasteté, comme Sa sainte Mère, tandis que Mahomet reçut le privilège d’avoir autant de femmes qu’il lui plaisait : « Ô Prophète ! Nous t’avons permis tes épouses à qui tu as donné leurs salaires, ce que ta main droite possède de ce qu’Allah t’attribue [tes esclaves !], les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel et les filles de tes tantes maternelles qui avaient émigré avec toi et [toute] femme croyante si elle se donne au Prophète, si le Prophète veut l’épouser. [Ceci est] voué [seulement] à toi, hors des croyants […] (Coran 33.50-53) ». On n’est pas prophète pour rien en terre d’islam ! Vraiment, qui d’autre qu’un musulman peut ne pas se scandaliser de telles révélations ?! Dans son grand amour, Mahomet prit pour onzième épouse la ravissante Safiya le jour même où il massacra avec sa tribu des Banu Nadir, son mari et toute sa famille (Bukhari, 1.8, 367). Avoir un tel modèle implique de partager son mode de vie… Ainsi, une licence sans frein est-elle accordée non seulement au « Prophète », mais à ses émules : « Nous savons ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et de ce que leur main droite possède [leurs esclaves], afin que tu n’aies aucune gêne. Allah est pardonneur et très miséricordieux. (Coran 33.50) » ! Si Allah semble s’inquiéter de justice en sommant Mahomet de ne plus changer d’épouses (il en aurait eu soixante huit), le frein à l’ardeur libidineuse de son envoyé ne saurait cependant concerner ses esclaves sexuelles (Coran 33.52) ! A part les musulmans, qui peut croire que Mahomet était un modèle (Coran 33.21) ? (Extrait de Interroger l’islam).
- [i] C’est à dire : les femmes faites prisonnières pendant les conquêtes militaires et considérées comme esclaves sexuelles. [↩]
- [ii] http://quran.al-islam.com/Page.aspx?pageid=221&BookID=14&Page=1 [↩]
- [iii] Voir les premières biographies de Mahomet : « Sirate Rassoul Allah » d’Ibn Ishaq, Ibn Hisham, Tabarri ou « les raids et guerres du Prophète d’Allah » de Waqidi. Voir aussi « Kitab At Tabaqat » d’Ibn Sa’d et les recueils de Hadiths authentiques « Sahihes » de Burkhari et Msulim. [↩]
- [iv] Voir Hadith : Sahih Muslim (Livre du mariage « Kitab al Nikah », chapitre sur le coït interrompu) :
« Abu Sayd a dit: nous sommes allés avec l’apôtre d’Allah en expédition contre les Banu Al Mustaliq, et nous avons pris des captives parmi les captives d’excellentes femmes arabes, nous avons désiré ces femmes parce que l’abstinence devenait difficile à supporter mais nous voulions aussi en tirer rançon. Alors nous avons décidé d’avoir des relations sexuelles avec elles mais en pratiquant le coït interrompu (note: si une femme tombe enceinte le prix de la rançon exigeable diminue). Mais nous nous dîmes : Nous faisons un acte alors que le prophète est avec nous ; pourquoi ne pas lui demander ? Nous lui avons demandé, et il a dit : « Cela n’a pas d’importance, parce que si une âme est destinée à naître, elle naîtra ». [↩]
- [v] Ibn Hisham en fait le récit suivant, dans sa biographie du prophète Mahomet (« Sirat Rassoul Allah ») :
« Le Prophète [Mahomet] recommanda à ses compagnons : Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. Le Prophète [Mahomet] ordonna de faire descendre de leurs fortins les Bani Quraydha et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Bani Qurayza par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. Ils étaient six à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. Le Prophète (Mahomet) ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. Le Prophète (Mahomet) fit ensuite le partage des femmes, des enfants et des biens des Bani Qurayza [tribu juive de Médine] entre les musulmans. Le Prophète [Mahomet] envoya dans la région de Najd (en Arabie) une partie des captives juives des Qurayza en échange desquelles il acheta des chevaux et des armes. Parmi les captives des Bani Qurayzaa, le Prophète [Mahomet] avait choisi pour lui-même (pour son plaisir) une femme appelée Rayhâna, qui resta chez lui, en sa possession, jusqu’à sa mort. » [↩]
- [vi] Sirate Rassoul Allah, p.515. [↩]
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