N.B. : Les chiffres placés entre parenthèses (…) désignent une citation coranique, dont le premier chiffre, suivi d’un point, indique le numéro de la sourate, et le suivant, celui du verset. Lorsque le premier chiffre est précédé d’une abréviation lexicale, la citation est tirée de la Bible, et lorsqu’il est précédé d’un seule lettre majuscule, il indique un article d’un des vingt six chapitres de cette série “Réponses aux musulmans”.
— 1 Pour remplacer la Révélation chrétienne, l’islam la déclare pervertie (2.59,75,79 ; 3.78 ; 4.46 ; 5.15,41), et en accuse saint Paul, qui aurait à la fois paganisé le véritable Évangile et renié la Loi mosaïque (cf. Ac 23.12-21 ; 1 Co 10.25-26 ; Ga 3.10 ; 5.1-12). Et pour prouver la perversité de ce maître menteur, certains avancent ce verset : « Si mon mensonge a rehaussé la vérité de Dieu pour Sa gloire, de quel droit suis-je jugé moi aussi comme un pécheur ? (Rm 3.7) », comme si saint Paul ne citait pas justement là un propos qu’il condamne ! La mauvaise foi de ses accusateurs est parfaite. Le père de l’actuel imam de la grande mosquée de Paris l’accuse même d’avoir été un agent secret de la police romaine et le « principal instigateur de l’incendie de Rome (Si Hamza Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Maisonneuve et Larose, 1993, p.95) » … Jésus a enseigné l’impossibilité de mettre le vin nouveau de l’Évangile dans les vieilles outres du pharisaïsme (Mt 21.43 ; Mc 2.18-22), et a été traité pour cela de Béelzéboul (Mt 10.25), dès lors, pourquoi son disciple de choix (Ac 9.15) enseignant la même chose, ne serait-il pas traité de falsificateur ? N’est-ce pas que « la doctrine de la Croix est folie pour ceux qui se perdent (1 Co 1.18 +) » ?
— 2 Pourquoi le Coran ne mentionne-t-il pas cette prétendue falsification de l’Évangile par saint Paul, puisqu’elle est la raison même de la venue de Mahomet et du Coran ? Comment les musulmans peuvent-ils croire que saint Paul ait falsifié l’Évangile s’il est vrai qu’Allah en a garanti la validité et la pérennité jusqu’à la fin des temps (3.55) ? Pourquoi reprocher à saint Paul d’avoir proclamé la Mort et la Résurrection de Jésus (2 Tm 2.8), fondement de son enseignement (1 Co 15.14), si Allah le lui a fait croire (4.157-158) ?
— 3 La rencontre avec le Christ ressuscité sur le chemin de Damas a totalement changé la vie de celui qui allait devenir le grand saint Paul (Ac 9.1-30). Partout son histoire était connue (Ph 1.13) parce que lui-même ne se privait pas de la faire connaître (Ac 8.3 ; 9.1-30 ; 22.1-21 ; 26.1-29), en sorte que tous savaient ou voyaient que, de persécuteur de l’Église, il avait été transformé en fervent Apôtre du Christ. Saint Paul a exposé quel était le dessein particulier de Dieu à son égard, non pas celui de détruire l’Église du Christ (comme si c’était possible !), mais d’annoncer le don de la Miséricorde divine au monde entier : « Je rends grâces à Celui qui m’a donné la force, le Christ Jésus, notre Seigneur, qui m’a jugé assez fidèle pour m’appeler à Son service, moi, naguère un blasphémateur, un persécuteur, un insulteur. Mais il m’a été fait miséricorde parce que j’agissais par ignorance, étranger à la foi ; et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et la charité qui est dans le Christ Jésus. Elle est sûre, cette parole et digne d’une entière créance : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. Et s’il m’a été fait miséricorde, c’est pour qu’en moi, le premier, Jésus Christ manifestât toute Sa patience, faisant de moi un exemple pour ceux qui doivent croire en Lui en vue de la vie éternelle. (1 Tm 1.12-17) » Parce que ses anciens coreligionnaires n’accueillirent pas son témoignage, il comprit que la Volonté de Dieu était qu’il annonçât alors la bonne nouvelle du Christ ressuscité aux païens : « Car ainsi nous l’a ordonné le Seigneur : Je t’ai établi lumière des nations, pour que tu portes le salut jusqu’aux extrémités de la terre. (Ac 13.47) » Saint Paul a affirmé, jusqu’au martyre, qu’il avait reçu directement du Ressuscité sa mission de L’annoncer parmi les nations païennes (Ga 1.15). Pour autant, il n’a pas fonctionné en indépendant, comme le suppose l’islam. Bien que le Ressuscité lui soit apparu, lui ait parlé, lui ait donné le don de faire des miracles, et ait fait de lui un véritable Apôtre, avec la charge spécifique d’annoncer l’Évangile aux païens et de fonder partout des Églises, saint Paul comprit la nécessité de recevoir de Pierre sa mission. Le fait que saint Paul se soit soumis à l’autorité légitime de l’Église (Ac 15.2 ; Ga 1.18 ; 2.2-3), de qui il reçut reconnaissance (2 P 3.15) et mandat (Ga 2.9), ne ruine-t-il pas totalement l’hypothèse d’un saint Paul fondateur de l’Église ?
— 4 Bien que saint Paul fût l’objet d’une prédilection divine (Ac 9.15), il s’attacha à ne rien enseigner en dehors de la Tradition de l’Église : « Je vous ai donc transmis en premier lieu ce que j’avais moi-même reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures, qu’Il a été mis au tombeau, qu’Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures (1 Co 15.3 ; 11.23) ». Ce qu’il a reçu, il le transmet fidèlement : « Il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus fait homme, qui S’est donné Lui-même en rançon pour tous : c’est là un fait attesté en son temps et c’est pour en témoigner que j’ai été établi prédicateur et apôtre — je dis la vérité, je ne mens pas — docteur des nations dans la foi et la vérité (1 Tm 2.5-7) ». Car Jésus ressuscité lui est apparu (Ac 9.1+), et non seulement à lui, mais « à plus de cinq cents frères à la fois ‒ la plupart d’entre eux demeurent jusqu’à présent et quelques-uns se sont endormis ‒ ensuite Il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier lieu, Il m’est apparu à moi aussi, comme à l’avorton. Car je suis le moindre des Apôtres ; je ne mérite pas d’être appelé Apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. C’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et Sa grâce à mon égard n’a pas été stérile. Loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous : Oh ! Non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Bref, eux ou moi, voilà ce que nous prêchons. Et voilà ce que vous avez cru. (1 Co 15.1-11) » Saint Paul « serviteur du Christ Jésus, apôtre par appel divin (Rm 1.1) » n’a jamais revendiqué la fondation du christianisme, et a même ouvertement et pour toujours condamné cette prétention : « Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà posé, savoir Jésus-Christ. (1 Co 3.11) » Il ne prétend à rien d’autre qu’à accomplir la même mission que les Apôtres et en communion avec eux : « Ainsi qu’on nous regarde comme des serviteurs du Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. (1 Co 4.1) » ; « Car ce n’est pas nous-mêmes que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur ; nous ne sommes, nous, que vos serviteurs, à cause de Jésus. (2 Co 4.5) » Conscient d’être l’objet d’une infinie miséricorde (1 Co 15.9), saint Paul pouvait-il vouloir autre chose « que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié (1 Co 2.2 ; Ac 22.1-22) » ?
— 5 La reconnaissance par saint Paul de ses propres limites (1 Co 1.16 ; 7.12,25-26 ; 2 Co 11.17) serait la preuve du caractère infondé de la confiance qu’on lui porte. Or, l’humilité n’est-elle pas justement le fondement sine qua non de toute vie spirituelle authentique, et partant gage de crédibilité ?
— 6 Bien avant que Saül, persécuteur effréné des chrétiens (Ac 9.1 ; Ga 1.13), ne devienne l’immense apôtre qu’il fut, Jésus fondait l’Église sur Pierre, le premier Pape (Mt 16.18 ; Lc 22.32 ; Jn 21.15-17). Le conflit entre ceux qui voulaient soumettre les païens aux prescriptions rituelles de la Loi de Moïse, et saint Paul, qui affirmait le caractère ethnique, culturel et non essentiel de celles-ci (Ac 15 ; Rm 2.17-29), ne s’est pas résolu par la défaite du projet initial de Dieu dans la victoire du parti de Paul, comme les musulmans l’imaginent, mais par l’accomplissement de la Volonté de Dieu (Mt 28.19 ; Ac 9.15-16), qui, pour être insupportable à l’orgueil du peuple élu, était bien que le salut soit offert à tous les peuples (Ac 13.47). « À moi, le moindre de tous les saints, a été confiée cette grâce-là : annoncer aux païens l’insondable richesse du Christ, et mettre en pleine lumière la dispensation du Mystère, tenu caché depuis les siècles en Dieu (…) : les païens sont admis au même héritage, membres du même Corps, bénéficiaires de la même Promesse, dans le Christ Jésus, par le moyen de l’Évangile (Ep 3.8-9,6) ». Si pour cette tâche saint Paul a été l’instrument privilégié du Seigneur (Ac 9.15), il ne fut pas pour autant le premier ni le seul à vouloir ouvrir aux païens l’Alliance conclue avec Abraham : Jésus, tout en Se concentrant sur l’évangélisation de ses coreligionnaires, avait déjà tracé cette voie (Mt 4.12-16,24 ; 8.5-13,28 ; 15.21 ; Lc 24.38 ; Jn 4.4 ; 1 Jn 2.2), et saint Pierre Lui obéira en évangélisant les païens (Ac 15.7). Ce n’est donc pas saint Paul qui a eu l’initiative d’élargir la communauté chrétienne à l’ensemble de l’humanité (Ac 2.39 ; 11.19). Serait-ce que l’universalisme chrétien (61.6 ; 34.28) contrarie la volonté hégémonique de l’islam ?
— 7 En l’ouvrant à l’ensemble de l’humanité, Jésus est venu porter à son accomplissement ultime, parfait et définitif l’alliance initiée avec Abraham et développée ensuite par les prophètes avec ses descendants. Il fit valoir que si le Dieu d’Israël était l’unique et vrai Dieu, alors Il ne pouvait l’être que d’Israël, puisqu’étant le Créateur de tous les hommes Il était aussi nécessairement Celui de tous les hommes. Cet enseignement souleva de très grandes difficultés parmi les juifs qui y voyaient (Lc 4.23-29), et y voient toujours, la perte de leurs prérogatives de peuple élu (Ga 2.15). Aussi Jésus leur rappela-t-Il les dérives auxquelles leur interprétation de la Parole de Dieu les avait déjà conduits (Mt 23.13 ; Mc 7.1-23). Saint Pierre (Ac 10.11), saint Paul (Ga 2.1-10) et toute l’Église depuis, continue à subir la persécution (Jn 8.44 ; 20.19 ; Ac 6.14 ; 9.23 ; 13.50 ; 14.19 ; 17.5,13 ; 23.12 ; 24.5,27 ; Ga 2.12-13) de la synagogue de Satan (Ap 2.9 ; 3.9). Pourquoi les particularismes culturels juifs auraient-ils dû être absolutisés, élevés au rang de normes universelles ?
— 8 L’Alliance nouvelle et éternelle avec l’ensemble de l’humanité convertie et pénitente avait été annoncée au peuple juif par ses prophètes (Is 2.2 ; 42.1 ; 49.6-7 ; 55.3 ; 60.3 ; Jr 4.1-2 ; 31.31 ; Mi 4.1 ; 5.6 ; So 2.11 ; Za 2.15 ; 8.55-23 ; 9.10 ; Ml 1.5,11). Saint Paul en annonce la réalisation : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus ni homme ni femme : car tous vous n’êtes plus qu’un dans le Christ Jésus. (Ga 3.28) » ; « Tous, en effet, nous avons été baptisés dans un seul Esprit pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit hommes libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul et même Esprit (1 Co 12.13) » ; « Il n’y a pas de différence entre le juif et le païen, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui L’invoquent (Rm 10.12) ». Voilà le travail de saint Paul : porter aux nations la Bonne Nouvelle du salut (Mt 28.19 ; Ac 22.21), d’abord annoncé au peuple juif. Alors qu’il est en prison, abandonné de tous, et proche de son exécution, saint Paul confesse : « Tous m’ont abandonné. Qu’il ne leur en soit pas tenu rigueur. Le Seigneur, Lui, m’a assisté et m’a rempli de force afin que, par moi, le message soit proclamé et parvienne aux oreilles de tous les païens (2 Tm 4.16-17) ». Saint Paul aurait-il donc inventé la rencontre avec Jésus ressuscité qui transforma le persécuteur effréné de l’Église qu’il était en son plus fervent serviteur (1 Co 15.10) ?
— 9 Saint Pierre a vu les musulmans critiquant saint Paul lorsqu’il nous dit : « Bien-aimés […] Croyez que la longue patience de notre Seigneur est pour votre salut, ainsi que Paul, notre bien-aimé frère, vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il aborde ces sujets ; il s’y rencontre des passages difficiles à entendre et que des personnes ignorantes et mal affermies détournent, comme elles le font des autres Écritures, pour leur perdition. » Et il continue : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes prévenus, tenez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement de ces impies, vous ne veniez à déchoir de votre propre fermeté. Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À Lui soit la gloire, maintenant et jusqu’au jour de l’éternité ! Amen ! (2 P 3.15-18) ». À ces impies qui détournaient pour leur damnation les paroles de saint Paul (Mc 2.21-22 ; Ga 5.11) : « ces faux frères qui se sont immiscés pour espionner la liberté que nous avons dans le Christ Jésus, afin de nous réduire en servitude, gens auxquels nous refusâmes de céder, fût-ce un moment, par déférence, afin de sauvegarder pour vous la vérité de l’Évangile (Ga 2.3-5) », les musulmans ont-ils quelque chose à envier ?
— 10 Dans le livre des Actes des Apôtres, saint Luc présente l’opinion même de Jésus sur saint Paul : « un instrument que J’ai choisi pour porter Mon nom devant les nations, devant les rois et devant les enfants d’Israël (Ac 9.15) ». Telle était donc aussi l’opinion de l’Église à son sujet, et saint Paul ne peut pas être regardé autrement que comme un Apôtre légitime, respecté, ayant grandement contribué à l’édification de l’Église. Saint Thomas d’Aquin le cite en le nommant L’Apôtre, l’Apôtre par excellence ! Saül devenu Paul ne s’est-il pas montré un si parfait imitateur du Christ que nous devions l’imiter (1 Co 4.1 ; 11.1 ; Ph 3.17) ?
— 11 Mahomet ne s’étant pas donné de successeur, il n’y a pas en islam de pouvoir ni de magistère divins, raison pour laquelle toute autorité peut être contestée, et la fatwa la plus extrémiste passer pour la plus authentique. Pour pallier ce terrible handicap (qui signe l’origine non divine de l’islam), les musulmans avancent le principe du consensus (ijma). Mais celui-ci est impossible à obtenir du fait de l’existence des quatre écoles juridiques, différentes et légitimes (Malikite, Hanafite, Chafi’ite, Hanbalite), dont les principes n’ont jamais été unifiés. En fait, telle une incantation magique, l’invocation d’Allah et de Mahomet suffit à fonder l’appartenance à la communauté musulmane. Puisque l’islam est la soumission à Mahomet (28.108,110,126,131,144,150,163,179 ; 71.3), les musulmans méritent-ils autre chose que la malédiction des idolâtres élevant une créature au rang divin (9.31) ?1
— 12 Certes, le Saint-Esprit, comme l’Église l’a toujours enseigné, ne travaille pas que dans le cadre de l’Église institutionnelle, mais souffle aussi dans le cœur de tout homme qui ne Le repousse pas (1 Tm 2.4), afin de le conduire, précisément, à devenir membre de l’Église. Car, vraiment, « hors de l’Église il n’y a point de salut (Saint Cyprien de Carthage, Lettre 173 et 4,4 ; Jn 3.5 ; Ac 2.37,41,47 ; Col 1.18 ; 1 Tm 3.15) », puisqu’elle est le Corps du Christ, qui seul est ressuscité (Col 1.18). De même que nul ne peut comprendre une langue étrangère s’il ne l’apprend d’abord, de même, nul ne peut entendre la Parole de Dieu s’il ne se met à l’écoute de l’Esprit de Dieu qui l’a inspirée : « Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d’Écriture n’est objet d’explication personnelle (2 P 1.20-21 ;1 Co 12.3) ». Si l’Esprit de Dieu continue à enseigner l’Église (Ac 15.24 ; Ga 1.18 ; 2.9 ; Ep 1.22 ; 3.10,21 ; Col 1.18 ; 1 Tm 3.15), quels meilleurs critères pour reconnaître Sa voix que la conformité aux enseignements qu’Il a déjà donnés, et que l’Église conserve en sa Tradition écrite (Jn 21.25 ; 3 Jn 1.13) et en sa Tradition orale (Ac 20.31 ; 1 Co 11.2,23 ; 15.3 ; 2 Th 2.15 , 3.6 ; 2 Jn 1.12) ?
— 13 En même temps que saint Paul évangélisait l’Europe, Thomas portait la Bonne Nouvelle en Inde ― dont l’Église conserve l’enseignement en araméen ― et jusqu’en Chine, Barthélémy en Arabie et en Mésopotamie, Jacques le Mineur et Marc évangélisaient l’Égypte, Matthieu l’Éthiopie, Simon la Perse et la Mésopotamie, Philippe l’Asie mineure, Jude la Syrie et la Palestine, Thadée l’Arménie, André la région de la mer Noire, Jean la Grèce, Jacques le Majeur l’Espagne et Israël… Si c’est l’Apôtre Paul qui a fondé l’Église, comment est-elle née dès la Pentecôte en tous ces lieux où saint Paul n’était pas allé ?
— 14 Si saint Paul avait falsifié l’Évangile, l’Église, qui parle et agit au Nom du Christ (Mt 16.19), l’aurait-elle canonisé (Cf. 2 P 3.15) ?
- Il est à noter ici que la traduction de 9.31 est ordinairement falsifiée. En effet, le texte arabe se traduit littéralement par : « Ils ont pris leurs érudits et leurs moines comme seigneurs au lieu d’Allah et de son Messie, le fils de Marie ». [↩]
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